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 La Princesse Pourpre [Eleanore]

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Neji d'Emiya
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MessageSujet: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyJeu 22 Mai - 8:39

J'invitais ce soir en ce palais, une femme d’exception. Capable de m'éblouir, capable de retenir ma colère malgré l'odieuse manipulation. Elle se disait gangrel, la belle avait trop de charme, trop de prestance, elle était une perfection d'un autre clan. Je savais désormais lequel. J'invitais Eléanore Byron, un amour non consommé, qui fut pressé par les événements à se séparer. Nous avions partagés un baiser, nous avions goutés le sang de l'autre. Une expérience exquise, une saveur incomparable, désormais que mes calices pouvaient m'apparaitre fades et sans intérêt. Après avoir dégusté le sang d'une princesse, tout était fade. J'avais encore ce sang en moi, je ressentais encore la puissance d'un démon en mon corps. C'était de ce fait que je ne pu résister à la tentation d'inviter Eléanore. Je jouais à un jeu très risqué, car je n'étais plus seulement Gardien, j'étais le Primogène des brujahs. Quelque soit le titre, j'avais usé de quelques libertés impardonnables pour ma secte. Tout ceci dans le but bien avoué de manipuler à mon tour la belle enchanteresse. Et nous étions deux à jouer ce jeu.

Il me fallait de la discrétion, tout devait se jouer à l'abri de regard indiscret. Ma villa à Bel Air était parfaite pour cette entrevue. De plus comme j'étais devenu l'oeil de Los Angeles depuis un moment, il m'était facile de détourner certain regard de cet endroit, à cette heure précise.

J'avais prévu à son arrivée le luxe et le faste digne de cette princesse. Il fallait retrouver le charme et la grandeur de la noblesse occidentale. Elle n'avait guère de différence avec la noblesse japonaise. L'esprit de suprématie, l'esprit de raffinement, tout était la. Moi, j'étais vêtu d'une tenue traditionnelle de mon pays natal. Tenue d'ébène, épousant parfaitement le corps par la soie, comme les princes nippons de jadis.  

Il y-avait aussi des festivités au programme. Si j'étais impatient de revoir la princesse, j'étais tout autant curieux de la voir à l’œuvre. J'avais envie de parler philosophie, de confronter les esprits. Il fallait que cette soirée soit riche en intellect et en sang. Déjà une voiture s'approchait de l'allée, mon invité était la, une nuit tant attendue venait de commencer. J'attendais d'une posture royale à l'entré du manoir, mes serviteurs les plus fidèles s'activaient déjà à transformer cette simple nuit pour un éternel, en un souvenir millénaire.

En conquérant je m'avançais donc, bravant le sol froid il s'agissait d'une offense au protocole. La dame se devait d'être présentée au maître de maison, ce dernier se devait de rester à l'entrée. Mais comment demeurer en attente, sous l'empire d'un sang qui bouillonne de voir sa reine. Il me paraissait impossible de continuer ainsi, j'étais excité et charmé d'avance par la vision qui allait s'offrir à moi. En Prince c'était à moi d'avoir le privilège d'être le premier visage que la princesse verrait. Je lui devais beaucoup, elle me devait beaucoup, ce soir allait être consommé un amour. Du moins je l'espérais.


La porte s'ouvrit, suivant le protocole de ma noblesse j’inclinai mon corps en signe de respect.


"それが名誉であるマダムが再び(修正するために、)あなたに会います。"


Cela pouvait se traduire par "Madame c'est un honneur de vous revoir". Puis enfin l'attente allait s'achever, enfin j'allais pouvoir retrouver la princesse pourpre.
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Eléanore Byron
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyJeu 22 Mai - 13:18


La Princesse Pourpre


Feat Neji d'Emiya ⊹

N'était-ce pas attrayant que de faire persister un jeu qui scie à deux vampires dont l'immortalité apporte bien des fois son lot d'ennui ? Pour Eléanore, c'est plus que le cas. D'autant plus que le vampire auquel elle s'est liée quelque temps plus tôt se trouve être le Gardien de l'Elyseum, sa mission offerte généreusement pour le Priscus. Depuis, la Tzimisce n'a qu'un seul désir, le faire rejoindre les rangs du Sabbat devenant ainsi son jouet personnel pour un temps indéterminé à ce jour. L'envie de l'avoir avec vient également du lien de sang accompli et toujours aussi persistant dans ses veines. Bien que la vampire aurait pu y mettre un terme par acte de Vaulderie, elle a préféré jouer le jeu, consciente et sûr d'elle.

Son éternel Jesus au volant de la voiture conduit sa délicieuse maîtresse à un rendez-vous auquel cette dernière s'est longuement préparé. Il n'y a plus beaux spectacle à contempler lorsqu'on aide cette femme à se parer de tenue plus somptueuse les unes que les autres. Plus encore lorsque la robe de ce soir met en avantage ses formes délicates et offre ainsi le privilège à ceux qui croisent son chemin de voir le grain de peau délicat et pâle de la démone. Eléanore observe le paysage défiler depuis la vitre de la voiture. La ville n'est plus que des lignes à l'horizon. Lignes méconnaissables pour certains.

La demeure de son Camariste se trouve plus proche que jamais lorsque la voiture entame de passer les portes de la villa. Le sourire de la Tzimisce s'agrandit peu à peu en voyant l'atmosphère apaisant du lieu qui abrite la présence de l'être à qui elle s'est liée par le sang en l'espace d'une seule et unique nuit. Depuis, Eléanore a senti un certain manque de la présence du vampire qu'elle s'est plu à goûter et embrasser avec un plaisir non feint. Les apparences asiatiques ont toujours su la conquérir par le mystère qui en émane.

La voiture se stoppe finalement. Le mastodonte qui lui sert de garde du corps et d'homme à tout faire descend de sa place et vient ouvrir la portière tandis que Neji vient l'accueillir contrairement aux coutumes de chez lui. L'impatience du vampire fait sourire la reine de sang à l'apparence angélique et délicate. Eléanore pose pieds à terre sortant du cocon mécanique de la voiture et se redresse pour faire face à Neji qui la salue traditionnellement, buste incliné.

- L'honneur est bien évidemment partagé Neji-san [En japonais]

C'est dans la langue natale de son hôte que la démone lui répond. Aucune once d'accent ce qui rend plus mystérieux et attirant la voix de la vampire à la chevelure de feu.

- Cette tenue vous va à ravir. Elle a le don de me faire rêver.


Le sourire se fait. Un regard doux est offert. Mais, l'idée qui a germé dans l'esprit de la démone se fait plus vivace à chaque seconde qui passe. Le jeu de manipulation pour l'un et l'autre va donc pouvoir réellement commencé. L'intelligence du vampire a dû être comblé sur qui est vraiment Eléanore Byron. Les plans de la vampire suivent donc son cour.




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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyJeu 22 Mai - 14:32

Le sang de démon appelait sa reine, quelle merveilleuse vision, une enchanteresse se présentait à moi. Mon sang m'appelait à l'aimer, à la chérir, mon esprit me condamnait à la prudence, il me dictait la ruse. Comment ne pas offrir son coeur, mais comment ne pas voir l'erreur ? Un paradoxe qui enchainait mon âme, en un temps qui ne devait souffrir de question. L'instant devait rester simple, elle, moi, nous. Malgré ma jeunesse apparente, j'amenais cette lady en ma maison, comme un homme pouvait marcher une conquête au bras. Me voila fier et amoureux, parcourant le chemin de pierre, en ligne de droite mon regard ne pouvait dès lors se détacher de ma dame. Dès deux, je semblais le plus soumis à la présence de l'autre. Cela m'irritait quelques peu, étais-ce mon apparence adolescente qui jouais contre moi ? Car j'estimais notre égalité, nous étions deux points d'influence majeur dans chacune de nos sectes. Ce soir réunis, il semblait que nous avions le pouvoir de créer une troisième force.

Il n'y avait aucun mot pour exprimer le plaisir de tenir la main d'une femme aussi distinguée. Une femme qui m'avait donnée son sang, bien plus qu'une compagne à mes yeux. J'accueillis avec un sourire reconnaissant le compliment de ma belle. Mais aucun mots ne fut donnée en réponse, il n'y avait que mon doux regard hypnotisé. Celui-ci sombre et mystérieux au naturel, ne pouvait cacher l'amour dans les abysses de mes iris. Finalement à l'entrée, il était temps de pénétrer ce temple. Acheté et préparé uniquement dans le but de cette soirée. Sans doute allait-il devenir un nid, ou un sabbatique et un camariste pourrait se voir sans peur des conséquences.

Nous entourant il n-y avait que très peu de domestique, et pour compte, je voulais que tout respire l'intimité, la discrétion.


"Je retourne votre compliment milady, cette robe est sublime, que diriez vous d'entrer en cette modeste demeure."

La respirait les couleurs, tapisseries et broderies, le monde de la noblesse nippone s'offrait aux yeux de la Princesse Pourpre.

"J'ai hérité du titre, mais aussi des symboles de la noblesse, ces teintures datent de l'être du grand Meiji. Ce fut un cadeau fait à mon père. Si vous le voulez bien, passons au salon."


En cette pièce, tout devait se passer, tapisseries et décoration japonaise, deux grands sofas positionnés en demi cercle, au centre de la pièce. Aucun domestique ne peuplait ce salon et lorsque la porte fut fermée, c'était comme si nous étions séparés du reste du monde. Deux éternels et une nuit à disposition. Dire qu'il n-y avait que deux âmes auraient été un mensonge. Car au centre de la pièce, agenouillés sagement, attendaient six calices, à moitié dévêtus. Ces personnes se trouvaient être d'excellentes qualité de sang. Un échantillon qui ne pouvait que faire envie. Tous jeune, éphèbe pour les garçon, sublime pour les filles. Des frères jumeaux type caucasien, une jeune asiatique, un garçon afro-américain aux muscles saillants et enfin deux perles venant du Mexique, un garçon et une fille. Drogués et entièrement soumis, la pour assouvir désir et consommation. Depuis que j'étais primogène, je ne savais si c'était l'âge ou le poste, mais je me trouva une certaine préférence perverse à boire à la gorge. Et ce soir, j'avais une merveilleuse compagnie. Après avoir invitée mon hôte à s'asseoir, je fis les présentations.


"Ma chère je vous propose ce soir quelques rafraichissements. A la Camarilla si la mode est de boire au verre, je sais qu'il en est autrement au Sabbat. Je sais pour votre sang Eléanore et je ne cherche nullement à vous porter ombrage ce soir. Disons que j'aimerais profiter d'une rencontre enrichissante pour nous deux, simplement. Mais je vous en prie servez vous milady et dite moi, comment traite t-on les calices au Sabbat ?"

Première question de curiosité, mon esprit bouillonnait d'impatience. Je voulais être éduqué ce soir. Mais je n'en oubliais pas mon plan.
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Eléanore Byron
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyVen 23 Mai - 20:31


La Princesse Pourpre


Feat Neji d'Emiya ⊹

Le vampire est sous le charme de la démone. Dangereux que de ressentir des émotions aussi puissantes vis-à-vis d'un être qui peut briser en un rien de temps. Mais aucune envie n'est présente pour ce point. Seul, le désir de s'emparer du Camariste pour le faire entrer dans les rangs Sabbatiques. Faire de lui, son éternel jouet. Lorsque Eléanore se voit muni d'une passion pour quelqu'un, l'être ou la chose doivent lui appartenir sans délais ou non. Avec Neji, la patience se fait d'or. La vampire espère y parvenir au fur et à mesure. Imaginez un peu ce qui sera dit si elle parvient à soudoyer le Gardien de l'Elyseum ? Le désordre régnerait alors, l'incompréhension serait à chaque bouche immortel. Cela ne ferait que naître fierté et plaisir dans l'âme si noire de la Tzimisce. Le japonais à ses côtés la fait frémir de part les idées qu'il fait naître dans son esprit. L'échange de sang doit être pour beaucoup, mais qu'importe... Bien qu'avant, la démone aurait sans état d'âme tué un Camariste, aujourd'hui elle espérait jouer et le mener dans sa toile ô combien coupante et dangereuse.

Le vampire la regarde simplement. Ce dernier semble soumis tout comme elle l'est. Foutu lien ! Mais, quel jeu fascinant aussi. Un démon aimera toujours flirter avec l'interdit sans totalement y succomber. Faire de cet interdit un moyen d'amusement, d'apprendre, de faire croire et de finalement mener l'être au chemin le plus simple, mais également le plus dangereux.

Main dans la main, les deux puissants progressent sur le chemin de pierre menant à la villa. Les compliments sont faits. Les regards sont échangés. Les sourires sont là. Présent et indestructible. La belle se contente de silence désormais. Pourquoi parler alors qu'il n'y a pas vraiment besoin de mot lorsque les regards font tellement. Le silence est d'or. Il apprend plus que de multiple discours inutile et ennuyeux.

Une fois à l'intérieur. La démone contempla d'un œil connaisseur la décoration et les œuvres posées ici et là agrémentant et donnant un cachet certain à la villa. L'impression de se trouver dans le pays du soleil levant, lui donnait l'impression de sentir le parfum si unique de ce pays. Quel délice divin. Un mets d'exception. Les hommes là-bas ont le don de l'intriguer. Puissant, mais aussi androgyne et si délicat que l'on ne rêve que de profiter de leur corps jours et nuits. De boire leur sang pour ensuite en faire des sujets d'expériences intéressant.

- Tout est sublime... Avec vous mon cher, je voyage sans même quitter la terre des anges.

Un peu étrange comme formulation pour une démone n'est-ce pas ? Mais flirter avec les anges pour les soudoyer reste un plaisir qui ne peut s'expliquer, il faut le vivre pour cela.

