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| Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Mar 25 Juin - 2:43 | |
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Putain enfin, je l'avais trouvé enfin ce foutu endroit. Deux nuits de recherche pour trouver cet endroit à la con. Pourquoi fallait-il que ce soit toujours aussi planqué ? Je dis pas que nos refuges sont indiqués mais merde, deux nuits pour chopper les infos et m'y retrouver dans cette foutue ville … je détestais la ville, vraiment. Lentement, je passais les grilles ouverte. Pour l'occasse, ou histoire de pas être jetée direct dehors, j'avais mis un haut différent, un simple tee-shirt noir à large col bateau (oui j'avais mal découpé … Et ? ) qui découvrait largement une épaule, descendant presque trop mais j'avais pas le temps de me retaper un truc. Ça et mon vieux pantalon noir militaire, c'était pas chic mais ça passerait bien. Et puis zut, on allait pas m'embêter aussi. Je n'aimais pas ses endroits, j'étais pas bien là-bas. Clos, empli de pète-sec qui trèèès souvent m'hérissait le dos … nan, limite, je préférais les endroits ou je rencontrais les sabbateux. En général, l'ambiance était plus détendu, plus cool, même si parfois c'était quand même explosif avec tous les p'tits nouveaux-nés qui s'imaginaient pouvoir me chasser ou me sauter dessus en toute impunité. Combient de fois j'en avais renvoyé la queue entre les jambes ou carrément sans … Enfin bref, au mieux ici, on devrait pas me faire chier avec ça. Je passais les portes de la demeure, sitôt on m'arrêta. Deux gros gorilles, visiblement des brujahs, devant un p'tit sec, surement plus ventrue ou encore toré … comment ça j'avais des préjugés … non, ça s'appelle des observations, nuance ! Les deux m'arrêtent, le troisième s'avance, me jugeant déjà. Que j'aimerai lui faire déjà bouffé ses lunettes à celui-là
-Vous êtes des notres ?
Je soupirais, putain, ce que c'était gonflant à la fin.
-Nan, j'suis un lapin rose, ça se voit non ?
Un des colosse eut un sourire, l'autre lui donna un coup de coude alors que le dernier me foudroya du regard. Genre il ne le savait pas ? Il se mit à gronder un peu. Bon oki, je serais gentil, range les dents.
-Nan ça va … je viens demander audience à la Princesse Amelia, pour demander l'hospitalité sur ce domaine.
-On dit Prince et maintenant, lever les bras.
Et l'éternel bordel, cette foutue fouille par laquelle j'étais obligée de passer. Je le faisais, en soupirant encore en voyant un des deux se rapprocher de moi
-Égare pas tes mains mon gars, je mord facilement.
-Je l'aurais pas cru.
Un sourire au moins, il avait compris le message. Ça se fit sans embuches, jusqu'à ce que le p'tit binoclards veuille prendre mon sac. J'eus un geste presque malheureux, que l'autre brujah arrêta. Mon sac … c'était sacré dans un sens. Personne ne devait y toucher. Le petit s'interrogea, doucement, j'ouvris le sac sous ses yeux, pour lui montrer.
-Il n'y a rien dedans … juste des affaires auxquelles je n'aime pas qu'on touche.
Il vérifia et me posa LA question :
-Aucune arme sur vous ?
Et malicieuse, je lui montrais mes mains, en souriant :
-Presque aucune.
Il gronda, me laissa entrer et grogna entre les dents : ''fichus gangrels''. Je me retenais de venir lui refaire le portraits. Les ''fichus gangrels'' leur avaient par centaines de fois sauvé le derche par le passé … mais bon, les cons ont la mémoire courte, encore plus quand ils sont immortels. On me fit entrer, et je devais attendre que la princesse soit libre... très bien, j'en avais surement pour une partie de la nuit, autant aller me poser dans un coin. J'avançais à travers la salle, esquivant un maximum de personnes pour aller m'asseoir à une table, et lire simplement le carnet de Moana. J'avais du le lire une bonne centaine de fois, mais je n'hésitais jamais à le relire encore et toujours. Qui savait quelle nouvelle informations je pourrais encore bien dénichée dedans. Assisse simplement à une table, je lisais, sans écouter la foule autour de moi. Je n'étais pas de leur monde, alors bon, peu m'importait.
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Mar 25 Juin - 18:09 | |
| Chansson dans les écouteurs " Tiens Marc, je parie que tu pourras pas rester silencieux au refrain " Marcs avait des écouteurs dans les oreilles, cette nouvelle technologie était surprenante, incroyable. Jamais le chevalier français n'avait aimé la musique moderne, véritable musique de primate et pourtant, quand on lui avait passé ce son, quand pour la première fois il avait entendu ce "ménestrel", il avait ressenti quelque chose en lui. Le... Comment lui avait dit les jeunes? Ha oui, le "Groove", oui, il avait le groove en lui et cette musique lui donnait envie de danser où plus exactement être celui qu'on regardait entrain de marcher, entrain d'admirer.
Le primogène arriva devant les portiers, véritable colosse de Rodes qui gardaient l'élysée et intervenaient le cas où un semblable trop belligérant venait à agir de façon inconsidéré dans ce lieu de paix et de calme. Mais il fallait maintenant reprendre la façade extérieur, le masque de marbre de la société vampirique. La camarilla était un grand bal masqué où chacun devait avoir un rôle, celui de Marc était celui d'un primogène ultra camariste, aux attitudes parfois violente et intégriste. Il était celui qui était anti anarch, anti aubain, anti tout qui n'était pas Camariste finalement. C'était ainsi... Alors que lui était un diaboliste... Ha, le jeu des masques.
Marc s'approcha de la table qui lui était dédié, c'était implicite, la table du primogène brujah où tout le monde pouvait le voir. Et cette table était occupé par une jeune femme, un petit bout qui il fallait l'avouer avait un petit air de sauvageonne assez désirable. Peut être était-ce dût à ce tee-shirt trop grand qui découvrait une épaule. La chaire, l'envie de la chaire... Il la regarda un instant dans ses vêtements de paumé. Elle n'était pas de son sang c'était certains et son look était opposé à celui de Marc, look et physique d'ailleurs...
Oui, Marc était un géant, un colosse, il était aussi engoncé dans des vêtements classieux, il portait un costume italien d'un bleu profond, une paire de chaussure noir ciré à la perfection, une chevalière portant ses armoiries. Se dressant là alors que la jeune femme lisait un carnet, Marc entendait très bien le propos de la foule, l'on murmurait des choses comme "regardez là cette gangrel!", "ça se croit tout permis!" ou bien "sans gène! saloperie d'anarch". Ha, il fallait faire le méchant maintenant. Marc souffla d'un air agacé, prenant le ton dur malgré son accent français :
-Je vous laisse un instant pour partir de MA place et mettrais cet impaire de protocole sur votre jeunesse et votre ignorance d'Anarch.
Les crocs de Marc était apparent comme pour afficher son agacement, cela lui permettais d'être dans le rôle du méchant.
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Mar 25 Juin - 20:24 | |
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Je m'attendais pas à un accueil chaleureux. Je ne m'attendais clairement pas à ce qu'on me saute au cou en me disant : ''bienvenu'' Mais zut, avais-je un don, une manière de m'attirer les emmerdes ? Je ne savais pas, je n'avais même pas besoin de les chercher, elles venaient à moi. Une malédiction, un aimant ? Je ne savais pas, mais les faits étaient là, encore une fois, j'étais dans la mouise. Et je le compris par ses murmures à la con qui circulaient. Je connaissais cette routine, les regard rivés sur moi, les insultes, les rumeurs, tout ça … Mais je ne m'attendais pas à ça par contre. Pas à voir cette espèce d'armoire à glace s'arriver vers moi et m'adresser la parole ainsi.
-Je vous laisse un instant pour partir de MA place et mettrais cet impaire de protocole sur votre jeunesse et votre ignorance d'Anarch.
Ces camaristes …. ce qu'ils m'horripilaient à la fin. Même assise sur une foutue table, ils venaient trouver le moyen de m'emmerder. Je ne relevais même pas les yeux, continuant à lire. Il était en colère. Réellement, pour ça ? On dirait un gamin qui réclamait une part de gateau ou un truc du genre en criant pour que ''maman'' l'entende bien fort. Bordel, s'ils étaient autant sur les nerfs, qu'ils aillent s’emplafonner des sabbatteux, qu'on en parle plus.
