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| Passion interdite [Feat Eléanore] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Passion interdite [Feat Eléanore] Ven 20 Sep - 16:51 | |
| En cette nuit, je cherchais à noyer le quotidien, faire fondre l'aspect morne des répétitions morbides. Du ballet incessant, de la valse permanente qui œuvrait à l'Elyséum. J'ai toujours eu comme précepte l'amusement, le plaisir avant tout. La charge de Gardien semblait ce soir me pesait un peu trop sur les épaules. Nulle critique pourtant, je demeurais fier de ma position, fier de mon engagement au sein de la sainte Camarilla. Mais parfois il me manquait tout simplement quelque chose, l'immortalité ne devait pas être consacré à l'investissement en une carrière mais cela devait être propice à apprécier les saveurs de ce monde.
Tout ce petit monologue interne pour expliquer la raison de ma présence ici. Je ne possédais pas ce club, d'ailleurs j'avais pour habitude de ne pas profiter des lieux qui était miens, je recherchais à chaque fois une dose de mystère, une bouchée d'inconnue. Parfois cela se résumait à un échec complet. Bien souvent les rencontres étaient sans saveur, des filles et des hommes sans reliefs, fades. Des personnes qui généralement expiraient vidés de leur sang, une boisson qu'il m'arrivait de prendre par dépits. Après le plaisir des chairs ou un simple baiser, je prenais la vie.
Rarement je trouvais la valeur, qualité qui était récompensé par la vie ou fait extrêmement rare, par mon sang. Non cela était vraiment peu commun, cette nuit, je pensais déjà à une victime. Une jeune femme blonde à quelques tables, elle semblait superficielle mais elle détenait au moins le talent de me donner envie de mordre.
Habillé de manière décontracté, je me levais alors. J'avais déjà en tête les mots pour accoster cette jeune fille, finalement ce n'était qu'une habitude. Mais on m’arrêta dans ma démarche.
[En japonais] "Excusez moi monsieur le Comte, une jeune femme cherche une table, comme c'est complet ce soir, la voila bien embêtez. Mais comme elle semble être à votre gout, j'ai pensé vous proposer sa présence à votre table."
Bien on m’amenait le diner, que pouvais-je demander de plus ?
[En japonais] " Faite la venir."
Ce que je vis ensuite, c'est l'apparition d'une beauté inhumaine. Une grâce qui fit mouche à mes talents d'observateur. Elle était digne de la plus belle des roses camaristes, j’éprouvais de la chance de recevoir à ma table la belle aux cheveux de flamme. Restait encore à voir quelle intelligence se trouvait en son esprit. Au pire ma nuit sera gouteuse et charnelle, au mieux elle sera plein de promesse. Me levant face à la Dame, je salua comme l'enseignait les coutumes de mon peuple, par une simple inclinaison respectueuse. Puis d'un geste j'invitais la Dame à s'asseoir.
"Il aurait été dommage de vous faire manquer cette soirée, je me présente Neji Amaeda Comte d'Emya, appelez moi Neji je vous en prie."
Après tant de charme, j'attendais le son de sa voix. |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Ven 20 Sep - 18:45 | |
| Délicieux carmin qui dans une poésie fruité descend le long de ma gorge pour réchauffer mes entrailles glaciales. C'est avec un regard sans sentiment que je regarde ce frêle corps tomber sans bruit sur le sol froid et sombre de cette ruelle. Ô pauvre âme torturé, tu as voulu trouver la rédemption, mais tu n'as réussi qu'à trouver le purgatoire avec moi. A présent, à jamais tu erreras sans but ici interrogeant peut-être ceux qui passeront, mais personne ne t'entendra. Non personne. Si beau. Quelle poésie que de voir cette ange blond, paupières fermées dormant sur le béton troué par endroit de ce lieu. Je peux presque entendre le chant de son âme s'élevait hors de son corps.
Enlevant les traces de sang de mes lèvres, j'arrange quelque peu ma robe de soirée épousant avec perfection ma taille. Distinguée et sensuel sans paraître trop provocante. Des couleurs sobres, mais qui traduisait ce que j'étais en cette nuit. Calme, sombre et une pointe de luminosité, fausse ou vrai à vous de voir au fil de cette nuit nouvelle. Cette nuit où j'ai décidé de sortir de mon petit trou, cette maison au allure abandonnée, mais somptueusement sombre.
Mes talons noirs claquent sur le sol résonnant dans une funeste mélodie à chaque fois que je progressais. J'avais décidé de me rendre à un club huppé pour passer ma soirée à me perdre dans un temps révolu où le jazz et les années folles étaient chers à mon cœur. De la musique pour nourrir mon âme ô combien sombre désormais. Cependant, même si je ne le souhaitais pas une certaine dose d'humanité régnait encore dans mes chairs. Quelle idiotie de lire et relire encore ce journal que j'avais commencé il y a peu regroupant le peu de personne ayant été pour moi importante. Amour, haine, déception... Contexte d'un film de bien mauvais qualité, mais qui apparemment était toujours d'actualité en ce monde.
Le brouhaha incessant des rues venaient à moi, je monte avec grâce les marches rejoignant l'entrée sous le regard subjugué des hommes qui m'observent avec envie et de ces femmes qui me jalousent. Tenez vos maris ô épouses sans saveurs, car dans mes bras, vos hommes pousseront leurs derniers souffles de vie futile.
La réception me dit qu'il n'y a plus de place. Intérieurement, j'enrage, mais repus de mon ange blond, je parviens à rester maîtresse de moi-même. L'homme s'absente puis revient rapidement pour me dire que quelqu'un m'offre l'hospitalité de sa table. Imbécile pensais-je alors. Lentement, je suis cet homme dont le cœur battait la chamade. Lui aussi aurait-il succombé au démon que je suis ? Je souris faisant bonne figure et saluant ceux qui me disaient bonsoir. Tenons un rôle de lady, de femme du monde.
Cheveux ondulant sur mes épaules parfaitement coiffés, mon regard souligné d'un eye-liner ni trop ni trop peu prononcé, mascara et lèvres d'un rouge parfait. Je tiens à avoir une bonne apparence coquetterie d'un temps ancien où une femme ne sortait pas sans être présentable. Aujourd'hui, certain se laisse aller sur ce point.
Un asiatique s'incline pour me souhaiter le bonsoir. Si jeune, pas de palpitant qui danse, je le sens, nous finissons toujours par reconnaître ceux dont la vie n'est plus, mais dont la mort marche à nos côtés sans nous faucher.
D'un simple sourire, je prends place à la chaise qu'il me désigne et l'écoute de présenter.
- Enchanté de faire votre connaissance Neji-san... Quant à moi, je m'appelle Eléanore Byron. [En Japonais]
Adonis et moi, nous nous sommes rendu au pays du soleil levant, mon Sire a infanté une ou deux fois là-bas tandis que moi, j'observais la déchéance de ces deux sœurs, anciennes geishas se fourvoyer dans les bras de ce traître que je supportais à peine et aimait peut-être un peu. L'amour existe-t-il vraiment dans notre monde ? Je n'y crois pas vraiment, la définition est si variée que chacun le définit comme il le souhaite.
Ma voix est calme, délicate, cristalline, elle donne tout de suite confiance. C'est pour cela que mes victimes se laissent facilement hypnotisé par moi, mon regard, mes mots, mes gestes et mes sourires. Une belle femme ne laisse jamais de glace.
Cette soirée commence plutôt bien, je pourrais finalement participer à la soirée. Un peu de musique me fera le plus grand bien.
- Vous êtes bien aimable que de me laisser occuper votre table Neji-san... |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Lun 23 Sep - 18:12 | |
| Que diable une femme d'une terrible beauté se présentait à moi. Une femme qui de surcroit avait le don de m'intriguer fortement à la première impression. Autre que ses charmes la belle avait une connaissance exacte de ma langue natale. Mieux elle savait pertinemment mes origines, avant même que le sujet ne fut abordé. Si l'on prenait un minimum de recul je dirais qu'il s'agissait forcément d'une femme ayant eu une formation poussée en japonais, assez pour qu'un occidental puisse me différencier d'un coréen par exemple. Le plupart du temps, ces gens n'avaient pas la moindre déférence en ce domaine, n'hésitant pas à assimiler le grand peuple japonais à ces peuples désintéressant. Oui même si le Japon ne représentait plus ma nation, j'avais une fierté non contenue d'appartenance à ce grand peuple.