Pénétrant dans le salon, Eléanore voit les calices disposés sous son regard. Divers parfums titillent son odorat et sa bête en elle, gronde de vouloir goûter chacune des saveurs exposées. Un être androgyne vient attirer son attention. Si fragile et pourtant, il y a une force que la démone souhaite écraser de par quelque mot et regard donné. La démone aime séduire et soutirer le meilleur des sangs dans le plaisir ou bien la douleur. Cet être mortel si adorable ne mérite que de recevoir un plaisir avant d'offrir sa vitae à la démone.

"Ma chère je vous propose ce soir quelques rafraichissements. A la Camarilla si la mode est de boire au verre, je sais qu'il en est autrement au Sabbat. Je sais pour votre sang Eléanore et je ne cherche nullement à vous porter ombrage ce soir. Disons que j'aimerais profiter d'une rencontre enrichissante pour nous deux, simplement. Mais je vous en prie servez vous milady et dite moi, comment traite t-on les calices au Sabbat ?"

Eléanore se tourne vers Neji et sa main vient se poser sur la joue du vampire. Lentement et avec douceur, elle caresse sa peau ô combien douce et délicate.

- Je me doutais parfaitement que vous apprendriez mon rang et mon sang vous tendre ami. Vous êtes bien trop intelligent et futé pour délaisser votre curiosité. C'est tellement bon de l'assouvir n'est-ce pas ?

La démone avait approché son visage à mesure que les mots sortaient de sa bouche parfaitement dessiné de rouge. Le sourire et là, son parfum allant jusqu'à chatouiller le nez du Camariste. Le lien voulant qu'elle impose sa présence sur le corps entier de l'être qui pourrait la faire sombrer en un rien de temps, mais qui ne fera sans doute rien. Le lien est aussi présent dans ces veines qu'il ne peut l'être dans l'être de la Tzimisce. Ne pas se détacher de son emprise, c'est aussi le faire jouer comme la Tzimisce le désire.

- Chacun à sa méthode pour se repaître d'un mets délicieux. Pour ma part, mon cher Neji-san, mon adorable prince d'Orient. Je mène parfois mes calices à l'extase d'un échange de deux corps enflammés et je prends ce qui m'est due dans le plaisir ultime. Sinon, dans la souffrance lorsque le calice n'a aucun intérêt...Ou encore, je laisse mon Jesus chéri me faire la cuisine.

Le sourire s'agrandit doucement. Tandis que les lèvres de la vampire effleure celle du Brujah.

- Délicat prince d'Orient. Je suppose que vous voulez voir comment je le fis n'est-ce pas ? Dois-je prendre un calice ou bien préférez-vous connaître l'extase vous-même.

La joue du vampire est caressé par celle de la démone. Son oreille sera la cible de ces murmures.

- Je n'ai guère pu vous sortir de mon esprit. Vous avez été le fantôme qui a hanté la moindre de mes pensées. Tout était si fade et sans intérêt sans vous.

Un baiser faussement timide vient se poser sur le lobe de son oreille. Les corps sont collés l'un à l'autre. Mais, rapidement la démone se détache pour se diriger vers l'être androgyne. Elle lui sourit et lui tend la main. Le jeune homme la prend. Ces pupilles dilatés sont clairs, il est drogué d'où la raison de son obéissance. Intentionnellement, elle met le mortel dos à Neji afin que Eléanore puisse regarder son hôte droit dans les yeux. Comme si c'était à lui qu'elle le faisait.

- D'abord, j'entame la danse avec de tendre caresses ici et là.

L'humain se laisse faire. Les frissons possède son corps ainsi que des soupires.

- Puis de doux baisers posés sur les épaules et le cou.

La démone s'exécute sans quitter son hôte des yeux.

- Pour la suite...il suffit d'imaginer deux corps nus se lovant l'un et l'autre. J'aime offrir et recevoir du plaisir avant de prendre mon due, surtout avec ces êtres si fragiles et adorables.

La démone enlace l'humain qui en fait de même comme hypnotisé par la douceur de la dame. Eléanore scrute le regard du japonais. Les yeux de la vampire scintille d'un bleu métallique hypnotique. La main de cette dernière caresse les cheveux de son calice.

- Dites-moi mon tendre ami..Dois-je boire jusqu'à ce que son souffle ne soit plus...Ou bien dois-je lui laisser l'honneur de vous nourrir un jour prochain...Ou bien...

La vampire tend son bras désignant les jumeaux.

- Dois-je me laisser tenter par ces deux calices.

Ce jeu est à la fois sensuel et érotique, mais gardant une retenue plaisante. Il n'y a rien de vulgaire dans la façon de faire ou de parler de la jeune femme. Cette dernière aime la bienséance, le beau parler et le maintient. Même sa créature Jesus sait se tenir comme il se doit après un long apprentissage aux mains de la vampire pour qui il offrirait sa vie. Sa créature, son jouet, son homme à tout faire, son tueur sanglant... Eléanore sait tellement bien jouer le jeu qu'on ne sait pas si ses paroles sont vérités ou bien faux.

- Dites-moi mon tendre prince d'Orient, que devrais-je faire pour contenter la vue divine de mon fantôme favori...Le doux impertinent qui a hanté mon esprit sans pouvoir satisfaire mon corps de caresses si douces ou mes lèvres d'un baiser enflammé.

Nul doute. Eléanore est une actrice qui s'ignore. Sa mission est de faire succomber le vampire et de le faire rejoindre les rangs sabbatiques. Mais, son jeu est tellement passionnant et prenant, qu'elle désire réellement le Brujah à ses côtés. Quand la démone est attirée par quelque chose, elle le veut qu'importe le temps que cela prendra. Mais... Il faut l'avouer. Quelle plaie ce lien !





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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptySam 31 Mai - 20:09

Nous étions deux monstres à l'esprit acéré comme des lames. Ce soir se jouait un jeu mortel, derrière la passion, l'amour se cachait la lutte pour le pouvoir. J'avais mon propre plan, ma propre carte à jouer, j'escomptais bien qu'Eléanore avait la sienne. Si j'étais Primogène des sages, la Princesse Pourpre avait la grâce et la noblesse d'une Evêque. J'ignorais son statut, son influence, je l'imaginais seulement puissante comme une impératrice, protectrice comme une mère. J'imaginais ses desseins, était elle en quête de puiser en ma faiblesse d'âme quelques informations juteuses, ou esperait-elle me conquérir, faire de moi un lieutenant du Sabbat. J'ignorais pour quel parti son coeur penchait. Mon jeu consistait à me consumer de son amour, tout en oeuvrant pour ma secte. Chose difficile, tant j'avais le vertige de la chute. Mais j'étais joueur, j'étais surtout amoureux. La voir prendre ce calice avait provoqué en moi un désir. J'aurais aimé être à la place de cet éphèbe, bientôt j'esperais gouter à cette passion.

Si nous étions des esprits, des maîtres marionetistes. Nous étions les digne représentant d'un plaisir meurtrier. Prendre la vie, ressentir en sa victime le souffle d'extase du condamné, un dernier soupir de plaisir avant la mort froide. J'aimais son l'exposé d'Eléanore, cela définissait clairement ma manière de penser, ma façon de tuer. Il y-avait seulement un élément qui m'était inconnu, une chose qui brulait ma curiosité. C'était à ce propos que ma voix s'éleva, d'un ton qui se voulait être royal, comme le seigneur de cette nuit.


"Ma Princesse, ces mets sont à votre entière disposition. Croquez les à votre guise, car vous êtes mon invitée, car nous avons les mêmes attentes d'un calice. Seulement, je vous demanderais d'épargner Asuna, mon héritière."

A l'écoute de son nom, la belle asiatique se leva pour s'asseoir à mes cotés. Elle était l'unique des six calices à conserver un morceau de toile sur ses épaules. Elle était l'unique humaine à disposer du privilège de la vie, car elle était de mon sang, en elle je forgeais quelques espoirs. Elle possedait le visage de fière de ma ligne, la sérénité, l'intelligence, la froide beauté, une perle de l'Orient.

"Asuna d'Emiya, ma descendante, une personne qui connait notre monde, une personne qui devait vous êtes présentée. Mais pour le moment je ne voudrais point assombrir le plaisir de vous recevoir par la révélation de ma descendance. Vous avez éveillée une curiosté milady."


Finalement je me leva à l'encontre du duo si charment, mon doux calice en possession de ma suflureuse princesse. Je vins alors à la rencontre de la peau désireuse du calice, lui dont la drogue neutralisait toute conscience le voila demandeur de passion, d'amour. Je me devais de combler ce souhait, en caressant l'architecture de ses muscles, en parcourant de son cou un baiser annonciateur. Ma voix se voulait douce, enivrée...


"Très bon choix concernant cette entrée en appétit. Montrez moi ma reine, comment régnez vous sur ces mortels ? Et surtout, répondez à cette question, pensez vous m'enseigner une saveur inconnue ? J'avoue ne jamais avoir gouté la chair cuisinée, avez vous votre serviteur à porté. Pour les besoins prenez le spécimen qu'il vous plaira. Si cela demeura possible bien entendu."


Je devais faire en sorte que la nuit soit mémorable, sanglante. Pourquoi pas instrcutive, j'avouais parfaitement être intrigué par cet art. Je ne demandais qu'à être initié. Cela augurait un spectacle mémorable...
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyLun 2 Juin - 16:10


La Princesse Pourpre


Feat Neji d'Emiya ⊹

Lorsque la Sabbatique s'intéresse à quelqu'un, ce n'est que très rarement pour des raisons futiles. En particulier, si cet être se trouve être judicieusement bien placé dans la Camarilla et qu'il est devenu sa proie offerte par le Priscus en personne. Eléanore ne faillit pas à une mission donné, mais affaiblir l'ennemi en attirant des Camariste à la cause Sabbatique est une chose rare et plus que délectable qui a souvent raison de la vampire. De plus, l'échange de sang fait quelque temps plus tôt se voit toujours aussi vif et brûlant qu'au premier jour. Il est difficile de passer à côté de pareil sensation. Excitante par moment, mais désespérante également. Eléanore aime être dicté par sa passion des hommes, mais elle aime encore plus garder une maîtrise de soi parfaite afin de rester la maîtresse du jeu. Les hommes qui peuvent voir qui elle est vraiment au fond de ses chairs froides et mortes sont un nombre restreint et quasiment inexistant. Voir les faiblesses d'un démon est une chose que l'on ne peut pas se permettre surtout si comme Eléanore, on a dû se battre plus que d'autre pour récupérer l'honneur perdu à cause d'un Sire exubérant et prêt à tout abandonner pour la cause Camariste au point de vendre des informations ! C'est une chose dont Eléanore a pas mal souffert et elle s'est d'autant plus auto-puni en s'interdisant d'avoir du repos tant qu'elle n'a pas servi le Sabbat et s'est vu interdire d'elle-même pour le moment d'avoir des infants.

Le jeu entre le Brujah et elle reste simple et si vieux. En effet, c'est ainsi que l'on joue depuis le début des temps non ? Se servir l'un de l'autre tout en prenant du bon temps. L'homme se voit fragilisé face à une femme charmeuse et la femme, elle, aime avoir la position de pouvoir, même s'il n'est que bref. Le pouvoir brûle les doigts et Eléanore est le genre de femme à se laisser brûler au point de devenir la première vampire de feu qui jamais ne tombe en cendre.

Quand Eléanore prit soin de prendre contre elle, l'androgyne. La vampire scruta le regard de son hôte tandis qu'elle octroie avec douceur des caresses qui ont le dons de faire soupirer l'être qui se trouve être extrêmement sensible et l'effet de la drogue ne fait qu'agrandir le désir de vouloir plus de la vampire. Une bosse se forme sur l'entre-jambe de ce dernier et plus encore lorsqu'il voit la vampire se faire entourer par les jumeaux tels des guerriers protégeant une princesse.

"Ma Princesse, ces mets sont à votre entière disposition. Croquez les à votre guise, car vous êtes mon invitée, car nous avons les mêmes attentes d'un calice. Seulement, je vous demanderais d'épargner Asuna, mon héritière."

Eléanore scrute l'asiatique qui rejoint son ancêtre. Voilà bien une chose étonnante. La ressemblance est là, il ne fait aucun doute qu'ils soient du même sang. La vampire ressent de l'envie. Sa descendance à elle est perdue. Oublié avec le temps à cause d'un Sire possessif et jaloux qui a voulu l'éloigner des siens dès que possible. La démone garde contenance et ce même visage qu'elle a affiché lors de son arrivée.

"Asuna d'Emiya, ma descendante, une personne qui connait notre monde, une personne qui devait vous êtes présentée. Mais pour le moment je ne voudrais point assombrir le plaisir de vous recevoir par la révélation de ma descendance. Vous avez éveillée une curiosté milady."

- Belle lumière du jour...C'est la signification de ce prénom si je ne me trompe pas. Un prénom finement choisie et qui lui va à ravir. Soit, je ne toucherais pas à votre trésor.

Bien que la démone soit femme a aimer détruire, elle porte encore en elle, l'instinct protecteur des mères. C'est une part qu'elle tient à garder en elle. Savamment caché sous sa toile de noirceur afin de respecter un équilibre certain. Sinon, la folie ne fera que l'emporter et à force l'ennuie la gagnera et la conduira vers la mort ultime.

Lorsque Neji se leva pour s'approcher et animer l'envie de la vampire par des attentions posées sur le calice androgyne cela fit sourire Eléanore qui en fit de même. Les gémissements recouvrirent cette pièce et pourtant, les deux vampires ne faisaient qu'offrir une attention sage et douce au calice sans aller vers l'inconvenant.

