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 A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ]

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Ismahel Lucilius
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MessageSujet: A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ]   A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ] EmptyMer 6 Nov - 15:23

Le sous-sol du musée était particulièrement lumineux. Le plafond était couvert de plaque qui irradiaient une lumière blanche qui se reflétait sur les marbres immaculés du sol.
La pièce centrale était une immense salle parsemée de piliers de marbre noir. Elle couvrait la majorité de la surface du musée, aux murs étaient accrochés des centaines de tableaux tandis que d’innombrables sculptures aux tailles et formes diverses remplissaient le vide de l'immense espace. 
Des banquettes foisonnaient en ce lieu afin que tous puissent profiter des œuvres.
En son centre, un bassin d'eau claire où nageaient des poissons exotiques rappelaient l'origine de l'atrium. Quelques portes aux extrémités de la salle indiquaient les appartements privés et les salles de réunions.

C'était dans une de ces salles où le Primogène Toréador de la ville, avait donné rendez-vous au Régent de la Cité. La « Chambre Bleue » était une pièce ovale cerclée par un fin ruisseau charriant des pétales de roses, les murs étaient couverts de végétaux, de gentianes printanières à l'azur sans pareille et de violettes pâles. 
Au centre trônait une sculpture de marbre blanc représentant une femme en train de danser dont les yeux étaient faits de lapis-lazuli. Une table en chêne ciselé était posée à coté de la femme, y était posé une carte de la cité, une boite d'ébène cerclée de fer et un ordinateur. Deux fauteuils étaient disposés devant la table.
Le toréador attendait debout observant la sculpture s'appuyant sur sa canne en sirotant un verre de Vitae. Cette pièce était la préférée de l'ancien Prince de la ville, le bleu avait toujours été la couleur préférée de la traîtresse. Cependant, le caïnite se sentait en paix dans ce ovale comme dans un giron protecteur, apaisant.

Alors qu'il dévisageait la sculpture, Ismahel se surprit à réaliser le manque de bienséance à inviter le nouveau régent là où la traîtresse avait passé ses nuits. 
Cependant, le lieu était si agréable et tranquille qu'il espérait que le militaire et noble Régent prêterait plus d'attention à l'ambiance du lieu qu'à la dramatique préférence qu'avait son prédécesseur, le Prince Amelia Quinn... 
Aimée et haïe entre toutes dans le cœur du Toréador.

Il fut sorti de ses pensées par des pas qui se rapprochaient [Auspex 1] et le silence qui semblait s'être installé dans le hall principal de l'atrium.

Le Roi était là...
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MessageSujet: Re: A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ]   A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ] EmptyJeu 7 Nov - 2:28




    Le réveil avait été pénible, j'avais ouvert les yeux juste devant son lit, à demi agenouillé-allongé. Mon corps aurait pu être un peu courbatu si j'avais été encore un mortel mais non. Mon humeur n'était pas la meilleur, cependant le râle d’agacement qui s'éleva de ma gorge disparu aussitôt quand en me relevant, mes yeux se posèrent sur elle.
    Si douce, si belle, son expression. Avec douceur, tendresse et amour, presque tremblant de ce dernier, mes doigts effleurèrent son visage magnifique. Sa peau pareille à la plus belle des porcelaine, avait la douceur de la soie. Je fus un moment pris de cette émotion qui embrasait mon corps à chaque fois que je la voyais. Je devenais presque humain, tel que j'avais pu être autrefois, dans ses bras.
    Ma douce, ma tendre amie … si vous saviez à quel point vous me manquez, à quel point votre absence me pèse … chaque jours, je voyais son visage, et chaque soir je devais souffrir de ne pouvoir voir votre regard croiser le miens. Ma belle endormie, mon amie. Je souhaitais plus que tout voir votre visage s'éveiller, vos yeux s'ouvrir pour voir les miens, et pouvoir à nouveau sentir vos lèvres sur les miennes et goûter à nouveau à leur parfum.
    Mon amour, je rêves du jours où ce sommeil cesserai, où je pourrais à nouveau vous serrer contre moi.

