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 Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson]

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Elisabeth McHalley
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MessageSujet: Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson]   Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson] EmptyMar 10 Déc - 23:03

Cela faisait déjà trois jours que mon père était mort. La police n'avait encore aucune idée des raisons de sa mort et l'enquête piétinait. Moi je n'avais que dix sept ans et n'ayant aucune famille connue, j'allais me retrouver en foyer. Mais en rangeant les affaires du bureau de papa, javais découvert une lettre qui m'était adressée. Je l'avais ouvert et le contenu m'avait vraiment émue. J'avais même versé quelques larmes en la lisant. Papa me manquait vraiment beaucoup et je comptais bien retrouver l'auteur de son meurtre. Il y avait aussi une adresse à laquelle je devais me rendre si jamais il lui arrivait quelque chose. D'après ce que j'avais lu, il s'agissait de l'adresse de mon oncle Natanael Pearson. J'avais donc pris la lettre ainsi que quelques affaires dans un sac et était partis pour la périphérie de Los Angeles. Effectivement l'adresse ne se trouvait pas en centre ville. J'avais donc mis un jean noir, un petit haut et une veste en jean de même couleur. Il était rare que je mettes des vêtements aussi sombre, mais les circonstances faisait que j'y étais obligée. Je refermais la porte de l'appartement que j'occupais avec mon père et tournai les talons sans m'empêcher de verser une larme.

Je comptais bien y revenir pour récupérer d'autres affaires, notamment les dossiers que papa tenait pour ses enquêtes. Je voulais savoir sur quelle enquête il était avant de mourir. Cela serait toujours une piste pour retrouver son assassin. Je pris le bus jusqu'à la périphérie de L.A puis j’entrepris de chercher l'adresse qui m'intéressait. Après presque une demi heure de route et avoir un peu chercher, j'arrivais devant une grande bâtisse assez ancienne. Je vérifiai l'adresse sur la lettre puis avançait jusqu'à la porte de la maison. Je n'avais vu que très rarement mon oncle, mais papa m'avait dis qu'il était vraiment très occupé. Dans sa lettre, il avait bien spécifié l'heure à laquelle je devais me rendre chez lui. Je regardais ma montre et vis que je n'étais pas en retard. La nuit était bien tombée et je me demandai pourquoi je devais venir le voir si tard.


*Bah il doit surement travailler toute la journée et loin de chez lui. Je peux avoir confiance en papa.*

Prenant une grande inspiration, je toquait à la porte de la maison et attendit patiemment que l'on vienne m'ouvrir. J'étais emmitouflée dans un manteau car il ne faisait pas très chaud ce soir. Je regardais autour de moi et la vieille baraque était vraiment à l'écart de tout. Oncle nathanel ne devait pas être souvent dérangé.
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MessageSujet: Re: Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson]   Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson] EmptyDim 15 Déc - 16:09


    Il était seul dans le manoir, et ce depuis bien longtemps. Mais peu importait, il savait qu'il était nécessaire qu'il soit là. Cette demeure avait besoin de lui, c'était pour cela que son maitre lui avait demandé cela. Il était dans un sens l'âme de cette maison, et sans lui, elle perdrait cette dernière touche de chaleur qu'elle possédait.
    Il était tard ce soir là, la nuit était déjà tombée depuis un moment. Et comme d'habitude, il savourait la douce mélodie du silence. C'était son lot quotidien, cela et l'ancienne musique qui sortait parfois d'un vieux phonographe qui se trouvait dans un des grands salons. C'était une merveille, toujours en état, et écouter quelques chefs d’œuvres devant le feu de l’âtre était l'un des plaisirs de William.
    Mais ce soir, cette routine allait être perturbée ce soir. Alors qu'il s'était approché de son fauteuil devant une cheminée où un feu ardent, il entendit un bruit. Malgré son grand âge, et le fait que cette maison soit immense, il entendit très bien qu'on frappait, et il put même déduire que c'était sur la porte d'entrée. Le sang de son maître était un plus quand on avait son âge. Aucune douleur, aucune perte. Il était aussi frais qu'un jeune homme.
    Doucement, il se releva pour aller vers la porte et regarda par le judas. Une jeune fille se trouvait de l'autre côté de la porte en bois sculptée. Étrange … pourquoi une si jeune enfant viendrait ici en plein nuit. Il regarda son visage un instant, elle portait le deuil, il y lisait une tristesse profonde que la jeune femme devait tenter de cacher. Même si elle avait du l'effacer, il voyait la marque d'une larme qui avait coulé tantôt. Cela, face à une personnes pouvant voir au delà de ce que d'ordinaire les gens pouvaient voir était une vaine bataille. Avec lenteur, il ouvrit la porte, pour se découvrir, vieux majordome aux cheveux courts blancs impeccable, costume noir sans la moindre imperfection … une de ses personnes âgées qui malgré les années, gardait de la prestance.
    Il l'observa un instant avant de murmurer :


