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| L'immortalité se doit d'être fête [libre] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Mer 29 Mai - 11:20 | |
| Musique d'ambiance Le sang de la sagesse avait beaucoup perdu pendant les siècles, là où pendant le temps des lumières philosophes étaient étreint, l'âge sombre de ce nouveau siècle voyait se lever de plus en plus d'enfant au sang rebelle, idéaliste sans mots, usant juste de leur force pour conquérir les coeurs, monter les barricades, hurler à l'injustice et jouer les iconoclastes. La grandeur des sages s'était perdue en ces temps sombres pour laisser place à la révolte d'une jeunesse humaine abusée par les leurs, par le gouvernement, par la vie.
Et là où l'on dissertait autrefois de philosophie, les sages avaient remplacés cela par les rave party, sorte de fête à base humaine où la musique crachait à travers des enceintes titanesques un son dément fait à base de boum boum.
Le désert était dès lors devenu lieu de débauche pour ce genre de rassemblement. Mais parlons de la fête, et plus exactement des lieux. Déjà le rassemblement comptait une trentaine de brujah, au moins autant de serviteurs, d'autre semblables, surtout des malkaviens et des toréadors qui voyait là dedans une sorte de débauche qui leur plaisait mais également quelques nosferatu usant de leur don pour occulter leur visage si laid et bien entendu du bétails tellement drogué que les manifestations de disciplines vampiriques ne leur paraitraient qu'une illusions, fruit de leur imagination défoncé au crack et autre substance illicite. Bref, presque deux cents personnes étaient là, face à ces enceintes gigantesques, tous vêtu dans le pure style underground, jean déchiré, vêtement de cuir, cheveux colorés, collier à pique. Seules exceptions notables étaient : les brassards Rouge autours des bras pour les poupées de sang, c'est à dire des humains qui aimaient se faire mordre, de par l'extase du baisé, sans réellement comprendre qu'ils étaient des calices pour les semblables Bleu, pour les dealers, tout origines confondus. Ce corde avait été établis par Marc pour que tout se passe facilement, sans trop de soucis, car oui, c'était lui qui avait tout organisé, tout fait pour que la fête se déroule sans encombre. Il avait soudoyer les policiers corrompus pour que nul ne vienne s'aventurer en cette partie du désert, fait venir des poches de sang et des drogues avec ses entreprises pour que tous puissent profiter de la fête et avait louer pour des milliers d'euro le matériel électronique, générateur, frigo, camion pour transporter les semblables, et bien entendu payer le Dj, un toréador de Dallas à la réputation sulfureuse que lui avait conseillé des brujah de tout les états-unis.
Bref, il était l'organisateur de la rave, et nul ne pouvait l'ignorer et tous lui était reconnaissant. Pourquoi faisait il cela? Lui qui n'aimait ni ce son ni cette ambiance? Pour garder les siens sous sa coupe, " Panem et Circences ", du Pain et des Jeux, voilà ce que voulait le peuple, voilà ce qu'il lui offrait. Il s'assurait ainsi la fidélité des siens et restait dans le stéréotype qu'on attribuait à son sang.
D'ailleurs, où était il? Ha, difficile à ignorer, le chevalier était là, dans une espèce de zone aménager avec des dizaines de canapé en cuir, ce qui donnait à la zone un air de squatt bourgeois, il était engoncé dans fauteuil où il y siégeait comme dans un trône. Les accoudoirs étaient assez grand pour y accueillir quelqu'un et autours de lui trainait une véritable cours, de nombreux vampires venaient le remercier ou obtenir quelques faveurs. Engoncé parmi, les siens dans ses vêtements à 800$, sa cravate impeccable et son air réfléchis, tenant à la main l'Illiade et l'Odysée, il semblait hors du temps, hors de ce lieu, tranchant avec l'ambiance général qui était à la débauche.
Il sorti légèrement de sa torpeur quand une nouvelle née de son sang passablement défoncé par la vitae de junky se posa de manière provocante sur lui et commença à lui embrasser le cou en soufflant :
-Merci pour cette soirée mon Chevalier... Dis moi ce qui pourrait te faire plaisir.
Un léger sourire naquit sur les lèvres de l'ancilla qui la repoussa légèrement en soufflant :
-Ce qui me ferait plaisir c'est que tu t'amuses avec les autres plutôt. Allez tiens... File
Il sorti de sa poche un billet vert de l'oncle Sam pour le déposer dans le décolleté de la nouvelle-né avant de la gratifié d'un chaste baisé sur la joue, jouant ainsi l'amant et le père, étrange mélange qui le rendait si populaire pour les plus jeunes. La jeunette explosa de rire et parti en sautillant. Ce fut à cet instant de Marc l'aperçu, elle, qu'il n'avait encore jamais vu, ou du moins, pas dans son sang ou dans son entourage. |
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Jeu 30 Mai - 9:36 | |
| Eh bien faisons la fête, alors!
Les lumières, et du son. Du bon son, celui qui vous vrille les tympans et vous fait exploser la tête. Voici ce qu’étaient venus chercher tous ces humains. Désopilant, vraiment désopilant, mais quelle opportunité pour passer une agréable soirée.
Tala n’était en ville que depuis quelques jours, et elle avait entendu parler par l’une ou l’autre connaissance de cette petite fiesta. Comment se refuser ça alors qu’elle n’avait même pas encore eu le loisir d’aller effrayer quelques passants. Elle avait donc porté son choix sur l’effet de surprise, et n’avait rien laissé filtrer de ses intentions au clan. Ses compères étaient parfois si austères… Il fallait savoir s’amuser que diable !
C’est donc avec une extrême ponctualité que la jeune séthite mit les voiles vers le désert. Elle s’assura que sa peau ne brûlerait pas sous les flashs et les néons, et bien qu’elle en conçût une certaine gêne, il n’y aurait pas de brûlure, ni de risque, tout au plus une petite soif en cours de soirée, mais il y avait bien assez de rubans rouges qui se baladaient pour qu’il n’y ait aucun lieu de s’inquiéter de cela.
Elle s’avança donc, pieds nus dans le sable, vêtue d’une robe d’un vert sombre. Des talons aiguille à la main, une sacoche sur l’épaule, et un joli brassard bleu entortillé autour de la lanière du sac, elle était prête. On l’avait mise au courant des codes, et… quoi de mieux pour se rendre indispensable que d’offrir au badaud ce qu’il désirait ?
Des brujahs, des Malkavians, des Toréador, et… était-ce bien un Nosfératu là ? Eh bien, elle était en territoire camariste décidément ! Qu’à cela ne tînt, un soir comme celui-là, on pouvait bien festoyer en oubliant tout le reste, pas vrai ? Un grand sourire aux lèvres, Tala continuait d’avancer, de se mêler à la foule. On l’interrompit une fois ou deux pour quelque dose – c’est fou ce qu’on pouvait trouver comme produits intéressants dans le venin d’un serpent… oh, il y avait bien ce petit problème d’accoutumance, mais… qui s’en souciait ? On tenta même de l’attirer dans ses filets, mais la jeune vampire se contentait de sourire amicalement, et de s’esquiver.
Au loin, elle distingua un petit attroupement. Un vampire plus âgé se tenait au centre, encadré de jeunes générations. Eh bien, ce devait sans doute être lui l’organisateur de tout ceci. N’avait-il pas un livre à la main ? Hm… Un amateur de bonne littérature. Il avait cela en commun avec son sire. Bien, très bien. Au moins cela évitait-il à Tala la présence d’une autorité inculte, les Brujahs n’étaient amusants que s’ils avaient des lettres. Elle fit quelques pas, restant dans la foule, mais suffisamment proche de cet érudit flagrant pour qu’il pût l’entendre.
Sa voix s’éleva, profonde, habituée aux chants rituels de son peuple, et pourtant psalmodiante au milieu de la cohue, elle porta un moment, puis s’éteignit en douceur.
« Ὣ πόποι, οἷον δή νυ θεοὺς βροτοὶ αἰτιόωνται. Ἐξ ἡμέων γάρ φασι κάκ' ἔμμεναι· οἱ δὲ καὶ αὐτοὶ σφῇσιν ἀτασθαλίῃσιν ὑπὲρ μόρον ἄλγε' ἔχουσιν* »
Elle laissa un moment de suspens avant de faire acte de traduction pour les humains à côté d’elle qui la regardaient étrangement sans comprendre un seul mot de ce qu’elle avait laissé tomber.