"Très bon choix concernant cette entrée en appétit. Montrez moi ma reine, comment régnez vous sur ces mortels ? Et surtout, répondez à cette question, pensez vous m'enseigner une saveur inconnue ? J'avoue ne jamais avoir gouté la chair cuisinée, avez vous votre serviteur à porté. Pour les besoins prenez le spécimen qu'il vous plaira. Si cela demeura possible bien entendu."

Eléanore observa avec un plaisir non feint et un désir vif l'asiatique immortel en face d'elle.

- Jamais ! Mais je dois immédiatement remédier à cela.

La main délicate de la démone dénotant parfaitement avec qu'elle est capable de faire se pose sur la joue de l'immortel. Son pouce vient effleurer les lèvres de ce dernier tandis que le sourire se fait peu à peu plus grand.

- Jesus nous préparera un excellent repas, je puis vous l'assurer. Vous verrez que le goût de la chair et du sang à un excellent goût pour notre palais difficile.

C'est peu de le dire. Toute nourriture humaine n'a aucun goût voir même une saveur désagréable de cendre. Eléanore apprécie peu cela et le fait de sentir que son palais palpite de mille goûts grâce à la chair humaine lui donne l'impression de revivre peu à peu.

- Si vous le permettez...Je vais demander assistance à votre descendance pour aller chercher Jesus. Ne vous en fait guère, il est galant sous ses airs brutes. C'est moi qui l'ai forgé et crée, il ne peut donc en être autrement...enfin...Hormis si je lui demande.

La créature est une bête formée par Eléanore pour être son homme à tout faire, mais aussi pour être son courroux lorsqu'elle le souhaite. Il suffit d'un mot de Sa Dame pour que la violence dormant dans les chairs de mastodonte se réveillent et parlent avec une horreur sans nom.

Eléanore s'approche donc de la ravissante Asuna. Elle lui tend la main que celle-ci prend après une brève hésitation.

- Ma chère enfant, pouvez-vous aller chercher mon Jesus ? C'est un géant à la peau mâte. Vous ne pourrez pas le rater n'ayez pas, il ne vous fera rien. Dites-lui simplement que je le veux ici.

La vampire se retourne vers Neji sourire aux lèvres tandis que la demoiselle va rendre ce service plus à son aïeule qu'à la démone cela va s'en dire. Eléanore approche à nouveau de l'être qu'elle veut souiller au point qu'il la rejoigne dans les noirceurs délectables du Sabbat.

- Ravissante enfant que voilà...Je sens en elle beaucoup de qualités qui la porteront loin.

Eléanore offre des caresses au calice androgyne comme si ce n'était qu'un simple animal, mais le regard clair de la vampire ne quitte absolument pas celui de Neji. Le sourire est fin, gourmand et brûlant. La porte s'ouvre à nouveau sur le mastodonte et la frêle demoiselle. Jesus se dirige d'un lent et calculé auprès de sa maîtresse qui se tourne vers lui.

- Mon adorable Jesus, notre hôte ici présent voudrait goûter à tes talents culinaires. Pourrais-tu nous faire vibrer ma tendre créature ?

Un simplement grognement ni plus ni moins suivi d'un hochement de tête alors, que déjà, son regard se pose sur les êtres ici présents. Drogués, ils n'en seront que plus faciles à manipuler. L'africain attire son regard. Ceux qui se trouvent proche de sa Dame seront un passe-temps de choix en attendant que le repas soit prêt. L'imposant être s'approche l'humain et le prend s'en ménagement pour le poser sur son épaule comme un vulgaire sac de pomme de terre. Il regarde Eléanore droit dans les yeux.

- Je vois...Un repas exotique mon cher... Soit.

La vampire se tourne vers Neji.

- Nous attendrons que le repas soit prêt. Jesus est assez possessif concernant ses recettes de cuisines.

A vrai dire, la chose est assez atroce à voir, même le plus grand réalisateurs de films gore ne pourrait créer un tel sujet pour un film sans en devenir fou lui-même. Jesus s'en va tandis que l'être sur son épaule se débat, mais en vain. Son jugement est décidé, il servira de repas pour la gourmandise d'Eléanore et la curiosité de Neji.

- En premier lieu, il vous faut goûter la cuisine...En deuxième temps, vous participerez à la conception d'un menu. Je pourrais vous faire des cookies de mon cru lors de ma prochaine visite qu'en dites-vous ?

Le calice se voit à nouveau octroyer de l'attention de la démone que trop délicate, mais capable d'ignominie. La jeune femme sourit léchant une parcelle du cou du mortel. Un cou délicat aux saveurs délicates. La langue s'est posé sur le cou tandis qu'une main se pose sur la nuque du vampire pour l'attirer à elle et l'embrasser.

- Délectons-nous ensemble de ce mets délicat mon cher ami.




© Grey WIND.
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyVen 29 Aoû - 1:35

Notre menu se composait donc d'un androgyne à la peau bronzé en entré, d'un bel éphèbe africain en plat de résistance et de deux jumeaux incestueux en dessert. Repas de vampire qui ne pouvait que éveiller nos papilles. J'avais la langue qui me brulait en bouche, avoir subi les baisers fugaces de mon invitée, avoir apprécié chaque caresse en mon torse dénudé, cela ne pouvait plus être toléré. On poussait un animal en ses derniers retranchements, on voulait que je sois sauvage et assassin. Ce bel éphèbe, le bel androgyne allait être le premier à faire les frais de notre nature criminelle. Le calice à la peau de cendre était le plus à plaindre, lui allait connaitre la morsure froide du hachoir, non la passion charnelle de deux vampires collés à soi. Une mort si belle, une fin si parfaite... Je voulais que ma fille assiste à cela, je voulais qu'elle soit témoin de nos rites, de notre nature. Car je la promettais à l'excellence de notre race. Alors il fallait qu'elle apprenne, peut être ce soir pourra t-elle franchir la ligne entre vie et mort. Rejoindre la noblesse de mon blason, ou de mes aspirations. Pour le moment mon regard se faisait curieux, comme j'aurais aimé suivre en détail la mort de ce pauvre calice emmené à quelques pièces de nous. Mais avec un androgyne et deux jumeaux, nous avions déjà de quoi déguster. D'un geste je commandais à ce qu'une table soit dressée, deux couverts seulement, Asuna ne pouvait gouter la chair si tôt. L'ordre donné, me voila de nouveau obligé d'Eléanore, de ma belle princesse pourpre. Il ne restait plus qu'à mordre, mais l'une de mes habitudes consistait à rendre un dernier hommage au calice dont je prenais le sang. Une façon d'apaiser la mort, de la rendre encore plus grandiose.

"Avant de mordre, avant de nous embrasser, il est de coutume que je réserve à mes calices de mourir en sombrant dans l'extase d'un plaisir de chair. Je ne saurais imposer à vos nobles mains une tache aussi ingrate, aussi l'un des jumeaux s'en occupera. Nous n'avons plus qu'a savourer le sang, mordant au rythme de ses gémissements, buvant au rythme de sa fougue."


Comme impossible de me détacher de son regard d'un geste impératif je plaçais un jumeau à genou, prêt à donner au calice mis à mort, un dernier plaisir. De sa main le jeune garçon caressai la virilité de l'androgyne, en réaction l'adolescent initia un tendre mouvement du bassin, un appel à la félicité qui allait venir.

"Voila comment je les mange milady, juste après cette pulsion de vie. Profitant de son extase charnel pour lui faire connaitre la notre. Je veux que tu regardes Asuna."

Je donnais un ordre tendre, mon héritière hocha docilement la tête. Je pouvais imaginer ces pensées, bizarrement elle n'était point gênée, elle sembait fasciner par ce spectacle. Avant de donner la jouissance à ce garçon gémissant, mes crocs plongèrent en sa chair, j'invitais dès lors Eléanore à me suivre en ce délicieux repas. Du plaisir causé par le désir de chair, maintenant deux vampires suçaient son sang, son âme. La jouissance ainsi vint belle et puissante, entrecoupée de spasme, noyant l'androgyne en un sentiment de bien être merveilleux. Mais la faiblesse le gagnait, l'adolescent ne pouvait chuter car entouré par notre force. Il ne pouvait que subir la bouche ouverte, l'extase de deux morsures vampiriques. Bel éphèbe qui se mourrait entre nous, beauté mortelle dont nous avions presque fini de nous abreuver. Avant la mort, l'extase fit place à un instant de stupeur glacé, trop tard et trop épuisé la fleur avait fané, vidé de sa vie. L'adolescent chuta à nos pieds, corps froid et dénudé. Son sang fut un délice... L'entrée avait été parfaite, car accompagnée d'une hôte magnifique. Partager un met de cette qualité entre vampire, aucun autre plaisir ne pouvait me ravir autant que ce dernier.

La mort du calice ne saurait nous émouvoir et la drogue semblait toujours faire son office pour les jumeaux, nos desserts. Mais avant que Jésus n'arrive avec le plat, nous avions bien le temps de déguster un peu. Moi assis de nouveau en mon fauteuil, je reprenais mes aises ne faisant aucun état de mon torse juvénile dénudé.


"Milady, j'espère que vous avez apprécié le calice, des nuits à le préparer dans l'optique de votre venue. J'ose espérer que les jumeaux seront aussi à votre gout. Mais pour l'instant j'aimerais vous parler de ma descendante, assise auprès des calices à votre venue je réservais bien entendu une place très spéciale à mon enfant. Vous le savez mon amour vous ait acquis, j'aimerais officialiser ce lien avec bien plus qu'un lien de sang. Pour vous, je vous donne ma fille, mon propre sang. Je voudrais que vous soyez sa mère, sa tutrice. Par ce lien que nous soyons à jamais connecté, comme si deux vampires pouvaient avoir un enfant. J'aimerais vous proposez ma fille en infant, si vous refusez, je lui donnerais notre don pour vous donner ensuite ma fille. Quoiqu'il en soit elle sera fille du Sabbat, elle sera notre lien. Acceptez vous milady ?"

Je ne demandais aucun accord de ma fille, sage et silencieuse elle attendait poliment que l'invité réponde. Ce soir Asuna se préparait à mourir, comme ces jumeaux, comme cet éphèbe africain sans doute déjà assassiné froidement. Ou encore ce dernier calice, cette jeune fille, la soeur de l'androgyne tombé. Pour moi, il s'agissait d'une demande importante, d'un premier pas vers Eléanore.
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyVen 29 Aoû - 19:58


La faiblesse humaine sous l'emprise de la drogue est parfois fortement affligeante, mais terriblement amusante. Eléanore se sent en puissance devant ces êtres qu'elle peut manipuler avec soin. Néanmoins, son talent de charmeuse n'étant plus à prouver, il lui est capable de faire sans la descendance de l'opium, ces drogues qui rendent les êtres qui les prennent en pantin que l'on manipule sans mal. La démone observe, palpe, choisit, joue même avec les envies de son hôte alors, qu'elle gratifie un bétail en particulier d'une attention que Neji voudrait sienne. Vile démone ! Mais n'est-ce pas cela ? Ce qu'elle est au fond de ces tripes ? Une femme qui soudoie et charme comme une succube prenant ce qui lui est due au moment où elle le juge opportun ou bien faire attendre atrocement l'être qui ne fait que quémander en suppliant d'être esclave de la toile immense de cette femme qui est d'une grande dangerosité. Les mains délicates d'Eléanore ont pourtant, commis les pires tortures qui soient. Jesus, dans sa cuisine, en maître des lieux s'appropriant le corps de ce mortel qui deviendra un mets exquis pour les deux vampires présents, a subi les pires pour devenir une créature de la Tzimisce, un favori, un privilégié de cette femme pour qui il se dévoue sans se poser la moindre question. L'être a été dépourvu de parole à cause des changements conséquents de son corps ne s'exprimant que par grognement que l'on peut aisément définir par un mot ou un autre. Mais, un majordome ou une arme peut-elle vraiment servir en parole ? Non, ce ne sont que les actes qui le définissent. Pour maintenant et jusqu'à ce que la démone soit pleinement lassée de lui. Eléanore est le genre de femme qui ne s'embarrasse pas d'un ennui et encore moins d'un dégoût. Elle efface d'un geste le visage de sa mémoire. Pourquoi donner l'honneur à un être de vivre dans sa mémoire. Les seuls à hanter ses souvenirs sont, son époux qui lui a appris que la déception à un goût d'amertume et que les promesses sont futiles. Une fois que l'étreinte fut fait à Eléanore et que la mort fut apprise à sa famille, cet ingrat s'est plongé dans les bras de catins de bas étage qui ont goûté à la rage de la nouvelle née Tzimisce. Le second à ne pas se défaire d'elle reste son Sire. Une nouvelle traitrise. Un goût lasse, de rien, de tout, de déception, mais d'extase pour l'avoir anéanti comme il se devait pour ensuite se combler dans une punition qu'elle s'est donnée malgré l'indulgence des siens. Non, elle a voulu payer le prix de cette traitrise s'empêchant d'avoir un infant pour élever le Sabbat loin sur ce piédestal. Le nom de la démone a couru les lèvres lavant ces frères et sœurs du poids de cette affreuse tromperie.

"Avant de mordre, avant de nous embrasser, il est de coutume que je réserve à mes calices de mourir en sombrant dans l'extase d'un plaisir de chair. Je ne saurais imposer à vos nobles mains une tache aussi ingrate, aussi l'un des jumeaux s'en occupera. Nous n'avons plus qu'a savourer le sang, mordant au rythme de ses gémissements, buvant au rythme de sa fougue."