-Ni merde, ni bonjours, je croyais pourtant que c'était primordial la politesse et le protocole chez vous. Ou alors vous êtes aussi ignorants que moi de ces derniers
J'allais sûrement m'en prendre une mais peu importait, je n'avais pas ouvert les hostilités, c'était à lui d'assumer. Il voulait jouer le méchant ? Dommage, j'étais pas du genre à jouer les proies. Qu'il frappe, je répliquais aussitôt.
-Surtout … à moins que ma vue ne me trahisse, y a d'autres chaises à cette table. Vous pourriez très bien vous asseoir sur l'une d'elle, cela ne changera rien, à part peut être votre point de vue sur les minettes du coin.
Est-ce que j'allais m'en prendre une ? Sûrement, mais s'il ouvrait les hostilités, même si n'était qu'Aubaine, il risquait de prendre un peu pour son grade. À vrai dire, ça m'amusait autant que ça me blaisait, la tension était palpable, qu'est-ce qu'il allait bien se passer ? J'en souriais intérieurement, intriguée, persuadée que ça allait devenir un peu plus explosif.
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Mar 25 Juin - 21:31 | |
| -Ni merde, ni bonjours, je croyais pourtant que c'était primordial la politesse et le protocole chez vous. Ou alors vous êtes aussi ignorants que moi de ces derniers
L'idiote, pensait elle vraiment qu'elle allait se sortir de ça s'embrouillant avec lui? Oubliait-elle qu'elle n'était qu'un membre Aubain, une chose accepté par la camarilla, accepté? Non, toléré, la camarilla toléré ces raclures. Le clan gangrel pire que les autres étaient à peine accepter, ces derniers avaient trahis la Camarilla! Ces ordures avaient osé trahir la secte, fuir leur responsabilité. Et à cause de ça, Marc leur voué une certaine haine, une certaine rage! Trahisons....
Le brujah échappa un léger sourire, oh, pauvre petite gangrel, chaton aux griffes acérés, tu crois vraiment que tu vas t'en sortir? Tu crois que les camaristes ici présent vont réagir? Tu n'as pas de statut! Marc lui est ancilla, il est primogène! Et toi! Toi tu n'est rien!
-Surtout … à moins que ma vue ne me trahisse, y a d'autres chaises à cette table. Vous pourriez très bien vous asseoir sur l'une d'elle, cela ne changera rien, à part peut être votre point de vue sur les minettes du coin.
Le brujah bien plus âgé, au bas mots deux cents années de plus, lâcha d'un air sombre et tranchant, comme l'aurait fait un juge annonçant une condamnation à mort dans une cours londonienne:
-Cette table est réservé au primogénat... La politesse et le protocole sont pour les membres de notre société, pas les raclures d'aubains. Ici vous n'êtes rien...
D'un violent coup de pied, il défonce l'un des pieds de la chaise, brisant cette dernière comme s'il s'agissait d'une simple paille. L'action même si elle ne provoquait pas de chute ferait certainement jasé bien après cette altercation, et ceux dans les patriciens comme chez les plébéiens, tous fustigeraient dans le dos de Marc ce dernier l'affabulant du terme de violent mais aucun ne lui diraient en face. Les patriciens néanmoins goutaient de la scène, appréciant qu'on remette à sa place un aubain avec virulence.Et puis, le Chevalier de Fontainebleau était du sang brujah, il était un sang fort, puissant et pire que cela il avait un âge avancé, on lui pardonnait facilement. Sans oublier qu'il la briserait sans conteste et de par sa nature, son sang, nul n'oserait l'agresser. Surtout si on considère que les deux malabars de l'entrée étaient aussi du clan de la sagesse ! Sans oublier non plus que bon nombre savait quel avait été le poste occupé par le primogène dans la cours de la cité de Londres : Fléau
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Sam 29 Juin - 14:09 | |
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Il eut un sourire. Pas un gentil sourire comme aurait avoir une personne bienveillante ou amusée. Non non, un sourire bien différent. Ça chauffait, ça chauffait … bientôt, ça exploserait. Jouer au plus malin avec un brujah … autant demander à un malkavien d'être clair quoi ! Ou alors à un ventrue d'arrêter d'être snob. Non, je n'étais pas maline, mais peu importait. C'était limite marrant de faire cela. De le mettre en pétard. Tester sa résistance ? Pourquoi pas, au moins, ça me ferait passer le temps en attendant l'entrevue avec la prince ou le princesse, j'avais aucune idée de comment dire au final. Ça leur arrivait d'être clair parfois ? Pire que les malkaviens …
-Cette table est réservé au primogénat... La politesse et le protocole sont pour les membres de notre société, pas les raclures d'aubains. Ici vous n'êtes rien... La raclure d'aubain … putain il y allait fort là : La table vola, m'échappant d'un coup. J'eus un instant de surprises, je l'aurais pas cru si con mais bon, j'étais toujours un peu trop optimiste. Je savais que je n'étais pas grand chose pour eux. Une gangrel … je n'avais jamais connu cette époque ou le clan était de la société de la rose. Je n'avais jamais fait partie de la Camarilla. Cuinn lui même, le sire de Moana était indépendant. Pourquoi ? Je n'en avais aucune idée. Je ne l'avais vu qu'une ou deux fois, pas plus. Mais bon, le résultat était là, l'autre boulet venait de défoncer la table. Et je me retrouvais simplement assisse sur la chaise mon carnet à la main. Sans lui accorder un regard, je pris mon sac pour y glisser mon héritage avant de tranquillement m'installer sur cette chaise, à mon aise. Une soirée bien mouvementée. Ce n'était absolument pas le moment, pourtant, je ne pus m'empêcher de sourire, réellement, prête à rire en regardant le cadavre de la table par terre. -Cette table était réservé au primogénat … Je ne suis peut être rien à vos yeux mais vous devrez rester debout maintenant. J'allais m'en prendre une, clairement. Sûrement que j'allais voler à l'autre bout de la salle. Mais la violence était prohibé dans cette enceinte. Je le savais, je n'avais pas ma place, mais irait-il jusqu'à me frapper, alors que je lui montrais simplement ses propres erreurs, que je retournais ses propres jugements contre lui. Montrer à un brujah qu'il se trompait … un moment jouissif, qui aurait pu l'être encore plus si ça avait pu être pour un ventrue. Mais là, déjà, je savais une chose, c'est que ce n'était pas le dernier éclat de la soirée.
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Jeu 4 Juil - 11:57 | |
| S'il y avait bien une chose que tout semblable un peu résonnait savait, c'est qu'il ne fallait pas emmerdé un brujah. Oui, les stéréotype avait la vie dure, mais dans le cas de la vie vampirique, cela était vrai. Les ventrues étaient d'habiles financier, les trémères des occultistes reconnus, les nosferatu des informateurs précieux et les brujahs les poings de la camarilla. Oui, un jours quelqu'un avait dit ainsi, les Brujah était le mains de la camarilla, c'était avec eux qu’elle broyait ses ennemis. Qui avait donc dit cela? Peut être le sir de Marc lui même, il ne savait plus, tout cas était il que la colère commença à monter, qu'il voulait encastrer la sale petite gueule de l'aubain, dans le mur, avoir la satisfaction d'entendre ses os se briser et savoir que son jolie visage se retrouverais déformé sous l'impacte.
Savez vous ce qu'est le don de chimérie? C'est l'art de créer une illusion, de créer une altération d'un sens ou de plusieurs, par exemple la vue, le touché, l’ouïe. Ainsi était le don du clan des gitans, des voleurs de poules comme le disait le sire du français. Oui, et mieux que cela, seul ceux possédant le don de double vue pouvaient, hypothétiquement, détecter ce genre d'altération de la réalité. Cette discipline vampirique avait ainsi bien des utilités, biens des avantages. Ainsi, les sombres desseins de Raynor prirent forme dans son esprit, elle n'aurait pas dût, vraiment, enfin, il fallait que jeunesse se fasse, plus tard, si elle survivait, elle se souviendrait de cette nuit, de la leçon qu'elle prendrait, ne jamais provoquer un ainé.