    Mais je ne pouvais rester ce soir, et l'admirer. Ce soir, j'avais à faire. Aussi, doucement, je me reprenais et avec amour, je déposais un baiser sur le front de ma dame. Mon visage assuré revint alors que doucement j'allais vers la sortie. Je devais partir, je devais rejoindre le Primogène qui m'avait finalement annoncé où il souhatitait me rencontrer. À l'atrium, au Musée d'Art. Une initiative intéressante. Feu le Prince adorait cet endroi et aimait s'y ressoucer. Je l'avais souvent accompagnée en ce lieu. Mais aujourd'hui, j'y allais en tant que Régent, et peut être bientôt Prince. Est-ce que je le prenais comme une insulte ? Non, je pensais plutôt que c'était une manière de me considérer comme le Prince des lieux. Et puis, comment retirer à une Rose, l'envie de voir des œuvres d'art.

    Mon chauffeur m'y emmena. Nous étions à l'heure, même un petit peu en avance. Je m'étais rafraichis sous une douche avant de venir, pour réfléchir, remettre mes idées au clair. Me laver n'était pas réellement nécessaire mais bon, par tradition, habitude, je le faisais toujours. J'étais d'un hygiène aussi irréprochable que mon style vestimentaire. Comme à mon habitude, une éternelle tenue assez sombre, sorte de croisement entre un costume et un habit militaire. Avec mon port de tête, ce genre de tenue me donnait plus d'allure encore.
    Je sortis de la voiture, et le chauffeur repartit alors que je m'engouffre dans le Musée. Jours et nuit, tout était toujours ouvert à Los Angeles. Les villes lumières des Amériques.
    Bien vite, je gagnais le lieu de l'atrium. À l'intérieur, des semblables me saluèrent à mon approche. Tous : nouveaux-nés, ancillas, je crois reconnaître un ancien d'ailleurs qui me rendit hommage. J'étais humble. Chaque salut était bien sûr rendu. J'avançais, pour rejoindre l'endroit où le Primogène. Il était là, en avance lui aussi.
    Dans cette salle, je m'avançais directement vers lui, la main commençait à se redresser alors que j'arrivais près de lui. Et lorsque je fusproche, je pris sa mains dans un salut simple et courtois.

    -Bonjour cher ami, je suis ravi de vous voir. Comment vous portez vous depuis la dernière nuit ?


    Des paroles qui pourraient être prises pour des banalités, mais j'étais sincère quand je le questionnais. Je ne disais pas cela pour faire joli dans le paysage.

    -Je dois dire que cet endroit me manquait. Il y a longtemps que je n’aie pu prendre le temps de venir en admirer les trésors, votre initiative en est que plus appréciée.


    Doucement, je me retournais pour admirer l'architecture de l'endroit. Ça faisait bien plusieurs mois que je n'avais pu venir dans cet endroit. Bien trop longtemps. Je retournais les yeux vers le Primogène du clan de la Rose pour lui demander la suite de la soirée :


    -Alors, où voudriez-vous que nous discutions ? Il me semble que vous souhaitez une entrevue privée. Mon serviteur va d'ailleurs nous rejoindre d'ici peu, avec le cru dont je vous avais fait la promesse.


    J'entrais assez vite dans le vif du sujet. Nous n'étions pas ici ce soir pour parler d'art. Il semblait bien qu'il avait besoin de me parler, il ne semblait d'ailleurs pas à son aise. Son aura laissait transpirer une sorte de conflit intérieur, entre la haine et la tristesse. Je tenterai tout à l'heure de comprendre cela mais pour l'instant, autant faire ce pourquoi il m'avait invité et ce que nous avions convenu par lettre.
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Ismahel Lucilius
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MessageSujet: Re: A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ]   A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ] EmptyJeu 7 Nov - 20:00

Le régent s'approcha et saisit la main tendue du primogène. Un salut simple, formel, professionnel. Ismahel se demandait comment s'adresser à lui, avec déférence ? Devait-il lui donner du « votre éminence » ? Ou sa courtoisie habituelle suffirait-elle ?
Ses troubles furent vite dissipés.