Lentement, elle se déplace dans la pièce tout en écoutant les paroles de Neji. Si Eléanore doit s'occuper d'une tâche aussi ingrate, alors cela sera pour posséder entre ses draps son interlocuteur immortel. Les plans sont faits dans l'esprit démoniaque de la vampire. Neji est un amant parmi tant d'autre, il est le goût de l'Asie. En le possédant, elle veut le souiller, le faire pencher doucement vers le Sabbat pour ainsi affaiblir la Camarilla. La démone se joue et en profite en retour, un peu comme les Sethites, mais avec une classe et un savoir faire bien à elle. Eléanore aime jouer de charme avec ces proies consentantes ou non. Son regard se tourne vers l'un des jumeaux qui se trouve l'auteur des gémissements de la créature mortelle dont le sang palpite dans ces veines. Il bouillonne. Il fusionne avec son plaisir et cela ne fait qu'attiser l'envie de la démone dont un sourire léger flotte sur les lèvres de cette dernière. A côté de la descendance, elle passe effleurant d'un geste doux la joue de la demoiselle pour se diriger vers l'être possédé de plaisir. Entre deux vampires, il connaîtra dans un dernier assaut de vie, le plaisir suprême.

"Voila comment je les mange milady, juste après cette pulsion de vie. Profitant de son extase charnel pour lui faire connaitre la notre. Je veux que tu regardes Asuna."

- Voilà quelque chose que nous avons tous deux en commun mon prince d'Orient.

La démone approche de l'humain invité par le Brujah. Ensemble, ils donneront un sens nouveau à la notion de plaisir à cette douce victime. Les crocs claquent tandis que le regard d'Eléanore se fait plus luminescent. Un bleu hypnotique et délicieux. Une enchanteresse dans son plus bel apparat. Douce est l'illusion qu'elle montre alors, que son être est capable de tellement pire. Le baiser se fait sous un gémissement de l'androgyne créature. Avec son hôte, ils s'abreuvent ensemble. La vampire ne quitte pas le regard de Neji voulant qu'il y lise le plaisir de ce mets qui passe le long de sa gorge lui offrant un goût des plus succulents. Il n'est pas de cendre comme la nourriture humaine autrefois si plaisante.

Marchant noblement dans la pièce, la vampire vient à prendre son miroir de poche pour effacer les gouttes de sang au coin de ses lèvres captant par la même le regard qui se voulait admiratif de la descendance de son hôte. Elle n'a fait que voir pour le moment. Le goûter sera un parfum tout autre et bien plus excitant. La Tzimisce sent l'être de cette humaine dominée par la curiosité, la moralité de son rang, mais l'envie de plus. Cela amuse la démone qui reste impassible, son regard de charmeuse ancré dans ses yeux tandis qu'elle repose l'objet dans son sac. Les pupilles s'intéressent ensuite à la vision à la fois jeune, mais ô combien délicieuse de Neji, le torse mis à nu. La démone doit le concevoir, le sang qui coule encore dans ses veines lui donne envie de plus avec ce vampire. Mais, la raison persiste et hurle qu'elle doit suivre le plan et elle le fera assurément.

"Milady, j'espère que vous avez apprécié le calice, des nuits à le préparer dans l'optique de votre venue. J'ose espérer que les jumeaux seront aussi à votre gout. Mais pour l'instant j'aimerais vous parler de ma descendante, assise auprès des calices à votre venue je réservais bien entendu une place très spéciale à mon enfant. Vous le savez mon amour vous ait acquis, j'aimerais officialiser ce lien avec bien plus qu'un lien de sang. Pour vous, je vous donne ma fille, mon propre sang. Je voudrais que vous soyez sa mère, sa tutrice. Par ce lien que nous soyons à jamais connecté, comme si deux vampires pouvaient avoir un enfant. J'aimerais vous proposez ma fille en infant, si vous refusez, je lui donnerais notre don pour vous donner ensuite ma fille. Quoiqu'il en soit elle sera fille du Sabbat, elle sera notre lien. Acceptez vous milady ?"

Son amour ? Eléanore en rit intérieurement. La démone a une définition bien à elle de ce sentiment. La première étape est là, bien que le sang du Brujah bouillonne en elle depuis le lien effectué. Elanore parvient à reprendre contenance, c'est une femme qui s'est fait violence toute sa non-vie. Le fait qu'elle en est arrivé à cet échange fort n'est que pour servir le Sabbat, bien que le jeu en vaut la chandelle. La démone aime lier le travail au plaisir et comment ne pas succomber au plaisir charnel en compagnie de Neji. Par contre, Eléanore ne s'attendait pas que ce dernier lui propose de faire de sa descendance son infant. Là, l'alerte sonne dans son esprit. Elle a beau être parfois obnubilé par le lien, mais cette demande sonne comme un goût de danger. La descendance sera tout de même liée à son ancêtre et pourrait être capable de bien des choses. La démone vient s'asseoir en face de Neji croisant les jambes dans une posture sensuelle et naturelle chez la vampire.

- Voilà une demande fort étonnante mon cher. Cela mérite réflexion, car comme vous le voyez, je n'ai jamais pris infant contrairement à mon Sire qui n'a fait que cela.

Considérer cet être encore comme son Sire laisse un goût d'amertume puissante dans la gorge de la vampire.

- Nous appartenons à des factions à l'opposée l'une de l'autre, ennemis depuis toujours. Pourquoi faire de la prunelle de vos yeux une Sabbatique ? Qu'est-ce que cela pourrait apporter à cette fleur de devenir mienne ? Chose que je n'ai pas accepté, c'est une décision forte et lourde à prendre. J'ai besoin de temps pour cela. Ne prenez guère ombrage de mes mots.

Un sourire tandis qu'elle se lève pour rejoindre le vampire et se poser sur ces genoux. Sa main vient à caresser le torse imberbe du japonais pour remonter vers son cou délicat finissant ensuite par sa joue.

- Non, ne prenez point ombrage de cela mon cher. Je ne suis qu'une femme trahi par son Sire qui m'a conduit sur la route déshonneur. J'ai dû être la Faucheuse pour mettre fin à son affront et me vouer à une existence solitaire, de combat sans jamais engendrer d'infant sur ma route. Aujourd'hui, j'ai le droit de reprendre une non-vie en soit normal...

Le visage délicat de la vampire s'approche de son interlocuteur effleurant le coin de ces lèvres de sa bouche.

- Il me faut réfléchir convenablement à cette demande. Dès que cela sera fait, je vous le dirais.

Cette fois, la bouche de la vampire vient se poser sur celle de Neji offrant un baiser d'une intensité douce et passionné. L'être tombe dans la toile de l'odieuse araignée sabbatique. Sait-il le nombre de prétendants qui se sont laissés avoir dans sa toile ? Il y en a tant, mais peu ont su gagner un intérêt certain envers la démone. Neji ne le considérera comme tel s'il vient à rejoindre le Sabbat affaiblissant ainsi la Camarilla et son hypocrisie. Tout est pensé et sera fait selon les choix faits et les paroles prononcées. La question de l'infant a pris au dépourvu la Tzimisce, mais bien heureusement qu'elle sait garder contenance. Cette décision ne peut être prise par elle, le Priscus doit être tenu au courant de ce fait. Lui seul sera en droit de lui donner l'aval ou non. Le Sabbat pour toujours et à jamais. Point de trahison dans l'être de la démone. Simple jeu de manipulation. Le Brujah lui aussi n'en est pas étranger. Non. Personne n'est étranger à cela.

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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptySam 30 Aoû - 13:17

Malgré l'avancée de mes pions, mes prises de risques conséquentes, la femme n'attaquait pas. Le princesse optait pour la défense, un repli acharné à ne compter que sur un unique atout, son charme. Me voila déçu de tant d'inactivité, pensait-elle éteindre mon esprit de ces baisers ? Pensait-elle qu'une nuit à mes cotés pouvait suffire à gagner. Si la démone avait la tête froide, un brujah était brulant. Comme je pouvais être passionné par cette femme, je fulminais de ses évasions. Une réponse qui méritait réflexion, malgré la prévention de ne point m'emporter, cela était blessant. Un homme offrait le fruit de glorieux passé de mortel, l'Emiya la plus jeune et prometteuse. L'image de cette noblesse japonaise vénérée, celle qui portait le sang d'Amateratsu la déesse soleil. Mais on refusait cet être, invoquant une sagesse qui ne pouvait que être salutaire. Mais pour qui ?

Ou souhaitait aller Eléanore cette nuit ? En mon lit à partager la passion de mes sentiments et le sang des condamnés. Voila tout ce qu'elle avait préparée, une venue pour me prendre ? Comme je pouvais être déçu de cette première prise de risque. Car sans se méfier un seul instant de mon influence, la belle était venue seulement accompagnée d'un serviteur, au beau milieu d'une maison tenue par un camariste puissant. Primogène des brujahs, je tenais les laisses des acharnés, des poètes brutaux, des idéalistes nés. Me voila commandant du bras armé de la Camarilla, leader de son armée à la cité des anges. Eléanore semblait l'ignorer, me pensant encore simple gardien. Et elle était venue sans arme, sans artifice, belle comme au premier jour de sa non-vie. Ma villa possédait quelques systèmes de surveillance de dernière génération, mes miroirs opéraient en ce lieu. Rien n'avait été détecté, aucune présence invisible, aucun gadget gênant. La Princesse Pourpre était venue avec l'insolence de se croire intouchable. L'insolence de croire que je n'aurais la force de la détruire après avoir profité de son corps. Si je parlais d'amour, voila un mot bien regrettable prononcé à un Démon. Un amour fort, capable de donner la mort, Eléanore connaissait-elle ce sentiment. J'ai toujours été un intrigant à préférer ma liberté, jamais je n'aurais pu tolérer un lien de sang, sans une contrepartie intéressante.

Cela faisait deux fois que j'épargnais Eléanore, deux fois ou la belle usait de ses intentions pour implorer ma pitié. J'avouais que cela était redondant, elle avait néanmoins posée une question intéressante en son évasion. Un sujet qui méritait d'être repris. Alors profitant de ses caresses sur mon torse, savourant son baiser de feu, j’échafaudais déjà ma réponse. Quelques mots pour déstabiliser la belle... Quelques mots pour enfin savoir si je devais lâcher mes chiens ou non. A refuser ma fille, à retarder son ascension, la Princesse Pourpre jouait désormais sa vie. Lien de sang ou non, je refusais qu'un tel amour me cause autant de souffrance. Préférant alors, la chute d'un des deux. A y repenser... Le lien était bien affaibli depuis le temps. Mais avant de prononcer le moindre mot, détachant un instant mon regard de la Princesse, je m'adressais à ma fille. Simples mots prononcés en japonais, je lui demandai de quitter les lieux. Sa présence n'était plus demandée, le regard désolé ma fille debout s'incline par forme de respect. Puis, dans le murmure de ses pas légers, son ombre disparait. Moi je caressais une mèche de cette chevelure de feu, les mots devaient naître ainsi.


"Ma fille pense certainement qu'elle a manquée d'honneur à notre nom. En ne recevant point votre baiser, elle s'estime désormais comme un échec, une honte. Il est parfois si difficile de comprendre notre culture, la vassalité et l'honneur sont des sentiments très important. Pour ma fille, votre réponse semble définitive."

Mais je m'étais affranchi de cette noblesse, moi le jeune rebelle qui rêvait d'Amérique.


"Vous avez posée une interrogation intéressante, une question qui avant l'arrivé de notre repas mérite d'être développée. Vous rappelez nos factions, notre différence, vous me demandez ce que ce don pourrait me servir. Moi qui ne cherchais qu'à vous plaire... Nous voila de retour à notre premier problème, nos factions. Vous ne l'oubliez pas... Si vous invoquez la triste expérience de votre naissance, je peux le comprendre... Il existe cependant autre chose. Moi je vous demande ce que vous attendez de notre relation ? Car votre sang est Tzimisce, réputé pour leur intelligence, leur froideur d'esprit, non pour leur amour. Moi qui tentait de me rapprocher du Sabbat... Que voulez vous de moi ? Qu'attendez vous ? "

Je secouais les pièces de l'échiquier, j'obligeais Eléanore à l'attaque. Je me positionnais en victime, en Brujah faible. Je forçais son jeu et s'il sonnait faux, si la réponse ne me suffisait pas... Alors je ne voyais pas l'utilité de prolonger cet amour brulant. Car il faisait mal, car je l'aimais tout en me consumant, cela était pénible.
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyLun 1 Sep - 7:44


Le jeu semble prendre une tournure nouvelle. Les délicates attentions de la démone passent à la trappe malgré elle. Cette dernière s'est laissé volontairement entraîner à cette soirée qui, pouvait à tout moment finir en un bain de sang. Cependant, cette option ne reste aucunement envisageable pour elle. Cela serait une annonce d'un échec cuisant, mais d'un nouveau plan pour anéantir le camariste. Elle l'observe simplement faisant mine d'être toujours sur l'emprise de ce lien qui pourtant s'amenuise depuis la première prise. Cependant, l'attachement règne au fond de ces chairs sombrant son esprit vers des émotions affectives qu'elle possède peu voir pas du tout. En tout cas, ce fait est plutôt rare venant d'une démone qui aime avoir sa cour, mais qui ne donne que rarement plus ce qu'elle n'offre. Eléanore observe donc Neji dont le regard change de lueur, le refus n'est pas fort bien prit menant même à une soi-disant insulte que la Tzimisce n'a absolument pas prononcé. Cependant, les us et les coutumes n'ont que peu d'intérêt par moment et ceux des asiatiques sont tellement complexes qu'on peut faire une erreur à tout moment. Chaque pas est décisif et Eléanore voit là, une nouvelle manière de jouer. Ce n'est qu'un chemin qui se termine pour une nouvelle route à emprunter.

"Ma fille pense certainement qu'elle a manquée d'honneur à notre nom. En ne recevant point votre baiser, elle s'estime désormais comme un échec, une honte. Il est parfois si difficile de comprendre notre culture, la vassalité et l'honneur sont des sentiments très important. Pour ma fille, votre réponse semble définitive."