La voix de Griffe s'éleva, création chimérique de Marc, seul lui savait qu'il en était l'auteur, seule Griffe saurait qu'elle n'avait pas parler, mais pour tout le monde, c'était la voix du petit bout de femme qui s'éleva avec force et détermination : -Et puis va te faire foutre avec ton statu, camariste de merde, j'dégueule sur ta camarilla! Il y eu un grand bruit de surprise, l'ensemble de l'assemblé était sous le choc de la déclaration quasi hérétique de la gangrel, tous pensaient qu'elle venait de dépasser les bornes de l'acceptable. Le brujah français n'avait pas besoin de plus, usant de tout ses dons, il frappa, à pleine puissance, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait rien esquiver, pas un coup à cette vitesse, pas à cette puissance.
Ainsi le poing du chevalier frappa la pommette gauche de la gangrel, déjà l'os devait se briser, le brujah avait grogner en même temps une insulte bien senti, dans sa langue natale, le français : -Prends ça Salope!Ha, manipuler les foules, manipuler les faibles, se servir des pions, passer pour le camariste réactionnaire, le camariste dévoué à sa sacro sainte secte, voilà l'image que forgé chaque jours Marc. Il était devenu un maître dans le jyhad. Enfin, un maître, il commençait à intéresser probablement quelques vieux anciens, peut être même des vénérables. |
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Lun 8 Juil - 10:51 | |
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Je m'étais attendu à la baffe, physique, celle qui me décolla les oreilles et qui me fit valser à l'autre bout de la salle, volant sur dix mètre et m'encastrant dans le mur. Ça, je l'avais cherché, un peu, pas mal même. Mais bordel, qu'est-ce qu'il s'était passé la seconde d'avant ? Je ne l'avais pas compris, ma voix … c'était ma putain de voix qui avait résonné dans la salle ! Ses mots, je ne les avais jamais dits, jamais pensés ! Ce n'était pas moi, jamais j'aurais fait ça mais pourquoi, j'étais déjà condamné, et je le compris réellement quand mon corps percuta avec violence le mur, faisant corps avec lui sur deux bon centimètres. Normalement, quand on me frappait, je disais ''aie'' avec un grand sourire et l'air le plus convaincu du monde. Mais là, je douillais sa race ! Je me laissais tomber en arrière, sans chercher à amortir ma chute. De toute façon, ça changeait rien, ma joue, la structure à l'intérieur s'était brisée net et j'avais d'autres blessures du à ma dégringolade à travers la pièce. Ça allait encore, j'avais vu pire mais putain il frappait fort le con. Avec un peu de difficulté, je reconstruisis ma mâchoire et ma pommette, ça me prit quelques instants pendant lesquels j'entendis le grondements de la salle. Putain, j'allais déguster encore … On se pencha sur moi, je ne bougeais pas, ne voyant pas trop avec le lustre juste au dessus de ma tronche. Des mains s'avancent, je m'attends à un coup, je ne bouge pas, ça ne sert à rien au final, on allait me foutre dehors, très bien … bande de con pas fichu de voir quand on est innocent ou non. Mais c'est des mains non pas inquisitrice mais salvatrices qui prennent mes poignets pour m'aider à me relever. Sur le coup, j'suis assez étonnée mais malgré tout un peu méfiant, pas envie de m'en prendre une par ricochet non plus. Mais non, à la fourrure que je vois poindre au niveau de ses poignets, à ses mains un peu étrange, plus … bestial. Gangrel. Et ses yeux de prédateur me confirmèrent cela. Il m'aida à me relever, me regarda :
-Tu tiens encore debout ?
Ah, la bonne blague … mouais, difficilement mais j'allais survivre.
-Tu t'es déjà mangé les phalanges d'un Brujah pas content ?
Il eut un sourire avant de me poser la main sur l'épaule … aie, mauvaise idée …
-Ne t'inquiète pas, je vais t'aider sœur de clan, j'ai une dette envers ton sire, non pas écrite mais de sang, et je pense qu'il aurait voulu que j'utilise celle-ci pour te sauver d'une possible mauvaise soirée.
Hein ? Je le regardais, hébétée. Il connaissait Moana ce mec ? Aussitôt, il se tourne vers l'assemblée qui s'était rapprochée de moi, dangereusement, mais genre pas du tout amicale ! Il lève les bras, comme s'il voulait tenter de calmer cette foule, et putain, ça marche, en partie, au moins il n'avance plus.
-Cette jeune femme, sœur de clan, a été prise à un piège des plus pervers, ses mots que vous avez entendu ne venaient pas de ses lèvres
Il y a un silence … quoi, il m'avait vu à ce moment là ? Il avait vu mes lèvres closes ?
-La vérité est une valeur primordiale, la voix de notre clan est reconnue pour sa pureté. Une personne l'ayant trahie n'est plus qu'un paria dans son propre clan, parmi les siens.
Il se retourna un instant vers moi, son regard semblait très profond sur le coup.
-Et ce soir, je mets ma voix en jeu, en gage de cette jeune aubaine. Cela peut vous paraître dérisoire mais pourtant, cela est tant pour nous. Je demande à Xavier Lacroix, Ancillae du clan du Spectre d'avancer vers moi.
Un mec effectivement s'avança devant l'autre qui se tenait entre moi et la foule, il semblait un peu intrigué mais pas parti sur la parlotte, un peu crispé sur les bords. Il avait surtout l'air de se demander ce qu'il foutait là.
-Vous avez une dette envers moi, est-il vrai ?
Un simple hochement de tête en réponse. Un ventrue ayant une dette envers un gangrel ? La vache y avait des trucs bizarres.
-Je vous retire cette dette à condition que vous dominiez cette jeune sœur de clan. Faites lui dire la vérité. Je n'ai pas vu cette jeune fille parler. Restaurez son honneur, ou détruisez les nôtres.
Les autres ne bougeaient pas, ce gangrel devait être connu d'eux. Un ami ? Un pairs, je ne savais pas trop. L'autre s'approcha, et me demanda de le regarder dans les yeux. Je me redressais, essuyant une larme de sang qui coulait de mes lèvres avant de plonger dans son regard. Il m'observa, avant de me donner un ordre. Et sans même comprendre, j'y obéis. Mes mots s'élevèrent dans la salle silencieuses
-Non, je n'ai pas dit ses mots.
Et ce fut tout. La pression sembla retomber un peu, les convives s'éloignèrent. Le gangrel hocha la tête et remercia son ''ami'' ventrue avant de se tourner vers Marc et arriver à sa hauteur. Il soutenait son regard, pas avec force ou provocation, non, avec égalité, enfin presque.
-Par deux fois, la loi de l'Elyséum ont été brisé ce soir. Pour rendre la justice et restauré un honneur. Je pense que pour ce soir, cela suffit. Le gardien jugera nos actions s'il le veut, cela arrivera plus tard. Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée.
Il s'éloignait, il passa devant moi puis me tendit une carte.
-Passe me voir un autre jours, ce soir, j'ai à faire, heureux de t'avoir enfin rencontrer Griffe.
Je pris la carte et sans réellement comprendre tout, le vit se barrer, partir tranquillement. Trop étrange, c'était quoi ce moment bizarre. Je tombais un peu par terre, en tailleur, complètement stone, sonnée dans un sens. Ma nuque me faisait un peu, mon corps était encore sous le choc du coup et putain … ce que j'aimais pas ce genre d'endroit. Je regardais un peu tout le monde, ils s'en fichaient un peu. La crise étaient passée quoi. Et dire que j'avais encore la princesse, ou la prince à rencontrer. Je préférais mes nuits de chasse.
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Lun 8 Juil - 11:46 | |
| [hj : vu que c'est un peu flou si t'es encore en élysée et idem pour william, je met aussi ud flou sur ça, pas obligé de répondre ^^] -REVENEZ!
La voix puissante de Marc faisait presque trembler l'élysée, William s'arrêta, surpris de cet appel. Ha, ce cher gangrel... Ce Gangrel, ancilla de son état, mais avant tout gangrel, une position peu enviable au sein de la société vampirique camariste car nombreux étaient ceux qui gardaient des griefs contre les loups notamment leur tournage de veste. Oui, il ne faisait pas bon pour le clan de la louve en ces temps où le béton couvrait chaque parcelle d'herbe. Le combat était fini, laissant l'assistance sur sa faim, et surtout sur l'interrogation qui était légitime : que s'était il passé, car assurément tous l'avait entendu, et assurément l'on allait se poser des questions, il fallait dès lors que notre primogène Brujah réagisse, qu'il réponde, c'est ce qu'il allait faire, oui, il allait agir comme les dévot brujah, ceux là même qui avaient soulever des foules, lever des nations contre leur souverains, ceux là même qui avait renverser des empires par la force des mots car tel était la nature du clan de la sagesse.