    -Qui êtes-vous jeune fille ? Que faites-vous ici, dans ce endroit perdu, loin de tout ?


    Avec douceur, il la fit entrer dans la maison sans attendre. La pauvre petite devait mourir de froid. Il ferma la porte tout en murmurant :


    -Vous devez vous être perdu, personne ne vient ici d'ordinaire.

    Il ne savait pas trop quoi faire de cette enfante. Cette maison était une facade, et elle devait rester vide. Que dirait son maître s'il voyait cette jeune femme ici ? Mais le vieillard ne pouvait décemment pas la laisser ainsi dehors. Espérons qu'il ne fasse pas là une grave erreur.


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Elisabeth McHalley
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MessageSujet: Re: Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson]   Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson] EmptyDim 15 Déc - 20:40

Après quelques minutes, la porte s'ouvrit sur une personne âgée, mais qui possédait encore une certaine prestance. Après m'avoir observé longuement, visiblement étonné de me trouver sur le pas de sa porte, il me demanda qui j'étais et ce que je venais faire ici. Puis doucement, il me fit entrer dans la maison. C'est vrai qu'il faisait plutôt froid dehors et malgré mon manteau, je ne pouvais pas m'empêcher de frissonner. Je le suivis tranquillement. Ainsi il pensait que j’étais perdue. D'après lui personne ne venait ici. Je sortis la lettre de la poche de mon manteau et la regarda. Cette homme en face de moi n'était pas mon oncle. Ça je le savais, mais il devait surement s'agir d'un serviteur ou quelqu'un gardant la maison s'il s'absentait.

*Peut-être aurais-je dû le prévenir avant d'arriver ?*

Mais l'empressement et la menace de me retrouver en foyer m'avait effrayai et je n'avais pas réfléchis. Ce qui n'était pas vraiment dans mes habitudes. Je regardai la lettre avant de répondre au vieil homme :

"Désolée de vous déranger en une heure si tardive. Je m'appelle Elisabeth Mc Halley et j'aimerais voir Monsieur Nathanael Pearson. Je suis sa nièce. En rangeant les affaires de mon père, qui a été tué il y a trois jours, j'ai trouvé une lettre dans laquelle il m'indiquait de me rendre à cet adresse si jamais il lui arrivais quelque chose. Il m'a dis que je pourrais y trouver mon oncle et qu'il s'occuperait de moi. Mon père se nommait Alexander Mc Halley."


Je ne savais pas si le vieil homme connaissait mon père ou non, mais j'espérai que Nathanel serait là. Je savais que je n'avais plus beaucoup de temps avant que les services sociaux ne me place en foyer. Je n'étais pas encore majeure selon les lois de cet état. J'attendis assez anxieusement la réponse de mon interlocuteur. Je serrai fortement la lettre contre moi, seul lien qui me restait entre mon père et moi. Je m'étais promise de retrouver son assassin même si je ne savais pas ce que je ferais une fois que je l'aurais en face de moi. Il faisais plutôt bon dans la maison et sentir la chaleur environnante me faisait du bien. La maison était vraiment silencieuse et je me demandai si mon oncle se trouvait bien ici.
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MessageSujet: Re: Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson]   Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson] EmptyLun 30 Déc - 10:31


    Si ce cher William avait été confronté à bien des situations, des autorités aux journalistes véreux, il n'avait jamais encore ouvert la porte à une jeune fille alors que nous étions proche de l'hiver, et surtout si tard. Étrange. Un peu trop. Il l'observait. Sa main posée sur son épaule, il put constater de sa ''vie''. Elle n'était pas une vampire envoyée pour tenter de le tromper. Mais qui était-elle alors ? La question tournait dans son esprit alors qu'il la laissait entrer.
    Il était gentilhomme, il n'était pas dans ses habitudes de laisser pareille jeune personne dehors.