- C'était loin d'être mon attention que de faire croire cela. La surprise m'a fait oublier odieusement cela.

Une route que bien heureusement Eléanore avait prévu avec le Priscus. Vous pensez vraiment que la Tzimisce est une simple Sabbatique ? C'est le genre de vampire qui peut prévoir bien des choses avant même que cela n'arrive. Nous dirons simplement que c'est son instinct qui est affiné, un sens qui dans sa condition lui a servi à nombre de reprise. De plus, n'a-t-elle pas été élevé pour être une vampire à la fois sublime et intelligente ? Elle a eu les meilleurs professeurs qui soient pour cela. Son père dans son humanité fin joueur d'échec qui aimait prévoir un coup d'avance et qui l'a enseigné à sa fille qu'il voulait préparer au monde. Pour lui, une jeune demoiselle se devait d'être intelligente, surprenante, prudente et délicate. C'est un mélange détonant qui a su en séduire plus d'une et la famille Byron fut connu pour être des personnes d'exceptions qui ont même réussi à attirer la famille royale de qui ils étaient cousins éloignés. Le second professeur n'est autre que son Sire, l'impardonnable puis le dernier n'est autre que la non-vie elle-même.

Mais revenons à la réalité qui fait que Neji d'Emiya ignore tout cela. Ne sachant pas que la vampire qui lui fait face dont les délicates attentions sont toujours présentes a étudié cet être. Elle aime simplement jouer l'ignorante. Le lien du sang aidant un peu bien qu'amoindrit. Etait-il si sûr de lui ? Croyait-il vraiment qu'elle ignorait l'existence de sa descendance à ces côtés ? Il y a de bons informateurs dans le Sabbat. Pauvre vampire, mais comme il peut être grisant par moment n'est-ce pas ? Elle le veut dans le Sabbat et si elle doit commencer à l'attirer grâce à Asuna alors, elle le fera. Eléanore ne recule devant rien ni personne sinon elle n'en serait pas là aujourd'hui. L'Archevêque qui lui a permis de garder sa vie et celle de son frère a bien vu que la vampire était loin d'être comme son traître de Sire. Non, elle a su le captiver autant par sa présence, mais aussi le séduire de par la mort qu'elle a donné à son Sire.

"Vous avez posée une interrogation intéressante, une question qui avant l'arrivé de notre repas mérite d'être développée. Vous rappelez nos factions, notre différence, vous me demandez ce que ce don pourrait me servir. Moi qui ne cherchais qu'à vous plaire... Nous voila de retour à notre premier problème, nos factions. Vous ne l'oubliez pas... Si vous invoquez la triste expérience de votre naissance, je peux le comprendre... Il existe cependant autre chose. Moi je vous demande ce que vous attendez de notre relation ? Car votre sang est Tzimisce, réputé pour leur intelligence, leur froideur d'esprit, non pour leur amour. Moi qui tentait de me rapprocher du Sabbat... Que voulez vous de moi ? Qu'attendez vous ? "

Doit-elle s'enflammer ? Allez un peu d'amusement. Elle se lève simplement s'éloignant du japonais pour se poster à la fenêtre quelque instant inspirant le parfum environnement. Le parfum du repas venant chatouiller ses narines avec délice. Elle se retourne donc et applaudit le Brujah.

- Bravo mon cher, je savais fort bien que vous alliez découvrir le clan qui est mien. Oui nous sommes ennemis, j'ai été élevé dans le but de vous haïr et de vous détruire, mais... Me pensez-vous réellement me connaître ? Pensez-vous vraiment que je ne connaisse pas la notion de l'amour ? Je suis Tzimisce, mais je suis encore consciente de certaine chose, les sentiments humains résident encore en moi. Les miens sont des démons sans âme qui laissent leurs instincts parler jusqu'à se rendre difforme. Et pourtant, moi je n'ai guère voulu ce genre de chose. Non, j'ai voulu préserver cela pour être différente, ce qui est souvent mal vu.

Le regard de la vampire brille prenant une teinte d'un bleu métallique hypnotique. C'est une excellente actrice et personne ne pourrait savoir si elle dit vrai ou non. Car dans son jeu se mélange la vérité. Eléanore a toujours prôné sa différence, c'est ce qui la rend unique aux regards de certains en commençant par Ezekiel, son frère de sang.

- Suis-je froide ? Oui parfois. Suis-je intelligente ? Assurément comme tout être muni d'un cerveau. Ne tient qu'à ce dernier de le développer. Mon père a voulu que je le sois, je parle de mon père humain. Mon Sire a tenté de le peaufiner, de le manipuler, mais l'infant s'est montré que trop intelligente pour lui et il a fini par baisser les bras.

La vampire s'approche des jumeaux encore sous l'effet de la drogue. Ils sont soumis, pitoyablement adorable à son regard.

- Savez-vous pourquoi j'ai eu une retenu ? Nos factions n'étaient qu'une excuse stupide parmi une autre. Je n'ai jamais eu d'infant. De toute ma non-vie, je n'ai pas offert l'étreinte. Pourquoi donner ce que je suis ? Mais vos paroles de tantôt et le comportement d'Asuna m'ont montré que peut-être que j'étais prête et capable de l'être.

Elle se retourne vers le vampire toujours installé.

- Oh et puis moquons-nous de nos factions, de nos clans. Envoyons-les en Enfer ! Oublions ce que nous sommes ce soir. Nous sommes vous et moi uniquement. Une vampire anglaise. Un vampire japonais qui me fait l'honneur d'avoir pour première infant, Asuna d'Emiya.

Il est de coutume de présenter ces excuses, alors, la vampire le fait à la mode asiatique. Elle pose genoux à terre et abaisse son buste, mains posées sur le sol. Eléanore possède la grâce d'une geisha. Femmes qui ont su la séduire. Des Tzimisce qui s'ignorent. Créatrices de toiles d'illusions.

- Veuillez me pardonner de cet affront fait à votre fille et vous. Ce n'était là pas mon intention, simplement une crainte stupide. Je serais fort honoré de devenir la Sire d'Asuna et être ainsi plus proche de vous.

Rendez-vous compte à quel point Eléanore est voué au Sabbat. Elle est prête à tout pour que sa faction soit portée encore et toujours plus loin. Même à s'incliner devant un Camariste. N'est-ce pas une preuve de loyauté évidente envers le Priscus ?

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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyMer 3 Sep - 21:47

Enfin j’obtenais d’Eléanore une réaction, une première volte face. Je m’attendais à la tombée de ses foudres, fort heureusement je reçu le récit d’explications, d’une reculade, d’excuse. La belle justifiait sa décision, s’excusait de sa rapidité à dire non. De mon coté je n’abattais aucune carte, de mon coté tout était clair je jouais à domicile je n’avais pas peur de son jeu. Tout devait être limpide, j’aimais Eléanore pour sa beauté, son intelligence, son audace à vouloir me surprendre. Je pense qu’elle aimerait me voir trébucher, prendre avantage ainsi sur la Camarilla. Mais Eléanore est un caprice de mon âme gourmande, sa compagnie me plait, son appétit pour le sang de mes calices à toucher mon admiration. J’aimais ce vampire, comme je désespérais de ne pas la savoir acquise à notre cause, elle aurait pu être ventrue même si sans doute la comparaison devrait lui donner la nausée. Elle se sentait sans doute bien trop attachée à son statut de démon pour s’imaginer fille au sang bleu, moi-même je me définissais avant tout comme un digne représentant des sages. J’abondais à tous ses arguments, je comprenais tout, j’acceptais toutes ces excuses… Mon visage abandonnait la triste mine du mécontentement, fini l’amertume, terminé comme un désir assouvi… Cela n’était pas si dur de dire oui, évidemment que ma proposition innocente. D’ailleurs après tant de franchise, il me fallait bien équilibrer les choses, avouer, à mon tour avouer. Je reprenais ma voix de seigneur accompli, avec une apparence si jeune pour régner. Mes yeux d’ébènes admiraient la belle , satisfait de ses mots je devais remercier convenablement Eléanore.

« Comme je rejoins votre jugement belle Eléanore, ma princesse pourpre. Ici nous serons sous l’empire d‘une lune neutre. Impossible d’évoquer nos factions, ici nous ne sommes que deux vampires souhaitant profiter d’une lune en toute leur éternité. Car je le sais, car je le sens, aucun de nous ne souhaite trahir son sang, sa Maison. Vieux que nous sommes, notre sagesse nous permet de ne pas invoquer la guerre à nos retrouvailles, ceci est une force. Milady… Si j’ai été amère à votre refus d’Asuna, je vous le confesse ceci n’était pas un simple present. Ma fille… Ma descendante, c’est un présent gage de ma fidélité à ce serment. C’est aussi un moyen simple de m’assurer une retraite si ma Maison venait à bruler. Si la Camarilla venait à échouer, alors ma fille serait le lien qui me permettrait de vous rejoindre. Mais cela n’est point un sujet qui presse, pour l’instant nos factions ont bien souffert aucune ne semble l’emporter sur l’autre. Un équilibre… Enfin ne parlons plus de cela, car encore une fois, ici nous sommes libre de partager un moment sans avoir à craindre les foudres de nos Maisons. Je suis heureux qu’Asuna devienne votre fille, elle est sage et loyale, elle saura vous donner de la fierté à incarner sa mère. Je demanderais à ce qu’elle vienne pour votre départ, ainsi vous aurez le loisir de lui donner votre baiser à l’heure qu’il vous plaira. A moins que vous ne souhaitiez le faire ici… »

J’invitais Eléanore à penser à toutes nos possibilités, après tout il nous restait trois calices. Et si nous venions à pêcher par excès de gourmandise je me gardais encore quelques calices en réserve, cette lune était neutre, elle pouvait être sanglante. Deux calices avaient déjà été sacrifiés, pourquoi pas d’autre… Achevant mon discours, je me lève scellant notre pacte en un baiser tendre, savoureux. Ma langue ne peut s’empêcher d’humidifier mes lèvres au désir de toucher les siennes… Finalement le baiser achever, je reprends la parole…

« J’ose espérer que votre serviteur à bientôt terminé notre repas. Voila que je commence à saliver de cette dégustation. A force de l’attendre, il va nous falloir manger les desserts avant le plat principal. »

A cette phrase j’indiquais bien sur les jumeaux et la jeune fille mexicaine, des mets parfait pour une fin de repas. A consommer de préférence dans un lit et sans modération, pour deux vampires…
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyVen 5 Sep - 22:28


« Comme je rejoins votre jugement belle Eléanore, ma princesse pourpre. Ici nous serons sous l’empire d‘une lune neutre. Impossible d’évoquer nos factions, ici nous ne sommes que deux vampires souhaitant profiter d’une lune en toute leur éternité. Car je le sais, car je le sens, aucun de nous ne souhaite trahir son sang, sa Maison. Vieux que nous sommes, notre sagesse nous permet de ne pas invoquer la guerre à nos retrouvailles, ceci est une force. Milady… Si j’ai été amère à votre refus d’Asuna, je vous le confesse ceci n’était pas un simple present. Ma fille… Ma descendante, c’est un présent gage de ma fidélité à ce serment. C’est aussi un moyen simple de m’assurer une retraite si ma Maison venait à bruler. Si la Camarilla venait à échouer, alors ma fille serait le lien qui me permettrait de vous rejoindre. Mais cela n’est point un sujet qui presse, pour l’instant nos factions ont bien souffert aucune ne semble l’emporter sur l’autre. Un équilibre… Enfin ne parlons plus de cela, car encore une fois, ici nous sommes libre de partager un moment sans avoir à craindre les foudres de nos Maisons. Je suis heureux qu’Asuna devienne votre fille, elle est sage et loyale, elle saura vous donner de la fierté à incarner sa mère. Je demanderais à ce qu’elle vienne pour votre départ, ainsi vous aurez le loisir de lui donner votre baiser à l’heure qu’il vous plaira. A moins que vous ne souhaitiez le faire ici… »

Devrait-il rire ? Devrait-elle soupirer de la naïveté du camariste ? Eléanore sait qu'elle possède sa destiné entre ses mains. La descendance du vampire lui appartient désormais et la démone en fera une digne représente Tzimisce. Le beau visage innocent de sa future infant saura défaire et conquérir bien des coeurs avant d'en faire des décorations dans la toile que je lui apprendrais à tisser. Malheureusement, la demoiselle n'est pas tombée dans le meilleur des clans, si elle espérait beauté et poésie, il fallait tomber sur un toreador qui aurait prit un malin plaisir à lui enseigner que la beauté n'est que souffrance. Eléanore allait lui apprendre plus encore, la majesté démoniaque. Elle devra faire preuve de plus de retenue, car l'horreur peut régner aux côtés de la vampire. Oui, ses mains ont fait tomber des têtes, ont torturé, caressé, créaient, effleuraient donnant le message d'une mort tantôt rapide tantôt horrible.

La tzimisce pouvait être distingué, délicate et maternelle, mais également terrifiante et sans pitié. C'est son sang, son clan qui le désir. L'horreur vécue par obligation puis par plaisir ont fait qu'elle a exploité un côté sombre de sa personnalité. Les sourires peuvent être autant vrais que façade. Son éducation noble lui a donné la possibilité de dissimuler par un masque finement étudié. Eléanore est une pure démone d'apparence somptueuse, une succube qui séduit muni de promesses savoureuses pour ensuite prendre un due qui forcément peut plaire ou non. Dans le cas présent, elle prend plaisir à acquérir la descendance de Neji d'Emiya.

Le baiser offert par le japonais fait sourire intérieurement la vampire qui le lui rend avec délicatesse et passion. N'oublions pas que sous la noirceur de ses projets, Eléanore reste une femme qui aime profiter des avantages de cette mission comme couvrir le corps du brujah de sa présence, au point que ce dernier se verra obnubilé par la jeune femme.