Se tournant vers l'assistance, il commença à parler fort, couvrant de sa voix le murmure et les discussions comme l'aurait fait un suaire sur un corps fraichement embaumé :
-Soeur de clan? Ais-je bien entendu? Notre cher Ancilla Gangrel considère cette raclure comme son égale! N'est il pas au courant que son sang à trahis la camarilla en choisissant de ne plus la servir? Qu'il est un des rares de son espèce a suivre le chemin de notre Sainte Camarilla! Mais si vous considéré cette jeune femme comme de votre clan, alors que les aubains ne sont pas un clan, faites, et rejoignez les aussi! Quand à la vérité, oui, parole donné jamais reprise...
Oh, mais oui, le clan Gangrel avait juré allégeance à la Camarilla... Et preuve est faite qu'il sert toujours la camarilla! Assurément! Vous êtes un paria dans votre "clan" ! Vous êtes toléré ici par respect de vos agissements au sein de notre Sainte Camarilla.
Un murmure d'approbation s'éleva, assurément les propos de Marc était vrai, le clan gangrel avait trahis la camarilla, les aubains n'avait pas un statu de clan car un clan était une famille reconnu par la camarilla. L'ancilla de la louve était sur un terrain glissant, casse-gueule même, déjà les sombres desseins du français s'esquissait alors qu'il continuait de sa voix de ténor à haranguer la foule:
-Monsieur Delacroix, j'ose espérer que le Gardien d'Elysée ne vous tiendra pas rigueur d'avoir user de votre don de Domination en cet élysée sans légitimité.... Mais reprenons, assurément vous êtes un ancilla de talent, un ami également, mais pouvez vous assurer que votre don à fonctionner? Non car cela est impossible, dès lors, vous pourriez me demander si je suis le Prince et pourrait vous répondre sans hésitation un oui, et pourtant... Pourtant c'est sur simple fait que la vérité à décidé d'être dite, c'est sur cette action que l'on relâche un aubain qui à brisé en l'élysée en insultant notre Sacro Sainte Camarilla et en m'insultant moi, Marc Sénèque Raynor, Ancilla du clan de la Sagesse, Chevalier de Fontainebleau, Primogène de son Altesse! MOI! UN CAMARISTE!
Une profonde exclamation s'éleva des patriciens, toréador et ventrue (sans oublier la raclure trémère) commencèrent à s'agiter, s'offusquer, eux qui aimaient tant les statuts, jouer des mots, se trouvaient gâter par une démonstration publique de comment briser le statu d'un individus. Marc continua, prêt à porter le coup fatale :
-Qui êtes vous pour vous décider que le gardien jugera plus tard! Qui êtes vous pour me remettre en cause! QUI! Je m'indigne de cet état, de ces prérogatives que vous vous offrez et m'indigne de voir que les choses seront laissé en état! Maître des Harpies! Je targue William Matthew, ancilla du clan de la louveun air de dédain fut cracher à cet instant, de présomptueux jusqu'à ce qu'il fasse pénitence! Et j'en appel au gardien d'élysée qu'il fasse en sorte que cette raclure d'aubain qui a osé insulter notre Sainte Camarilla ne remette jamais plus ses pieds en notre Elysée !
De plus, compte tenu de l'insulte que vous avez oser poser à mon encontre, compte tenu que vous avez exigé qu'un semblable brise les lois de l'élysée pour rembourser une dette qui vous est dût, compte tenu de mon statu à savoir ancilla et primogène, j'exige, comme le veut notre société, un remboursement du préjudice subit. Une dette mineur de vous car nous, les CAMARISTES, nous ne sommes pas comme la raclure aubain, nous payons en dette
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Mar 9 Juil - 19:42 | |
| Amélia Quinn aimait certaines compagnies plus que d’autres, et la verve protocolaire de sa jeune maîtresse des Harpies la ravissait. Wilhemina avait de la conversation, un sens fort aigu de l’à-propos, et une mémoire prodigieuse en ce qui concernait l’étiquette et le protocole. Une petite pépite qui plaisait à Amélia. Suffisamment, en tous les cas pour lui avoir octroyé l’insigne honneur d’être surveillée perpétuellement par un Ancilla du clan des Masques. Ce cher Séraphin faisait vraiment un travail remarquable, et son amitié avec la cible était une chose qui tombait parfaitement bien.
« Dites-moi, Mademoiselle Keane, que pensez-vous d’insister un peu plus qu’à l’accoutumée sur les présentations de nos jeunes âmes ? Je crains que les traditions tout autant que la courtoisie se perdent en cette Praxis, tenez, n’entendez-vous pas le tumulte ? »
Elle tendit l’oreille, prête à entendre le roulement de conversations un peu animées, ainsi qu’elle l’avait constaté les deux derniers jours, avec cette fameuse histoire de pendule volé. Fort heureusement les choses étaient rentrées dans l’ordre.
Une voix tonna, brisant la douce quiétude du lieu. Un ordre proféré d’une voix de stentor reconnaisable entre mille. C’était Marc Sénèque Raynor, Ancilla du clan de la Sagesse, Chevalier de Fontainebleau, et surtout, surtout, Primogène pour ledit clan. Bon Sang ! Partout où le clan de la Sagesse passait, ces derniers jours, les ennuis s’amoncelaient, il allait falloir remettre un peu d’ordre dans tout ça, et le premier qui oserait ouvrir la bouche allait en prendre immédiatement pour son grade.
« Êtes-vous donc la seule Sage au sein de votre clan ? »
La question tomba alors que, furieuse, le Prince sortait de son bureau, vêtue d’une éternelle robe précieuse, ses longs cheveux cascadaient en boucles souples, et, d’ordinaire son visage affichait une grâce polie, aimable, et souriante en toutes circonstances. Pour l’heure, c’était à la vérité une colère contenue qui figeait ses traits, et nom d’un petit Tremere, elle allait remettre bon ordre dans ce palais, et tout de suite. Elle se fraya un passage dans l’assemblée et Hurla d’une voix puissante.
« IL SUFFIT ! »
[Présence 5]
La salle se calma aussitôt, et elle put voir le Primogène Brujah hors de lui face à deux gangrels, une petite nouvelle et ce cher Ancilla William Matthew, un petit imbécile qui avait tendance à trop ouvrir son museau lorsqu’il ne le fallait pas. Bon Sang, quelle joyeuse assemblée.
« Messieurs, Mademoiselle, chère Assemblée, est-il besoin de vous rappeler que c’est sous mon toit que vous vous battez ? Que c’est la quiétude de toute la bonne société que vous troublez par un manquement évident à toutes les bonnes mœurs ? Mademoiselle Keane ici présente, approchez chère enfant, n’ayez crainte, Mademoiselle Keane ici présente va s’empresser de vous rappeler les règles de bienséance du lieu, sitôt que je vous aurai donné le fond de ma pensée. »
Elle se calma, fit un grand sourire, et toisa en premier lieu Marc.
« Messire Raynor, je vous tiens en très haute estime, vous me décevez pourtant profondément ce soir. Je ne souhaite aucune explication de votre part, ni ne veux entendre de votre bouche ce qu'il s'est passé en ces lieux pour justifier une telle conduite de la part d'un Sage tel que vous. Vous me disiez tantôt qu’il était regrettable que se perdent les bonnes mœurs et la société d’autrefois, et en cela, je vous accorde très volontiers ce fait, cependant vous emporter entre ces murs n’aidera en rien à améliorer la courtoisie de l’endroit. Quoi que vous subissiez ici, vous vous devez de rester maître de vos émotions. Vous voulez laver un affront ? Demandez un duel, vous voulez des excuses, exigez une dette, mais ne faites pas tant de raffut, je vous prie ! On se croirait dans une meute de louveteaux du Sabbat! »
Passant au gangrel, elle le toisa bien plus durement. Celui-là était déjà dans ses petits papiers, et son nom ne sonnait certainement pas comme une douce musique à ses oreilles.