Un point pour l'intrigante rousse qui avait su alors me charmer en un éclair. Je reconnaissais la encore une fois l'image d'une femme d'excellente éducation. Elle avait l'allure d'une reine européenne, parfois les américaines savaient imiter ce bon gout, mais la tout indiquait à croire que la belle avait un style naturel de naissance. J'aimais à penser que la belle soit britannique, cela ne faisait que rajouter à mon plaisir.
Sa seule formule de politesse ne me laissait guère d'élément pouvant aider ma soif de résolution d’énigme. Je décida de poursuivre donc, ignorant que je me trouvais en face d'une ennemie mortelle. Mais pour cette soirée, j'avais l'intuition que tout serait parfait.
"Ma chère, j'avoue avoir ressenti la déconvenue de m'ennuyer alors j'ai pensé naturellement au plaisir de la compagnie. Je ne regrette absolument pas, votre japonais est parfait. Il faut avoir vécu au Japon pour parler aussi bien ma langue natale, n'est ce pas ?"
J'aurais aimé tout savoir d'un claquement de doigt, aussi étant un farouche opposant à la domination je joua de ma présence. Faisant acte de la simple révérence pour le moment, je distillais mon charisme dans chaque mot, chaque regard. Faisant de cette rouge fleur, quelqu'un d'acquis à ma cause.
"Mais dite moi chère amie, si j'ai pris le risque de vous inviter à ma table, c'est bien aussi pour faire connaissance avec l'inconnue. J'ai remarqué un accent britannique et votre gout pour ce style si élégant, ancien me fait penser à une origine européenne. Veuillez me pardonner la méprise si je fais erreur."
Je lui dédiais chaque regard, le temps s'était étiré. Quelle singulière rencontre... |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Jeu 26 Sep - 11:32 | |
| Il y a tant de chose que l'on doit ignorer et d'autre que l'on souhaite ignorer. Ce soir, je ne voulais me consacrer uniquement à l'art d'une danse flirtant avec ce qui autrefois était tabou. Aujourd'hui, les mœurs sont si différente que cela me dépasse parfois, me surprend je dois dire, mais toujours dans le bon sens du terme. Ayant fait ma ration de sang pour la nuit, l'envie de déguster ce bel asiatique ne me venait point à l'esprit. Sa compagnie sera suffisante pour m'amuser ce soir, il avait un charisme qui ne m'échappa guère et je dois avouer que pour un humain c'est plus intéressant.
"Ma chère, j'avoue avoir ressenti la déconvenue de m'ennuyer alors j'ai pensé naturellement au plaisir de la compagnie. Je ne regrette absolument pas, votre japonais est parfait. Il faut avoir vécu au Japon pour parler aussi bien ma langue natale, n'est ce pas ?"
- Disons que j'ai eu un excellent professeur de japonais...
J'aimais rester un mystère pour les hommes les attirant que plus encore dans ma toile. J'étais d'une époque où les femmes ne dévoilaient pas ou très peu. Autrefois, nous savions comment séduire un homme tout en restant innocente alors, que de nos jours, les femmes sont trop provocatrices allant même jusqu'à être ce que nous appelions avant catin. C'est fort dommage, une femme a tellement d'atout sans aller à la décadence.
"Mais dite moi chère amie, si j'ai pris le risque de vous inviter à ma table, c'est bien aussi pour faire connaissance avec l'inconnue. J'ai remarqué un accent britannique et votre gout pour ce style si élégant, ancien me fait penser à une origine européenne. Veuillez me pardonner la méprise si je fais erreur."
Il est intrigué et veut savoir. En même, les jeunes se laissent facilement charmer par les femmes ayant quelque chose de noble, de charmant, d'hypnotisant. Mais ce qui est beau ne peut pas forcément être toujours bien. Ce pauvre jeune homme était charmé par une simple apparence, une simple enveloppe. Si notre clan devait prendre l'apparence de notre âme, alors nous serions repoussant et effrayant.
- Vous avez l'oreille Neji-san... Je suis bien anglaise, mais également français de par ma chère mère.
Si je possédais encore de l'amour, c'est parce que les souvenirs de mes parents ainsi que de mes enfants sont encore vivaces en moi. Ils me permettent de préserver une certaine humanité, minime certes, mais bien présente en présente dans mes chairs froides où seule la vitae avait le pouvoir de réchauffer l'espace d'un instant, si éphémère.
Un sourire. Faux, mais qui semble si vrai, si sincère. Je me donne des rôles afin que l'on ne voit pas mon jeu et finalement cela est devenu une seconde peau pour moi. Les autres se laissent avoir aimant penser qu'avoir mon attention est un plaisir sir rare dans ce monde.
- Votre culture m'a toujours fasciné, malgré les avancements gigantesques du Japon, il reste ancré dans les traditions. Je trouve cela fascinant, malheureusement nous ne pouvons pas dire cela de tous les pays. Moderne et ancien, c'est pour cela sûrement qu'il séduit autant... Tout comme leur représentant dis-je avec un sourire discret et en regardant mon hôte de la soirée.
Fort délicieux, je me vois bien le prendre à mon service, le charmer et en faire de lui mon esclave peut-être méritera-t-il d'être ma goule voir mon infant s'il se montre intéressant pour moi. Mais je saurais profiter du meilleur comme du pire de lui. |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Mar 1 Oct - 8:36 | |
| Un mystère cette lady, elle se jouait de moi à vrai dire. Une énigme de grande Dame, laisser ainsi grandir la curiosité, laisser le prétendant dans l'obscur brouillard. Je n'étais pas un prétendant ordinaire, à vrai dire, je n'étais point même un prétendant. Si l'on se referait à la légende, Narcisse n'aimait que son reflet et la beauté d'autrui s’avérait si pâle en son regard. Je pouvais admettre la grâce et l'harmonie des traits de cette femme aux cheveux de phénix, mais à aucun moment je n'envisageais une attraction sentimentale. C'était simplement une distraction de nuit, voir peut être de semaines si la belle rousse savait satisfaire curiosité et désir.
Je voulais la mordre et boire une coupe de cette boisson cendreuse me rappela comme le gout du sang était bien meilleure au palais. L’énigme m'ennuyait, je n'aimais pas ce genre de jeu. Si la belle souhaitait demeurer un mystère, je lui en laissais tout le loisir. La seule preuve de son intelligence, suffisait à faire naître le grand intérêt pour cette rencontre improvisée. J'aurais pu tout arrêter d'un claquement de doigt, par le charme la conquérir et ce soir, gouter enfin à ce délice. Mais l'idée me fut ravi par mon serviteur. Une goule très efficace et membre des Yakuzas bien évidemment. Jamais il ne commettait d'erreur, en cette nuit, ce fut la première.
[En Japonais]"Emiya sama, le primogène des Sceptres souhaite converser avec vous sur la ligne sécurisée."
Ma mine s’assombrit, si la plupart du temps mes interlocuteurs ne parlait point japonais, la nous avions une experte que je ne connaissais pas à ma table. Et Kazuho avait bel et bien annoncé qu'un Primogène des Sceptres voulait converser avec moi. Primogène, une notion qui devait paraitre bien étrange pour une ignorante. Kazuho aura le droit à un châtiment approprié, il venait de me mettre dans l'embarras devant une future proie, la chose était difficilement concevable. Mais pour le moment, place à la comédie. Je me leva poliment adressa un message d'excuse à la belle rousse en japonais.
Gouter déjà à la réaction pétrifiée de Kazuho s'avérait un avant-gout délicieux. Finalement je reçus cet appel, on me dérangeait pour une affaire sans importance. Une invitation à une soirée improvisée en hôtel particulier du Ventrue. J'aurais aimé refuser, mais l'idée de me promener avec cette somptueuse rousse à mes cotés me fit changer d'avis. J'acceptai donc...
De retour à la table, enfin, il me fallait tout dire à la belle.
"Un ami quelque peu excentrique m'invite gracieusement à une soirée disons spéciale. Une réception sans doute réservé à l'élite de la nuit, permettez moi de vous inviter à mon bras. Aller seul à cette soirée serait vraiment contraignant, et puis le bruit ambiant ici, commence à m'ennuyer."