« Hélas, les hommes osent porter leurs accusations vers les dieux, Ils nous reprochent tous leurs maux, toutes les souffrances que le destin leur impose, Alors que c’est leur propre folie qui leur impose tant d’amères douleurs. »
Un humain, plus proche que les autres, et clairement déjà défoncé s’avança un peu plus vers elle.
« Y’a du bon son, pas vrai poupée ? - Je ne me serai pas qualifiée de poupée, mais… oui, il y a du bon son. - Et comment faut t’appeler, alors ? »
Sans lui fournir de réponse, un aimable sourire aux lèvres, elle lui agita sous le nez un anneau qu’elle portait au pouce gauche. Finement ciselé, il représentait un serpent se mordant la queue. Les lumières faisaient étinceler les yeux d’émeraude du bijou, le rendant presque vivant. L’humain, drogué, resta un moment hypnotisé par le chatoiement du bijou, et se détourna sans rien ajouter.
Pff, tellement prévisible. Un simple reflet de lumière avait détourné son attention.
[pronociation de la partie en grec : O popoiι, oïon de nu théous brotoi aïtiontaï /Ex hémon gar phasi kak' emmenai· oi de kai autoi /sphésin atastalihésin uper moron algé héchousin, me suis dit que ça pouvait éventuellement être utile si tu n'es pas hélléniste. Chant I vers 32 de l'Odyssée, discours d'Oreste si ma mémoire est bonne.]
Fiche par Narja
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Jeu 30 Mai - 13:12 | |
| [t'as bien fait ^^] Les yeux de Marc la détaillèrent comme un croc-mort le ferait avec un cadavre avant de prendre ses mesures pour ce genre de coffre qu'on nomme cercueil. Les lumières multicolores jouaient sur sa peau dorée comme le ferait le soleil sur un diamant exposé à cet astre que jamais plus les semblables ne croiseraient... Enfin, pas volontairement du moins. Il s'attarda un peu sur ses courbes, il n'aurait pas été de bon ton de ne pas feindre l'attirance purement physique, car certes, l'inconnue était une individus des plus délectable, au physique charmeur et fort appréciable, mais elle restait une inconnue et cela n'était pas pour plaire à Marc qui rageait de ne possédait le don de double vu à fin de satisfaire sa curiosité, une curiosité qui se traduisait simplement par "Qui est elle" ou plus exactement "qu'était elle". Ici se côtoyait vampires et mortels sans oublier les serviteurs, alors elle, qu'était elle donc? Une mortelle de plus attirée par cette cette gargantuesque où alcool et drogue coulaient à flot comme il pleuvait sur le nord de France? Etait elle un semblable cherchant ici à s'amuser, peut être même un sabbatique, enfin, sabbatique ou pas il aurait été stupide pour un vampire de venir chercher querelle ici, parmi tant de brujah. Cette idée rassura quelques peu Marc qui ne pouvait décoller son regard de cette robe émeraude ou devrions nous dire de son contenu.
Si elle était humaine, juré il gouterait de sa vitae, juste quelques gouttes à fin de satisfaire sa curiosité malsaine. Tout cas est il qu'il remarqua le code couleur et souffla à celui qui devait être son serviteur :
-Va me chercher Mad le Barge
La goule hocha la tête et parti quelques instants chercher à travers la horde d'individus ledit Mad. Mad était un malkavien, taré au dernier degré qui passait la plus part de son temps avec une petite poupée de chiffon. Bien qu'il soit de nature couard, il devait beaucoup à Marc qui lui avait offert un havre, un moyen de vivre "dignement" et surtout d’agrandir sa collection... des enfants humains... Mais passons ce détail, ce fait, ces dons de Marc n'étaient pas sans coût et il s'était aliéné le fou qui depuis lui servait de radar, véritable machine d'auspex il passait tout ceux que le Français désirait sous son don de double vue s'assurant ainsi leur nature, leur secret. Bave garçon qu'était ce Mad...
Les yeux de Marc s'était arrêté sur les pieds de l'inconnue, les voyait avancer pour ne pas dire glisser sur les minuscules pierres qu'on nommait sable. Son regard se reporta instantanément quand lui parvint la mélopée :
[color=darkyellow« Ὣ πόποι, οἷον δή νυ θεοὺς βροτοὶ αἰτιόωνται. Ἐξ ἡμέων γάρ φασι κάκ' ἔμμεναι· οἱ δὲ καὶ αὐτοὶ σφῇσιν ἀτασθαλίῃσιν ὑπὲρ μόρον ἄλγε' ἔχουσιν* »[/color]
Marc décrocha un léger sourire, elle l'intéressait de plus en plus, qu'importait sa nature ou son clan, les hellénistes étaient une denrée si rare... Il posa alors son coude sur son accoudoir, l'air songeur, continua de la regarder, observant de ses yeux obscures et centenaires le manège qu'elle orchestrait, les humains l'entourant, la désirant, tentant vainement de la séduire. Vint enfin Mad, ses cheveux blonds lui donnaient un faux air de celui qui avait été le chanteur de Nirvanna et son tee-shirt trop grand comme sa peluche qu'il tenait contre lui comme s'il avait peur qu'on lui arrache offrait de cet individu une image infantile et attachante. Il posa ses grand yeux un peu vitreux sur Marc qui d'un simple mouvement d'index lui désigna Tala. Mad la regarda sans rien dire, semblant entrer dans une intense concentration, il émit ensuite un petit rire et toqua ses canines et souffla un léger "pas marqué, pas marqué!" suivit d'un petit rire hystérique. Ainsi l'inconnue était de la race de Caïn et n'avait nul marque de diablerie, bien, une bonne chose pour elle, car assurément si des zébrures étaient visible, la colère du français aurait frappé l'inconnue comme les Dieux frappent les mortels de leurs Ires.
Le chevalier souffla à son serviteur qui était revenu avec le malkavian :
-Bien, tu donneras un peu d'argent à Mad qu'il puisse s'offrir quelques poupées de sang en cette nuit, puis tu iras me chercher la jeune femme là-bas. Calmement j'entends...
Le serviteur hocha la tête, il gratifia le malkavian d'une petite liasse de billet qui provoqua chez se dernier un petit gloussement de satisfaction. Ceci fait, il traversa la foule, les vampires s'écartant naturellement car ils connaissaient sa nature et surtout son maître. Le dit serviteur se nommait Mikaël, taillé dans un roc, ancien des forces spéciales russes, il avait les cheveux rasés, les yeux verts, la mâchoire carrée. A l'inverse de beaucoup, il portait en holster une immense arme de poing plus là pour rappeler à chacun son rôle que pour faire usage de force. Il arriva près de celle que son maître lui avait désignée et souffla d'un accent qui sentait l'est et la vodka bon marché :
-Pardon mademoiselle... Monsieur Raynor, organisateur de cette soirée , ancilla du clan Brujah, Chevalier de Fontainebleau, Primogène de son Altesse Amélia Quinn, Prince de Los Angeles, Ancienne du clan Toréador souhaiterait avoir le privilège de votre présence à ses côtés. Je vous prie de vouloir me suivre....
Déjà le serviteur se tailler un chemin vers son maître, persuadé que l'inconnue allait le suivre. Il valait mieux du moins, car lui connaissait son maître et savait les actes de violences qu'il pouvait effectué. Il arriva enfin face à Marc et se retourna pour le désigner à Tala. |
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Jeu 30 Mai - 13:47 | |
| Eh bien faisons la fête, alors!
. Du coin de l’œil, Tala avait remarqué un petit manège qui se jouait du côté du vampire lettré. Voici qui était bien amusant, et cela tombait fort bien, car la jeune vampire était d’humeur taquine ce soir.
Elle perçut de loin une chevelure blonde qui filait d’un pas guilleret. Il n’aurait pas été étonnant qu’il fût vampire ou goule, et qu’on se soit amusé à la soupeser du regard… Le regard ou d’autres choses… Bientôt un humain vint. Oh mon dieu qu’il empestait l’alcool, indéniablement la jeune femme eut une étrange volonté d’aimablement lui en faire la remarque mais… Chacun sait comme peuvent être susceptibles les russes.