« J’ose espérer que votre serviteur à bientôt terminé notre repas. Voila que je commence à saliver de cette dégustation. A force de l’attendre, il va nous falloir manger les desserts avant le plat principal. »

La main d'Eléanore passe sur la joue de Neji tandis qu'un léger sourire étire ses lèvres.

- Le repas est prêt d'après moi.

La vampire se lève arrangeant sa robe tandis que du coin de l'oeil, elle observe les humains toujours sous l'effet des drogues qui leur ont été administré peu avant son arrivée.

- D'après le délicieux parfum qui se rapproche, le repas est prêt.

Effectivement, Jesus pénétra dans la pièce avec les plats disposés sur un chariot. Une présentation très raffinée pour un être qui a une apparence effrayante. La créature crée par la démone déroute, impressionne, mais surtout empêche que l'on s'approche d'elle. Eléanore aime se salir les mains, mais le plus souvent, c'est Jesus qui s'occupe en premier du menu fretin. Ce dernier sert pour ensuite se poster silencieusement derrière sa créatrice qui ferme les yeux en respirant l'effluve délicat de cet arôme qui a le don de la mettre en émoi.

- Mmmm... Comme cela sent bon.

Elle observe le camariste en esquissant un sourire. Depuis le temps, Eléanore s'est satisfait de ces mets particuliers découvrant des goûts plus étendu grâce au savoir de maître Jin, un ami à présent commun avec Phosphoros. Le kuei jin semble avoir été sous le charme de la vampire, un autre homme succombant à elle, alors que la tzimisce n'était ni en mission ni en chasse simplement invité à dîner par le Priscus.

- Bon appétit mon cher et tendre Neji...

La tzimisce prend les baguettes avec lesquelles la table a été dressé, bien que des fourchettes et couteaux siégeaient à leurs côtés au cas où. Pourtant, la jeune femme sait manier ces derniers avec facilité. Elle goûte la chair humaine cuite et enchérit d'une sauce succulente. Elle sourit, se délecte. Ces papilles ont du goût, pas de cendre, mais vraiment le goût de la chair cuit dans son sang. Quelle pure délice ! La vampire en est toute chavirée que son regard luit d'un bleu métallique captivant.

- J'aimerais l'étreindre ce soir. Cela sera mon présent pour vous, mais surtout pour elle. J'ai clairement vu qu'elle désirait ardemment rejoindre les rangs de l'immortalité.

Eléanore a le sourire, car oui, elle aura sa première infante, sa fille, mais aussi son passe pour que Neji plonge dans sa toile encore et un peu plus.

- J'agirais avec elle en mère. Vous n'avez pas à vous en faire pour ce point, je l'ai été humaine, je le redeviendrais pour Asuna. Elle resplendira d'une lueur nouvelle.

La démone sera fière lorsque cette dernière viendrait à suivre sa route, mais pourvu qu'elle se trace un avenir sabbatique, dans le cas contraire, elle n'hésiterait pas à reprendre ce qu'elle a offert.

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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyVen 5 Sep - 23:37

L'orage était derrière nous, le repas devant. J'avouais être charmé par la présentation, moi qui pensait ne voir que les restes d'une affreuse boucherie, voila que je trouvais l'élégance et le raffinement d'un plat de mortel. Cela faisait si longtemps que je n'avais point usé les baguettes pour véritablement profiter de mets. Je n'avais point perdu la main seulement à cause d'indigestes repas de cendre qu'il me fallait bien ingurgiter pour simuler mon humanité auprès de mortels. Comme je haïssais ce jeu de faussaire, comme je n'aimais pas être regardé pour mon apparence, cet éphèbe japonais si jeune. On pensait souvent pourvoir ainsi me duper aux affaires, me sous estimer était une grave erreur. J'imaginais Eléanore penser la même chose, après un siècle voila que l'amour continuait à tout ravager. Non bien sur que non, je n'étais pas toréador, mieux j'incarnais un brujah. Encore une fois le jeu d'apparence jouait pour moi, combien de fois la confusion me prêtait la rose plutôt que la sagesse. Trêve de pensée parasite, il était temps de gouter, de savourer pleinement et entièrement ce plat. Le calice qui avait servi d'ingrédient méritait bien que l'on s'attarde sur ses restes, que l'on aime à humer le gout de ses chairs cuisinés, que l'on apprécie du toucher la tendresse de ses tissus mijotés. Magnifique pièce, j'ignorais quel muscle, quel organe je mangeais mais quelle importance seule l'idée de prendre plaisir de cette gastronomie prévalait. Morceau après morceau nous avions bientôt terminés l'éphèbe noir. Un calice entier pour autant de plaisir, je pensais que cela valait le sacrifice. Loin de me transformer en sabbatique, l'âge me donnait assez de hauteur pour penser l'homme assez bon pour être servi en assiette. Je ne prenais en calice que les hommes qui nuisaient aux villes, la jeunesse qui gangrenait les sociétés, tous avait été inquiétés par la justice, tous coupable. Rebut de la civilisation à mes yeux, ils méritaient de finir entre nos crocs. C'était ma loi, moi qui plaçait l'honneur en haute estime je ne pouvais y déroger. Je ne cherchais pas non plus à me justifier, parfois je le faisais aux oreilles de camaristes surpris par ma cruauté. Mais Eléanore brillait davantage en ce domaine que moi.

Ainsi le repas se termina, aux dernières bouchées Eléanore m'annonça qu'elle souhaitait être mère ce soir. Moi qui pensait la chose irréalisable, moi qui craignait de n'effrayer encore la princesse ainsi je me trompais, pour le meilleur. Bonne initiative que d'avoir demandé à ce que l'on prépare la future infant. Nous pouvions dès lors envisager une fin de soirée dans le sang et le plaisir. J'annonçais sans attendre notre départ. Voila que la soirée était bien avancée, mieux valait l'achever avec grandeur avant que le soleil ne vienne tout gâcher. J'ignorais si Eléanore voulait passer le jour en la villa, en tout cas elle était la bienvenue. Je me levais, lavé de tout sang aux commissures de ma bouche nous pouvions prévoir de monter les marches. Mais avant... Après ce repas divin, un baise main à Eléanore était obligatoire.


"Ma chère ce fut un repas exquis, je remercie votre serviteur pour sa généreuse participation. Si ce n'est pas trop vous demander j'aimerais sans trahir les secrets de votre cuisinier faire savoir les bases de cet art à mes serviteurs. Mais pour le moment je me réjouis également de votre décision, Asuna est prête, ravie et heureuse de vous avoir pour mère. Il s'agit pour elle d'une ascension, d'incarner la noblesse de votre sang. Malgré son silence, je puis vous assurer de son obédience, de sa fascination pour notre race. Je vous prie de me suivre, nous montons à sa rencontre car elle nous attend."

Main dans la main, je menais la Princesse à la rencontre de sa fille, de notre fille. Elle nous attendait sagement en sa chambre, vêtue sobrement d'un kimono blanc ses cheveux de jais détachés. Elle respirait la sérénité, elle ne semblait vivre que pour ce moment. A notre arrivée, ses yeux s'illuminèrent d'un amour déjà acquis à la mère. Promptement elle se leva pour s'incliner devant la majesté d'Eléanore. J'avouais regarder ce spectacle avec amour et fierté pour ma fille. Je lui présageais un futur de Princesse, je la donnais à quelqu'un dont j'avais gouté le sang. Et quel sang...

La chambre était simple, le lit était large spacieux, boiserie et plantes japonaises, un univers féminin avec ce rose pâle aux murs, la pièce sentait bon l'innocence d'une jeune vierge. Promise à un démon, sa vie allait enfin avoir du sens. A leurs tours les calices investissaient les lieux, la jeune fille du Sud, les magnifiques jumeaux. Mais voila que dans ma gourmandise je rajoutais un jeune éphèbe asiatique, un japonais qui avait failli à son serment envers moi. Lui allait gouter sans drogue à ce qu'il en coutait de défier mon empire. Tous agenouillés en un coin de la pièce, tous à attendre le début de la cérémonie...


Je congédiais les serviteurs, je vérifiais que nulle lumière ne pouvait pénétrer ce sanctuaire, j'allumais dès lors les bougies. Puis invitait ma fille à se rapprocher de sa mère...

"Cette nuit ma fille tu vas gouter à l'immortalité de notre race, tu seras fille de lady Byron. J'attends de toi que tu fasses honneur à notre nom."

"...Oui père."

Il ne restait donc que l'étreinte à opérer, moi je me devais d'observer la scène silencieux, d'apprécier la mort et la renaissance de ma fille. Entrainant des deux mains les jumeaux sur le lit, voila que je réservais ces jeunes calices au dessert tant désiré. A son réveil, ma fille pourra alors croquer de son choix le traitre de mon clan, ou la jeune fille du sud. Ce n'était qu'un détail, agenouillé sur le lit caressant les cheveux d'un des calices toute mon attention se focalisait sur Eléanore, sur ma fille...
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptySam 6 Sep - 12:33


L'amour factice reprend vie au milieu d'un repas qui s'engage être un pur délice pour les deux vampires. Droit et fier, la créature de la Tzimisce reste stoïque à tout émoition. Eléanore explique par de simples mots que le mastodonte n'est pas doué de paroles, mais de grognements distincts voulant dire mille et une chose à la fois. Elle sourit. Elle attire de par ses regards le brujah qui a offert en toute connaissance de cause la prunelle de ces yeux. Sa descendance. Sa fille. Sa vie. Eléanore en fera une parfaite représentante du clan tzimisce. La beauté de cet enfant charmera autant qu'il terrorisera. Eléanore retrouve néanmoins un sentiment évanoui depuis peu et soudainement une pointe dans le coeur se fait douloureux. Sa fille. Elle est née le même jour. Est-ce une coïncidence ? Asuna va naître et marcher avec la vampire dans une éternité profitable, longue et sabbatique. Comme c'est étrange. Eléanore esquisse un sourire tandis que la créature à ses côtés est nerveuse après avoir senti le désarroi naissant de sa créatrice. Pourtant, la démone garde contenance, se tait et sourit tout simplement appréciant avec délice le repas préparé avec un soin professionnel par une créature à qui elle a tout appris. Il faut dire que le sujet choisi était un homme piètre, sans éducation, empli d'une rage impressionnante pour un humain. Sa manière d'exécution a conquis la démone autant que cette dernière ait pu conquérir le cœur de l'être sans pitié que fut Jesus lorsqu'il n'était qu'un humain lambda. Cependant, il a osé croire devenir plus, mais voilà, la démone n'a jamais été très attirée par les goules humaines qui pouvaient, selon elle, trahir préférant l'animal à l'humain, la jeune femme s'est laissé à offrir un présent à Jesus. Celui d'une longévité certaine, il est devenu une création qui attise la fierté de la vampire. Cette dernière s'est laissé aller à faire de lui un tueur autant qu'un domestique. Le sourire étire les lèvres de la vampire avec douceur, alors que la dernière bouchée est avalé et qu'elle se met à boire une flute de vitae venant de ce pauvre humain n'ayant que pour valoir son sang et sa chair. La main de la tzimisce fut prise en douceur par le brujah afin que le sage vienne à y déposer un baiser.

"Ma chère ce fut un repas exquis, je remercie votre serviteur pour sa généreuse participation. Si ce n'est pas trop vous demander j'aimerais sans trahir les secrets de votre cuisinier faire savoir les bases de cet art à mes serviteurs. Mais pour le moment je me réjouis également de votre décision, Asuna est prête, ravie et heureuse de vous avoir pour mère. Il s'agit pour elle d'une ascension, d'incarner la noblesse de votre sang. Malgré son silence, je puis vous assurer de son obédience, de sa fascination pour notre race. Je vous prie de me suivre, nous montons à sa rencontre car elle nous attend."

- Je pense que Jesus peut offrir quelque petit cour de cuisines à vos serviteurs.

Pour le reste de ces paroles, Eléanore sourit inclinant légèrement la tête pour ensuite se lever laissant sa main dans celle du vampire qui la guida jusqu'au appartement de sa future infant. Jesus suivait ces pas dans un silence respectueux. Le chemin fut court jusqu'à l'avenir nouveau d'Eléanore. S'est-elle permise d'imaginer devenir un jour mère une nouvelle fois ? Pas vraiment en vérité, ces seuls enfants étaient humains et les seuls dans son coeur jusqu'à présent. Mais en cette nuit, ce jour sa fille humaine a vu le jour, une autre sera étreinte pour prendre une partie de ce rôle. En espérant qu'Asuna ne sera pas une déception, car la tzimisce tue le propriétaire de ce sentiment.

Pénétrant dans la chambre aux allures délicates, Eléanore voit Asuna dans un kimono immaculé, les cheveux lâché consciente de ce qui va lui arriver. Une ascension vers un état plus grand que celui d'être humain. Asuna était prédestiné depuis sa naissance devenir quelqu'un, mais qui aurait pu croire qu'elle ferait partie d'une faction ennemie à son père et ancêtre. N'est-ce pas comique comme situation ? Très certainement, mais la vampire se garde bien, car elle sait qu'un jour, Neji pourrait rejoindre la faction et ainsi détruire de l'intérieur l'équilibre de la Camarilla.

"Cette nuit ma fille tu vas gouter à l'immortalité de notre race, tu seras fille de lady Byron. J'attends de toi que tu fasses honneur à notre nom."

Elanore esquisse un sourire en tendant sa main vers Asuna qui la prit sans se faire désirer. La vampire l'attire donc avec douceur vers elle, caressant la joue de cette enfant qui sera sienne désormais. Il n'y a que douceur et émotion propre aux mères dans le regard de la démone, ce qui semble étonné l'humaine face à elle.