-Bonjour cher ami, je suis ravi de vous voir. Comment vous portez vous depuis la dernière nuit ?

Un ami ? Espérons que cette politesse fusse la plus proche possible d'un réel sentiment. Il était dit digne de confiance et incorruptible, l'ancien militaire semblait de ses hommes qui plaçaient le Devoir, le Courage et l'Honneur au-dessus de leur vie. Ces genres d'hommes mentent avec mesure, trahissent peu et sont sincères avec ceux qu'ils apprécient.
Le lieu ne semblait pas avoir gêné Nathanael, la sympathie qu'il sembla accordé au Toréador fit disparaître les troubles de l'âme de l'Ancilla. Il sourit et proposa un fauteuil à l'Ancien d'un signe de main.

- Aussi bien que peut se porter un membre de la Tour d'Argent alors que le mal court les rues votre altesse. Je vous remercie de cette attention. Si la salle ne vous dérange pas, nous pourrions discuter ici. En tant que votre ami et votre serviteur, je me dois de vous informer de choses troublantes et pressantes.

Il avait tant et plus à lui dire mais nul besoin de le presser. Tout sera dit ce soir.
La boite contenait la lettre que le Primogène avait reçu de Philippe alors qu'il était avec le Prévôt. Cette lettre troublante devait être remise en main propre au Régent et bien qu'il n'eut pas eu le temps de la lui délivrer lors de la réunion à l'Elyseum, il était plus que grand temps qu'il la lui livra. La carte était marquée de nombreuses croix rouges et de croix noires. Les meurtres et les lieux où l'inconnu Phosphoros était sans doute passé. La Rose avait payé déjà le prix du sang dans ce conflit. Ce qui avait commencé par le meurtre d'Emilio Salvateri avait continué par près de trois autres meurtres sauvages de membres de la Rose, toujours théâtraux comme des peintures... des expositions. Mais ce qui inquiétait le Primogène c'était que ces meurtres étaient tous commis sur des membres qu'Ismahel avait côtoyé alors qu'il parcourait l'Europe ou des Infants de ces derniers. Tous des Ancillae de plusieurs siècles, tous de puissants caïnites...
Phosphoros s'approchaient du Toréador, il le sentait. Cela l'inquiétait, non pas que sa vie lui fusse si chère, mais il avait depuis peu redécouvert le plaisir de vivre, l'envi de créer... une humaine lui avait offert ça. Il ne pouvait se permettre de mourir si tôt.

Ces meurtres avaient d'ailleurs corroborés dans son esprit, cette certitude dont il avait fait part à M. Shade : Philippe et Phosphoros ne sont qu'un.
Et désormais, il veut m'atteindre... pourquoi ?

Ismahel appela une goule qui déposa devant les deux hommes deux magnifiques verres en cristal filigranés d'or.

- Pendant que nous dégusterons ce nectar dont vous m'avez tant vanté les mérites, je tiens à vous faire lire ceci.
Il ouvrit la boite et la présenta devant le régent, elle contenez la lettre ouverte de Philippe.

J'aurai du vous en faire part plus tôt mais je souhaitais vous la remettre en main propre.
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MessageSujet: Re: A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ]   A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ] EmptyDim 17 Nov - 12:47


    Il m'accueillait avec amabilité, et m'invita à m'asseoir à ses cotés dans cette chambre, autrefois celle que Amelia préférait. Je savais qu'il n'était pas malsain ou vicieux dans sa manière de faire. Je savais que tous les deux étaient proches, qu'il étaient souvent réunis ici pour parler ou je ne sais quoi. À l'époque où j'étais au poste de Sénéchal, je laissais le Prince se débrouiller pour ce genre d'affaire.


    - Aussi bien que peut se porter un membre de la Tour d'Argent alors que le mal court les rues votre altesse. Je vous remercie de cette attention. Si la salle ne vous dérange pas, nous pourrions discuter ici. En tant que votre ami et votre serviteur, je me dois de vous informer de choses troublantes et pressantes.