    Alors que William lui demandait doucement la raison de sa nature, la jeune femme sortit de sa poche une lettre qu'elle parcourut des yeux, sans prêter plus attention au vieux majordome. Bien …


    -Pourrais-je vous aider mademoiselle ? Vous cherchez une personne en particulier ?


    William ne comprenait pas vraiment l'attitude de la jeune femme, et n'osait regarder la feuille qu'elle observait, pensive. Était-elle muette ? Peut être ...
    Et enfin elle releva les yeux vers lui, et ouvrit la bouche. Ah, au moins, cette enfant savait parlé.


    "Désolée de vous déranger en une heure si tardive. Je m'appelle Elisabeth Mc Halley et j'aimerais voir Monsieur Nathanael Pearson. Je suis sa nièce. En rangeant les affaires de mon père, qui a été tué il y a trois jours, j'ai trouvé une lettre dans laquelle il m'indiquait de me rendre à cet adresse si jamais il lui arrivait quelque chose. Il m'a dis que je pourrais y trouver mon oncle et qu'il s'occuperait de moi. Mon père se nommait Alexander Mc Halley."

    En fait, il la préférait l'instant d'avant, quand elle ne parlait pas. Sa nièce … dans tous son discours, c'est surement le mot qui l'avait le plus surpris. Maitre Nathanael n'avait plus de famille depuis bien longtemps. Il avait pendant un temps tenté de retracer sa descendance mais malheureusement pour lui, celle s'était éteinte lorsqu'un incendie avait ravagé la maison de ceux qui partageaient son sang.
    Alors qui était cette enfant à la fin ? Ses réponses provoquaient plus de questions que d'éclaircissement. Pourtant, il semblait se rappeler du nom de l'homme qu'elle avait nommé, son père.
    Doucement, il posa sa main sur son épaule, l'invitant à la suivre.


    -Maitre Pearson n'est pas présent ce soir, mais je vais l'appeler une fois que vous serez installée. Il sera plus à moins d'avoir cette discussion avec vous.

    Comment allait-il expliquer à son maitre qu'une jeune femme venait de débarquer et qu'elle se prétendant être sa nièce ? Tout d'abord, se ''débarrasser'' du plus grand souci. L'invitant d'un regard et de sa main pour la mener vers le salon où il lui proposa le fauteuil.


    -Vous semblez frigorifiée, la cheminée ne pourra que vous faire du bien.


    Il l'installa dedans avant de s'éclipser. Il n'aimait pas ce qu'il allait faire. C'était traitre mais peu importe, il avait surement fait une grosse erreur en l'amenant ici, en lui autorisant d'entrer ici.
    Il lui préparera un bon thé à l'ancienne, bien anglais avant de rajouter un comprimée qu'il avait pris soin d'écraser avant dans un mortier. Avec ça, elle ne prendrait pas cinq minutes avant de s'endormir.
    Il vint lui apporter, et la réaction ne se fit pas attendre. Elle s'endormit peu après, et il put alors appeler son maitre.




    Je l'observai alors que je venais de lire la lettre … une jeune femme. Qu'est-ce qu'il m'avait pris de faire cette promesse. J'aurais du le payer, simplement, et ne jamais accepter cela. Et
    ''Oncle Nathanael'' … franchement, qu'est-ce que je pouvais bien faire d'elle.

    Pourtant ce n'est pas d'elle dont je me suis occupé en premier, mais de son père, du moins, de ses affaires. À peine étais-je arrivé que j'avais donné l'ordre à William d'envoyer des hommes au domicile de son père récupérer les dossiers de toutes les affaires d'Alexander, celles ci ainsi celles qu'il gardait dans le bureau que je lui avais offert pour travailler à son compte

    Et maintenant, la lettre à la main, j'observais la jeune femme endormie sur le fauteuil face à la cheminée. William avait quelques peu atténué le feu, qu'il ne puisse m'atteindre d'aucune sorte, et également devait me prévenir s'il y avait la moindre demande. J'étais Régent, un Ancien du clan des Rois, et j'avais devoir prendre le rôle de nounou ?
    Même si cela me paraissait invraisemblable, j'avais juré, et jamais, au grand jamais, ma parole avait été entaché. Une chose, une chose que je partageais avec nos frères des loups, leur haine du mensonge et de la tromperie. Pour cela, je respectais les enfants de la Louve.