- Ce jour a sonné durant mon humanité, la naissance de ma fille. Aujourd'hui, c'est une autre qui voit le jour, tu partageras mon éternité Asuna autant que mon clan. N'aie crainte, je serais là à ton réveille.

Les crocs claquent, le regard se fait d'un bleu métallique qui se pose sur le cou dégagé d'Asuna. La vampire l'embrasse sur la joue pour ensuite mordre dans la chair buvant le sang lentement. Un délice, il est pareil à celui de Neji ce qui rend le goût si plaisant au palais de la tzimisce. Les forces de la jeune mortelle se voit dépérir, mais soutenu par sa future mère qui la garde au creux d'elle. Encore un peu puis là voilà prête à accueillir le sang de sa mère. Eléanore mord son poignet et le met à la hauteur des lèvres d'Asuna qui commence à boire pour finaliser l'étreinte.

La démone se questionne. Fait-elle bien l'étreinte ? Elle qui ne la jamais fait ? Cela est instinctif, elle sait comme s'y prendre, c'est l'essentiel. Jesus reste là où il se trouve observant pour la première fois de son regard de créature, une étreinte. Eléanore sait que cet instant dur quelque minute, le temps que le corps se meurt pour revenir à la vie. Asuna est forte et renaîtra bien plus forte encore. Au creux d'elle, la tzimisce garde son infant avec une douceur presque irréelle pour sa condition. Sa main vient caresser le visage de sa désormais fille en souriant.

- A présent, éveil-toi ma fille.

Le temps lui parut presque long, mais quand Asuna ouvrit ces yeux, ce fut presqu'un soulagement pour Eléanore. Voilà, tout est fait, tout s'est réalisé selon un plan loufoque, mais bien pensé avec le Priscus. Cet infant sera le prémices d'un plan qui se jouera sur des mois peut-être des années, mais la finalité sera agréable ou bien amère. L'appel du sang est fort pour la jeune infant, mais la mère la tient, la cajolant et tentant de calmer la douleur de cette brûlure si vive en sa gorge.

- Calme-toi.

- Mère, j'ai tellement soif. [En japonais]

Eléanore sourit se rappelant elle-même de cette fureur naissante, de cette folie qui prend notre être. Cette première faim qui lancine nos entrailles perdant presque la raison lorsque le chant d'un cœur berce l'oreille immortelle et que la jugulaire pulse, frétille et invite à être goûté.

- Alors, prends ton due de sang ma fille.

Un baiser est posée sur le sommet de sa tête laissant Asuna quérir un sang de traître, le punissant ainsi de l'affront fait au père. La douleur est présente, car c'est qu'il mérite pour avoir osé salir le nom de son ancêtre agissant en bonne fille, mais aussi pour satisfaire ce qui est le maître de tout vampire lorsque la raison n'est plus. La bête sommeillant en chaque caïnite.


Dernière édition par Eléanore Byron le Lun 8 Sep - 10:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptySam 6 Sep - 14:22

Douce vision que de voir ma fille se lever parmi nous. Ma fille était courageuse, elle entrevoyait et arpentait les nouveaux atouts de sa nature avec enchantement, curiosité. De mes yeux, quel délice que de voir l'enveloppe charnelle de ma descendante vibrer au sang de démon. Mon cadeau au Sabbat était beau, presque déchirant, j'espérais ne jamais avoir recours à cette assurance mais le contraire n'était pas si déplaisant que je ne l'aurais pensé. Ainsi ma belle Asuna frissonna de cette première sensation, au réveil le vampire n'était qu'un jeune animal apeuré, affamé. Il ne voulait que le sang, il ne ressentait que ce besoin et en mère attentive Eléanore su diriger les jeunes crocs d'Asuna. Mon traitre qui me réservait un regard de résignation, oui il me savait incapable d'accorder la moindre miséricorde. Ceux qui avaient le malheur d'échouer, si faute lourde il y-avait punition de mort. Je cru entendre quelques mots de sa part à mon encontre, il s'excusait encore en notre langue natale. D'un signe de tête j'acceptais les mots sans pour autant arrêter les pas de ma fille. Des deux calices ma fille choisie le sang de traitre en premier. Ayant toujours assez de contenance et de noblesse pour ne pas se jeter sur le condamné, lentement elle pris le temps d'apprécier la nourriture malgré la fin qui la tiraillait. Je reconnaissais là toute la force de son esprit.

Elle s'agenouilla devant le condamné, huma son corps, caressa ses cheveux. Puis approchant sa tête elle donna un coup de langue sur sa nuque, un sourire de satisfaction se dessina avant de mordre. Une morsure amoureuse, mais comme un enfant la jeune fille ne savait pas manger proprement. Le sang coula abondamment sur le torse du supplicié et la douleur se fit grande. Plus que de souffrance que de plaisir notre jeune enfant n'avait pu donner au traitre le plaisir d'un baiser de vampire. Voila ce que l'on récoltait à défier mes règles. Mort, mais notre jeune infant continuait à gouter les derniers restes de sang en ce corps, mieux, elle léchait le sang qui était parti de la plaie. Aussi semblait-elle intéressée par un jeu avec l'autre calice, la fille du sud. Comme cela était attendrissant, ses premiers pas, ses premières caresses, sa première morsure. J'ignorais si ma fille aurait assez d'appétit pour gouter la fille du sud, mais il était peut être temps de prendre notre plaisir avec Eléanore, un plaisir plus adulte, plus raffiné...

Les jumeaux, nos desserts étaient déshabillés chaque parcelle de leur chair pouvait alors être mordu sans retenu. Nous pouvions échelonner notre gourmandise, profiter jusqu'au bout de leur vigueur. Je prenais un jumeau entre mes bras, invitant du regard la belle princesse à venir me rejoindre... Je caressais son corps de mortel, je commençais à le faire gémir de mes attentions amoureuses, première morsure en son flanc pour seulement gouter. Une plaie qui allait en accompagner tant d'autre, un filet de sang qui retomba au creux de ses cuisses la ou reposait son sexe au repos. Je léchais la source de ce sang, offrant un regard gourmand à la belle.


"Belle enfant que nous avons, j'ose espérer que vous me donnerez nouvelle de ses avancées. Je ne souhaite pas me couper d'elle... Mais pour l'heure venez manger, venez profiter de ces délices."

Déjà l'autre jumeau allait au devant de son supplice, en amant il caressait les mains du démon. Puis il pris l'initiative de déposer un baiser, puis deux, puis trois. Tout en se levant il parcourait de sa bouche l'épiderme délicieux de la vampire, pour finalement arriver au cou, déposant alors le dernier baiser de cette cascade. J'avais un jumeau plus passif, plus enclin à frissonner sous mes caresses... Il me restait encore à me dévêtir, mais comme je m'amusais de voir le calice de ma princesse braver la mort de ses attentions amoureuses.
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyLun 8 Sep - 21:28


Même si la situation avait été imaginé lors d'une discussion avec le Priscus, Eléanore n'avait pas présagé infanter ce soir. Mais, l'idée était ô combien tentante et plaisante. Au creux de sa main, elle tenait l'avenir du brujah. En cas de défaite, ce dernier viendrait à lui appartenir, tôt ou tard, la chose sera réalisée. Asuna était à présent un lien qui ne se brisera jamais et qui les rapprocherait toujours et un peu plus. L'infant saura utiliser son charme et sa nouvelle connaissance pour attirer un peu plus pour attirer son ancêtre dans les filets de sa mère. On pourrait croire que c'est un objet utile, mais infanter a fait naître ce lien imperceptible pour un vampire qui a décidé de rester seul et sans descendance. Enfanter fut une chose merveilleuse pour Eléanire, infanter se trouve être une expérience nouvelle et qui mérite d'être étudié. Apprendre, donner, ordonner, limiter, surveiller et aimer en quelque sorte. Dans sa non-vie, la démone redevenait mère le soir même de la naissance de sa fille. N'est-ce pas une marque d'affection grande ? Non, il ne faut pas penser ainsi. Asuna est sa première infant et cela déroute grandement la démone qui ne s'est pas imaginé mère, mais plutôt amante dans la non-vie.

"Belle enfant que nous avons, j'ose espérer que vous me donnerez nouvelle de ses avancées. Je ne souhaite pas me couper d'elle... Mais pour l'heure venez manger, venez profiter de ces délices."

Avec un oeil intéressé, elle observe son infant se délecter de son premier repas. Un traitre. Le sourire de la mère se fait tendre, presque ému en voyant Asuna se nourrir et s'amuser avec sa nourriture. Un jeune démon vient de naître entre les murs d'un camariste et ce dernier semble heureux de la tournure que prenne les choses. Cela sert autant ces intérêts que celle de la démone qui vient le rejoindre alors que Neji s'occupe déjà d'un des calice. Le dessert s'annonce et Eléanore a encore de l'appétit alors, qu'elle les rejoint. Le second jumeau vient alors, lui témoignait son affection par quelque baisers et caresses finement placé. Le brujah se voit plus le dominant avec un jumeau bien soumis et prompt à apprécier les caresses de l'immortel.

Le jumeau alla jusqu'à l'auda de défaire les fines bretelles réunis à l'arrière de la nuque de la vampire libérant la poitrine de la caïnite. La démone sourit. La succube est là, laissant l'humain se délecter de cette vision de rêve. Le buste d'une muse noire se trouve devant lui et sa bouche vient déposer de nouveau baiser tandis que la langue chaude et taquine se met à embêter les pointes audacieuses de la démone. Elle vient à caresser le visage du mortel alors, qu'un sourire se dessine sur les lèvres de cette dernière. Un baiser est déposé sur les lèvres chaudes du calice. Il sait que sa fin sera là quoi qu'il puisse faire, alors il préfère profiter des derniers instants tant que c'est avec une vampire aussi désirable qu'Eléanore. La vampire prend le poignet de l'humain mordant la chair pour goûter le sang.

Un peu de sang vient à couler sur le coin de ses lèvres et l'humain vient le lécher goûtant à son propre sang ce qui fait naître un sourire Eléanore.

- Vous aurez des nouvelles de notre fille. Je ne compte pas la couper de son père.

Un sombre souvenir vient alors, accaparé la mémoire de la vampire qui malgré les attentions de plus en plus coquine du calice perdu sous sa robe à s'occuper de son intimité. Elle le laisse faire, ressentant un début de plaisir, mais le visage de son époux vient alors, noircir le tableau de cette soirée qui pourtant, avançait si bien. Dans un soupire exaspéré, la vampire vient à prendre l'humain et mordre sa chair entre plaisir et rage. L'humain se laisse faire partager entre les frontières qui viennent à lui brouiller la vue et la vampire laisse le corps tomber à ses pieds comme s'il n'était qu'un vulgaire tas de viande sans intérêt. Remettant les brettelles, la vampire va vers la fenêtre pour allumer une cigarette que lui tend sa créature. Douce consolation qu'est de voir le visage d'un être soumis à ces moindres désir. Elle allume la cigarette après avoir offert une caresse sur la joue du mastodonte et observe le paysage avec la mélancolie au cœur. La nostalgie vient s'inviter, mais la présence de sa fille contre elle, vient balayer un peu ces égarements. C'est comme si le lien nouvellement créé à donner un indice à Asuna sur l'état de sa mère. L'infant enlace sa mère d'une manière si innocente que c'est loin d'être tzimisce, mais qu'importe. Eléanore est aussi différente de ceux de son clan ne prônant pas l'acte de déformer son physique pour se rapprocher d'un état piètre et stupide. Un démon n'est pas que laideur, mais également beauté enchanteresse. C'est ainsi que la démone attire et que sa fille attirera, il serait fort dommage que de perdre sa beauté exotique. La main de la démone caresse la chevelure d'onyx de son infant et chaque fois, Asuna se serrait un peu plus consolant sa mère d'une manière qui échappait, troublait et rendait nostalgique la vampire.

- Tout va bien mère ? [En japonais]

Eléanore baisse les yeux vers son infant lisant dans son regard une véritable inquiétude à son sujet. La tzimisce esquisse un léger sourire déposant sur le front de la jeune femme un baiser. Voilà des siècles qu'on ne l'avait appelé ainsi et même si elle ne veut guère l'avouer, cela fait du bien de se sentir à nouveau mère.

- Oui, ce n'est rien ma fille. Va donc voir ton père et lui montrer comme tu es belle. [En japonais]

L'infant se détache en souriant, impressionné par la perfection des mots de sa sire concernant le japonais. Elle s'en va dans sa grâce immortel se montrer à son père. Tandis que la tzimisce retourne à sa contemplation.