Inviter une tzimisce à la réception mondaine de Primogène Ventrue. La chose était drôle ! Moi dans mon ignorance je ne voyais que l'occasion d'emmener la belle en un endroit ou je pourrais la croquer. Sans reproches... La bas, beaucoup étaient vampires. |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Jeu 3 Oct - 11:22 | |
| Camariste ? Voilà qui est fort intéressant. Ma bête commençait déjà à grogner lorsqu'elle avait entendu Primogène et Sceptre. La colère me vint soudainement puis elle disparut comme un vent noir et taquin dans les méandres d'un temps révolu. J'aurais pu me sentir fort outré par cela, mais je me suis finalement dit que je pouvais tirer parti de cette petite escapade nocturne. Mon hôte de la soirée se trouvait être finalement un caïnite, un buveur de sang, un non-vivant, mais pas de la bonne faction.
Cela me répudiait de jouer les femmes complètement stupides, mais d'un autre côté, faire entrer le loup dans la bergerie aussi bien rangé que la Camarilla me semblait un jeu amusant et peut-être que je pourrais soutirer des informations intéressantes et utiles pour notre cause. Je n'imaginais pas me voir en infiltrer en cette nuit voilà qui me sera très profitable et surtout amusant. Je pensais que les vacances seraient reposantes, mais finalement tourner en rond se trouvait être vraiment ennuyeux et je m'énervais toute seule étant épuisé à ne rien faire. Je ne suis pas femme à rester inactive. Je dois comploter, m'amuser, infiltrer, me battre et servir notre juste cause afin d'écraser les Camaristes et leur stupide Mascarade inutile.
"Un ami quelque peu excentrique m'invite gracieusement à une soirée disons spéciale. Une réception sans doute réservé à l'élite de la nuit, permettez moi de vous inviter à mon bras. Aller seul à cette soirée serait vraiment contraignant, et puis le bruit ambiant ici, commence à m'ennuyer."
Un sourire étira mes lèvres lentement, je faisais croire à ce vampire que je tombais sous son charme. Cela aurait pu être vrai en un sens, mais le point noir était qu'il se trouvait être un Camariste. Et malheureusement, je ne les apprécie que très peu. Vraiment très peu, trop docile, cachottier et à traiter les humains avec respect pour la plupart. Si je pouvais tomber malade, cela serait sûrement le cas en ce moment.
Nonchalamment, je regarde ma montre et soupira prenant un air contrit et penaud.
- De toute façon, il ne viendra plus... Mon imbécile de fiancé m'a complètement oublié encore une fois... Son travail passe avant le reste... Il n'a pas prit en compte mes mises en garde, je vais donc lui laisse un message comme il sait si bien le faire avec moi...Si vous voulez bien m'excuser Neji-san... Je m'en vais le faire de ce pas et je vous suis...
Me levant de ma chaise, je lui promets de revenir, c'était hors de question que je loupe une occasion de faire mettre ma patte démoniaque dans cette fête. Il n'avait guère remarqué en plus que j'étais une vampire, si c'est le cas, je dirais une simple indépendante, une Ravnos peut-être... Mais si ce vampire est un véritable gentleman, il ne cherchera pas à savoir cela.
Me dirigeant vers les toilettes, j'écrivais un mot sur une feuille de papier. Au fil du temps, j'ai appris que calepin et stylo était toujours plus qu'important dans le sac d'une femme et maintenant je me sentais fière d'être toujours aussi prévoyante. Voilà pourquoi on appelle cet accessoire un fourre tout. Nous trouvons absolument de tout, du plus étrange au plus utile.
Une fois le papier écrit, j'appelle depuis la fenêtre mon chat aussi noir que la nuit auquel j'ai donné le nom délicieux de Némésis. Un animal goulifié qui m'est plus que fidèle, je les préfère aux humains qui sont parfois instables. Autant dire que je fais peu confiance à ces derniers, c'est si rare de trouver une bonne qualité de goule de nos jours, mais c'est aussi agréable que d'avoir quelqu'un qui baise le sol à chacun de nos pas.
- Mon adorable Némésis porte ce message à notre Priscus, va et ne t'arrête pas en chemin.
Le chat miaule et s'en va. Puis finalement, je pris mon portable, oui, même si j'aime les lettres manuscrites, les technologies m'étaient fort utile et je prévoyais toujours tout. J'appele un de mes serviteurs et lui explique ce qu'il a à faire. Se rendre au Vesuvius et me demander et il recevra un mot. Je lui intimais l'ordre de jouer la comédie sans trop exagérer. Nulle question ne fut posé, car aucune réponse n'aurait été donné. J'ordonne et il obéit tout simplement.
Je me dirige ensuite à la réception où je laisse le mot pour mon goule qui est et je le cite en contrat déterminé. Je ne m'encombre rarement très longtemps d'un goule humain, je m'ennuie assez vite de leur présence en faite, il ne me surprenne guère suffisamment pour que je change d'avis.
Puis enfin, je rejoins le camariste sourire aux lèvres.
- Voilà qui est fait... Une épine en moins... Il m'a que trop fait tourner en bourrique... Nous pouvons y aller à présent... |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Jeu 3 Oct - 19:18 | |
| Une conquête ? Oui cela avait l'air d'une réussite, mon orgueil naturel me disait tout simplement qu'il s'agissait tout simplement du produit de mon irrésistible personne. Narcisse n'ayant put résister à son propre reflet, car comme j'en avais les traits, il paraissait évident qu'une telle femme de gout n'ait put dire non à mes desseins. Si elle pensait à la romance, je ne pouvais qu'être navré, un véritable vampire ne pouvait simuler l'amour très longtemps. L'amour au sens des mortels, bien évidemment, même si cela pouvait s'y approcher la passion Brujah est plus féroce que ce sentiment si faible et éphémère au final. A l'image de ces roses qui se fanent si vite...
Ainsi donc ma tendre amie, je vous réservais en cette soirée, la passion que j'éprouvais à votre personne. Puissante et assoiffée... Mais je me perdais en projet juteux, j'avais encore le temps avant de franchir cette étape. Avant de gouter au sang souhaité.
La voila revenue, la belle nymphe. Et moi qui prenait pour un conquérant, je ne me doutais point que dans l'ombre, s'agitait les déconvenues. L’orgueil était mon principal point faible, d'habitude, je demeurais bien plus éclairé que cela. Mais à quoi bon vivre, sans la passion de mon sang. Il y-eut des échanges de civilités lors de notre déplacement. J'admirais au moment les plus opportun, ses formes, je m’intéressais également à son discours, à sa verve. Un véritable délice...
Arrivé à l’Hôtel Melchior, en parfait gentleman j'assista de mon bras, de ma force l"arrivée d'Eléanore à prendre pied en cette rue bourgeoise de la cité des Anges. C'était comme si un tapis rouge nous conduisait à une fête digne de Gatsby le Magnifique. Quand les portes s'ouvrirent, je fis don d'une vision, la société ventrue donnait réception et le faste régnait en maître. Tout paraissait en or, tout apparaissais en abondance, dans la pure tradition du bon gout. Orchestre, une armée de serviteur, un éventail de personnes illustres, une argenterie d'ancien empire et une foule de repas prêt à être croquer. Même si pour moi aucune personne ne savait égaler ma cavalière, ma belle rousse faisait partie des éléments à croquer. J'hésitais encore sur la façon, le moment, j'hésitais même encore à lui faire part de la non vie...
Mais trêve de rêverie, à peine arrivée nous étions abordés par la comtesse Barkstein, harpie et ventrue de son état. Horrible commère inutile...
"Ah ! Monsieur le comte Emiya vous êtes finalement venu et accompagné à ce que je vois. Comtesse Valeriane Barkstein, enchantée chère amie. Oh je vous laisse, il paraitrait que notre cher hôte serait indisposé, un bouquet de rose l'aurait énervé. Il me faut voir ce qu'il en est !"
Tout ce qu'il y-avait à comprendre, c'est que le Primogène avait eu une dispute avec des Toreadors... Risible !
"Pardonnez moi pour la comtesse, c'est une commère invétérée. Je ne sais si vous êtes habituée de ce genre de réunion, Eléanore. Je ne souhaiterais point vous indisposer. Si vous avez une requête n'hésitez pas. Je peux vous présenter aux plus grandes influences de la ville, je peux être aussi votre guide..."
A ce mot je plongeait mon regard dans le siens, il fallait me voir désormais comme un ami. Comme une personne de confiance, comme un amour qui pouvait naître. J'avais le regard tendre et les attentions doucereuses, ma main frôla la sienne comme une légère invitation. J'usais encore de ma présence, ce don qui pouvait engendrer le désir.