    Cependant ce soir, je devais savoir ce que je devais faire d'elle. C'était triste à dire, mais un vampire s'occuper d'une humaine ? C'était une horrible préoccupation, une menace permanente pour la Mascarade.
    Je toussais assez fort et la jeune femme, peu droguée, sembla s'éveiller. Je ne lui laissais guère le temps de comprendre son environnement qu'aussitôt, ma voix s'éleva dans le salon.


    -Ainsi, vous êtes la jeune Elisabeth dont il me parlait tant … Alexander était une personne appréciable, et sa disparation est une perte cruelle pour tous.

    Ses mots, dans un sens, étaient sincère. Alexander était un très bon élément, et sa disparation, alors que je venais de lui demander d'enquêter sur un Ductus n'indiquant qu'une chose, que pour une fois, il avais été moins prudent. Et cela avait du conduire à sa perte.

    -Navré de vous rencontrer en de telle circonstances et je vous présente mes plus sincère condoléances pour votre père.

    J'attendais sa réaction, ses mots à elle. Si elle était venue ce soir, c'était qu'elle cherchait une protection. Une pauvre enfant, qui devait sûrement déjà avoir été approché par les services de l'enfance pour être placer. Je n'étais pas de sa famille. Bon, ça, c'était pas encore le pire, ce genre de souci pouvait se résoudre facilement.


    -Qu'êtes vous venue chercher jeune fille ? Que cherchez-vous réellement ?



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MessageSujet: Re: Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson]   Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson] EmptyJeu 9 Jan - 17:30

Ma réponse sembla troubler le vieil homme. Il garda le silence avant de me mettre la main sur l'épaule. Visiblement, mon oncle n'était pas là. Il me proposa alors d'entrer. Je le suivis un peu anxieuse quand même. Peut-être aurais-je dû le prévenir de mon arrivée ? Le vieux domestique m'invita à m'installer dans le salon. Il me présenta un fauteuil devant la cheminée. Il est vrai qu'il faisait particulièrement froid ce soir et la chaleur de l'âtre me réchaufferait surement. Puis il s'éclipsa, me laissant seule dans la pièce. Je profitai alors de la chaleur du feu de cheminée. La tristesse ressurgit alors ainsi qu'une colère sourde envers le meurtrier de mon père. Je ne comprenais pas pourquoi la police n'avait aucune piste. J'étais persuadée que l'affaire allait terminer dans les affaires non élucidés et serait alors oubliée. Mais moi je comptai bien élucider cette sombre affaire et découvrir le meurtrier de mon père. Ce dernier m'avait apprit les ficelles de son métier et avec le début de mon cursus universitaire, je connaissais un peu les lois de notre État.
Mon hôte revint quelques minutes plus tard avec une tasse de thé qu'il me proposa. Je l'acceptai avec un sourire plutôt triste et commençai à le boire. J'appréciai le thé. Bien plus que le café en tout cas. La chaleur de ce dernier me réconforta à tel point que je m'endormis subitement. La fatigue des derniers jours peut-être mêlée à l'inquiétude des jours à venir.


*


Combien de temps avais-je dormi ? Je n'en savais rien. En tout cas quelqu'un me réveilla en toussant. Avant de reprendre mes esprits et me rappeler où j'étais, l'inconnu prit la parole. Ses mots mirent un peu de temps à raisonner dans mon esprit, mais elle arriva à en déduire qu'elle devait être face à son oncle Nathanël Pearson. Étrangement, il ressemblait parfaitement de l'homme dont elle avait le souvenir même si cela datait un peu. Ce dernier lui donna ses condoléances. Cela me toucha énormément

"Merci Monsieur Pearson. Mon père me parlait parfois de vous. Il m'a notamment dis que vous étiez mon oncle. Et je le crois même si je ne sais pas de quel côté de la famille vous venez."