« Monsieur Matthew, Ancilla des enfants de la Louve, c’est déjà la deuxième fois que vous vous faites remarquer entre ces murs, m’a été contée votre récente altercation avec notre ami des Masques, le Faucon. Ne pensez pas que ces actes resteront impunis. Ce soir, c’est une dette majeure à l’égard de monsieur Raynor que vous aurez le privilège de lui signer devant notre Maîtresse des Harpies toute prête à établir les formalités de cette histoire. Ne discutez pas, je vous en prie, vous ne feriez que ternir l’image pourtant irréprochable que vous entreteniez jusqu’ici. »
Elle se tint enfin devant la jeune femme, toute dépenaillée, et qui, visiblement, avait dû écoper d’un coup de poing bien senti du Primogène.
« Votre arrivée ici aura fait bien du bruit, Mademoiselle, j’ose donc au moins espérer que vous vous confondrez en excuses auprès de l’ensemble de cette assemblée, Monsieur Raynor compris. J’ignore ce dont il retourne, mais vous comprendrez que je ne peux laisser une nouvelle arrivante semer le désordre entre ces murs. Ici, tant que vous n’êtes pas présentée à moi, vous n’êtes absolument rien, très chère, et pour l’heure j’ignore tout de vous. Vous n’êtes donc pas en position de force, quelques soient vos appuis ici. Je ne vous chasserai cependant pas, car toute fille de la Louve que vous soyez, j’entends que vous fassiez pénitence et appreniez de ces erreurs grossières tout autant qu’impardonnables. »
Elle revint enfin vers sa chère maîtresse des harpies.
« Et que Mademoiselle Wilhemina Natasha Alyosa Keane, Nouvelle née du clan de la Sagesse, Maîtresse des Harpies de cette Praxis, reconnue Distinguée par mon bon vouloir, vous rappelle à tous les usages et les coutumes auxquelles vous aurez à cœur de vous conformer en ce lieu de Paix. Puisqu’il semblerait qu’elle soit la seule ici à avoir encore quelque notion de Courtoisie, de Galanterie, et des convenances, qu’elle éclaire donc admirablement de son savoir vos lanternes ! »
Puis, se tournant vers la jeune Gangrel, elle la toisa avec sévérité.
« Retenez bien ce que vous vous apprêtez à entendre, car j’exige que vous vous présentiez ensuite en y mettant les formes, et en prenant l’ensemble de cette assemblée pour juge ! »
[HJ: Willie devrait poster à ma suite ^^] |
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Mar 9 Juil - 22:18 | |
| Elle est là, aux côtés de son Prince, à converser de la chose la plus importante qui soit, l’étiquette. Comment réfréner l’admiration sublime qu’elle portait à cette grande Dame, cette Lumière, cette Rose parmi les Roses ? Comment réfréner l’immense satisfaction qu’elle éprouve à être en sa compagnie ? Assurément, elle ne le peut pas, et ne le fait pas. Elle écoute chacun des mots de son Prince, avec une attention toute particulière. Elle tend l’oreille lorsque la Dame Amélia Quinn le lui demande, et en même temps qu’elle, Elle se fige en reconnaissant une voix qui hurle tout à côté d’eux. Elle s’offusque. Tant de raffut dans un lieu de goût, tant de boucan dans un lieu de rencontre et de paix.
La phrase que son Prince vénéré lui laisse tomber la vexe en même temps qu’elle la flatte. Amélia Quinn, la Rose parmi les Roses, vient de reconnaître sa valeur tout en enfonçant plus bas que Terre son clan. Pour une fois, elle ne se formalise pas de cette affront, trop heureuse d’être dans les bonnes grâces du Prince le plus lumineux de ce monde.
Le Prince sort en grande pompe, furieuse et déchaînée. Aussitôt, sa magnificence resplendit et La frappe en plein cœur. Sa petite âme de Brujah ressent la passion profonde, le tourbillonnement des émotions. Amélia Quinn est parfaite, l’Ordre incarné, la Politesse et la Courtoisie, l’Etiquette. Dieu que cela est grand ! Comme elle respire l’ordonnancement sacré du monde. L’apparition est presque mystique, presque enchanteresse.
Le discours est sévère et mérité, Elle le sait tout à fait. D’ailleurs, Amélia Quinn la fait approcher, comme elle est étonnée et enchantée de la tournure des événements, comme il lui plaît de voir ainsi ses activités reconnues, et son statut mis en valeur de la sorte. Maîtresse des Harpies est le rôle de sa vie, le premier rôle de sa vie. Aspire-t-elle à davantage ? Pas immédiatement, tenir cette Cour, et la remettre dans le bon ordre, voici qui est Sa mission.
Le Prince joue de sa superbe, de son autorité naturelle, s’adresse à Messire Raynor avec un mélange de sévérité et de déférence qu’Elle, Willie Keane, est bien loin de posséder. Une chose de plus à ajouter à la longue liste des éléments perfectibles de sa personne. Le discours fait au Gangrel est bien plus dur, et celui adressé à la nouvelle venue est glacial. Un bon sens des convenances, le respect de chaque titre, le respect de chaque chose, de l’ordre social avant tout. Cela Lui plaît, et lorsqu’Amelia Quinn lui laisse la parole sur une dernière mise en garde à l’adresse de la nouvelle, Dieu qu’elle était mal vêtue, ne lui avait-on jamais dit qu’une tenue décente simplifiait bien des choses ? Allons bon, voici qu’une leçon d’étiquette s’imposait.
- Assemblée d’honorables Semblables, Mon Prince, Messire Raynor, Primogène et Ancilla du clan de la Sagesse, chevalier de Fontainebleau, Monsieur Matthew, Ancilla du clan de la louve, Mademoiselle, souvenez-vous ce qui fait le prestige de notre société. L’Ordre, voici ce qui est essentiel dans un lieu aussi incontournable que l’Elyséum. Et parce que l’Ordre doit être maintenu par tous les chemins possible, voici les règles d’Usage de cette Praxis.
Elle ménagea une pause, puis commença à énoncer la première règle d’une voix claire et assurée.
- La hiérarchie sociale vous respecterez. Tout Ancien est maître, tout Ancilla est estimable, tout Nouveau Né doit apprendre et faire ses preuves.
Deuxième règle.
- Les rangs, titres, statuts et clans vous aurez à cœur de connaître et de faire connaître. La transparence et l’honnêteté sont reines en cette Praxis. N’oubliez pas que les charges sont également sujettes à honneurs et reconnaissance.
Troisième règle qui découlait immédiatement des deux précédentes.
- La violence vous bannirez. Que soient chers à vos cœurs les systèmes de Dettes et de duels, de concours, et de prestations amicales.
Quatrième et dernière règle, la plus importante sans doute.
- L’acte de repentir et les excuses vous accepterez. Pour une bonne entente au sein de l’Elyséum, il est nécessaire que les plus anciens sachent pardonner aux plus jeunes leurs regrettables égarements.
Voici quelles étaient les règles à respecter à Son goût. Ancienneté, Titres, Pacifisme, Pardon. Les quatre piliers de l’Ordre. A présent que cette irrespectueuse nouvelle née savait tout cela, elle pourrait sans doute enfin faire une présentation décente ! |
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Mer 10 Juil - 23:12 | |
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Il était sur le point de partir quand il l'arrêta, ce grand homme calme et si étrange. Toujours par terre, sonnée, je l'observais se retourner face au fou furieux qui m'avait déboîté la mâchoire. Il semblait carrément sur les dents. S'il avait tant besoin de baston, qu'il aille se faire les dents sur des sabbatteux … mais nan, c'était envers son protecteur qu'il avait décidé de diriger sa colère. Foutus sages …. Je regardais l'autre gangrel, un peu paniqué, mais qu'est-ce que l'autre vampire allait bien lui faire à lui bordel. Mais il ne faisait que sourire. C'était étrange, il fixait le brujah, un sourire simple
-Soeur de clan? Ais-je bien entendu? Notre cher Ancilla Gangrel considère cette raclure comme son égale! N'est il pas au courant que son sang à trahis la camarilla en choisissant de ne plus la servir? Qu'il est un des rares de son espèce a suivre le chemin de notre Sainte Camarilla! Mais si vous considéré cette jeune femme comme de votre clan, alors que les aubains ne sont pas un clan, faites, et rejoignez les aussi! Quand à la vérité, oui, parole donné jamais reprise... Oh, mais oui, le clan Gangrel avait juré allégeance à la Camarilla... Et preuve est faite qu'il sert toujours la camarilla! Assurément! Vous êtes un paria dans votre "clan" ! Vous êtes toléré ici par respect de vos agissements au sein de notre Sainte Camarilla.