    La salle ne me dérangeait pas si nous pouvions en fermer les portes. Ce que fit une de mes goules qui arriva à cet instant, avec et une bouteille fermée contenant un liquide un peu épais et aussi pourpre que du vin. Sans un mot, juste des regards, il s'éclipsa et repoussa quelques peu les portes, en restant devant avant de s'assurer que nous soyons ni déranger ni écouter. Le Primogène m'avait demandé une entrevue privée, et je me doutais qu'il jugeait de la gravité de ce qu'il avait à me dire.
    Nous nous étions assis, et doucement, j'avais observé ce qui nous entourait, notamment ce qui était en plus sur la table, à côté de la bouteille qu'on venait de déposer. Je lui laissais le soin de s'occuper de cela.
    Il appela une goule, et celle ci nous amena ce qu'il nous manquait pour goûter ce nectar. Et elle sortit bien vite, nous laissant enfin seuls. Doucement, j'ouvris la bouteille et en mis quelques lampés pour que mon hôte puisse me donner son avis sur le cru. J'espèrais qu'il serait à sa convenance.


    - Pendant que nous dégusterons ce nectar dont vous m'avez tant vanté les mérites, je tiens à vous faire lire ceci.

    Alors que je reposais la bouteille, il ouvrit le petit coffret qui se trouvait sur la table. Il me la montrait alors, en lui donnant son verre, doucement, je pris cette lettre pour commencer à la lire.


    -J'aurai du vous en faire part plus tôt mais je souhaitais vous la remettre en main propre.



      Bonsoir messieurs, je tiens par cette lettre vous confier mes sentiments les plus distingués et porter à vos oreilles des informations capitales que j'ai récolté durant mes voyages. Je suis comme M. Shade le sait, un propriétaire terrien important en Angleterre comme en France. Dans le cadre de mon travail, j'ai appris qu'un certain Phosphoros, terrible illusionniste, Ravnos anti-tribu et dangereux diaboliste, aurait été dirigé sur la Cité des Anges. En tant qu'Aubain je n'ai que faire de votre guerre mais la perte de partenaires commerciaux m'indispose cependant. Prenez donc cette information en gage de ma bonne foi. Et comme vous dîtes vous autres camaristes : Pax Noctis



    Je lisais cette lettre sans laisser voir le moindre sentiment, sans présenter d'expression sur mon visage. Puis après l'avoir lu attentivement, je reposais la lettre avant de me tourner vers mon interlocuteur.


    -J'ai déjà été informé de l'arrivé de ce Phosphoros, qui s'est empressé de m'annoncer la bienvenue à mon nouveau poste à sa manière. On m'a également mis au courant d'une vague de meurtre de vos confrères. Par conséquent, j'aimerai savoir en quoi cette lettre a tant d'importance. Pourriez vous me préciser votre pensée concernant cette lettre et ce qui vous trouble tant.


    Je pris mon verre, et le portait à mes lèvres en redécouvrant cet endroit. Ça faisait bien longtemps que je ne l'avais pas revu.

    -Sachez déjà que concernant les meurtres, des mesures ont déjà été prises, et que deux meurtres et tentatives d'enlèvements ont déjà pu être empêchés, et les agresseurs neutralisés. La Tour d'Argent ne laissera pas ce nouveau venu rendre vain nos espoirs. Cette terre est nôtres. Elle l'a toujours été, et nous ne cesserons de nous battre pour elle.

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Ismahel Lucilius
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MessageSujet: Re: A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ]   A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ] EmptyLun 2 Déc - 10:44

-J'ai déjà été informé de l'arrivé de ce Phosphoros, qui s'est empressé de m'annoncer la bienvenue à mon nouveau poste à sa manière. On m'a également mis au courant d'une vague de meurtre de vos confrères. Par conséquent, j'aimerai savoir en quoi cette lettre a tant d'importance. Pourriez vous me préciser votre pensée concernant cette lettre et ce qui vous trouble tant.