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Neji d'Emiya
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyLun 15 Sep - 0:20

Une nuit proche de sa finalité, à savourer deux merveilleux desserts. Deux jumeaux pour un père et une mère comblés. Comme elle grandissait si vite Asuna, son premier repas, sa première frustration. Achevant le premier en échec, elle souhaitait combler son envie sur la deuxième. Mais force de constater que sans succès, la calice éprouvait de nouveau la douleur d'un baiser infantile, le sang se répandait et notre oisillon rageait de ne point mordre comme les grands. Alors excédée elle mit fin aux tourments de la fille du sud, de sa nouvelle force gagnée ainsi il brisa sa nuque. Le bruit des os cassés semblait à sa convenance. Amusée et malicieuse ma jeune et sage fille observait le cadavre chuter, ce cou désarticulé. Maintenant la voila sans jouet, condamnée à regarder ses parents s'amuser. Je devais me réjouir, à regarder son frère braver de baisers la peau d'Eléanore. Mon calice semblait enfin être animé d'un profond désir envers moi. Abandonnant sa position de passif, je pu constater enfin de sa vigueur. A m'embrasser, aux caresses sur mon torse, il devenait tendre et joueur, pour mon plus grand plaisir. Mimant les gestes de son frère lui aussi eut l'audace de prendre mon intimité. Simulant un désir mortel je laissa faire l'éphèbe, lui facilitant même l'accès. Prévenant, doux, le jeune garçon enlevait les dernières prisons de toile. Puis de sa bouche gourmande il put appliquer sa langue en mon membre dressé. Comme Eléanore, voila que moi aussi il semblait que l'extase allait arriver. Diable que le jumeau avait de l’expérience, que ses mouvements étaient appliqués. Je pouvais gémir et me tordre pour ce merveilleux traitement. Mais l'extase me fut ravi par un spectacle dont le jumeau ne pouvait s’empêcher de voir. La mort de sa moitié, mordu au cou par la princesse pourpre. Un caprice, une erreur de ce dessert la sabbatique avait jugée si vite de ce repas. Au moins elle n'avait laissée aucune goutte à cet éphèbe, maintenant ce cadavre. Perdant sa moitié, devant ses yeux, je pensais avoir perdu la saveur servile de ce merveilleux condamné. Mais appuyant sa tête contre mon entrejambe, voila qu'il redevenait ce doux calice si prédisposé à ce plaisir de chair. Ainsi je pu jouir d'une humanité encore vivace en mon esprit. Mon jumeau avait fait bien servi tout au long de cette nuit. Il méritait une fin appréciable, prêt à le consommer c'est ainsi que ma fille vint me surprendre de sa visite. Moi qui pensait finir la soirée seul sur ce lit. Alors je décida de lui donner une leçon, comment donner un baiser prodiguant l'extase. Un secret qui n'était guère difficile à apprendre, une première leçon.

"Je vais t'enseigner le baiser ma fille, ce garçon n'attend plus que toi pour rejoindre son frère. Pose tes crocs sur les veines, sent le sang, la vie pulser en ce corps vigoureux. Applique toi, laisse plonger tes crocs en ce flux de sang, ressent ses gémissements comme une victoire, accorde lui une fin digne de son existence."

Alors que je guidais ses crocs, alors que je guidais ses mains sur les flancs du calice moi je m'efforçais de donner au jumeau un remerciement pour le plaisir accordé. De pressions douces de ma main, ainsi je créais sa jouissance, son membre dressé n'attendait que cela. Ma fille dut alors plonger ses crocs au moment de ses gémissements les plus sonores. Asuna comprenait enfin, suivant le flux, au rythme des battements décroissant du coeur elle suçait la vie de ce frère abandonné. Pour finalement ne tenir entre ses mains qu'un cadavre de plus, une belle image d'une adolescence vaincue par la mort. A son tour il chuta au sol pour rejoindre le corps de son frère. Sans remord j'avais laissé mon dessert à Asuna, ravie enfin d'avoir donnée l'extase à une proie par la morsure. Comme je pouvais être fier de mon enfant. Lui caressant ses cheveux, lui donnant un baiser sur le front. J'aimais ce qu'elle était devenue. Mais voila que la journée s'annonçait, voila qu'il nous incombait de dormir. Pas question de donner le choix à ma Princesse, il incombait à notre famille de dormir ici au milieu de ces cadavres le ventre reput des vies absorbées. Ainsi j'appelais ma reine, à la fenêtre et contemplative certainement surprise par ce volet étanche qui s'abaissait.


"Aucun rayon de soleil ne saurait nous surprendre durant la journée, je vous en prie passons ce jour en famille. Dormons tout les trois en ce même lit. Avant que vous ne partiez demain soir, accordez moi cette faveur."

Ainsi je me plaçais sur le lit, sans me soucier de ma nudité je laissais me fille se lover en mes bras, s'appuyant contre mon corps. Si j'avais conscience de m'assoupir avec deux démons, je préférais la perspective de dormir en compagnie d'une vraie famille. Une famille, tout ce qui m'a manqué, moi qui n'a jamais eu de famille... A caresser les cheveux d'Asuna, je répétai ces mots.

"Une famille..."

Demain, une nouvelle nuit, une nouvelle nuit qui me séparait de tendres retrouvailles. J'étais tenu par ce lien, mais un japonnais donnait toujours priorité à son honneur.
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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyMer 24 Sep - 13:25


Les souvenirs sont parfois des moments à oublier, à balayer d'un geste violent de l'esprit. La démone en a eu bien assez de repenser à l'homme au mille promesses que fut son époux. Promesse oublié à la mort de sa femme comme une liberté offerte et accordée par une puissance qui fut du côté de l'homme. Eléanore n'aime pas cette vision alors, elle préfère se perdre tandis que Jesus, son jouet, son serviteur, son animal vient à sa rencontre offrant la cigarette tant attendu par sa maîtresse l'allumant en faisant attention. La fumée qui en née permet à la vampire d'imaginer l'exile de ce qui ne se doit pas être rappelé. En l'occurrence, le visage de la traitrise. C'est son époux qui a fait naître le goût de la haine et d'amertume à cette action impardonnable. Le japonais sur ce lit apprenant à l'infant de la démone la morsure se verra bientôt acquérir un rang pareil, s'il suit les plans fomentés par la démone. Bien que cela sera difficile, car dans la logique de ce vampire l'honneur passe bien avant la famille. Sa descendance ne sera d'aucun effet, mais c'est un trophée qui élève une fierté certaine et démoniaque. Au moins, les rangs tzimisce se voit renforcé par une infant qui se veut prometteuse. Rien que son amusement pour le son des os craquant est une preuve qu'elle sera vouée à la création digne des démons. Un fin sourire né tandis qu'un lourd volet lui bouche la vue d'une aube nouvelle, signe que le sommeil sera à eux. La démone regard le paysage s'éteindre derrière un rempart nécessaire et elle écrase la cigarette dans le creux de la main de son serviteur qui ne mime aucun mouvement de douleur trouvant ce geste normal de la part de sa créatrice. Celle-ci va jusqu'à lui offrir une caresse sur la joue tandis que Jesus s'installe dans un coin de la pièce en statue de pierre droite et digne ne s'autorisant qu'à bouger au réveil de sa maîtresse.

La vampire vient donc rejoindre le lit s'allongeant au côté de sa fille qui déjà se laisse happer par le sommeil, bien trop jeune pour pouvoir résister à cet appel. La démone ose passer sa main dans les cheveux de jais de son infant la regardant avec froideur, mais attachement. Son regard se pose alors sur Neji souriant intérieurement face à la décadence naissante de ce camariste. Heureusement que le jeu en est plaisant et peut-être utile au Sabbat. En espérant que la finalité sera pour la faction de la démone. Lentement, elle s'assoupit dans un sommeil de mort.




**************************************************




La démone est la première à se réveiller lorsque le soleil s'est coucher. La chose est devenue automatique pour elle de ne pas trop se laisser encombrer par un amant tel que Morphée. La démone assiste dans sa nudité au lever de lourd volet qui lui donne totalement accès au paysage qu'elle contemplait la nuit dernière. Les rayons lunaires viennent alors à caresser sa peau comme attiré par le nacré de sa peau et la chevelure de feu ondulant sur ses épaules. De son temps, Eléanore fut l'une des plus femmes que portait Londres en son sein. Des hommes qui l'ont admiré et des femmes qui l'ont envié jusqu'à la jalouser de ces prétendants qui venaient à elle sans qu'elle n'ait à usé d'un jeu stupide pour les attirer.

Eléanore vint prendre place sur l'une des chaises croisant les jambes vêtu simplement d'une petite culotte noire, sa poitrine offerte depuis que l'humain à présent bleu et au sol a retiré la nuit dernière. Elle observe le père et la fille dormir, mais le réveil se fera bientôt et le jeu recommencera encore et encore. Jesus se poste derrière sa maîtresse rempart puissant à l'allure peu aimable, mais d'une grande utilité pour bien des choses. Dans sa jeune impatiente, Asuna ouvre les yeux et découvre une nouvelle nuit d'immortalité allant saluer sa mère d'un baiser posé sur sa joue.

- Bonsoir mère.

La démone offre une caresse sur la joue de sa fille qui se lève ensuite pour aller réveiller le japonais d'un baiser posé sur les lèvres.

- On se réveille mon cher... Si vous voulez profiter encore de nous, c'est maintenant.

Car, bientôt, Eléanore entraînera sa fille en sa demeure sauf si le camariste se montre convaincant pour faire rester encore un peu de temps la démone.

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MessageSujet: Re: La Princesse Pourpre [Eleanore]   La Princesse Pourpre [Eleanore] EmptyVen 26 Sep - 12:42

Une nuit à ne rien faire, apothéose qui m'avait déçue. Mes desserts n'avaient point reçus la dégustation qu'ils méritaient et je n'avais finalement point profité comme il se devait du corps d'Eléanore. Quel gachis de ne point avoir pris cette femme, de n'avoir point succombé au péché de luxure. Le plaisir je ne l'avais trouvé finalement qu'à travers les caresses d'un calice. Moi qui aurais aimé la chevaucher, la prendre, la dominer. Un vieux souvenir d'humanité en lequel j'aimais encore me plonger, un souvenir qui réveillait ma passion, qui me donnait encore l'illusion de demeurer mortel. On pouvait me dire décadent, Narcisse c'était avant tout une histoire d'amour. Cette nuit point de rêve, point d'espoir, simplement encore le doute. J'imaginais encore avoir laissé une faille en mes rouages, quelque chose qui n'allait pas, demander à Eléanore de rester cette nuit en était peut être une. La prochaine nuit ne pouvait être comme la précente, j'avais obligation de rejoindre l'Elyséum au plus tôt. N'abusant point d'audace il fallait alors écourter ce séjour familiale. Et de la meilleure des façons on décida de me réveiller. Un baiser de la Princesse Pourpre... Merveilleuse sensation.

La journée était un pretexte à nettoyer les crimes de vampire, à notre réveil plus aucun cadavre ne venaient troubler notre vision. Comme si nous étions innoçent, comme si ces calices n'avaient jamais existé. Je me levais appréciait encore du baiser, forçant les lèvres de mon aimée, voila que je voulais plus. J'avouais n'avoir guère de gêne à montrer ce spectacle à ma fille. Elle qui était démone, ce n'était rien par rapport à ce qui allait suivre. Alors je voulais continuer, mes caresses s'accentuaient et cette envie qui m'avait démanger la nuit dernière revenait doucement. Je souhaitais profiter de son corps, maintenant que son esprit m'était ouvert. Mais tout s'effondra, d'un seul regard... Un vampire venait d'entrer, jeune vampire nouveau né, mon seul et unique enfant. Virgile. Notre réunion de famille s'agrandissait, à mon grand désarroi.

Virgile était un génie et il n'en avait pas le physique. Il avait plutôt l'air du garçon superficiel qui suivait les modes pour plaire aux filles, ou aux garçons. Virgile était hispanique, il avait la beauté de son peuple, mais ce n'était pas pour ça qu'une nuit mes crocs s'étaient posés sur sa gorge. Non, il était docteur physique, mathématiques, spécialiste en nanotechnologie. 24 ans et déjà si prédisposé à incarner le futur de la science. Cela faisait désormais 5 années qu'il était mon infant, 5 années à me servir. Si je retirais les bénéfices des Miroirs de Narcisse, le créateur, c'était lui. Il était précieux à mes yeux, je le cachais de l'Elyséum, je le choyais en sa tour de verre. Pourquoi donc était-il là... Je voulais éclaircir la situation, mais impossible de le faire avec Eléanore dans les parages. Il me fallait faire preuve de doigté. Alors le baiser s’arrêta, les caresses se stoppèrent, mon infant passait alors son chemin. A moi il me réserva un petit sourire en coin. Notre relation était fusionnelle, il n'y avait point de jalousie, il me fallait simplement éviter que Virgile ne vienne a s'ennuyer. Il quittait alors le couloir, surement content de son aura de mystère. Et moi je devais la vérité...


"Virgile, mon unique infant, une personne fort charmante. Par ce passage sans doute veut-il me presser, détruire les projets que j'avais encore à votre égard. Encore nouveau né, il est exclusif. Je dois me rendre en Elyséum, responsabilité qui est la mienne. C'est déchirant, nous devons nous quitter."

Alors je prends un kimono blanc, je laissais le temps qu'il fallait à ma famille de se présenter. Sortant dans l'espoir de trouver Virgile, apparemment ce dernier ne souhaitait plus vraiment réapparaitre. Voulait-il me faire jouer à cache-cache ? Après quelques tentatives à fouiller des pièces j’abandonnai bien vite cette perspective. De toute manière, Eléanore et ma fille étaient désormais sur le départ. La voiture en marche, il incombait alors de nous dire au revoir. Je rejoignais mes deux amours, en simple kimono je n'avais que cette vision à offrir. D'un baise main j'introduisais ce discours d'adieu.


"Je ne vous dit point adieu chère Eléanore, je ne saurais vous donner ma fille et disparaitre ensuite. J'ai l'espoir de croire que tout deux nous sommes persuadés de l'importance de garder ce lien secret. Du moins si nous voulons en tirer notre plaisir. J'ai hâte de voir la prochaine lune de nos retrouvailles arriver. Ne me faite point trop attendre."

Il n'y aurait plus de lien de sang, juste un vague sentiment d'attachement. Je n'étais pas toreador, j'étais stratège. Enfin je m'adressais à me fille.


"Encore une fois, fait honneur à notre nom ma fille. Apprend et respecte ce sang qui te fait marcher la nuit... A vous deux je vous souhaite un bon retour..."

Ainsi tout devait se terminer, ainsi sans un rouage discordant tout devait se finir. Mais en mon dos Virgile se trouvait. Accoudé à la porte il avait Eléanore en visuel. Négligemment il fit un signe d’au revoir, pour sur l'infant était captivé par la démone. Chose que je ne voulais pas. Et ne souhaitant pas me porter ombrage plus que cela, au moins avait-il l'intelligence de se retirer.
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