La foule se gonflait à nouveau. Non mais il pouvait pas se la fermer aussi ? Et pourquoi il ne réagissait pas l'autre, pourquoi mon frère de clan ne bougeait pas ? Et pourquoi il souriait ainsi ? Pas de provocation, pas de faux semblant. Il était bien étrange.
-Monsieur Delacroix, j'ose espérer que le Gardien d'Elysée ne vous tiendra pas rigueur d'avoir user de votre don de Domination en cet élysée sans légitimité.... Mais reprenons, assurément vous êtes un ancilla de talent, un ami également, mais pouvez vous assurer que votre don à fonctionner? Non car cela est impossible, dès lors, vous pourriez me demander si je suis le Prince et pourrait vous répondre sans hésitation un oui, et pourtant... Pourtant c'est sur simple fait que la vérité à décidé d'être dite, c'est sur cette action que l'on relâche un aubain qui à brisé en l'élysée en insultant notre Sacro Sainte Camarilla et en m'insultant moi, Marc Sénèque Raynor, Ancilla du clan de la Sagesse, Chevalier de Fontainebleau, Primogène de son Altesse! MOI! UN CAMARISTE!
Et le voilà qui beuglait, comme un fou, mais toujours aucun changement, il restait droit, fier, il semblait si grand sur l'instant. Vraiment, je le trouvais étrange, intriguant. Mais pourquoi alors que l'autre me faisait presque sursauter là.
-Qui êtes vous pour vous décider que le gardien jugera plus tard! Qui êtes vous pour me remettre en cause! QUI! Je m'indigne de cet état, de ces prérogatives que vous vous offrez et m'indigne de voir que les choses seront laissé en état! Maître des Harpies! Je targue William Matthew, ancilla du clan de la louve de présomptueux jusqu'à ce qu'il fasse pénitence! Et j'en appel au gardien d'élysée qu'il fasse en sorte que cette raclure d'aubain qui a osé insulter notre Sainte Camarilla ne remette jamais plus ses pieds en notre Elysée ! De plus, compte tenu de l'insulte que vous avez oser poser à mon encontre, compte tenu que vous avez exigé qu'un semblable brise les lois de l'élysée pour rembourser une dette qui vous est dût, compte tenu de mon statu à savoir ancilla et primogène, j'exige, comme le veut notre société, un remboursement du préjudice subit. Une dette mineur de vous car nous, les CAMARISTES, nous ne sommes pas comme la raclure aubain, nous payons en dette.
Hein ?! Mais merde, pourquoi moi, j'avais rien fait enfin ! Je me redressais un peu maladroitement, tombant presque contre le mur derrière moi, m'y rattrapant un peu difficilement alors que ça commençait à s'approcher de moi. Et là, première réaction après ce loooong monologue, mon ami (je pense qu'après son intervention de tout à l'heure, je pouvais le qualifier ainsi) hocha la tête à l'annonce de son nouveau statut que lui octroyait le primogène et surtout à ses derniers mots, soupira. Un bref instant, un simple instant avant de relever la tête et de soutenir le regard de Marc. Pourquoi il faisait ça ? Il allait mettre quoi en jeu là ? Putain, j'avais carrément peur là, pas encore trop pour moi même si ça se commençait à sérieusement se compliquer pour ma tête, nan, j'avais peur pour lui, pour cette personne qui était en train de mettre sûrement plus que son statut en jeu. Mais lui souriait encore avant de prendre la parole, d'une voix qui calmait un peu malgré tout la foule qui s'agitait …
-La raclure telle que vous l'appelez est effectivement une sœur de clan. Son sire, un aubain qui n'a jamais prononcé le serment à la société de la rose et ainsi n'a jamais trahi sa voix avait une dette envers moi, non pas écrite mais faite dans le sang. Nous étions frères de sang, il a combattu autrefois pour notre société, il l'a protégé tout comme vous et moi sans rien demandé en échange. Pourquoi ? Parce qu'il voulait protéger les siens, simplement. Il n'a pas prêté allégeance à la Camarilla parce qu'il aimait sa liberté plus que tout mais n'a jamais brisé ses traditions, n'a jamais manqué une seule fois de respect à notre sainte société. Un individu n'est jamais semblable à un autre. Moana n'avait rien à voir avec d'autres qui effectivement ont trahi leur serment. Mais ce n'est pas le seul clan à avoir agit ainsi. Nos frères semblables, du clan de la rose, des sages, du spectre, du masque, des loups, de la lune même ont rejoins nos ennemis de toujours depuis des siècles. Vous traitez les aubains de raclures, je réserves ce mot pour ceux qui ont prêté allégeance à l'épée de Caïn en quittant ainsi tous les serments, en se retournant contre ceux qu'ils appelaient frères avant ! Je serais donc présomptueux jusqu'à ce que ma pénitence prenne fin à vos yeux, et vous aurez cette dette que vous réclamez tant. Celle que j'ai demandé à notre cher ami Delacroix était une dette de sang et elle m'a servi à rembourser une autre dette tracé dans le sang d'un combat. Idiot ? Puérile ? Peut être, mais un honneur n'est sauf que si l'on est en accord avec son propre code de l'honneur. Aussi …
« IL SUFFIT ! »
Le discours s'arrêta là, et tous tournèrent la tête pour voir soudain la princesse, enfin la prince émerger de la foule. William fut stoppé, l'autre aussi, personne ne l'ouvrait, pas un instant. Moi, en la voyant, en la reconnaissant d'après ce qu'on m'avait décrit d'elle et d'après les photos, je me mis aussitôt à genoux, frappant mon genoux contre le sol, une main en appuis sur le sol le poing serré fermement alors que je baissais la tête, grimaçant au passage, la douleur revenant comme un pique qu'on enfonçait dans ma chaire. Aaah, il m'avait pas loupé … Je crois que j'étais la seule à être ainsi, agenouillée devant la femme en robe, devant Amélia Quinn (d'ailleurs, ça s'approchait beaucoup du nom de mon grand sire : Cuinn). Elle s’adressa au deux avant de se tourner vers moi, de me parler. Je redressais la tête mais n'osais toujours pas parler, ce n'était pas le moment, pas du tout.
« Votre arrivée ici aura fait bien du bruit, Mademoiselle, j’ose donc au moins espérer que vous vous confondrez en excuses auprès de l’ensemble de cette assemblée, Monsieur Raynor compris. J’ignore ce dont il retourne, mais vous comprendrez que je ne peux laisser une nouvelle arrivante semer le désordre entre ces murs. Ici, tant que vous n’êtes pas présentée à moi, vous n’êtes absolument rien, très chère, et pour l’heure j’ignore tout de vous. Vous n’êtes donc pas en position de force, quelques soient vos appuis ici. Je ne vous chasserai cependant pas, car toute fille de la Louve que vous soyez, j’entends que vous fassiez pénitence et appreniez de ces erreurs grossières tout autant qu’impardonnables. »
Bon, même pour elle, je passais pour le vilain p'tit canard au yeux de tous. J'étais une intruse, j'aurais du le rester. De toutes façon, personne n'avait d'infos, jamais. Je n'aurais pas du entrer ici. Pensait-elle que jamais je ne m'étais présente à une assemblée ? En général, on me menait au prince et je le faisais en petit comité ou même dans son bureau mais là, j'avais une salle entière qui m'observait. Instinctivement, ma main se porta à mon cou, à mon pendentif que pendant un instant, pendant que l'autre m’énonçait les règles de l'étiquette. Je les entendais, je les connaissais si bien, depuis un an, on me les ressassait. Et maintenant … encore une fois pour mon sire, j'allais devoir me soumettre à eux. Il m'avait dit que Cuinn avait abandonné cette secte après avoir été jugé à tort. Et il avait lui même arraché ses yeux, face à eux, pour déclarer que plus jamais il ne verrait le monde à leur façon. Il aurait pu recouvrer la vue mais jamais il ne l'avait fait. J'eus une sorte de frisson au milieu de ses requins alors que le silence se faisait. C'était mon tour. Prudemment, je me redressais et m'approchais d'Amélia, de la prince (j'allais réussir à la fin!) et posa à nouveau genoux à terre, avec force, conviction, ma tête était baissée vers le sol, ma nuque lui était offerte pourtant ma voix perçait à travers l'immense salle :
-Je me nomme Griffe, nouvelle née des Loups, infante de Moana, et je suis venue vous demandez ce soir à vous, Amélia Quinn, Prince de Los Angeles, Ancienne du clan de la Rose, la permission de demeurer sur le domaine de Los Angeles !