Mais oui, qu'est ce qui troublait tant notre Primogène des Roses ? La Tour d'Argent avait déployé ses troupes. Avec leur tête un tel imperator, que pouvait craindre les légions de la Justice ? Doutait-il de leur Dux Bellorum ? 
Non, le Toréador connaissait la guerre et voyait en son Prince un nouveau Belisaire. Il croyait en leur nouveau général, il croyait en la justesse de leur cause et en la sagesse de leur stratégie. 
Non, le Toréador doutait de lui-même. Il doutait de ce qu'il avait vu au théâtre. Il doutait de ce qui se passerait si Philippe le Magnifique ou Phosphoros le Démon était la même personne. Il doutait de la force nécessaire de leurs troupes face à un tel démon car il avait connu le Ravnos Philippe, un humaniste, un pacifiste mais aussi un illusionniste de talent, un génie de la manipulation sensorielle et mémorielle. Si le pacifique Philippe était devenu cette abomination, ce démon malfaisant, alors la Mascarde et tous en cette ville était en danger.

Les informateurs d'Ismahel lui avait indiqué la prolifération de Ravnos voyageant seule ou en compagnie fort réduite. Cette prolifération avait débuté au Sud et remontait jusqu'à Seattle avant de redescendre.
Les jeunes prolifèrent et haïssent leurs aînés. En se réveillant, Ismahel avait vu un corbeau l'observer à la fenêtre. Ces volatiles sont les annonciateurs de la Gehenne.
Les signes parlent d'eux mêmes. Les plus âgés des Pitres sèment la lèpre de la jeunesse. Les corbeaux viennent frapper aux fenêtres de ceux désignés pour le gibet.

- Je ne sais votre Altesse si le prévôt vous informé de mes pensées car je lui en ai confié quelques unes... J'ai connu un certain Philippe en France, il y a quelques siècles alors que j'étais prévôt. C'était un Ravnos et le plus pacifique des Anarchs qu'il m'eut été donné de rencontrer. C'est cet homme qui a envoyé cette lettre. Un homme que j'avais cru mort il y a  bien longtemps et il réapparaît en contactant notre prévôt se faisant passé pour un homme d'affaires... il réapparaît au moment même où nous apprenons qu'un Priscus est en ville. Et c'est cet homme qui nous l'apprend ! Comment peut-il, simple "Aubain" qui "n'a que faire de cette guerre", savoir plus que nos agents spécialisés en la matière et pour qui l'information stratégique est le devoir ?
Je ne peux me résoudre à tant de coïncidences. Je ne peux me résoudre à ce que cet "ami" fusse dénué d'intérêts dans cette guerre. Je ne peux me résoudre à fermer les yeux alors que la vérité hurle dans mes oreilles.
Votre Altesse, certains meurtres remontent une piste sanglante dont mon domaine semble être l'aboutissement. Philippe ou Phosphoros ou qui que soit ce dégénéré m'envoie un message.
Nous envoie un message.

Un air de Gehenne souffle la ville votre Altesse.
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MessageSujet: Re: A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ]   A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ] EmptyLun 30 Déc - 10:17


    Un silence assez long, presque pesant et lourd de sens suivi ma question. Ma gorgée prit, je posais mon verre avec douceur sur la table entre nous. Non, c'était bien plus qu'un trouble. Nul besoin de lire son aura pour le deviner, celle devait d'ailleurs jouer au yoyo.


    - Je ne sais votre Altesse si le prévôt vous a informé de mes pensées car je lui en ai confié quelques unes... J'ai connu un certain Philippe en France, il y a quelques siècles alors que j'étais prévôt. C'était un Ravnos et le plus pacifique des Anarchs qu'il m'eut été donné de rencontrer. C'est cet homme qui a envoyé cette lettre. Un homme que j'avais cru mort il y a  bien longtemps et il réapparaît en contactant notre prévôt se faisant passé pour un homme d'affaires... il réapparaît au moment même où nous apprenons qu'un Priscus est en ville. Et c'est cet homme qui nous l'apprend ! Comment peut-il, simple "Aubain" qui "n'a que faire de cette guerre", savoir plus que nos agents spécialisés en la matière et pour qui l'information stratégique est le devoir ?
    Je ne peux me résoudre à tant de coïncidences. Je ne peux me résoudre à ce que cet "ami" fusse dénué d'intérêts dans cette guerre. Je ne peux me résoudre à fermer les yeux alors que la vérité hurle dans mes oreilles.
    Votre Altesse, certains meurtres remontent une piste sanglante dont mon domaine semble être l'aboutissement. Philippe ou Phosphoros ou qui que soit ce dégénéré m'envoie un message.
    Nous envoie un message.