Puis ce dernier me demanda ce que j'étais venue chercher réellement auprès de lui. Ca je le savais parfaitement. En plus de la lettre de mon père, je voulais retrouver son meurtrier et ce n'était pas en étant placer dans un foyer jusqu'à ma majorité, qui arriverait dans deux ans, que je pourrais le faire. Je plongeai mon regard noisette dans les yeux bleus de mon oncle et lui répondis sans détour :


"Je suis venue vous demander votre protection comme mon père m'a écrit de faire. Je veux rester auprès de vous afin de pouvoir trouver le meurtrier de mon père. Il m'a appris les ficelles de son métier et je suis des cours de criminologie à l'université. Mais si je vais en foyer, je ne pourrais pas faire cela. Je ne pourrais pas reprendre chacune de ses dernières affaires et essayer de comprendre ce qu'il s'est passé exactement. Mon oncle, acceptez que je reste auprès de vous. Je sais me débrouiller toute seule et je ne suis plus une enfant. Ca serait juste pour calmer les services sociaux et pour deux ans. Quand je serais majeure, je compte reprendre le cabinet de détective de mon père. Je crois que c'est ce qu'il désirait."

Je me tus après ma tirade et attendit patiemment la réponse de l'adulte qui se trouvait face à moi. Nathanael pouvait sentir mon anxiété, mais aussi la tristesse que je ressentais en ce moment-même. j'avais du mal à faire le deuil de la mort de mon père et je savais que seule l'arrestation de son meurtrier m'apaiserai un peu.
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MessageSujet: Re: Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson]   Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson] EmptyLun 13 Jan - 14:25



    Face à cette jeune femme qui s'éveillait, je restais neutre alors que je me savais dans une situation difficile. Une gamine … Moi, Régent de la ville, en guerre contre ses immondicismes du Sabbat, j'avais autre chose à faire qu'à m'occuper d'une humaine à peine sortir de l'enfance. J'avais bien autre chose à faire que de m'occuper d'une pareille charge. Pourtant, aussi décevant, et navrant que ce soit, sur mon cœur, je sentais le poid de la promesse. Jamais encore je n'avais promu une promesse. Cet humain m'avait sorti loyalement pendant des années, et désormais, sa fille était seule. Avais-je le droit, parce qu'elle était humaine, de la laisser ainsi, et de trahir mon serment. J'avais fait mon serment à un mort il est vrai mais malgré tout, je me devais de le respecter.
    Ce contast fait dans ma tête alors qu'elle s'éveillait, la nouvelle question était du coup : que faire d'elle ? Elle n'était qu'une enfant. Je n'avais aucune idée de ce que je pouvais faire d'elle. J'avais beau être un des plus grand stratège, je me trouverais impuissant face à elle …


    "Merci Monsieur Pearson. Mon père me parlait parfois de vous. Il m'a notamment dis que vous étiez mon oncle. Et je le crois même si je ne sais pas de quel côté de la famille vous venez."

    Oncle …

    -''Oncle'' est un bien grand mot, et ici, c'était plus une manière de dire. Votre père était un ami proche, et parfois, il m'appelait ''frère'', aussi pour vous, il m'appelait Oncle.

    Petite explication simple et efficace mais cette histoire d'oncle … enfin bref, ce détail passé, je lui demandais les raisons de sa présence, et elle me fixa. Bien, elle ne détournait pas le regard. De nombreux semblables n'arrivaient pas à le tenir. Mais elle si, une petite humaine pourtant …


    "Je suis venue vous demander votre protection comme mon père m'a écrit de faire. Je veux rester auprès de vous afin de pouvoir trouver le meurtrier de mon père. Il m'a appris les ficelles de son métier et je suis des cours de criminologie à l'université. Mais si je vais en foyer, je ne pourrais pas faire cela. Je ne pourrais pas reprendre chacune de ses dernières affaires et essayer de comprendre ce qu'il s'est passé exactement. Mon oncle, acceptez que je reste auprès de vous. Je sais me débrouiller toute seule et je ne suis plus une enfant. Ca serait juste pour calmer les services sociaux et pour deux ans. Quand je serais majeure, je compte reprendre le cabinet de détective de mon père. Je crois que c'est ce qu'il désirait."

    Intéressant … cette jeune fille … je l'observais, sans dire un mot, assez fascinée par cette humaine que je pouvais qualifier de brave et déterminée.

    -Vous êtes une enfant.