Une présentation faites dans les règles de l'art, comme je l'avais fait dans tous les Elyséums où je m'étais arrêtée depuis le début de ce voyage presque sans fin à mes yeux. Je restais à genoux, la tête baissée, n'attendant qu'un ordre pour m'enfuir ou rester ici et redresser la tête.
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Jeu 11 Juil - 8:58 | |
| Epée de Caîn, terme utilisé par les hérétiques pour désigner le sabbat, dès lors, notre estimé primogène en connaissait beaucoup sur eux, même trop. Quel camariste userait de ce terme surtout si on prend en compte que le mythe de Caïn était une hérésie développé par la secte honnie tout comme cette prédiction de fin du monde. Ainsi l'ancilla gangrel se jetait lui même dans les flammes du bûcher inquisitorial, nul doute qu'une lettre serait écrite le soir même à son excellence pour faire part des propos du gangrel.
Ha, le doux parfum de la vengeance...
Autre chose interessant, Delacroix avait une dette de sang, et bien, quelle connerie notre cher ventru avait il fait pour devoir un tel prix à un gangrel. Mac se dit qu'il faudrait mettre les rats dessus et savoir quelle ignominie notre bon ami Delacroix. Le chevalier s'apprêta à intervenir, coupant l'élan de son adversaire car tel était l'art de l'orateur, briser un élan quand il se lançait, quand il fut interrompu par elle...
Oui, le Prince était là, briser toute discussion, tout débat par sa simple beauté. Une envie irrésistible embrasa le Brujah, l'envie de la choyer, de la protéger, cet extase qu'il avait en la regardant. Il la désirait plus que tout à cet instant et même si son instinct lui disait que ce désir était surnaturelle, rien ne pouvait y faire, il ne parlerait pas, ne la couperait pas, elle était tout.
Marc en pris un peu pour son grade, mais rapidement la chose tourna à son avantage, bien, non seulement c'était une dette majeur qu'il recevrait, mais en plus il aurait la joie et l'allégresse de voir la raclure d'aubain s'écraser en publique. Ha, cette joie de se sentir entrain d'étaler son adversaire, rien n'était plus agréable que de briser un être socialement. Les dieux en soit témoins c'est d'une étreinte ventrue ou toréador qu'aurait dût être notre Brujah.
Mac jeta un regard emplie de dédain et de mépris sur Griffe. Quelle surnom absurde. Il la méprisa encore plus par sa présentation. Na,ouvelle-née, depuis quand les aubains avaient des statuts d'âges? Preuve une fois de plus du statut de bâtard du clan de la louve. Cette bande de raclure, au même niveau que les anarchs! En pire car ils négociaient avec le sabbat!
Marc s'approcha légèrement de la Maître des Harpies, jouvencelle au visage d'ange, elle devait néanmoins être redoutable pour entretenir ce poste. Néanmoins elle était du sang, et cela changeait un peu des traditionnels punks en cuir. Peut être même pourrait il l'utiliser contre Quinn, après tout, le sang prime sur tout, n'était-ce- pas la loi de tout les clans. Le Sang Prime? Le chevalier jetta un dernier regard sur le Prince, désirable à souhait, puis reporta son attention sur Willie, et, quand le moment fut opportun pour parler sans briser l'étiquette lui chuchota à l'oreille comme l'aurait fait un amant à sa maîtresse : -Vous faites honneur à notre sang mademoiselle. Aussi bien en verbe qu'en beauté.Et voilà la jouvencelle qui prenait un double compliment pour son matricule, sur sa capacité et sur son physique. Même si les vampires ne rougissaient pas, un tel compliment d'un être si "ancien" et si haut de statu ne pouvait qu'être apprécié. Il continua avec son accent français qu'il continuait d'entretenir en conversant avec dès qu'il le pouvait :-Je reste à votre disposition pour la signature de cette dette, la notification du patronage que j'octroie à monsieur Matthew... Et espère également que vous acceptiez venir me voir dans mes bureaux de Life Entreprise Mademoiselle... Que nous ayons quelques conversations.Le Mademoiselle avait été dit dans la Langue de molière et l'invitation sonnait presque comme un rendez-vous galant. C'était probablement l'objectif de Marc, jouer sur la séduction comme l'aurait fait une femme. Il ne fallait négliger aucune arme , surtout dans le jeu si dangereux qu'était le Jyhad. Et puis, les nouveaux-nés se servaient ils donc pas à ça? Servir leurs aînés? Déjà le primogène Brujah imbriquait des plans dans des plans... |
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Sam 20 Juil - 15:05 | |
| Amélia Quinn écoutait, satisfaite, le petit discours de sa Maîtresse des Harpies. Puis elle observa les réactions autour d’elle. Ramener l’Ordre par n’importe quel moyen, c’était bien ce qu’avait dit Willie Keane, et c’était exactement ce qu’avait fait Amélia. Un peu violamment peut-être, mais le résultat était celui escompté.
La jeune louve s’était agenouillée, se présenta dans les formes. Presque dans les formes. Il ne manquait plus qu’une chose. Une chose insignifiante.
« Vous avez écouté, Mademoiselle, avec beaucoup d’attention notre maîtresse des Harpies et avez apparemment compris les trois premier principes de notre Praxis. Vous me reconnaissez en tant qu’ancien et prince et vous agenouillez, vous accordez de la valeur aux titres et me présentez votre clan ainsi que votre sire, vous bannissez la violence de votre comportement en cédant à la civilisation. Vous avez toutefois visiblement mal compris le dernier principe énoncé par notre chère amie aussi vais-je vous répéter les mots de mademoiselle Keane. « L’acte de repentir et les excuses vous accepterez. Pour une bonne entente au sein de l’Elyséum, il est nécessaire que les plus anciens sachent pardonner aux plus jeunes leurs regrettables égarements. » Je crois donc que Messire Raynor attends de votre part des excuses, non ? Je gage que notre cher Chevalier de Fontainebleau sera bon prince. »
Un compliment doublé d’un léger sous-entendu. Bon Prince… bon Prince… Je vous surveille Raynor, essayez donc de magouiller entre ces murs pour me renverser, et je vous briserai sur les falaises les plus proches dans une gerbe d’écume écarlate. Mais en attendant, il fallait continuer d’afficher cet air de Prince, cet air de Toréador tellement préoccupée par l’étiquette qu’elle ne soupçonnait rien, et se laissait agir comme un pantin de cire.
Le primogène de la Sagesse s’était visiblement rapproché de Mademoiselle Keane, une bonne chose, il allait certainement réclamer sa dette tout en tentant d'influer l'inflexible Willie Keane, mais le Prince tenait à marquer le coup, et couper court à tout projet immédiat du Primogène, il aurait le temps de magouiller hors de ces murs. Elle se tourna vers Matthew, qui, penaud, n’avait encore prononcé aucun mot.
« Monsieur Matthew, Messire Raynor et Mademoiselle Keane vous attendent pour cette dette. Cessez de faire des vagues, montrez l’exemple, et allez signer cette dette sur le champ. Montrez donc l’exemple aux jeunes loups de cette Praxis, vous ferez au moins un acte juste et droit de la soirée. »
La chose semblait entendue, et l’assemblée se calmait peu à peu. Les membres du clan du Loup étaient en retrait, elle le voyait bien, et ils le seraient sans nul doute pendant quelques temps encore. Les Gangrels de ces murs portaient sur leurs épaules la faute de cette jeune fille et l’inimitié du clan Brujah. Cela était perceptible. Certains Gangrels de l’assemblée toisaient Marc S. Raynor avec toute la haine que pouvait contenir un regard, d’autres chuchotaient furieusement à l’attention de Nosfératus tous proches, et ce Ventrue qui semblait s’être caché dans la foule. Comment s’appelait-il déjà ? Ah, oui, Delacroix. Quel imbécile ce petit. A tous les coups, il devait en savoir bien davantage que ce qu’il affichait, mais Amélia Quinn n’avait pas la volonté d’ouvrir une enquête aux vues et au su de tous. Son enquête, elle la ferait auprès de cette Ombre embusquée dans un coin de la pièce, immobile dans un repli.