    Un air de Gehenne souffle la ville votre Altesse.


    J'écoutais ses mots, avec un visage grave. Ses inquiétudes … au moins, je les comprenais. Rien n'était pire qu'un pareil ennemi. Je le savais, pour en avoir eu quelques ennemis moi-même. Doucement, je me penchais un peu en avant, pensif.

    -Mon prévot hélas, je n'ai pu discuter avec lui depuis un long moment. Le temps est malheureusement un enfant capricieux. Et nous n'avons pas nous trouvé le temps de converser tous les deux même si cela devient visiblement vital.


    Je relevais les yeux avant de poursuivre.


    -Trop de nos semblables sont morts. Et notre Société a perdu bien trop de ses roses si chères. Je ne permettrais pas, qu'en ses temps de trouble, je perde à nouveau un semblable, un conseiller, et un ami.


    Aucun de mes mots n'était ni abusé, ni employé à la légère. Il est Primogène oui, donc un puissant, mais il était aussi un de ceux qui m'avait accepté, sans haine ni colère, pour le bien de notre Société. Je ne permettrais qu'on joue ainsi avec mes semblables.


    -Ce priscus souhaite jouer avec vous ? Et bien, le jeu se termine dès ce soir. Je vais vous placer sous protection, il est hors de question qu'il s'amuse plus ainsi avec vos nerfs. Son apparition, je vous rassure, ce n'est pas de ses lettres que nous l'avons sa présence en ville. Même si pour l'instant, l'impact de nos actions semblent faibles, elle prépare nos attaques. Nous avons déjà réussi à protéger des semblables, cibles d'attaques isolées. La Secte Honnie ne nous prendra pas plus de semblables.


    Je me redressais, le regard à la fois sur lui et sur l'environnement. Ma main se posa amicalement sur son épaule, un geste à la fois symbolique et rassurant :


    -La Géhenne n'arrivera pas. Pas aujourd'hui. Notre heure n'est pas venu, pas encore. Après tout ce que nous avons traversé, nous ne pouvons nous avouer vaincu ainsi. Vous plus que tous, vous avez perdu des êtres chers, des amis et proches. Vous ne devez pas perdre l'espoir. Il tente non seulement de vous prendre ceux qui sont encore vos aliés, mais également votre envie de vous battre. Je vous protégerai, je ne laisserai pas ma plus belle rose s'éteindre.


    Et je ponctuais cette phrase d'un sourire. Non, ce n'était absolument pas la drague ou une quelconque tentative. Non, il obtenait là l'un des rares sourires que je donnais, et il pouvait considérer cela comme un honneur, un des plus grand que je pouvais lui faire, et la meilleure preuve de mon estime de lui.


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MessageSujet: Re: A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ]   A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ] EmptyMar 7 Jan - 20:40

-Trop de nos semblables sont morts. Et notre Société a perdu bien trop de ses roses si chères. Je ne permettrais pas, qu'en ses temps de trouble, je perde à nouveau un semblable, un conseiller, et un ami.


Ainsi comptait parmi les amis du Ventrue. Un terme que les Sang-bleus usaient sincèrement avec parcimonies et hypocritement à outrance. Mais le Régent semblait être un être droit et juste. Un militaire et un meneur plus qu'un machiavélique prince de cour.

Roses si chères... Un ami et un conseiller...