    Ses premiers mots tombèrent comme une sentence. Pourtant, ce n'en était pas une. Peut être même le contraire pour elle. Et je repris, sans lui laisser le temps de rétorquer quoique ce soit :


    -Cependant, je ne peux accepter ce que vous me demandez. J'ai promis à votre père de m'occuper de vous et je le ferais. Vous êtes encore une enfant, mais vos raisonnements sont ceux d'une adulte, presque de votre père. Vous êtes intrépide dans vos propos. La peine et la colère vous enjoint à la vengeance. Mais que croyez vous jeune fille ? Que le meurtrier de votre père était seul, qu'il vous attendra bien sagement ? Il vous tuera avant même que vous ayez trouver son nom, lui ou les chiens qui sont peuvent être sous sa coupe. S'ils ont le père … combien de temps pensez-vous qu'il leur faudra pour avoir la fille ?

    Je me relève et regarde le feu mourant dans l'âtre. Et si … cette jeune fille … une idée folle me traverse l'esprit alors que je fixe les flammes. Pour l'instant, c'est juste une idée mais si …


    -Je prendrais soin de vous, mais je ne vous laisserai pas jouer les justicières à travers la ville. Si vous êtes sous ma protection, vous serez aussi sous les règles de cette maison. Je ferais en sorte de retrouver l'assassin de votre père.
    Quand à reprendre le cabinet de votre père, vous verrez cela quand vous serez majeure. Pour l'instant, vous êtes encore enfant, et étudiante de surcroit. Vous continuerez vos études, cela va de soi, mais pour ce qui est d'après, nous verrons. Sommes nous d'accord mademoiselle McHalley ?


     
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MessageSujet: Re: Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson]   Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson] EmptyDim 16 Fév - 22:12

J'écoutai avec attention les explications de l'adulte en face de moi. Il était resté comme dans mon souvenir. Il n'avait pas prit une ride depuis toutes ces années et cela m'étonnais vraiment. Il m'expliqua alors qu'il n'était pas vraiment mon oncle, mais qu'il avait considéré mon père comme un frère. Puis Nathaniel sembla écouter très attentivement mon petit discours tout en m'observant. Je sentait son regard posé sur moi comme s'il m'inspectait. Son charisme et sa beauté était impressionnante et je n'osais pas bouger.


-Vous êtes une enfant.


Ces mots me firent l'effet d'une claque. Ainsi c'était ainsi qu'il me considérait : comme une enfat. Et pourtant je n'en était plus une. J'avais dix neuf ans maintenant. Mais je n'eus pas le temps de répondre qu'il reprit de plus belle. Il s'occuperait de moi comme il l'avait promit à mon père. Puis ses paroles pleines de sagesse firent tilt dans mon esprit. Et même si cela me dérangeait, je savais au plus profond de moi qu'il avait raison. Je le regardai se relever et observer l'âtre mourant. Il était vraiment impressionnant. Et je sentais émaner de lui quelque chose d'étrange. Je ne comprenais pas comment il pouvait paraitre aussi jeune que dans mes souvenirs, mais tout en lui imposait le respect et la droiture militaire. Après quelques secondes de silence, l'ami de mon père reprit en m'expliquant ce qui allait advenir. Il ne voulait pas que j’aille jouer les justicières dans les rues de la ville.

J'allais devoir suivre les règles qui régissait cette maison. Je n'avais jamais été une rebelle, comprenant que les limites avaient leurs importance, mais là, la pilulle fut difficile à avaler. Même s'il me promit de retrouver les assassins de mon père. De nouveau des paroles sages et pleines de sens. Bien sûr que j'allais attendre d'être majeure pour reprendre le cabinet de détectives de mon père. J'étais certaine que c'est ce qu'il aurait voulu. Je continuerai mes études. De toute façon avais-je vraiment le choix. Puis Nathaniel me demanda si j'étais d'accord. Je plongeai mon regard noisette dans ses yeux soutenant ainsi son regard. Je pouvais y voir une sagesse infinie et sans âge. Cela me perturbait assez quand même. Puis je lui répondit d'une voix clair :


"Oui monsieur Pearson. C'est très clair. Mais quand à savoir si je reprendrais l'affaire de mon père dans deux ans, je ne changerai pas d'avis. Vous verrez, je suis très têtue parfois. Surtout quand quelque chose me tient à coeur. J'espère que vous arriverez à retrouver l’assassin de mon père et si je peux vous aider pour cela, ce sera avec joie."