Le Maître des Secrets, ce Nosfératu qui avait plus d’ambition politique que tout les néonates du clan Ventrue réunis. Lui saurait répondre à sa question moyennant arrangement, comme toujours.
Tout semblait réglé, il ne restait plus qu’à se mêler à la foule. Déjà Edward Quinn s’approchait de sa Dame pour se confondre en excuses de n’avoir rien plus faire. La tension se dissipait, on s’éloignait doucement, tout en gardant les yeux fixés sur la scène, attendant peut-être un coup de théâtre, pour bouter l’Aubaine hors de la Praxis.
Et à présent, en dernier acte de cette soirée, ne manquaient que des excuses et une signature de dette. Et l'Ordre serait rétabli. |
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Ven 26 Juil - 23:01 | |
| La nouvelle venue a enfin daigné faire une présentation convenable. Enfin presque… Visiblement les excuses ne sont pas son fort. Magnanime Elle est presque prête à n’en pas faire mention, ceci dit, heureusement que la grande, la magnifique, la sublime, la parfaite Amélia Quinn veille et les exige. Elle ronronne d’aise presque, petite maîtresse des harpies comblée par la droiture de son Prince.
Mais on l’empêche de contempler l’attitude si parfaite de sa Dame Quinn, et on vient l’interrompre grossièrement. Un semblable, Ce semblable, Marc S. Raynor, Primogène du clan, Ancilla de la Sagesse, et Chevalier de Fontainebleau. Il lui débite des banalités qu’elle est contrainte d’accepter avec un sourire poli et reconnaissant quand elle n’en a cure. Seul le Prince peut faire trembler son cœur d’aise avec de tels discours.
Néanmoins, venant d’un être aussi bien placé que son primogène, le compliment assoit Sa légitimité à servir son Prince du mieux de son être. Un remerciement, il faut un remerciement adapté à la circonstance. Elle hoche la tête.
- Mes remerciements Messire.
Il lui fait part de sa volonté à La voir du côté de son entreprise. Une invitation qu’il est nécessaire pour elle d’accepter, bien qu’elle n’en ait cure. Une Seule personne compte, mais le sang prime, à ce qu’on dit. De cela, elle attend encore une preuve.
- Naturellement, Messire.
Un ton neutre, doux, de soumission apparente. La voix du Prince tombe à point nommé. Elle enjoint le Gangrel à venir s’acquitter de sa dette. Elle sent son cœur de maîtresse des harpies se retourner. Excercer ici, au sein de la praxis, le triomphe de la Courtoisie et de l’Etiquette. Voici qui est un défi à sa hauteur, un défi de maître. Elle pourra avec cette signature de dette assurer au sein de l’Elyséum la paix et l’Ordre revenus.
Décidément, la Dame Quinn sait lui parler. La Passion dévorante s’engouffre dans son esprit. Elle veut l’Ordre, elle fait triompher l’Ordre, le Prince de Los Angeles est une Reine, une Déesse, une… Mais voici que le Gangrel s’avance troublé et penaud, et qu’elle peut enfin énoncer le moment clé de la soirée. On lui amène un lourd ouvrage, ainsi qu’une plume. Un de ses congénères daigne lui tenir l’encrier tandis qu’elle ouvre le Livre des Dettes d’une main de maître et énonce tout en consignant précisément ce qui se dit.
De fines lunettes sur le bout du nez, vieile habitude humaine, Elle a soudainement bien davantage l’air de ce qu’elle est. La Garante de la courtoisie de cette Praxis !
- Monsieur Matthew, Ancilla du clan de la Louve, par la signature de la présente, vous reconnaissez devoir une dette majeure à Messire Marc Sénèque Raynor, Primogène et Ancilla du clan de la Sagesse, Chevalier de Fontainebleau. En outre, vous reconnaissez humblement mériter la dénomination de présomptueux attribuée par ce même Messire Raynor, et ce jusqu’à ce que vous ayez accompli votre pénitence. Et qu’il vous concède le pardon.
Elle regarde par-dessus les montures légères, et toise les deux Semblables face à elle. Deux gamins pris en faute… Elle reporte son attention sur son Primogène.
- Tout vous semble-t-il correct, Messire Raynor ?
Puis sur le Gangrel.
- A vous également, Monsieur Matthew ?
La seconde question n’est que de pure forme, le Gangrel n’est pas vraiment en position de négocier. D’ailleurs, il n’a plus qu’à signer, et l’affaire sera entendue.
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| Sujet: Re: Mais qu'est-ce que je fous là ... [Marc] Lun 19 Aoû - 13:29 | |
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Ils me méprisaient, tous un peu, lui et ses yeux de fous, les autres autour de moi. Il n'aimait pas ce que je représentais, ce que j'étais ce soir pour eux … Je restais tête baissée, jusqu'à ce qu'on me dise de me relever, je ne bougeais pas tout en écoutant tout autour de moi, lui parlait à cette personne qui était proche de la princesse
« Vous avez écouté, Mademoiselle, avec beaucoup d’attention notre maîtresse des Harpies et avez apparemment compris les trois premier principes de notre Praxis. Vous me reconnaissez en tant qu’ancien et prince et vous agenouillez, vous accordez de la valeur aux titres et me présentez votre clan ainsi que votre sire, vous bannissez la violence de votre comportement en cédant à la civilisation. Vous avez toutefois visiblement mal compris le dernier principe énoncé par notre chère amie aussi vais-je vous répéter les mots de mademoiselle Keane. « L’acte de repentir et les excuses vous accepterez. Pour une bonne entente au sein de l’Elyséum, il est nécessaire que les plus anciens sachent pardonner aux plus jeunes leurs regrettables égarements. » Je crois donc que Messire Raynor attends de votre part des excuses, non ? Je gage que notre cher Chevalier de Fontainebleau sera bon prince. »
Faire des excuses, à ce chien qui insulte les miens … je n'y arrivais pas, toujours accroupi, je n'arrivais pas à lui accorder cela. Je n'avais pas failli à ma voix, je n'avais pas menti, pas un seul instant. Je n'avais rien fait de tout cela … mais pourtant, il fallait que je sois humble … Et c'est à genoux face à eux que je présentais mes excuses, ses mots qui m'écorchaient la langue alors que j'avais l'impression de briser ma voix, ses mots qui n'étaient pas la vérité, juste un mensonge déguisé.
-Je vous pris de me pardonner et d'accepter mes excuses pour ce qui est arriver tout à l'heure.
Chacun de ses mots était un poignard que je m'enfonçais dans le cœur, de plus en plus profondément. Moana m'avait enseigné le pouvoir de la voix, ainsi que celui des mots. Et ce soir, ses mots que moi-même je prononçais étaient une torture. Si un jours je pouvais lui faire payer cela, je le ferais, sans la moindre hésitation. Après m'avoir fait souffrir, ce fut au tour de celui qui m'avait aidé, de ce Matthew … ils le chargeaient … entre la dette et le patronyme ...
« Monsieur Matthew, Messire Raynor et Mademoiselle Keane vous attendent pour cette dette. Cessez de faire des vagues, montrez l’exemple, et allez signer cette dette sur le champ. Montrez donc l’exemple aux jeunes loups de cette Praxis, vous ferez au moins un acte juste et droit de la soirée. »
-Je n'ai jamais dit que je fuyais ou refusais quoique ce soit.
Sa voix était dure, forte alors qu'il s'avançait pour venir signer tout ça, dans ce grand livre qu'on venait lui présenter.
- Monsieur Matthew, Ancilla du clan de la Louve, par la signature de la présente, vous reconnaissez devoir une dette majeure à Messire Marc Sénèque Raynor, Primogène et Ancilla du clan de la Sagesse, Chevalier de Fontainebleau. En outre, vous reconnaissez humblement mériter la dénomination de présomptueux attribuée par ce même Messire Raynor, et ce jusqu’à ce que vous ayez accompli votre pénitence. Et qu’il vous concède le pardon.
Et après lui avoir demandé si tout était en ordre, mon ami, car oui, je pouvais le considérer comme ça maintenant, signa puis s'en alla, sans un mot, passant à travers cette salle de vautour et rapace. Je me relevais aussitôt et fis de même, passant à travers les membres de cette société si détestable … dehors, je fis une promesse à Matthew avant de m'enfuir presque, loin de cet endroit, de ces gens …
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