"Pour la nuit, je suis votre serviteur madame."
Oui j'avais décidé, elle rejoindra mon sang cette nuit. |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Ven 4 Oct - 8:52 | |
| Intérieurement, je jubilais face à la naïveté de ce vampire qui me prenait pour un trophée voir même une proie certaine pour sa bête qui devait elle-aussi danser de joie. Me pensait-il vraiment pour une stupide humaine ? Ne savait-il pas reconnaître un caïnite d'un mortel ? C'était fort malheureux, c'était même une insulte, mais au moins, je pouvais me considérer comme un parfait caméléon si ma petite mascarade fonctionnait. Tiens donc, je retournais sa grande loi contre lui. J'adore tout simplement. Ma bête se satisfait, s'amuse, se plaît à le tromper. Je pense à comment je pourrais m'en sortir lorsqu'il se rendra compte que je suis une vampire. Je pourrais toujours dire que je suis un nouveau-né qui a croisé malencontreusement la route d'un Gangrel qui m'a abandonné en comprenant que je n'acceptais pas le fait d'être un animal. Que je méritais plus d'être une Toreador, une Ventrue ou que sais-je encore. Je saurais m'en sortir comme à mon habitude. Je devais faire honneur au mien.
Nous conversions passant d'un sujet à un autre, je sais qu'il jouait de sa présence, je voyais en lui beaucoup de charisme et ne pouvait détourner mon regard de sa personne. De ma longue non-vie, j'ai pu savoir ce qu'une discipline faisait sur un autre caïnite. Je me laissais faire ne cherchant pas à échapper à son don, mais ma bête n'aimait que très peu cela. Bien heureusement, le plaisir du jeu l'amusait tellement qu'elle oubliait ce fait.
Durant notre petite marche, j'avais eu la réponse du Priscus. A présent, son corbeau se trouvait au alentour auquel j'offris un petit clin d’œil. Sans doute attendra-t-il une réponse ou regardera-t-il ce qu'il se passera. Il sera sans le témoin de mon jeu... Amuse-toi bien petit corbeau.
Une fois arrivée à bon port, je fus néanmoins surprise par le faste qui se présentait à moi. Cela me rappela les bals où je me rendais lorsque j'étais encore humaine. Heureusement que j'avais une bonne éducation pour me fondre dans la masse et surtout une certaine humanité dormant dans mes chairs, si j'avais été comme un autre Tzimisce, j'aurais pu perdre toute crédibilité sans doute. Je m'évertuais à garder de l'humanité sinon je ne pourrais jouer les infiltrer. Chose qu'Adonis m'avait enseigné, j'aurais dû comprendre à ce moment qu'il prévoyait de rejoindre les Camaristes.
"Ah ! Monsieur le comte Emiya vous êtes finalement venu et accompagné à ce que je vois. Comtesse Valeriane Barkstein, enchantée chère amie. Oh je vous laisse, il paraitrait que notre cher hôte serait indisposé, un bouquet de rose l'aurait énervé. Il me faut voir ce qu'il en est !"
Finalement, humaine ou vampire, les commères étaient pareilles. Je n'en avais que trop l'habitude avec l'une de mes tantes qui adoraient ces petites histoires qu'elle divulguait à qui voulait l'entendre. Néanmoins, une anglaise possède un petit plus de plus distinguée pour faire passer ces petits commérages.
"Pardonnez moi pour la comtesse, c'est une commère invétérée. Je ne sais si vous êtes habituée de ce genre de réunion, Eléanore. Je ne souhaiterais point vous indisposer. Si vous avez une requête n'hésitez pas. Je peux vous présenter aux plus grandes influences de la ville, je peux être aussi votre guide..."
- Ne vous en faites guère... J'avais une tante qui était comme elle, alors ça m'adoucit plus le cœur que cela ne peut me choquer Neji-san...
Un sourire, je tente de jouer de mon propre charisme, je veux le faire succomber lentement. Son aura autour de lui crie à la victoire, il souhaite sans aucun doute à boire de mon sang. Je le sais, tous les caïnites sont ainsi quand quelqu'un lui plaît. C'était se repaître de sa vitae, d'en faire sa goule et dans l'extrême son infant.
"Pour la nuit, je suis votre serviteur madame."
- Vous êtes un guide bien adorable et permettez-moi de le dire...le plus beau en ces lieux... Je dirais que même Narcisse n'arrive point à votre cheville...
Je n'aime pas jouer les cruches, mais il faut bien que je me rabaisse à son niveau non ? Après tout, un jeune nouveau-né se laisse facilement séduire par ceux qui ne sont pas de son clan, par curiosité, par envie aussi... Moi je jouerais l'envie, je jouerais l'infant malheureuse de sa condition de nouvelle caïnite. Une pauvre immortelle abandonnée jeune par son Sire qui s'était laissé porter par une passion s'étant vite éteint devant la classe de son infant dont la présence et le charisme des grands de ce monde sont pourvus.
- J'espère que ce cher Narcisse ne se laissera point prendre par son reflet et finir par m'oublier... J'en serais vraiment triste...
Il faut que je sache son rôle et peut-être en tirer parti, l'utiliser même. |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Ven 4 Oct - 10:00 | |
| C'était parfaitement exact, il s'agissait de la seconde personne qui avait trouvée mon pseudonyme. Oui je demeurais Narcisse et à ce titre, désolé ma tendre amie, mais mon amour pour vous n'était qu'amusement, car Narcisse je devais rester. Ainsi donc, je montrais à la belle les merveilles du monde de la nuit. Beauté, âge d'or et parfum de décadence, le monde des sceptres et des roses lui tendaient les bras. Ce monde appelait en son sein, les plus ambitieux appétits. Mais à l'heure des danses et des rencontres de la bonne société. Je voulais véritablement gardé jalousement mon trésor secret. Ce qui entrait en ma possession, était jalousement conservé par le Gardien de l'Elyséum. Déjà la comtesse avait posée ses yeux sur ma belle rousse, je ne voulais point que d'autres fasse de même. Étrange d'en arriver à cette conclusion désormais, moi qui souhaitait au départ montrer à tous la perle de carmin accrochée à mon bras. Le temps passait véritablement trop vite et les sentiments peinaient à garder le rythme. Oui, j'étais horriblement pressé, j'avais hâte de gouter le sang. J'avais hâte d'offrir au clan des sages, un rubis sans défaut.
Alors il nous fallait esquiver les sceptres et les roses en majorité. Je me devais de trouver un endroit plus tranquille, une pièce plus intime. Elle savait comment me toucher, par la flatterie, en louant ma beauté elle avait touchée ma faiblesse. Alors je l'amenais tout simplement au lieu de sa victoire, la ou va se jouer un jeu dangereux. Moi j'étais conduit par la passion, si toucher mon visage c'était attirer mes foudres, le louer et je ne pouvais être que tendresse.
"Ma chère, venez que je vous emmène en un lieu ou la discussion sans interruption existe, en ce vaste manoir. Un endroit sans reflet, je vous le promet. Je n'aurais alors regard que pour vous."
A peine arrivé que nous étions déjà éclipsés, sans que personne n'ait put me voir aux bras de la belle rousse, excepté la comtesse. C'est d'ailleurs en son salon privé que nous étions désormais. Un luxe et un décor britannique offrait je pensais tout le confort nécessaire à ma belle. La lune offrait il me semblait une luminosité suffisante. Certes la scène paraissait fort classique, une belle aux cheveux dans le noir, accompagnée d'un monstre aux traits angéliques. C'était commun pour tout occidental, mais pour un asiatique cela paraissait si exotique. Je ne savais véritablement quoi lui montrer, comment faire pour passer à l'acte. Il n'y avait rien en cette chambre. Rien qui ne pouvait intéresser une humaine. Mais pour une sabbatique...
Trônait un livre sur la console, le livre des dettes de l'Elyséum. Beaucoup de nom camaristes se trouvaient en ce livre, un véritable vivier d'informations à porter de main d'une sabbatique. Valeriane Barkstein suite au départ de la maitresse des harpies Kean, avait caressée l'idée de remplacer ma soeur de clan. Elle était alors une harpie illustre et pensait être légitime à prendre la place de ma soeur. Mais le primogène des roses lui avait ravi cela lors de l'entré en fonction du Régent. Depuis la comtesse conservait encore le livre des dettes, sans doute retardait-elle le moment ou elle devait remettre ce livre au Primogène Lucilius. Il ne fallait pas lui parler de roses en ce moment la pauvre...
