| Sujet: Re: Uns soirée paisible [tzimisces][Levani Vykos] Ven 27 Juin - 18:03 | |
| - Citation :
- Les textes en italiques sont des pensées. Quand ils sont en gras et italiques ce sont les discours des différentes personnalités de Phosphoros.
Les textes en gras encadrés de guillemets sont ses paroles dîtes à voix haute. Dies irae, Dies illa, solvet saeclum, in favilla :teste David cum Sybilla.Quantus tremor est futurus, quando judex est venturus cuncta stricte discussurus ! Dies irae, Dies illa, solv...- Ne serait-ce pas Lady Byron qui entre dans cet infâme gargotte ? Le Priscus est assis au fond de la salle dissimulé par un sort d'illusion, il est assis depuis la tombée de la nuit et regarde les troupes du Sabbat. Des troupes éreintées, potentiellement démoralisées, en proie à l'oisiveté. Le semi-millénaire, le vieux croûton diraient certains, griffonne sur une serviette de table. Il chante dans sa tête. Il chante les paroles d'une liturgie catholique interdite par le Vatican en 1962. Il pense à la mort. Pas la sienne, lui est immortel, invincible, il est l'émanation d'Uriel l'ange de la mort et vient juger les enfants de Caïn. Il pense à la mort de tout, il pose ses yeux fatigués sur les corps gorgés de sang et d'alcool des fêtards et imagine la mort prochaine qui les attend. Il a porté son regard sur le groupe de Tzimisces et de Lasombra. Ils complotaient, c'était évident. Fort bien... La présence de Lady Byron sortit cependant le Priscus de sa léthargie morbide. Il ne la voyait pas encore morte, elle suivait parfaitement son svadharma. Sa place dans le Maya était pour le moment satisfaisante et il avait besoin d'être comme elle pour faire tomber les Antédiluviens et libérer leur Weig. Il tendit l'oreille dès lors et écouta le plan audacieux des jeunes tzimisces. L'un d'eux était l'infant de son confrère Sacha Vykos, l'Ange de Caïn, Mathusalem et défenseur de la Cause. Plus agé de deux siècle que Phosphoros, la/le Priscus Vykos était un être d'exception, Narot l'avait rencontré quand il sillonnait les Etats-Unis et faisait pleuvoir la mort et l'horreur pour le Sabbat. Vykos était un tortionnaire de génie quoique un poil trop sadique même pour le monstre de cruauté qu'était Narot. Un esprit glacial comme les nuits d'Hiver transylvaniennes, une main rude comme les roches des Carpates, un talent d'écorcheur dignes des Seigneurs d'Au-delà des Forêts. Un tel esprit avait du infanter un être au moins aussi froid et calculateur que lui. Les réticences du Lasombra relativement soutenues par Lady Byron étonnèrent le Ravnos, ils n'avaient pas encore écoutés le plan du Tzimisce et émettaient des doutes par rapport aux simples propos introductif de son plan. Retirant l'illusion qui l'entourait, Ils se lèvent et s'avancent à travers la salle, certains le reconnaissent et s'écartent sur son passage baissant les yeux ou le saluant selon son titre : Très Révend Priscus ou Grand Maître Phosphoros. Le Sabbat s'était battu pour mettre fin à la hiérarchie féodale d'antan et le reprochait à la Camarilla, mais il existait aussi dans la secte une hiérarchie et un respect des Anciens. Bis repetita non placent. Cela semble dans la nature humaine et vampirique sans doute... Ils s'avancèrent à la table de la future meute. Il posa main sur l'épaule de Lady Byron : " - C'est un plaisir pour mes yeux si fatigués que d'observer tant de beauté flamboyante, my lady. Ne vous levez, je vous en prie. Messieurs, bien le bonsoir.Prenant un air plus sévère en regardant l'ensemble de la tablée, Alexandre prit la parole : " - Brevitatis causa, si ce que Monsieur Asher et Lady Byron pensent, est vrai et que vous avez déjà exposé l'ensemble de votre plan, Monsieur Vykos, je ne puis que le désapprouvé. Mais j'aime à penser que ce que vous avez dit n'était que l'introduction brève d'un plan bien ficelé. Votre Sire, mon confrère Sacha Vykos, a du vous apprendre comme faire la guerre avec intelligence. Comme dans l'amour les propos préliminaires d'un plan en disent long sur la qualité de ce qui va suivre. "Lacérer la Tour d'argent" est une bien belle métaphore pour un écorcheur de votre trempe. Aux vues de vos succès à New-York, je sais que vous ne parlez pas d'attaque frontale, comment donc comptez vous mener la guerre ? Bellum se ipsum alet, la guerre se nourrit d'elle même. Pour la faire grandir, il faut la faire. Pour la faire, vous entendez former une meute. Je vous soutien sur ce projet et si votre soeur et vos frères sont d'accord, ce soir nous organiserons l'Autorictas Rita qui reconnaîtra votre Meute. |
|