« Pardon mademoiselle... Monsieur Raynor, organisateur de cette soirée , ancilla du clan Brujah, Chevalier de Fontainebleau, Primogène de son Altesse Amélia Quinn, Prince de Los Angeles, Ancienne du clan Toréador souhaiterait avoir le privilège de votre présence à ses côtés. Je vous prie de vouloir me suivre.... »
Oh, diable, que ce garçon était ennuyeux, il cassait tout le mystère en lui révélant ainsi les informations qu’elle eût préféré aller chercher par elle-même. Enfin, au moins ne l'avait-il pas appelée madame. Là ça aurait vraiment été le comble. Il fallait croire que l’humour et les jeux ne se conservaient plus aujourd’hui que chez ses amis Gitans… Ces amis à qui elle ne confierait pas même la vie de son ennemi. Un petit rire cristallin s’envola alors qu’elle faisait mine de suivre cet homme… et disparaissait dans la foule. En vérité, elle contourna en douceur les badauds, et arrivait auprès du pavillon dans le dos de l’Ancilla qui attendait sa proie comme un chat aurait guetté une souris.
Elle y parvint à peu près en même temps que ce qu’elle présageait être une goule, qui arriva près de son maître et se retourna pour désigner Tala… avant que sa mine ne se décomposât en constatant la disparition de la jeune femme. Il paniqua vraisemblablement quelques secondes, laissant à la Séthite l’occasion de mesurer l’impact que ce monsieur Raynor avait sur ses subordonnés.
Alors Tala, qui bien que joueuse n’était pas cruelle… enfin, pas de trop, s’approcha du fauteuil dans lequel s’était confortablement installé l’ancilla, et se pencha pour poser les deux coudes sur le dossier. Mains entremêlées, elle posa le menton sur cet appui improvisé et se pencha vers le vampire qui l’attendait jusqu’à ce que les mèches d’ébène de ses cheveux arrivassent à hauteur de l’épaule du vampire. S’il tournait la tête, il la verrait. Elle lui glissa quelques mots à l’oreille.
« Alors comme ça, Messire Raynor, vous désirez ma présence à vos côtés, et vous êtes également l’organisateur de cette soirée. Une réussite du genre, à n’en pas douter. »
La séthite détailla de son poste d’observation privilégié l’Ancilla. Impeccablement vêtu, il avait l’allure de ceux qui faisaient tuer à la moindre incartade, et elle venait probablement de se jeter dans la gueule du loup. Mais, qu’importait après tout, l’aventure était tellement amusante. Elle reprit la parole, un grand sourire aux lèvres.
« Tala Fawkes, Monsieur Raynor, je viens d’arriver en ville. »
Après tout, qui était-elle pour déclarer tous ses titres et gâcher la surprise à un… non, il aurait été mesquin de rire… à un Primogène !
Fiche par Narja
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Jeu 30 Mai - 17:35 | |
| Marc faisait parti d'une espèce rare, celle des prédateurs, oh, nous ne parlons pas des simples prédateurs que sont naturellement les vampires, non, le français était d'une race supérieur, celle des prédateurs ultimes, de ceux qui avaient couru le lupin et survécu avec un sourire aux lèvres. Oui, Marc était selon le sens commun un monstre de guerre, machine broyée par la non vie à fin de devenir une créature étrange, trop étrange pour vivre, trop rare pour mourir. Il avait passé des années comme fléau de Londres, passant ainsi ses nuits à arpenter les rues de la cité à fin de massacrer ceux qui n'aurait pas respecter la tradition du domaine ou ceux qui aurait l'audace d'appartenir à autre choses qu'a la sainte Camarilla. Car tel était le rôle du fléau et tel était son plaisir. Chasser et détruire, c'était plus jouissif encore que les jeux et intrigues de la cours, c'était une guerre, une bataille qui donnait une raison de vivre à cette chaire qui ne pouvait plus jamais connaître les doux rayons du soleil.
Ainsi, de part cet instinct de chasse il n'avait pas manqué le jeu de la jeune semblable qui visiblement aimé jouer et provoquer, peut être était elle du sang des sages car c'était dans l'habitude des brujah de vouloir faire tourner en bourrique les ainés. Enfin, il fallait bien que jeunesse se passe. Lors que Mikael se retourna face à un vide, on aurait dit qu'il changeait de couleur, palissant d'une peur, d'une peur? Non, de la peur, la terreur que lui inculquait la violence de Marc, la peur d'entendre de nouveau le bruit des os brisés, les hurlements de celui qui se fait arracher à main nue un membre, car c'est ainsi qu'était son maître, une machine à tuer capable de lancer défoncer un mur de béton et d'acier comme lui même l'aurait fait un fétu de paille, un maître capable d'aller plus vite qu'une voiture lancer à pleine vitesse... Il retrouva néanmoins des couleurs quand la voix de la vampire s'éleva de façon langoureuse :
« Alors comme ça, Messire Raynor, vous désirez ma présence à vos côtés, et vous êtes également l’organisateur de cette soirée. Une réussite du genre, à n’en pas douter. »
Le français déposa son livre sur le sable qui s'agitait au rythme des basses des énormes enceintes qui offrait la musique à la scène improvisée. Marc semblait méticuleux dans ses mouvement, détaillant ces cheveux qui avait l'audace de se poser sur son épaule. Il écoutait silencieusement les paroles de la susnommé Tala, comme pour y deviner un accent, une origine, une ethnie. « Tala Fawkes, Monsieur Raynor, je viens d’arriver en ville. »Un léger sourire se dessina sur le visage du primogène, un sourire qui n'avait rien d'amuser ni de gentil, le genre de sourire animal qu'on les prédateurs avant de tomber sur leur proie. Sa main partie à une vitesse bien trop surnaturelle pour le commun des mortels comme pour les êtres surnaturels. Elle alla attraper le poignet de la jeune femme comme pour l'empêcher de fuir, comme s'il voulait s'assurer qu'elle était bien réelle et non une création de son esprit. La chose qui allait certainement surprendre la jeune Tala c'était la douceur de ces mains pourtant si grossières, preuve d'une vie avant l'étreinte à effectuer des gestes précis et délicats avec. Son accent français se mis alors à chanter pour former des mots simples :-Il n'est pas de bonnes augures de passé dans le dos d'un brujah Tala... Ou mademoiselle Fawkes si tu préfères. Il leva alors son visage, regardant d'un bas le visage finement dessinée de la "jeune" semblable. Assurément elle était très belle, mais preuve avait été faite que pieux et dévots visages ne servaient qu'a enrober de sucre le diable lui même, après tout lui même offrait au monde un visage digne d'un sage calme et réfléchis alors que dans son être profond il était violence! Il devait prendre garde. Il lâcha la main de la jeune fille et continua :-Mais de quel sang êtes vous? Et je vous prie, asseyez vous, ainsi je vais attraper un torticolis. Il continuait de la suivre du regard, cherchant une faille, cherchant un détail qui le mettrait sur la voie. |
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Jeu 30 Mai - 18:10 | |
| Eh bien faisons la fête, alors!
.Il y avait une chose qui avait toujours été primordiale dans l’enseignement qu’avait reçu Tala, c’était de savoir quand jouer, et quand redevenir sérieuse. Ce charmant Monsieur Raynor voulait visiblement du sérieux, et elle voulait s’amuser. Indéniablement, tout affrontement tournerait en sa défaveur, la jeune femme le sentait bien. Aussi allait-il falloir opter pour la diplomatie. Très bien.
L’Ancilla apprécia visiblement fort peu de voir une jeune vampire venir le narguer dans son dos, et c’était bien compréhensible. Il lui attrapa le poignet – avait-il donc si peur qu’elle ne fuie ? Voyons, elle était joueuse, pas lâche ! – d’une main douce et forte à la fois. Sans doute cette même paume impitoyable qui avait dû broyer bon nombre de non-vies.
- Il n'est pas de bon augure de passer dans le dos d'un brujah Tala... Ou mademoiselle Fawkes si tu préfères.
Oh, sans blague ! Il énonçait les évidences, ce petit. Mais c’était bien pour cela qu’elle s’amusait comme une petite folle, avec une bonne dose d’inconscience. Il lui lâcha le bras pour l’inviter – lui ordonner sans doute – de s’installer.
-Mais de quel sang êtes vous? Et je vous prie, asseyez vous, ainsi je vais attraper un torticolis.
Ah, voici la question que Tala attendait. Elle s’exécuta un large sourire affable aux lèvres. S’installant près du Brujah, elle entreprit de lui répondre méthodiquement, puisqu’il semblait vouloir que quelqu’un éclairât ses lanternes. A titre personnel, elle aurait préféré jouer plus longtemps, s'amuser encore un peu, mais... il semblait qu'on en décidât autrement. Dommage, dommage, elle pourrait bien sans doute lui faire miroiter ce qu'il avait perdu à ne pas vouloir jouer.