De plus le Régent promettait sa protection au Toréador. Un protection essentielle car le caïnite le savait, sa vie était en danger et cela ne pouvait continuer. Surtout dans le futur qu'il s'était tracé et pour l'accomplissement duquel il avait en réalité demandé cette audience.

-La Géhenne n'arrivera pas. Pas aujourd'hui. Notre heure n'est pas venu, pas encore. Après tout ce que nous avons traversé, nous ne pouvons nous avouer vaincu ainsi. Vous plus que tous, vous avez perdu des êtres chers, des amis et proches. Vous ne devez pas perdre l'espoir. Il tente non seulement de vous prendre ceux qui sont encore vos alliés, mais également votre envie de vous battre. Je vous protégerai, je ne laisserai pas ma plus belle rose s'éteindre. 

Le discours du Régent rendit un peu de courage au cœur fort las de la Rose. La guerre commençait à fatiguer le Primogène et le retour de cet ancien anarch ravnos avait ébréché sa détermination. Non, il ne pouvait baisser les bras, pas avec ce qu'il comptait demander au Régent. Pour cette raison au moins, il ne pouvait laisser le Sabbat gagner. Son cœur qui avait été si vite enclin au désespoir se rempli de désir guerrier. À croire qu'il n'était qu'une coquille de noix ballotté par un océan déchaîné de passions et de sentiments.

Sa plus belle Rose...

Il était Maître des Harpies mais ce n'était qu'un marche-pied pour rendre aux Roses leur hégémonie sur la Cité. Il appréciait le Régent, sa vertu et son sens du stratège avait fait avancé la cause de la Camarilla en quelques mois bien plus qu'Amelia n'avait su le faire en des siècles de jeux avec l'Ignoble Archevêque.
Conseiller un tel dirigeant serait un honneur. Le Primogénat avait ce rôle : Conseiller et Servir. Servir son clan mais aussi servir le Prince. Un Régent en l’occurrence, mais un Prince aux yeux de nombreux semblables et à ceux d'Ismahel.


Un Prince auquel il manquait un Sénéchal...


L'idée germa dans l'esprit de la Rose. Il semblait apprécier sincérement Ismahel autant qu'Ismahel l'appréciait. Espérons qu'il lui fasse confiance dans les mêmes largesses que celles dans lesquelles le Toréador faisait confiance au Ventrue. 
La Rose et le Sceptre trônant sur Los Angeles... L'idée était plaisante. Mais il n'était pas l'heure de faire de la politique.


Je vous remercie du fond du cœur de l'estime que vous me portez. Me savoir de vos ami est un cadeau auquel je tacherai de ne jamais faire ombrage. Mon cœur gage de vous comptez parmi les semblables que j'admire le plus, mon ami.


Il but une gorgée de vitae. Non, il n'était pas l'heure à faire de la politique. Il mit un genou au sol prêt à faire sa demande. Il lui tendit tout en s'exprimant une enveloppe délicate contenant la photo d'une femme.


Comme je vous parle de cœur, j'ai une requête à vous soumettre régent de Los Angeles Nathanael Pearson, Ancien des Rois, reconnu Clairvoyant, Incorruptible et Digne de confiance sur les territoires Américains.
Moi, Ismahel Lucilius Gaebius, Ancilla des Roses, voudrais vous demander de prendre pour goule Mademoiselle Raven Cooper dans le but de l'enseigner, de l'instruire et d'en faire une des plus belles Roses du bouquet de Los Angeles auquel vous tenez tant.


Il attendit alors silencieux le verdict fatidique du Régent. 




[ Rappel : ce RP se passe après le RP → Et la Rose succomba à la Dame ]
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MessageSujet: Re: A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ]   A corps et à cris [ PV avec son Eminence Nathanael Pearson ] EmptySam 11 Jan - 7:10



    Même si nous avions pu enregistré des victoires, les pertes étaient présente et la disparition de notre regrettée Prince avait laissé un goût amer à certain. Bref, ils étaient nombreux à avoir perdre un peu de leur rage. Mais pour Ismahel, c'était bien pire. Cet ennemi qui s'acharnait sur lui voulait le briser, et il était sur le point de réussir. Je devais réussir à lui rendre courage. En fait, c'était plus qu'un devoir. Si les soldats n'avaient pas le courage, il était vain de tenter de lutter.