Mais qu'importait cette information... J'étais seul avec elle. Lentement mes bras entourèrent sa taille, j'étais en son dos et je pouvais apprécier chaque parcelle de son essence. Ma présence s'intensifiait au rythme de mes avances cavalières. Je pouvais accorder le savoir avant de mordre.
"Je vous offre la possibilité de savoir tout de moi. Questionnez moi."
Je ne m'attendais à rien véritablement, juste quelques derniers mots avant de peut être consommer le sang de ma future infant. |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Ven 4 Oct - 18:25 | |
| Nous étions à peine arrivé que le Camariste souhaitait être seul à seul en ma compagnie. C'était un point positif pour moi, mais guère pour lui. Néanmoins, je m'amusais de plus en plus à ce jeu d'infiltration et j'avais le total appui de mon Priscus qui sera sûrement satisfait si je lui ramène en présent ce livre des dettes de l'Elyseum. Mon sourire s'élargit tandis que le caïnite refermait la porte. Moi, de mon côté, j'observais le salon privé où nous nous étions dissimulés, la passion le tenaillé et une envie irrépressible que je sois sienne naissait de plus en plus en son être.
Calme, je l'étais, mon jeu devenait un mensonge plaisant qui pour lui n'était que pur vérité. Je vais jouer ma petite Gangrel triste et abandonnée par son Sire. Cette idée me plaisait de plus en plus, infant non désiré à la longue et Sire non désiré pour ma part. Soudain, ces bras m'entourèrent me sortant de mes pensées, mais me replongeant dans de vieux souvenirs... Si anciens que je les avais oubliés. Je me revoyais mon époux et moi dans cette même position sans qu'aucun bruit ne vienne nous déranger. Le silence nous fut alors un poème et le feu crépitant à la cheminée notre mélodie. Cela est un temps révolu, j'aurais pu laisser des perles de sang couler le long de mes joues, mais je ne devais en aucun cas me laisser posséder par le passé. Un passé qui risquait fort de troubler mon jeu.
Lentement, je me retourne et sourit au vampire, tout est faux, cela va de soi. Tout n'est que jeu, il pensait m'avoir, mais il succombera. La beauté est sienne, mais elle m'appartient également. Lui est lumière et moi l'ombre que l'on ne remarque pas immédiatement, mais que l'on se plaît à contempler lorsqu'on me voit enfin. Narcisse trouvera bientôt son reflet fade face à moi.
"Je vous offre la possibilité de savoir tout de moi. Questionnez moi."
Mes lèvres s'étirent presque de manière timide tandis que mes lèvres se perdaient dans le cou du caïnite ne faisant que l'effleurer remontant doucement vers son oreille pour en mordiller délicatement son lobe.
- Pourquoi demander, alors que je crois savoir que vous et moi sommes semblables...
Je me recule affichant une mine faussement gêné, mais qui paraît tellement vrai. J'ai toujours joué la comédie et les jeux d'acteurs me sont comme une seconde peau.
- Pardonnez-moi... Je suis peut-être trop démonstrative, mais je ne suis qu'une humble Gangrel abandonné par son Sire dès qu'il m'a infanté... Sa passion passa bien rapidement.. Peut-être a-t-il su qu'il a fait une erreur en me donnant l'étreinte...
J'affiche donc un air de convenance, un air triste et désespéré. Mon regard étincelle tandis que lentement des larmes de sang apparaissent au coin de mes eux. Je me retourne par fausse pudeur lui demandant de ne point regarde ce spectacle affligeant et de me pardonner le mensonge fait plutôt au Vesuvius.
- Je doutais de votre identité...mais je ne pouvais rien dire sans réelle preuve... Jusqu'à ce que votre ami parle de sceptre...Cela m'a mis la puce à l'oreille, mais je doutais encore...
Je me retourne prenant ces mains dans les miennes déposant un baiser sur chacune d'elle, toujours cet aspect de jeune nouveau né fragile.
- Dites-moi...Est-ce vrai que l'on ne nous aime guère, nous les Gangrel ? Ne serais-je qu'à votre délicat regard un simple animal ? Si ce que l'on dit est vrai...alors je m'effacerais...comme je l'ai toujours fait...
Je me retournais allant vers la fenêtre où la lune se tenait devant moi éclairant mon visage et ma chevelure de feu. Je poussais mon rôle jusqu'au bout sans paraître exagéré. Je voyais le corbeau du Priscus bien caché dans les feuillages d'un arbre assistant à mon jeu d'actrice. J'aurais pu lui sourire, mais je garde mon visage désespéré.
- C'est dur d'être abandonné et plus dur encore de savoir qu'on n'a été étreint par le mauvais vampire... |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Dim 6 Oct - 13:17 | |
| Malheur à celui qui brisait le miroir de Narcisse. En ses yeux, autrefois je pouvais me contempler, je pouvais voir le futur de sa chair, en ma possession, son sang, miens. Mais désormais, tout n'était plus que ruine et dévastation, tout mes espoirs étaient anéantis de ce simple aveux. J'avais alors devant moi une chienne, un gangrel l'un de ces misérables qui avaient fui le flambeau de notre civilisation. Elle avait beau être victime, la colère m'envahissait. Mais la fureur fut bien vite dispersé quand la raison repris le pas. La cruauté ne pouvait me surprendre que pour des motifs purement esthétique. La il s'agissait d'un tout autre cas. J'avais la un singulier choix à formuler. Oui j'étais bien amère de la déception, je n’éprouvais plus aucune attirance pour le rubis. Tout s'était envolé du simple fait de l'évocation : Gangrel...
Néanmoins si j'avais le souffre au cœur, mon esprit bouillonnait de question. Ainsi donc l’énigme demeurait et je n'aimais point désormais cette inconnue. Elle était détestable, vraiment détestable. Et inutile de sombrer dans l'impatience, il me fallait agir avec délicatesse. Maintenant j'étais aux commandes de cette nuit. Ainsi je me détachais de sa vue, j'inspectais finalement cette pièce et de mon passage je referma soigneusement le livre des dettes... Un élément de trop en cette pièce. Finalement j'abandonnai le ton de la séduction, j'étais devenu, inquisiteur.
"Vous vous moquez madame ! Un gangrel ? Avoir posé les crocs sur vous !"
Je ne pouvais que rire à cette idée, maintenant qu'elle demeurait si bien ancrée en mon esprit. Oui je riais de cette pensée.
"Allons ce n'est pas sérieux. C'est l'affirmation la plus non crédible qu'il m'ait été donné d'entendre. Madame, vous empestez le parfum d'un toréador, vous avez la grâce d'un ventrue, vous avez le charme d'un lasombra, vous n'avez rien d'une gangrel. Un loup aurait fui votre compagnie, jamais il n'aurait penser une seule seconde à vous étreindre. A moins qu'il ne soit fou ou à moins qu'il ne soit sabbatique..."
Elle était énigme, mais j'avais un moyen pour que finalement le brouillard puisse se dissiper.
"En tout les cas, ici à la Camarilla, nous avons des lois. Vous êtes madame caïnite gangrel sur les terres du Primogène Ventrue, son domaine. Vous êtes également sur les terres de notre prince. La loi exige une présentation, je suis convaincu que vous n'avez pas effectué cette présentation. Voyez vous notre fléau est dès plus efficace, je ne voudrais point qu'il abime votre joli minois. Mais quelle chance vous avez, ce sera l'histoire d'une simple rencontre, le prince et primogène sont tous deux la, en cette soirée... Formidable non !"
J'ouvris donc la porte, la musique du bal n'en était que plus rayonnante en cette pièce mal éclairée.
"Si vous voulez me suivre... Eléanore du clan Gangrel..."
Clan gangrel... Quelle idiotie ! Comment pouvait-on me croire aussi naïf. J'étais un Gardien, impitoyable.
"Je peux vous éviter cela, amour... Dite moi une vérité que j'aimerais entendre." |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Jeu 10 Oct - 11:42 | |
| S'il y avait une chose que je ne pouvais apprécier, c'est le dégoût dans le regard de quelqu'un. Plus encore lorsqu'on sous-estimait un clan qui n'avait en rien de simples chiens d'attaques. J'étais toujours prompt à voir au-delà des apparences, car je savais mieux que quiconque les plus belles enveloppes dissimulaient les pires monstres. J'en suis la preuve vivante en tant que Tzimisce non ? Ce Camariste m'exaspérait et j'avais dû mal à cacher mon envie de le tordre et le réduire, le faire plier devant moi et qu'il me demande grâce de l'épargner.