« Loin de moi l’idée de vous provoquer, Messire, il faut croire que la fréquentation des Gitans a perverti mon sens de l’humour. Appelez-moi comme il vous convient, cela m’importe peu. Et pour répondre à votre question… Je pourrais bien vous proposer de deviner seul, car après tout, on retire davantage de plaisir d’une découverte sans aide que de l’apport pur et simple d’une information par autrui, ou de juger au goût…»
Et si tu avais été observateur, mon petit, tu aurais très bien pu le deviner tout seul, ma bague n’est pas là pour faire de la déco, joli-cœur ! C'est en pensant cela que Tala se pencha un peu plus que de raison vers le Brujah avant de s'en écarter en faisant tinter son rire cristallin.
«… Mais l’expérience serait sans doute un rien risquée et inconsidérée. Je suis du clan du Serpent, Monsieur Raynor, navrée de vous ôter le plaisir de l’investigation. »
Tala ne s’était pas départie de son sourire outrageusement amical, mais elle perçut immédiatement le changement d’atmosphère. La cour qui se pressait autour du Brujah se figea un moment, une voix dont elle ne vit pas le propriétaire osa même s’élever, chuchotis.
« Une corruptrice… - Il faudrait la brûler, renchérit un autre, furieux. »
Eh bien, quel accueil !
Fiche par Narja
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Lun 10 Juin - 13:34 | |
| «… Mais l’expérience serait sans doute un rien risquée et inconsidérée. Je suis du clan du Serpent, Monsieur Raynor, navrée de vous ôter le plaisir de l’investigation. » Lorsque la jeune femme s'était avancé un peu, offrant outrageusement son décolleté à la vue de l'ancilla qui bien qu'affichant une attitude neutre à la limite du blasé ne pouvait s'empêcher de ressentir à travers son sang cette passion si destructrice que lui et les membres de son clan ressentaient si souvent et leur portait tant de préjudice. Néanmoins, les idées qui l'agressait - majoritairement composés d'étreinte passionnée avec la jeune Tala - cessèrent quand elle souffla son clan. Déjà l'esprit de Marc était couvert par le voile du souvenir, de ce temps en Francie où les adorateurs du dieu impie étaient chassés au sang pro maleficio.
Les serpent étaient des corrupteurs nés, ils sifflaient leurs mensonges et promesses pour obtenir ce qu'ils désiraient. Néanmoins, ils étaient comme tout les membres de clan aubains, de bon outils, des outils utiles, mais il fallait les manier avec précaution. Pendant que le brujah réfléchissait, déjà les siens s'agitaient. La brûler, quelle idée, n'avait il pas été éduqué? Ha, la jeunesse. Marc regarda les jambes presque sans fin de la créature à ses côtés et souffla comme un murmure :-Il serait pêché de brûler un semblable si gâté par les dieux...Marc était un séducteur né, il savait que c'était une arme pour les femmes, et il avait également que les serpents et les roses en était friand, ils aimaient se sentir désiré et désirable. Il se mit à parler plus for à fin que l'assistance l'entende. -Son altesse Quinn, Ancienne du clan de la Rose, Prince de La Cité des Anges tolère sur ses terres les membres des clans aubains. Nul chasse au sang n'est déclaré sur les disciples de Seth. Toute destruction envers l'un des leurs résultera d'un bris de la sixième tradition et sera puni par la destruction. Ainsi sont nos lois. Marc n'avait nul besoin de se lever, le groupe présent proche de lui l'avait entendu, tous savait sa puissance, tous connaissait sa voix et sa prestance naturelle presque indissociable au clan de la sagesse le positionnait comme maître incontesté. Néanmoins, la brujah qui précédemment était venu voir son primogène s'approcha en fendant la foule. Ses yeux nimbaient de flamme affligeait à tous son état, complètement défoncé par du sang de junky. Elle s'approchait de Tala et agrippant sa robe de la vampire "corruptrice" elle lâcha un fracassant : -T'approches pas de Marc SALOPE!Et elle décocha un coup de poing violent. Avant même que ce dernier ne touche la cible ou tout simplement soit esquivé, déjà les nerfs des camaristes brujahs lâché, aidé probablement par quelques malkavians, et comme chaque soirée Brujah, un immense pugilat commença sous le soupire exaspéré du chevalier français. Eh bien, quel accueil ! |
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Mar 11 Juin - 9:28 | |
| Eh bien faisons la fête, alors!
Tala avait vu avec amusement le regard du Primogène se voilait dès qu’elle avait touché un mot de son clan. Cela faisait souvent son petit effet, en vérité, mais l’effet dépassa pour le coup celui escompté.
Il y eut une rumeur qui s’amplifia, tandis qu’elle voyait les yeux de son interlocuteur s’attarder un peu plus sur ses jambes. Ayant cette phrase magnifique, il arracha un grand sourire à Tala.
-Il serait pêché de brûler un semblable si gâté par les dieux...
Oh, un jeu du chat de la souris donc, ce serait sans doute à qui manipulerait le mieux l’autre, une partie qui s’annonçait tout à fait intéressante. C’était le genre de choses avec lequel Tala aimait bien s’amuser. Qui était le chat, qui était la souris ? Du danger, du mystère, oui, décidément cette soirée serait tout à fait amusante.
Il prit encore sa défense, signifiant par là en même temps que la jeune femme était probablement « chasse gardée ». Visiblement, le Primogène devait avoir l’une ou l’autre idée derrière la tête, sinon il ne se hasarderait pas dans ces superbes sourires ravageurs. Il fallait le reconnaître, pour un beau Brujah, c’était un beau Brujah. Une source de divertissement, à n’en pas douter.
-Son altesse Quinn, Ancienne du clan de la Rose, Prince de La Cité des Anges tolère sur ses terres les membres des clans aubains. Nul chasse au sang n'est déclaré sur les disciples de Seth. Toute destruction envers l'un des leurs résultera d'un bris de la sixième tradition et sera puni par la destruction. Ainsi sont nos lois.
Le recours à la loi prendrait-il ? Tala avait quelques doutes en avisant l’état de ces jeunes vampires complètement défoncés et enivrés par la fête. Aussi elle ne bougea pas, ne se départir pas du sourire enjôleur qu’elle avait aux lèvres, pas même lorsqu’une jeune gamine vint la saisir brutalement dans le but clairement affiché de lui en coller une.
-T'approches pas de Marc SALOPE!
La Séthite n’était pas du genre à se laisser insulter, à plus forte raison par une junkie brujah, Tandis que le poing fusait vers la joue de la jeune vampire, ses yeux s’agrandirent, se teintèrent d’or. La pupille s’allongea, et la petite Brujah s’immobilisa, le poing délicatement posé sur la joue de la séthite. Sans cesser de regarder la fille qui écumait de rage, Tala lui afficha un grand sourire. [Serpentis 1 – Yeux du Serpent]
« Allons, allons, jeune demoiselle, tant de violence ne sert à rien, surtout sous les yeux de votre Primogène. Je vous promets de ne pas atteindre à l’intégrité d’un hôte si charmant. Les insultes vous desservent. Permettez-moi de rompre le contact et de vous demander aimablement de vous excuser. Oh ? Je vous sens un peu en colère, et je crains que dès que j’aurai rompu le charme, vous m’attaquerez à nouveau, n’est-ce pas ? Quel manque de civilité, vraiment, la drogue ne vous réussit pas. Dans ce cas… Il ne me reste plus qu’une chose à faire. Veuillez me pardonner, genre demoiselle. »
Tala envoya à son tour son poing vers le visage de la jeune femme. Le charme se rompit brutalement, et la jeune brujah se retrouva au sol, désorientée et sonnée. La drogue et ce réveil pour le moins désagréable contribuèrent à la laisser au tapis pour quelques instants. Quelques instants de gagnés, sans doute.
La jeune femme regardait la pagaille que sa seule présence avait réussie à mettre dans le clan. Comme c’était amusant, elle fit un large sourire à Marc en retournant s’asseoir à côté de lui.
« Vous devez bien vous amuser à veiller sur ces petits. »
Fiche par Narja
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Mar 11 Juin - 11:25 | |
| Qui manipulait l'autre? Grande question, force est de constaté que l'on aurait aisément pensé que le plus manipulateur des deux était Tala, néanmoins, Marc était un survivant, il avait derrière lui plus de deux cents ans, il avait un passif lourd et imposant. Le jyhad était de plus en plus proche de lui, les anciens commençaient à établir de sombres desseins sur lui et les mathusalems un jours l'intégreraient dans leurs plans millénaires si cela n'était pas déjà le cas.