Je ne lâchais pas du regard l'adulte avant de reprendre :

"Mais si vous n'êtes pas vraiment de ma famille, comment allez-vous faire pour les services sociaux ? Je ne voudrais pas qu'ils vous causes d'ennuis non plus."

J'avais été sincère dans mes paroles. Je ne voulais pas créer de problème à mon futur tuteur et j'espérai que les services sociaux n'allait pas essayer de chercher la petite bête non plus. Puis mon regard se reporta sur le feu de l'âtre qui était en train de mourir, rendant à la scène un certain aspect étrange. De nombreuses questions se bousculait dans ma tête sur cet personne. Je me demandai comment mon père l'avait connu et quel pouvait être leur rapport. Mais surtout je ne savais pas comment expliquer le fait qu'il soit le même que dans mes souvenirs d'enfants. Intriguée, je le regardais de nouveau, semblant l'observer avec plus d'attention.
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MessageSujet: Re: Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson]   Une épine dans le pied pour un Roi [pv nathanael Pearson] EmptySam 22 Fév - 9:21




    Cette enfant, aussi jeune soit-elle avait quelques choses qui me plaisait bien. Elle avait de la présence et malgré tout, malgré un mal-aise assez palpable, elle soutenait toujours mon regard, avec plus ou moins de détermination.


    "Oui monsieur Pearson. C'est très clair. Mais quand à savoir si je reprendrais l'affaire de mon père dans deux ans, je ne changerai pas d'avis. Vous verrez, je suis très têtue parfois. Surtout quand quelque chose me tient à cœur. J'espère que vous arriverez à retrouver l’assassin de mon père et si je peux vous aider pour cela, ce sera avec joie."


    Bien au moins c'était une enfant raisonnable. Je la laissais poursuivre.


    "Mais si vous n'êtes pas vraiment de ma famille, comment allez-vous faire pour les services sociaux ? Je ne voudrais pas qu'ils vous causes d'ennuis non plus."


    Ah, les soucis humains. J'eus un fin sourire pendant un instant en fixant les faibles flammes. Elle avait la même lueur dans ses yeux qui était présente dans les yeux de son père. Je me retournais pour l'observer, petite humaine si faible et perdue. Peut être … une petite idée, une idée folle me traversait l'esprit avant que je ne la fasse taire pour l'instant. Ce n'était pas le moment de m'occuper de cela. Pour l'instant, je devais repartir. J'avais perdu un temps précieux ici, et en catastrophe suite à l'appel de William. Pour ce soir, je n'avais pas le temps de m'occuper d'elle, cela se fera une prochaine fois.


    -Pour ce genre de souci, n'ayez crainte, je me chargerais de tout cela. J'ai beaucoup d'influence dans ses milieux, et cela doit s'avérer nécessaire, je ferais quelques procédures pour que vous soyez considérer comme ma fille, que vous n'avez pas à craindre quoique ce soit pour vous et votre avenir.
    Cependant pour ce qui est de l'enquête, non. Même si j'en avais besoin, je ne ferais pas appel à vous, pour vous laisser. Je ne veux pas que votre nom apparaisse ou que ce soit, et qu'il soit un moyen de
    vous retrouver. Je veillerais d'ailleurs à votre sécurité, que vous ne soyez pas une futur cible de ceux qui ont vous ravir votre père.


    Des mots dans un sens doux pour parler de la même chose, d'un meurtre de sang froid. Mais la jeune femme pour l'instant, n'avait pas besoin d'être plus secouée qu'elle ne l'était déjà.


    -Mais je pense que pour ce soir, nous allons nous en tenir à ça. Vous êtes épuisées, et il vous faut du repos. William est à votre service. Si vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas à lui demander. Prenez le temps de découvrir cette demeure, de prendre vos marques, si vous avez besoin de vous remettre de la disparition de votre père, prenez quelques jours de repos. Je reviendrais vous voir au plus vite mais maintenant je dois vous laisser, j'ai des obligations et malheureusement, je ne peux m'y souscrire. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit Miss McHalley

    Et presque sans attendre, je partis. J'avais tant à faire et le temps était mon ennemi dans cette lutte. Une nouvelle partie d'échec s'était faite entre moi et ce fameux Phosphoros, mais elle était bien plus rapide et cruelle que la précédent. Les pions tombaient sans cesse et je craignais qu'on ne sombre assez vite dans le chaos et la barbarie.

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