Cependant, j'ai une couverture à respecter et ma nature à cacher. J'avais certes choisi la mauvaise carte pour me cacher, à tel point que ce dernier ne semblait pas être aussi stupide que je ne l'aurais pensé au premier abord. Ce défi commençait lentement à m'amuser à mesure que les secondes s'écoulaient. Lentement, atrocement et délicieusement lentement. Passant à côté de lui, je fermais la porte et esquissa un simple sourire sans dire un seul mot.
- Vous m'avez démasqué... En plus d'être beau bien plus qu'Apollon, vous êtes intelligent... Deux armes qui vous scie à merveille...
Plus besoin de deviner que de louer ce Camariste le rendait plus doux et moins sur ces gardes néanmoins, je préférais préserver mon identité. Être simplement, la femme manipulatrice, menteuse, intelligente et belle qu'il a vu jusqu'à présent. Nous étions tous deux sur un pied d'égalité en somme, mais pour m'en sortir, je devais faire en sorte de donner ce qui m'était le plus cher. Mon sang. Et lui le sien. Ainsi nous serons lié et nous pourrons être tous les deux satisfait de la marche à suivre sans trahir ce que nous étions au fond de nous. Car, je devais bien admirer une chose de ce Camariste. Il était loyal au sien tout comme je l'étais au mien. Mais il devra souillé son sang comme je suis prête à le faire. Je suis sûr que mon Priscus ne me portera pas ombrage de ce fait, car je le fais pour les miens.
- Je ne peux guère vous dire qui je suis vraiment... Nul besoin de me cacher à vos yeux désormais... Mais je vous propose un marché... J'aimerais prendre connaissance de ce livre et m'en aller comme si de rien n'était et en échange de cela... Vous me laisserez boire votre sang et j'en ferais de même avec vous. Tissons un lien pour être sûr que nous nous reverrons et que nous puissions continuer notre conversation...
Lentement, je m'approchais du Camariste arrangeant instinctivement le col de sa chemise pour plonger ensuite mon regard dans le sien.
- Je l'ai lu dans votre regard que vous me désiriez au point de vouloir me goûter... Et il en fut de même pour moi Neji-san...Acceptez-vous mon marché ?
Je lui montrais ma jugulaire sur laquelle je passais mes doigts.
- Imaginez vos crocs se planter...Afin de chez le nectar tant souhaité... Et je pourrais en faire de même avec vous... Rien qu'un peu... Rien qu'un lien... Rien qu'un échange... Et nous serons satisfait tous les deux, car une prochaine rencontre poindra le petit bout de son nez... N'est-ce pas là les mots que vous souhaitiez ? Une délicieuse vérité que vous goûterez comme je le ferais avec vous ? Mélangeons nos vérités Neji-san...
C'était le seul moyen pour moi que de m'en sortir, je sais par avance ce que j'encourrais pour cela. Penser à lui, l'aimer rien qu'un peu. Voilà ce qui découlait du premier échange, mais cela s'évanouira dans quelques temps. Au pire, je demanderais de m'en débarrasser auprès de mon Priscus grâce à la Vaulderie. |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Ven 11 Oct - 14:26 | |
| La chose était étrange... J'avais assez d"élément pour faire fondre toute la garde sur cette audacieuse dame ennemie. Car il s'agissait vraisemblablement d'une opposante à la Camarilla. Une femme fatale qui pouvait en cette nuit, tomber au creux de ma main. Oui j'appréciais ce pouvoir, l'idée que moi seul détenait le pouvoir de décision. La sagesse... Que me disait la sagesse ? Elle me demandait d'attendre heure plus propice, je ne voulais guère brusquer les choses et plonger la dame aux cheveux de feu dans l'enfer des tortures raffinés camaristes. Je devais m’accommoder de la patience ainsi que la clémence des rois. De mille fois je préférais obtenir les précieuses informations de ses baisers, que de son agonie douloureuse. Oui ma volonté était faite, même si le mystère demeurait épais je prendrais le risque pour mon plaisir, pour la Camarilla de faire durer encore le plaisir de cette rencontre. Sans doute elle avait aussi décidé la même chose, cela m'amusait beaucoup de le penser. Alors la porte se ferma, je n'avais plus qu'a accepter dans les termes le marché si promptement proposé. A croire que j'avais bien été opportun de proposer une rencontre avec le Prince... On avait des choses à cacher. Et la dame osait encore me tenter... Que de tentation...
Il était inutile d'en arriver à ses langueurs, le gout de son sang me plaisait sans avoir pu y gouter encore. Alors je m'avançais, sans triomphe, mais avec le sentiment qu'un plaisir divin allait me posséder. Au corps à corps de cette femme exquise je lui susurrais ces mots, donnant ma main a gauche à ses cheveux de soie rouge.
"J'accepte votre marché milady, vous êtes une irrésistible tentation."
Jamais je n'avais été soumis à telle attraction, un poison dénué de présence mais qui avait le don de m’enivrer. Sa peau appelait à la bestialité, il y-avait un parfum sauvage embelli par la grâce d'une britannique aux cheveux flammes. Je pouvais disserter sur tant de qualité, mais je ne pouvais oublier nos différents. Il n'était pas certain que mes charmes exotiques aient pu véritablement percés le coeur de la belle. Au moins je pourrais gouter à son sang et réciproquement. Sa gourmandise allait jusqu'a prendre connaissance de quelques dettes et noms camaristes. Je pouvais autoriser cela, je ne voyais guère le préjudice.
Et nos corps maintenant étaient rapprochés, lentement sans un mot mais avec vigilance j’approchai mes crocs de la douce promesse. Celui qui détenait le pouvoir succombait en premier au gout du sang, encore une fois, c'était quelque chose qui dans la logique, ne me gênait point. A sa jugulaire je plantai mes crocs, avec la délicatesse pour ne point brusquer, mais pour apprécier. Sans être un sang ancien, la vitae était délice et au rythme du sang prélevé mes caresses descendirent audacieusement au bas du dos. Longeant lentement la colonne d'attentions amoureuses. Mais je n'étais pas seulement sous le coup d'une folie de passion. Car d'un autre mouvement j'essuyais d'un geste une goute de sang qui s’échappait des blessures. Pour déposer quelques goutes sur les verres de mes lunettes en ma poche. Plus tard, je me ferais un devoir d'analyser ce sang par un ami Tremere. Voila l'une des raisons qui m'avait poussé à accepter ce marché.
Malgré le plaisir, l'extase de ce moment, je ne pouvais continuer à mordre. La belle avait encore besoin d’énergie. Alors je me retira doucement, puis délestant mon col. J'invitais la belle à me croquer, je le voulais, je le désirais plus que tout. Au risque de sombrer en une passion charnelle.
"Venez amour, ne goutez pas le sang d'un camariste. Goutez le sang d'un soupirant." |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Lun 23 Déc - 12:44 | |
| Narcisse était tombé dans mon piège. Pour les miens, j'étais prête à me souiller du sang de ce Camariste ô combien délicieux. Il me semblait même que ma bouche avait déjà le goût fruité de sa vitae avant même d'y avoir goûté. Mais pour l'heure, le beau Narcisse se défaisait de son reflet pour goûter à mon sang chaud d'excitation et d'envie irrépressible. Ce jeu m'amusait bien que je me doutais que se tramait quelque chose derrière... Soit. Après tout, nous, Sabbatique ne faisons rien en cachette, nous comptons fortement faire de cette ville la nôtre transformant les anges d'espoir en esclaves. Nos esclaves.
Ma bête se laissait faire, car, les expériences nouvelles lui plaisaient et aussi parce que ma chère amie ne se laisserait pas aller à autre chose d'interdit. Elle va s'amuser cette nuit, prendre ce qui lui est dû, bien plus encore puis disparaître jusqu'à ce qu'une nouvelle rencontre se fasse à nouveau. Dans la vie, il n'y a jamais vraiment d'adieu, mais uniquement des au revoir, c'est ainsi.