Les yeux de Marc semblait impassible face à la débauche de violence visiblement blasé d'une telle chose. Néanmoins, ce fut avec un certains plaisir pour ne pas dire amusement qu'il regarda la disciple du dieu sombre entrer dans un véritable pugilat avec la jeune brujah. Il fallait dire que Tala avait l'avantage non négociable de l'age mais également (surtout même) d'être sobre. Il laissa la jeune femme déblatéré ses propos :
« Allons, allons, jeune demoiselle, tant de violence ne sert à rien, surtout sous les yeux de votre Primogène. Je vous promets de ne pas atteindre à l’intégrité d’un hôte si charmant. Les insultes vous desservent. Permettez-moi de rompre le contact et de vous demander aimablement de vous excuser. Oh ? Je vous sens un peu en colère, et je crains que dès que j’aurai rompu le charme, vous m’attaquerez à nouveau, n’est-ce pas ? Quel manque de civilité, vraiment, la drogue ne vous réussit pas. Dans ce cas… Il ne me reste plus qu’une chose à faire. Veuillez me pardonner, genre demoiselle. »
Le français ne put prétendre autre chose que la dénommée Tala avait une droite assez puissante, une femme de poigne, de caractère, le genre d'individus avec lequel il aimait travailler, collaborer. Bon point pour toi le serpent, bon point. Néanmoins, elle avait frappé un membre de son sang, et il allait falloir éviter les échauffourée, les brujah étaient des têtes de mule, des bagarreurs. Mais tapé un seul de leur frère de sang et tous se liguent contre vous !
La jeune femme, presque satisfaite de son action porta de nouveau son attention sur le français, targuant des propos quelques peu moqueurs :
« Vous devez bien vous amuser à veiller sur ces petits. »
Ainsi, se redressant, Marc retira sa veste, dévoilant uniquement sa chemise et son veston, le rendant encore plus carré, laissant deviné sous ces vêtements un corps entretenu à merveille. Il commença à relever ses manches lentement tout en soufflant :
-Devoir centenaire Tala, devoir centenaire. Et ce devoir inclus des responsabilités, des sacrifices...
Marc attrapa le premier brujah entrain de se battre et lui fracassa son poing à une vitesse si grande que nul ne put le voir à l'oeil nu. Ce dernier voltigea pour s'écraser plus loin dans la foule. Raynor continua :
-Vous avez frappé un membre de ma famille, je ne peux laisser cela passer. Vous comprenez...
Le brujah s'approcha de la jeune femme, déposa un baisé presque chaste sur la joue de cette dernière et souffla dans un murmure :
-Laissez vous faire... c'est pour votre sécurité.
Il décocha une magnifique directe au visage de la jeune femme qui assurément aurait tué un mortel sur le coup. Puis, se saisissant d'elle il commença à la trainer pour l'amener vers l'un des camions. Pourquoi? La tabasser? rester tranquillement tout les deux? L'un comme l'autre laissez beaucoup de question en suspend. |
| | | Jaime Forel Ravnos - Prince des Gitans
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Mer 12 Juin - 20:57 | |
| Quoi ? Une rave party se déroulait dans le désert cette nuit et on ne l'avait pas invité ! Une honte ! Heureusement qu'il connaissait pas mal de monde, de nombreux compagnons de beuverie en tous genres, et que l'un d'eux avait évoqué le super trip qu'il allait se prendre samedi soir à la rave. Jaime avait immédiatement pris tous les détails de la soirée, le lieu, l'heure, les modalités. Ce qu'il obtint de son informateur humain fut le nom d'un DJ que le Ravnos ne connaissait que de réputation, et un code de couleurs pour reconnaître les dealers. Pour le reste, il verrait bien sur place.
Sans doute y'aurait-il d'autres vampires à la soirée. Une occasion pareille de se shooter au sang des raveurs était trop belle pour être manquée. Il connaissait d'ailleurs un Giovanni qui serait sans doute tenté d'aller y faire son stock de boissons sympathiques pour son night-club... Mais c'était surtout le genre d'endroits où l'on pouvait croiser des Toreador trash et des Brujah punk. Et des Malkaviens, probablement. Tant pis. Peut-être même que la soirée avait été organisée par des sabbatiques, c'était bien leur genre.
Malheureusement, il dut partir sacrément en retard. Lorsque James l'avait vu prendre la moto tout habillé de cuir, les cheveux redressés en pics avec du gel et de l'eyeliner noir sous les yeux, il lui avait forcément demandé où il allait, et Jaime avait beaucoup de mal à mentir à son frère... Bien évidemment, le Gangrel avait signalé sa forte désapprobation, et après une nouvelle dispute, le Ravnos s'était retrouvé ligoté à un arbre. Le temps de ronger la corde avec les dents et de façonner un double de lui qui tiendrait l'illusion tant que James ne s'en approcherait pas trop, et il était enfin en route.
Heureusement que le parc se trouvait à relative proximité du désert, et que sur ces routes de sable il pouvait pousser la moto à fond. Il ne mit qu'une demi-heure à arriver au lieu de la rave, qui se repérait de loin au boucan que ça faisait. La soirée était déjà bien entamée, la musique résonnait à travers les corps, les stroboscopes rendaient les danses des raveurs complètement disloquées. Le lieu était bondé de monde, à vue de nez deux-cents personnes. Deux-cent hommes et femmes bercés dans la drogue, la débauche et la luxure. Jaime se ferait certainement sévèrement engueuler en rentrant, mais ça allait valoir le coup.
Il gara sa moto à côté des nombreux camions qui avaient dû amener les gens sur les lieux. Niveau logistique, c'était nickel, rien à redire. Il regrettait vraiment d'arriver en court de route, et de manquer la dégénérescence progressive. Là il arrivait quand tout le monde devait commencer à être déjà bien défoncé, ça allait être moins drôle. Tiens, d'ailleurs, voilà que s'avançait dans sa direction un type en costard - il faisait un peu tâche dans le décor celui-là - qui traînait une belle femme à la peau hâlée.
Par habitude, et par instinct de survie, il vérifia les auras des deux... et fut surpris de constater qu'ils étaient tous deux vampires ! Il s'en serait douté pour le gars en costard, mais il aurait pensé que le type se réservait un charmant casse-croûte à l'abri des regards... Pour le coup, ce manège excitait la curiosité légendaire du Ravnos. Il descendit de sa moto, puis dans un geste souple se hissa sur le pare-choc du camion pour s'y asseoir, et lança à l'adresse du vampire en costard qui avançait vers lui :
Jolie prise ! Mais la fête c'est de l'autre côté mon gars ! |
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Dim 16 Juin - 16:50 | |
| Un Tremere? Non! Deux!
Ah, que les Brujahs étaient prévisibles. C’était cela que se disait Tala en se massant la joue. Visiblement elle n’était pas seule à avoir de la poigne, ce n’était peut-être pas plus mal, un Brujah qui n’avait pas de punch n’avait rien d’intéressant à côtoyer. Ceci dit, si elle pouvait éviter de s’en ramasser une à chaque fois qu’elle réglait son compte à une petite connasse avinée, cela arrangerait fort bien les affaires de notre redoutablement malmenée pour le moment, Séthite.
Elle obtempéra, en effet, entre une bande de Bujahs assoiffés de sang et un seul taré plutôt bien fait de sa personne, mais un peu vieux, le choix était très vite fait. Elle se laissa donc embarquer, en résistant un peu pour la forme. Houps, un coup de coude dans les côtes ? Pardon, mon gars, c’était pour faire plus vrai.
Du coin de l’œil, elle vit une ombre se hisser sur le camion tout proche, et faire irruption dans la fête. C’était un jeune homme qui avait un petit côté « biker » avec ses cheveux hérissés et son eyliner. Un joli gars en tous cas dont elle aimait déjà l’assurance et le sens de l’humour.
« Jolie prise ! Mais la fête c'est de l'autre côté mon gars ! »
Inespéré. Profitant de la diversion, la jeune femme s’arracha non sans quelques difficultés à la prise de Marc. Elle s’éloigna de lui, pour aller s’accouder au par-choc sur lequel s’était posé le jeune homme. Un coup d’œil à son aura lui appris qu’il s’agissait d’un vampire et… tiens, il n’avait pas l’air tout jeune.