    Je retirais ma main de son épaule, et attendais sa réaction. Il semblait réfléchir. Mais je sens que dans un sens, il se rassure un peu. Bien. Le mal n'était pas éradiqué … Les graines de doute, les fissures que le Priscus avait laissé dans l'espoir de mon Primogène.


    Je vous remercie du fond du cœur de l'estime que vous me portez. Me savoir de vos ami est un cadeau auquel je tacherai de ne jamais faire ombrage. Mon cœur gage de vous comptez parmi les semblables que j'admire le plus, mon ami.

    Face à lui, j'eus un sourire, un fin sourire fin, sans exagération. Un sourire fin de penser que l'un de ceux qui devait me conseiller était quelqu'un sur qui je pouvais compter ainsi. Je ne le pensais pas comme mes semblables Ventrues, jouant à la politique, ami/ennemi … non, j'avais l'impression d'avoir trouvé dans un sens une personne de confiance. Je le voyais dans son pire moment, il était plus vulnérable qu'un nouveau-né. Et pourtant, il acceptait de parler.

    Il se redresse pour au final s'agenouiller devant moi. Qu'est-ce qu'il faisait à présent ? Et il se mit à parler tout en me tendant une lettre que je pris. Dedans, une photo d'une jeune femme, qui semblait avoir été prise à son issu, sans qu'elle s'en rende compte.


    Comme je vous parle de cœur, j'ai une requête à vous soumettre régent de Los Angeles Nathanael Pearson, Ancien des Rois, reconnu Clairvoyant, Incorruptible et Digne de confiance sur les territoires Américains.
    Moi, Ismahel Lucilius Gaebius, Ancilla des Roses, voudrais vous demander de prendre pour goule Mademoiselle Raven Cooper dans le but de l'enseigner, de l'instruire et d'en faire une des plus belles Roses du bouquet de Los Angeles auquel vous tenez tant.


    Me parler de cœur. Contre le mien se trouvait la clef du cercueil de verre de celle que j'aimais … mais même si ses mots me rappelèrent le souvenir de ma dame, je ne laissais rien apparaître sur mon visage qui s'était fermé.


    -Il n'est pas besoin de posséder l'augure pour comprendre les raisons de cette demande. Vos pensées, votre aura je crois les deviner.

    Doucement, je lui fis signe de se redresser, pour qu'il soit à ma hauteur. Je ne voulais pas lui parler en tant que supérieur mais en tant qu'ami. Lui qui m'ouvrait son cœur dans un sens


    -Vous voulez en faire une belle rose, mais je vois dans vos yeux qu'elle sera toujours votre rose. Je ne pense pas réellement me tromper en disant que vous ne l'avez pas uniquement choisi par intérêt pour votre clan.

    Ma main se posa à nouveau sur son épaule, doucement, l'incitant à regarder mes yeux. Je lui souriais, à nouveau, doucement. Dans un sens, je le comprenais, je me voyais en lui …


    -Vous êtes entré ici, sans espoir, presque vaincu par l'ennemi dont l'ombre ne cesse de s'emparer un peu plus de vous chaque nuit. Mais à l'instant où vous m'avez parlé d'hier. Quand vous avez évoqué son nom, vos yeux ont l'air de s'ouvrir, de reprendre un peu de cette joie de vie, cette étincelle de passion que je leur ai toujours vu avant. Est-ce elle votre vision de la beauté ? Peut être et c'est avec joie que je donne l'autorisation d'en faire votre goule, puis votre infante. Si elle est votre seule source d'espoir en ce monde, préservez-la, protégez-la. Et faites en sorte de ne plus jamais laisser l'ombre de ce Ravnos vous ravir votre passion.

    Il avait l'autorisation, il pouvait désormais faire ce qu'il souhaitait d'elle, de celle pour qui, je l'étais persuadée, il avait des sentiments très fort.


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