Je sentais mon ennemi se délectait de ce qui m'est cher, mais savait-il que mon sang est un poison qui agit lentement. Je suis une Tzimisce, un être démoniaque de qui l'on se méfit comme de la peste n'éprouvant que l'envie irrésistible de côtoyer l'inconcevable, de jouer les docteurs Jekyll et qui aime se laisser aller au pulsion de Mister Hyde.
Doucement, il se retirait , la trace de la morsure disparaissant ne laissant aucune trace sur ma peau, mais son souvenir chaud de ces crocs restaient ancrés comme une marque faite au fer rouge. Le camariste au trait exotique se débarrassa de son col, une invitation pointait à l'horizon, mais je le laissais me donner le feu vert pour pouvoir me repaître de son sang, ce doux carmin colorant mes roses de sang que j'offre à mes plus chers amis. Rose faite d'os et de sang, c'est un goût atypique, mais fort somptueux pour nous autre démon qui aimons jouer avec le corps humain.
"Venez amour, ne goutez pas le sang d'un camariste. Goutez le sang d'un soupirant."
Un sourire s'empara de mes lèvres tandis que je m'approchais lentement du cou de Neji. Tout était fait de manière lente et calculée afin de laisser l'envie inassouvi monter dans l'être de cet ennemi mortel. Bientôt nous serons uni, chose qui ne durera quelque temps, mais j'avais déjà dans l'idée que de détruire ce lien afin que seul lui soit lié à moi. Mon Priscus saura répondre à ma demande lorsque je lui aurais amené les informations se trouvant dans ce carnet de dette qui était mon autre cible.
Mes doigts se posèrent sur le cou du camariste tandis que mon visage s'approchait lentement, trop peut-être. Mais il n'y avait là aucun signe d'hésitation, mais simplement l'envie de vouloir faire monter une douce pression dans l'âme immortel de cet amant improbable. Un baiser effleurant sa peau, douce piqûre, bien plus douce encore que celle d'un rayon de soleil lorsque nous supportions lui et moi la caresse de l'astre d'or quand nous étions encore des humains naïfs et idiots.
Finalement, après une certaine attente, mes crocs apparurent et se plantèrent délicatement pour savourer ce mets d'exception. L'on m'a toujours dit que le sang d'un camariste était succulent, mais je n'avais pas encore voulu y goûter, jamais. Mais aujourd'hui, les choses sont différentes, je suis différente.
Soupir et caresse légèrement appuyé sur la nuque de l'asiatique puis finalement le terme d'une danse enivrante. Mon index se posa sur le coin de mes lèvres pour capturer une goutte de sang qui souhaitait échapper à sa douce condamnation. Mon regard se pose à nouveau sur l'asiatique, sourire qui lui ne se sépare aucunement de mes lèvres. Le sang fut un délice, une expérience que je suis heureuse qui ne se regrette aucunement. Mais le plaisir ne sera que plus lorsqu'il sera le seul à être lié à moi.
- Voilà un échange fort délicieux qui rend mes papilles plus enflammés que jamais...
Me voilà lié à un camariste qui le cru ! |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Lun 30 Déc - 19:27 | |
| Malgré mon sentiment de marcher en terres inconnues je continuais la route malgré la possible épée de Damoclès qui guettait. Prête à tomber, prête à faire effondrer une tour, tout un début d'éternité de travail. Je savais que cet aléa existait au contrat de sang que je venais de signer. Mais comment résister à pareille tentation... J'étais un brujah passionné par la beauté, sans véritablement oublier la logique. Tout allait dépendre des résultats de l'analyse du sang de ma belle fleur. Une femme dont j'avais désormais cruellement envie d'étreindre, mais la passion se devait être repoussée. Pour une raison bien simple... L'amour n'était qu'un artifice produit par le gout du sang, moi Narcisse, je ne pouvais aimer d'autre personne que moi. Pensée profondément égoïste mais qui cependant me permettait d'avancer sans crainte d'autres influences. Et me voila enchainée à un miss Byron, celle qui tenta pourtant une première fois de me duper. J'avais pourtant toutes les raisons du monde à faire de cette caïnite un exemple. Point d'amour seulement du charme et maintenant j'étais enivré par son parfum. Espérons que les résultats soient en faveur de mon jugement, sinon je devrais agir... Ou utiliser à mes fins la belle rose. Peut-être pourrais-je avoir un sujet d’expérimentation à mon Angos 008. Mon jeune enfant... Je donnais au change quelques noms en pâture, un acte léger de trahison à mon sens. Seulement quelques noms... Comment retrouver des noms ? Il s'agissait principalement de roses, des toréadors, la belle affaire.
J'ai gouté à l'extase de ce baiser, d'abord l'attente injuste puis les crocs qui plongent dans la chair, cette exquise pénétration. Ce sang qui s’échappe, ce corps meurtris mais la sensation de plaisir qui inonde un cerveau. J'ai savouré chaque seconde, comme le moment fut cruellement court... J'aurais aimé disposer d'une infinité de sang pour gouter et gouter encore cette sensation. La prochaine fois je lui donnerais plus... Beaucoup plus...
Ainsi nous étions encore impunis, seuls en ce boudoir ventrue. Mais il fallait faire vite, qui sait combien de temps la comtesse Barkstein allait-elle survivre sans son précieux carnet ?
"Faite vite Eléanore... Je vais respecter ma part de marché en vous laissant consulter le livre des dettes. Vous aurez accès alors à des noms, des mentions de dette. Évidemment cela restera notre petit secret... La comtesse ne va sans doute point tarder. Aussi je vous indiquerai une sortie plus adéquate. Nous sommes en dehors de l'Elyséum, ici beaucoup de roses aiment tirer à profit de leurs dons à fouiller dans le crâne des caïnites. Je n'aimerais pas vraiment que l'on vous soumette à pareil outrage, pour nos intérêts."
Alors je n'avais plus beaucoup de temps à disposer de sa présence, que de tristesse. A mon grand regret le lien de sang avait bien plus d'effet que je ne pouvais imaginer. Elle s’apprêtait à agir, mais moi dans mon envie de contact je me pressais déjà vers elle. D'un chaste baiser j'effleurais son épaule...
"Comment pourrions nous nous retrouver Eléanore ? Quand ? J'ai déjà tant hâte de vous revoir..."
Il ne nous restait que peu de temps avant le baissé de rideau. |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Jeu 2 Jan - 17:12 | |
| Le lien était fait. Nous sommes bel et bien uni par le sang de l'un et l'autre. J'en ressentais les effets, cette horrible contrainte d'avoir une émotion pour un camariste. Cette même émotion qu'avait eu Adonis pour une stupide traîné de Toreador. Cela me répugnait comme m'enivrait, car le sang de Neji coulait en moi me rendant ivre de vouloir y goûter. Comment stopper tout cela immédiatement ! Vaulderie ! Seul cela pourrait me libérer de cette atroce sentiment qui donne à ma tendre et merveilleuse bête, le dégoût et des hauts le cœur.
Comment ressentait-il le lien qui nous unissait à présent ? En tant que Tzimisce, les attachements de la sorte n'étaient que secondaire voir futile. Seuls quelques éléments, infimes lié à ma vie humaine pouvait être d'une importance pour moi. Et encore, je faisais en sorte de minimiser ce côté-là de ma personne. C'était une faiblesse qui pouvait me porter préjudice à tout moment.
"Faite vite Eléanore... Je vais respecter ma part de marché en vous laissant consulter le livre des dettes. Vous aurez accès alors à des noms, des mentions de dette. Évidemment cela restera notre petit secret... La comtesse ne va sans doute point tarder. Aussi je vous indiquerai une sortie plus adéquate. Nous sommes en dehors de l'Elyséum, ici beaucoup de roses aiment tirer à profit de leurs dons à fouiller dans le crâne des caïnites. Je n'aimerais pas vraiment que l'on vous soumette à pareil outrage, pour nos intérêts."
Enfin le livre des dettes étaient à ma portée. Neji fera sûrement des pieds à la tête pour savoir avec qui il venait de se lier et en tirer parti. Après tout, nous sommes des caïnites profitant de chaque occasion pour servir nos projets personnels. D'un pas lent et assuré, je m'approchais de cette source d'information plus que précieuse pour moi. Si je venais à les partager avec le Priscus alors, nul doute que cela serve non seulement à notre cause, mais aussi un respect immense de la part de mes pairs. Je suis tout de même prête à partager mon sang avec mon pire ennemi pour obtenir ce don je souhaite. Et qui sait... Peut-être que mon délire m'amènera à vouloir posséder corps et âme ce beau Narcisse.