« Qui a pris l’autre dans ses filets, je me le demande. Vous gagnez la manche, cher Primogène de la Sagesse. »
Mais la guerre… jamais. Il fallait toutefois savoir s’avouer vaincu. En tous cas, le moment était de remercier le nouvel arrivant qui, après tout, promettait d’égayer un peu plus une soirée qui avait bien commencé. Et puis, voici bien une information qui serait peut-être utile au nouveau venu. L’anonymat était après tout un luxe, bien souvent. Et la connaissance d’autrui une force. C’était en tous cas un présent comme un autre que Tala estimait lui avoir fait.
« Merci, joli-cœur. Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que tu n’y es pas non plus… dans cette fiesta. »
Faisant tourner autour de son annulaire sa bague fétiche, elle songeait que cette première virée dans les bas fonds de la ville était hautement instructive. Ne manquait plus qu’à trouver un tour intéressant à jouer à cette assemblée, et elle pourrait s’en aller en toute quiétude.
Mais le nouveau venu l’intriguait. Il semblait trop libre pour être du clan de la Sagesse. Trop Libre et trop Posé à la fois. Les Brujahs étaient une tempête, un cataclysme, lui était plus semblable à un vent qui se glissait partout… Un fils d’Haqim peut-être ? Un Gitan ? Un enfant des Loups… Non, pas les Loups. Qu’aurait-il pu être d’autre ?
[HS : désolée de répondre si tard ^^" un peu overbookée.]
Fiche par Narja
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Lun 17 Juin - 0:22 | |
| "Sortir" Tala rappela étrangement à Marc ses débuts de nouveau-né, quand il avait dût servir de videur dans une club privé tenu par des sethites, il servait d'homme de main, au début, histoire de se faire un peu la main, de s'entraîner, mais c'était il y a longtemps maintenant, avant d'être fléau, avant d'être ancilla. Ha, le temps de la chasse lui manquait parfois, ce plaisir de traquer et de détruire, encore, toujours plus. La politique avait ses avantages, on ne pouvait le nier, mais ce n'était pas vraiment pareil, pas aussi... sportif? Nous dirons cela!
Le chevalier aperçu alors l'inconnu se glisser sur les véhicules et le détailla légèrement. A première vue il n'était pas armé, portait un look lambda en ces temps où homme et femme n'était plus que des mots et... Etait vampire? Comment savoir cela? Simple, à l'annonce de la "jolie prise", Marc allait répondre quelques choses de léger, mais après l'intervention de Tala qui évoquait son titre Camariste de Primogène, il compris que l'inconnu était de race vampirique. Comme ça, il lui disait rien, pas un des ses du moins, Marc faisait en sorte de connaître le visage de chaque membre de la sagesse sur Los Angeles, alors qui était il?
Cela n'avait pas vraiment d'importance pour Marc qui laissa bien tranquillement la jeune femme se défaire de ses mains. Lui ne s'était éloigner que pour simuler une rixe, bien qu'il n'aurait pas dît non à planter ses crocs dans sa jolie carotide, ni même à discuter affaire ou simplement faire des jeux plus adultes, oui, l'immortalité c'était cela aussi, dépravation, violence et puissance, il fallait sortir des sentiers battu de la mortalité sinon rapidement l'ennui guettait et on se retrouvait à attendre un lever de soleil.
Marc, plaçant ses mains dans ses poches souffla un complément d'information :
-Marc Sénèque Raynor, ancilla Brujah et organisateur de cette fête plus exactement.
Le nom était la face publique pour le français, il le déversait au monde. Son nom pouvait rappeler des choses aux gens, son statu d'ancilla rappelé son âge et à l'instar de son clan établissait une échelle de puissance, quand à l'organisateur de la soirée c'était également une façon d'assoir son prestige. Tout le monde ne faisait pas ce genre de soirée et majoritairement, emmerder l'organisateur n'est pas bon signe pour soit, surtout dans une rave brujah.
Il repris de nouveau, son accent français tranchant avec celui américain des brujahs majoritairement natifs de ces lieux :
-Mademoiselle Tala, je pense pas que jouer avec moi soit la meilleur des idées.
Se la raconter? non... Marc était lucide, il avait été éduqué comme une machine de guerre, une monstre, une entité fait pour broyer, dès lors, assurément la pauvre petite sethite n'avait aucune chance contre lui.
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| | | Jaime Forel Ravnos - Prince des Gitans
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Lun 17 Juin - 17:22 | |
| Les deux vampires formaient un duo prometteur, et Jaime sentait qu'il interrompait une scène qui aurait pu être croustillante. Sans mauvais jeu de mot, voyons. La fille était loin d'être sans défense comme elle avait semblé le montrer, et elle se défit assez aisément de l'emprise de l'homme pour venir s'accouder à son pare-choc. Malicieusement, elle annonça le titre et le clan de l'autre. Le primogène des Brujah, rien que ça ! Jaime avait donc affaire au grand chef du coin... Comme il ne fréquentait que peu les cours de vampires, il était loin de connaître tous les pouvoirs en place.
La fille le nomma joli-coeur, un surnom qu'il aurait pu lui retourner. Elle était charmante avec ses cheveux d’ébène, son teint halé d’amérindienne et son regard captivant. A présent qu'il pouvait l'observer de près, il se rendit compte que ce visage ne lui était pas inconnu... Il était quasiment certain de l'avoir déjà vue dans quelques soirées humaines, fréquentant les night-club et fêtes en tous genres. Il lui adressa un sourire charmeur, et répondit sur le ton de la confidence :
Ne prend pas cela pour une minable tentative de drague, mais il me semble qu'on s'est déjà croisé.
Il n'en ajouta pas plus, préférant laisser la belle se triturer la cervelle pour tenter de se rappeler de lui. L'eyeliner et les cheveux en pics ça vous changeait un visage, saurait-elle le reconnaître malgré ces atours spécial Brujah ?
Son propre statut de vampire avait été remarqué par les deux autres, de toute évidence, vu les termes qu'ils se permettaient d'employer devant lui. Le Brujah confirma les dires de la fille, ajoutant son statut d'âge, son nom et son rôle dans cette soirée. Jaime joignit ses mains en signe de prière et s'inclina, un grand sourire aux lèvres.
Oh, c'est donc à vous que l'on doit tout ce joyeux remue-ménage ! Un grand merci ! Je suis bien triste d'avoir manqué le début...
A présent, Jaime pouvait également mettre un prénom sur le visage de la belle. Tala... Original. Restait à déterminer son clan et son âge. Etait-elle Brujah ? Non, elle ne se serait pas adressé à Marc ainsi, l'aurait plutôt appelé "cher Primogène" tout court. Le Ravnos, fin observateur lorsqu'il s'agissait de bijoux, remarqua la bague en forme de serpent qu'elle faisait tourner autour de son doigt, et il lui dit d'un ton empreint de sous-entendus, sans quitter la bague des yeux :
Je connais des Toreador qui ne peuvent s'empêcher d'arborer une rose à la boutonnière, et des Ventrue qui ne peuvent sortir sans leurs boutons de manchette en forme de fleur de lys...
Certains clans se reconnaissaient immédiatement par les symboles qu'ils affichaient allègrement. Et le serpent était chargé de sens au sein de la société vampirique... |
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Lun 17 Juin - 18:30 | |
| Un Tremere? Non! Deux!
Comme l’arrivée de ce nouveau venu tombait bien, vraiment. Tala s’amusait à vrai dire comme une petite folle. Le primogène sembla être contrarié de sa petite annonce, parfait, parfait ! Comme cela tombait bien. Il n’avait visiblement pas bien compris à qui il avait affaire, il allait donc falloir lui expliquer. Comme c’était décevant… comme pouvaient être étriqués ces foutus Camaristes… et pourtant, celui là avait semblé presque attachant… presque.
« Marc… Marc… La non-vie est un jeu, l’immortalité est le Jeu Suprême. Ne le voyez-vous pas ? Parfois on gagne, parfois on perd, mais jamais on ne cesse de jouer. Ne me demandez pas quelque chose que je ne saurai vous accorder quand bien même je le désirerai. Ne pensez-vous pas que tout ceci n’est qu’une vaste blague ? Sérieusement, jeu entre la Camarilla et le Sabbat, jeu entre les clans, jeu entre les vampires. Bien que vous soyez camariste, ne cherchez-vous pas à accroître votre pouvoir personnel ? Bien que je sois du clan de Seth, pensez-vous que je ne brigue pas la position de mes anciens ? Allons, allons, Marc, ne nous voilons pas la face, voulez-vous, et poursuivons ce jeu… Pour ce qui est de le gagner, en revanche… je vous accorde fort volontiers la victoire. La partie est certainement un peu trop en ma défaveur. Mais ne rêvez pas, dans dix ou mille ans, j’aurai l’occasion de jouer encore avec vous… après tout, nous avons l’éternité devant nous ! »
Tala n’était pas avinée, contrairement à ce que son petit discours aurait pu laisser à penser. Elle était à la vérité parfaitement lucide, et le jeune homme à côté d’elle l’intriguait. Si elle devinait juste, il était possible qu’ils se soient déjà croisés. Mais où ? Le soir où elle avait fait quelques révélations à Orphée sur cette chère Nosfératu peut-être ? Hm… A quoi ressemblerait-il sans ces cheveux dressés et ce maquillage ? Mais bien sur ! C’était ce type qui comptait fleurette à une jolie blonde… Mince, qui était-il déjà ? C’était certain, on lui en avait parlé.
La remarque concernant l’anneau fit sourire la jeune femme, elle éclata de rire.
« Tu es observateur, beau gosse, ça me plaît bien. Toi au moins, tu as deviné seul. Laisse-moi jouer aux devinettes avec toi, si tu le veux bien. Hm… un solide sens de l’humour, et le fait que nous nous soyons déjà vu me laissent à croire que tu es un habitué des fêtes. Ce style vestimentaire correspondrait à un Brujah, mais je pense que tu n’en es pas un, sinon tu connaîtrait au moins ton Primogène. Difficile de passer à côté d’un tel homme. Je suis certaine que tu connais bien la ville, puisque tu as été rencardé sur la fête et non pas invité. Sinon, tu aurais su que c’était notre charmant Primogène l’hôte de la soirée. Hm… Voyons voir, Pile tu es un Ravnos, Face, je donne ma langue au chat. »
Tala sortir une pièce de son sac à main, la lança, la rattrapa et ouvrit sa paume. La face pile brillait dans la nuit.
« Et si j’allais plus loin, je pourrais même dire que la jeune fille blonde avec qui tu étais l’autre soir semblait tout à fait charmante ! »
[HJ : vos postes était trop biens, j’ai pas résisté xD //retourne bosser sur les RP’s avec Amélia]
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Lun 17 Juin - 22:52 | |
| Camariste, ce mot était lourd de sens. Pour les autres sectes où même ceux qui vivait loin des deux, il n'était qu'un dérivé de camarilla, camarilla était un mot signifiait une sorte de kabbale. Mais pour un camariste, c'était autre chose, c'était de l'embrigadement, c'était du fanatisme. Il n'existait que la Camarilla! Même Marc qui pourtant n'hésitait pas à travailler avec l'autre côté, il savait qu'il n'y avait que cette secte, qu'elle était la seule, l'unique, que c'était grâce à elle que les vampires ne s'était pas éteint. Lui était trop jeune pour l'avoir connu, mais son sir parfois lui parlait des révoltes anarch, des feux de l'inquisition, cette période où les fils d'Haquim étaient en chasse, ce temps le sabbat naquit dans les flammes des purges humaines.
Mais ils ne comprenaient pas les aubains, trop idiots, trop sûrs d'eux. La camarilla aurait dût les exterminer...
Le primogène laissa les deux aubains s'envoyer des fleurs et déblatérer sur les choses et d'autre, il se permis de répondre à l'inconnu comme il lui était d'usage :
-Et bien, passez quand vous le souhaiterez aux entreprises Life, nous offrons travail mais également vous aurez accès à un mémo pour les soirée que le clan brujah organise. Ainsi vous n'en manquerez rien...
Marc fit quelques pas, ajustant sa chemise, il releva les manches pour avoir les avant-nu, parodiant presque un film sur la Gestapo ou l'interrogateur se préparait à passer à tabac le suspect. Les mouvements du français était lent, précis, rien n'était superflu, il donnait un image de contrôle parfait. Perfection était le mot qui lui allait le mieux. Il commença une fois ses manches relevé en s'approchant d'une moto dont il ignorait qui était le propriétaire mais qui ferait l'affaire pour la démonstration :
-Dans une premier lieu mademoiselle Tala, je vous prierais de ne pas m'appelez par mon prénom. La non-vie n'est pas un jeu, la non-vie est une lutte, et dans la lute, nous ne laissons rien au hasard, car la défaite est mortelle. Vous parodiez ici en ces terres car vous ne connaissez le vieux monde, vieux monde où calme règne, vieux monde où le sabbat est exterminé.
Caressant le véhicule, le vampire continua, se remémorant les horreurs qu'il avait put croiser :
-Vous êtes une bâtarde, dans une aubain, incapable de vous mettre dans un camp. Si la société humaine n'est pas encore à la poursuite de notre espèce, c'est grâce à la camarilla, ne l'oubliez pas. Nous, nous luttons, j'ai lutté, j'ai écraser des meutes du sabbat, j'ai broyé des monstres de vicissitude. J'ai PROTEGE DES MORTELS QUI AURAIENT PUT ÊTRE DE VOTRE FAMILLE!
Rage, haine, violence. Le souvenir d'une famille humaine abandonné, les images d'étreintes de masse sur des enfants, de massacre d'innocent, de statue de chaire, de corps déformé par les dons des démons. L'odeur du sang, le massacre du camp ravenos, la diablerie. Trop de souvenir, trop d'émotion, il fallait se contrôler, vite, vider sa rage, vider sa haine, vider sa rancœur. Soulageant sa douleur, sa violence, il frappa le véhicule, à pleine puissance, ce dernier se ployant en deux, fracasser par la force surnaturelle d'un brujah énervé. Déjà sur sa joue perlait une légère larme de sang, ses enfants lui manquaient, sa femme aussi. L'immortalité était une malédiction, une tare, Caïn l'avait reçu de Dieu qui pourtant par trois fois lui avait proposé la rédemption, oui, les vampires étaient maudit par l'égo de leur peur.
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| | | Jaime Forel Ravnos - Prince des Gitans
Messages : 159 Date d'inscription : 12/06/2013
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Mer 26 Juin - 10:55 | |
| La Sethite était amusante. Mais elle était Sethite. Son petit discours aurait pu le charmer s'il ne s'était pas tant méfié de son clan. "Beau gosse", après "joli coeur", décidément, elle semblait aussi dragueuse que lui. Elle semblait d'humeur joueuse également, se lançant à son tour dans les devinettes, puis dans un jeu de pile ou face. Tout son beau discours sur le jeu de la non-vie semblait très intéressant également. Beaucoup de faux-semblants, songeait Jaime. Les Sethite étaient les rois de la manipulation, et le Ravnos soupçonnait la belle de jouer le jeu qui pouvait parfaitement lui convenir, uniquement pour l'amadouer.
Bien. Entrons dans son jeu alors. Lorsqu'il vit que la pièce indiquait pile, Jaime éclata de rire, avant de s'exclamer :
Il semblerait que je sois démasqué ! Le hasard fait si bien les choses ! Mais...
Avec un sourire malicieux, il retourna la pièce dans la main de Tala. L'autre côté dévoila également la face pile.
... Peut-on vraiment se fier au hasard ?
Il laissa quelques instants de silence, histoire de laisser la Sethite apprécier son petit tour, puis termina de répondre :
Quant à la jolie blonde, elle était nécessairement charmante, puisqu'elle était avec moi. Mais il me faudrait sans doute plus de détails, il y a tellement de soirs, et tellement de filles...
Il fanfaronnait un peu, certes, mais ses dires étaient vrais. En grand séducteur, il ne manquait jamais une occasion de courtiser une charmante demoiselle. Elles avaient de plus un meilleur goût lorsqu'elles étaient remplies d'hormones d'excitation.
Le Brujah, en revanche, semblait beaucoup moins d'humeur festive. Il lui adressa quelques phrases qui sonnaient comme de pures politesses, sans qu'il ait l'air de vraiment les penser. Un homme courtois et posé, aux gestes précis et réfléchis. Le voyant approcher de sa moto en remontant ses manches, Jaime pressentit qu'il allait devoir emprunter un nouveau véhicule, mais il le laissa faire, se demandant où il voulait en venir.
Son laïus sur les bienfaits de la Camarilla était classique dans la bouche d'un Ancillae. En revanche, sa manière de parler des Aubains ne lui plut pas du tout. Certes, il était habitué à ce que les clans bouffis d'orgueil de l'une ou l'autre secte méprisent ses frères et ce qu'il était. Mais il avait tout de même un brin d'honneur, et il comptait bien le défendre. Après que le Brujah ait broyé la moto, comme il s'y attendait, Jaime descendit du capot du camion et se posta aux côtés de la Sethite, croisant les bras face au Brujah. Il ne souriait plus.