"Comment pourrions nous nous retrouver Eléanore ? Quand ? J'ai déjà tant hâte de vous revoir..."
Un pas avait été fait que déjà Neji se pressa vers moi déposant par la même un baiser sur mon épaule. Autrefois, ce genre de contact me donnait des frissons, mais aujourd'hui cela me fait plus sourire qu'autre chose. Ce bellâtre se laissait prendre par le lien et moi aussi je sentais cet effet grandir que plus en moi. C'est dur de ne pas résister à la tentation de possession et d'attachement qui prend naissance dans nos chairs mortes.
Durant un bref moment, je ne dis rien laissant le vampire se presser contre moi comme s'il voulait ressentir une quelconque chaleur ou plus comique encore un battement inexistant. Je souriais tandis que mon regard prenait compte des informations sur ce livre. Le temps nous est déjà compté et qui sait quand est-ce que cette baronne de bas étage viendra chercher son bien. Je ne serai guère en sécurité longtemps surtout si l'on trouve des Toreador dans réception.
Lorsque la dernière information fut assimilé, je me retournais pour plonger mon regard dans ceux du vampire, de mon ennemi et un sourire alors apparu. Tandis que ma main se posa sur sa joue froide, délicate et douce.
- Il est vrai qu'il nous faut trouver un endroit discret et à l'abri des regards si nous voulions nous amuser plus amplement n'est-ce pas ?
Mon visage s'approche du vampire, nos lèvres s'effleurent à peine sans se toucher. Furtives et mutines, elles se prennent à un jeu qui me plaît fortement. J'aime l'amusement et la séduction, je ne peux le nier. Et ce vampire se brûle de plus en plus à moi, il se laisse prendre à ma toile qui compte déjà tellement de victime... Heureuse ou pas...
- Avez-vous une idée ? Ou bien je vous enverrais une missive. Où pourrais-je vous joindre ?
Je le savais pertinemment où le joindre. Je connaissais son rôle. Neji d'Emiya, dit Narcisse, gardien de l'Elyseum. |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Sam 4 Jan - 16:22 | |
| Je n'avais qu'à tendre la main et fermer le livre. Mais non, j'avais laissé cette douce créature prendre connaissance des dettes de notre société. La plupart étant toréador, je prenais le risque d'empirer la situation des roses. Je n'avais guère de sympathie pour ces enfants mais le geste m'empoignait le coeur. Malheureusement le sacrifice se devait être nécessaire, j'en avais l'intime conviction. Car si je souhaitais utiliser ma douce Eléanore, il me fallait être son ami, voir son amant. Inutile de préciser quelle solution je préférais. Alors je devais être patient et compter les nuits qui me séparaient de ma chère lady. Le baiser avait été si court. Pauvre de moi...
Une nuit encore et je connaitrais alors votre génération, votre ancienneté et votre clan. Déjà je me risquais à penser lasombra ou encore tzimisce, tant de raffinement m'évoquait alors ces noblesses impérieuses et animales. Ventrue et Toréador constituait des noblesses bien plus humaines. La il y-avait un gout délicieux, un charme animal qui agressait mes sens les plus résistants.
Heureusement, il y-avait la promesse d'une nouvelle rencontre. La bas, sans ventrues et toréadors pour nous géner. Je me devais de lui répondre avec diligence.
"A l'Hollywood de cette cité, je possède le Balmoral sur Sunset Boulevard. Il s'agit d'un lieu ou l'on joue parfois son avenir sur un coup de poker, sur un lancé de dés. Envoyez votre mot à cette adresse, la-bas nous pourrons certainement faire plus ample connaissance, se découvrir l'un l'autre. A l'abri des regards..."
Comment ne pas être sensuel, exalté par cette créature. Comme je pouvais la posséder maintenant, la cruelle logique me commandait la patience. Alors je lui pris et la main et comme deux amoureux nous étions déjà sortis de cette pièce. Personne ne semblait avoir remarqué notre disparition et cela était parfait. Choisissant le chemin le plus court, je menai la belle à notre détestable séparation. Baise main avant de la laisser s'envoler, tant de regrets éprouvés... Déjà...
"Milady, ne me faite guère languir à l'envoi de votre mot. Déjà je compte les secondes... Votre voie est sauve, ne craignez rien en cette lune. Tant que vous serez lié à moi, je vous protégerais."
Des mots chevaleresques renforcés par le lien. Je ne devais pas oublier ma priorité... L'utiliser... La révérence était de circonstance pour cette dame. Il me tardait de la revoir... |
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| Sujet: Re: Passion interdite [Feat Eléanore] Lun 6 Jan - 15:15 | |
| Les noms défilaient sous mes yeux me régalant ainsi de toutes sortes d'informations fort utiles pour notre cause. Néanmoins, je savais au fond de moi que nous allions nous utiliser l'un et l'autre tout en feignant la différence. C'était un risque à prendre et calculé pour ma part. Néanmoins, je ne dois pas laisser ce détail de côté et j'en parlerais au Priscus dès qu'il m'accordera un rendez-vous, ce que je doute qu'il refusera. Même si nous nous connaissons très peu, nous avons une sympathie commune et un petit quelque chose de fou qui nous rapprochent. Il ne me porte aucun jugement en sachant la trahison qu'a commis mon Sire, il ne me juge que par les actions que j'ai faites et toute en faveur du Sabbat. Je ne vis que pour notre cause et j'arbore la Camarilla, bien qu'elle m'amuse, mais si je croise un Toreador, je me ferais une joie de lui montrer l'étendue de ma colère. C'est à cause d'une rose que mon Sire a perdue la tête. Lui et ces passions soudaines, cela aurait pu être une rose de sang bien de chez nous, mais non, il a fallu qu'il aille picorer ailleurs ! Néanmoins, j'ai toujours fini par gagner et avoir sa préférence et ainsi le tuer à ma convenance pour le punir de son insubordination et sa traîtrise.
Le temps qu'il nous restait se trouvait infime et les informations étaient à présent bien enregistré. Le livre refermait, je me laissais donc entraîner par le gardien de l'Elyseum qui était devenu ma cible depuis la réunion et à la demande de notre Priscus. Je m'étais fait une joie de pouvoir un peu m'amuser ici et laisser mes vacances de côtés. Finalement, me reposer les doigts de pieds en éventail n'étaient pas fait pour moi. J'avais besoin d'action, d'amusement, de cris, de sang et de torture doublée de délicieuses expériences.
"A l'Hollywood de cette cité, je possède le Balmoral sur Sunset Boulevard. Il s'agit d'un lieu ou l'on joue parfois son avenir sur un coup de poker, sur un lancé de dés. Envoyez votre mot à cette adresse, la-bas nous pourrons certainement faire plus ample connaissance, se découvrir l'un l'autre. A l'abri des regards..."
- Une missive vous sera donc envoyé en ce lieu mon cher... Et ainsi nous pourrons faire plus ample connaissance sans être gêné par qui que ce soit.
Le chemin vers la sortie de secours, c'est un nom qui lui va parfaitement après tout, car elle n'était absolument pas surveillé. Narcisse et moi, nous regardions la lune briller comme à son habitude alors que les au revoir sonné leurs glas.
"Milady, ne me faite guère languir à l'envoi de votre mot. Déjà je compte les secondes... Votre voie est sauve, ne craignez rien en cette lune. Tant que vous serez lié à moi, je vous protégerais."
Un baise main légèrement déposé sur ma main et quelque mot. Lié à moi. Déjà imposerait-il son territoire tout comme je compte imposé le mien ? Narcisse ne s'était guère lié à la meilleure. Tzimisce et passion, j'ai hérité d'Adonis et en pire, car je ne peux accepter qu'on prenne ce que je considère comme mien. Les humains nomment cela jalousie et possessif, mais ce n'est guère cela... C'est juste que je n'aime pas partager tout simplement. Je ne dois pas oublier de demander à Phosphoros la permission d'acquérir Narcisse, je veux qu'il soit mon jouet personnel. Un jouet duquel je prendrais grand soin.
- Vous aurez une missive sous peu mon cher... N'ayez crainte... Le temps ne vous sera pas aussi long...
Baiser délicat posé sur sa joue puis ma silhouette qui disparaît dans la nuit. La prochaine rencontre que nous ferons risque fort d'être encore plus plaisante et amusante. Le priscus sait comment me faire plaisir sans me connaître. |
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