Pour un clan de philosophe, vous avez une vision bien manichéenne des choses. Camarilla gentil, Sabbat méchant, Aubain lâche. C'est confortable. Vous pensez vraiment que parce que nous n'adhérons pas à votre vision fanatique, nous passons notre éternité à nous tourner les pouces ? Depuis combien de temps êtes-vous en Amérique, monsieur du vieux monde ? Avez-vous connu la guerre ? Celle qui a embrasé le territoire tout entier ? Avez-vous connu les temps, pas si lointains, où les Garous avaient fait d'une grande partie de Los Angeles leur territoire attitré, et semaient la terreur chez vos chers camaristes ? Pensez-vous que ce soient les Ventrues, Toreador, ou même les Brujah, qui se soient occupés de nos chers amis poilus ? Nenni, monsieur. Ce sont les Gangrel et les Ravnos qui ont risqué leurs peaux, à de nombreuses reprises, pour permettre à tous de dormir sereinement. Alors ne venez pas fanfaronner avec vos luttes et votre protection.
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Sam 6 Juil - 12:58 | |
| Eh bien faisons la fête, alors!
Le Gitan en était bien un, certitude était faite. Il retourna dans sa main la pièce côté pile. Tala en fut surprise un moment puis éclata de rire. Elle avait souvent entendu parler des talents des Gitans, mais jamais encore ne les avait vus à l’œuvre. Elle examina la pièce sous toutes ses coutures. Vraiment, l’effet était saisissant. Elle commenta, sincèrement surprise.
« Étonnamment réaliste, vraiment incroyable ! »
Puis elle se reprit, un grand sourire aux lèvres. La Séthite avait toujours eu ce petit côté fasciné par les illusions, il suffisait qu’on lui fasse miroiter un bon coup pour qu’elle se prenne de passion pour la chose. Et pour le moment, le Ravnos l’intriguait. Il se montrait à ce point imprévisible qu’il en était drôle, plus drôle presque qu’un Malkavian.
« Visiblement le hasard n’a pas lieu de cité ici, pas, en tous cas, lorsque tu es dans les environs, Joli-cœur. D’ailleurs, vais-je devoir t’appeler Joli-cœur ou Beau gosse toute la soirée ? Tala Fawkes, un Serpent comme tu l’auras deviné. »
Le Gitan fanfaronnait de ses conquêtes, cela amusait bien Tala, elle aurait sans doute pu lui rendre la pareille, oh, d’ailleurs, elle allait surement la lui rendre.
« Il y a deux soirs, petit bar rock dans Venice, n’as-tu donc pas remarqué cet étrange trio composé d’un gamin aux cheveux verts, d’un bel asiatique aux cheveux roses, et d’un Serpent ? Eh bien, on dirait que tu n’es pas si observateur que cela, après tout. »
Le Serpent observait avec attention l’effet produit par son discours. Indéniablement, pour lui, garder le calme et le contrôle semblait difficile. On ne la trompait pas, c’était bien souvent ceux qui l’affichaient avec le plus d’ostension qui en manquaient le plus. Le Primogène semblait aimer avoir le contrôle – déformation Brujah sans doute – avoir le dessus, l’assurance que tout irait selon son goût. Manque de chance, Tala n’était pas femme à aimer se faire dominer, ni même à aimer s’en ramasser une, d’ailleurs. Le statut de faible et soumise petite chose n’était pas pour lui plaire, et, pour le coup, il avait bien des choses à se faire pardonner si tant fût que le pardon lui importait.
Mais là n’était pas la question, pour l’heure, il la gratifiait d’un magnifique et déplaisant discours sur la guerre, Aha ! le charmant garçon que voila ! Il lui parlait de combat contre le sabbat, d’extermination, alors que la seule chose qui manquait un tant soit peu de civilité ici était bel et bien ce Sage. Comme la chose était amusante, vraiment amusante.
Une bâtarde, rien que cela ! De la part d’un expert en la matière, Tala en fut presque flattée, et son sourire s’était fait mi amusé, mi cruel. S’il la cherchait sur ce terrain là, elle ne doutait pas un seul instant qu’il la trouverait. Le beau gosse Gitan fut le plus prompt à répondre. Visiblement le comportement du Brujah l’excédait, et il n’était pas le seul. Etant originaire du coin, Tala se remémorait la frayeur que causaient les Garous à l’époque où elle n’était qu’une jeune nouvelle née. C’était donc aux Gitans et aux enfants des Loups que l’on devait ce calme… intéressant à savoir, intéressant.
« La « bâtarde », cher monsieur Raynor, tient à ce statut. La neutralité n’est pas une fuite, contrairement à ce que vous semblez penser. La neutralité, cher monsieur le primogène bien pensant, nous permet une bien meilleure marge de manœuvre. Pensez-vous donc compter au sein de la Camarilla, pensez-vous donc être autre chose qu’un pantin ? Comme c’est drôle. Je suis un pantin pour mon clan, monsieur Raynor, mais j’en ai parfaitement conscience, moi, et je ne suis un pantin QUE pour mon clan et non pas pour les autres! En outre, les combat que vous menez contre le sabbat ne sont pas les seuls. Ce que nous dit notre ami Gitan est révélateur, d’ailleurs… »
Elle se tourna vers lui, et s’inclina légèrement en signe de remerciement. Elle porta la main à sa poitrine, en plaça la paume bien au centre ainsi que le faisaient les gens de son clan, non pas vampirique, mais de la tribu dans laquelle elle avait grandie. Ce n'était plus la vampire Séthite qui parlait, mais la fille de ces terres, la fille de chef, la fille qui haïssait les blancs pour la destruction de son peuple.
« Quand j’étais nouvelle née, les loups semaient la terreur. A présent que je reviens en mes terres natales un siècle plus tard, mon cœur se réjouit de la nouvelle, et les esprits de mes ancêtres la célèbrent également. Merci aux tiens, Joli-cœur, au nom de mon peuple, merci aux tiens. »
Reportant son attention sur Marc, elle acheva sur ces mots, glaciale. Son regard s’était durci, elle ne plaisantait pas. Le jeu… ma foi, le jeu pouvait parfois prendre l’apparence du sérieux. Ce rapport qu’elle ferait à son sire déclasserait Marc dans le clan du Serpent pendant au moins un siècle.
« Je crains que notre vision des choses soit totalement incompatible, cher monsieur Raynor, j’espère donc que vous ne serez jamais amené à avoir recours au clan du Serpent pour vos affaires, car le résultat pourrait n’être pas tout à fait de votre goût, priez donc pour que nos chemins ne se recroisent pas de sitôt. Après tout la « bâtarde » et son clan, comme vous dite, pourraient bien avoir envie de s’amuser à vos dépends. Sur ce, je pense vous souhaiter à tous les deux le bonsoir. Si tu veux me retrouver, Joli cœur, prends ceci, ou rattrape moi si tu veux qu’on trouve un endroit mieux fréquenté pour discuter, j’avais prévu une soirée à mi chemin entre le travail et la détente, je crains qu’elle soit un fiasco en ce qui concerne le second point. »
Elle lui fourra une carte de visite dans la main, fit un petit signe joyeux à Marc, et fit volte face. Si cet enfoiré insistait, elle lui collerait un traitement dont il se souviendrait, oui, et peu importait si cela devait avoir des conséquences désastreuses sur sa personne. Elle était faible, elle le savait, en s’éloignant, elle ressentait cette soirée comme une défaite. Mais le jeu n’était pas fini, et le serpent finirait par déchaîner sa colère. Et ce jour là… elle serait aux premières loges.
Si seulement son père avait été dans les environs. Il lui faudrait bien, à l’occasion, qu’elle reconnaisse devant lui à quel point elle avait encore des progrès à faire.
Fiche par Narja
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Dim 7 Juil - 10:54 | |
| Pour un clan de philosophe, vous avez une vision bien manichéenne des choses. Camarilla gentil, Sabbat méchant, Aubain lâche. C'est confortable. Vous pensez vraiment que parce que nous n'adhérons pas à votre vision fanatique, nous passons notre éternité à nous tourner les pouces ? Depuis combien de temps êtes-vous en Amérique, monsieur du vieux monde ? Avez-vous connu la guerre ? Celle qui a embrasé le territoire tout entier ? Avez-vous connu les temps, pas si lointains, où les Garous avaient fait d'une grande partie de Los Angeles leur territoire attitré, et semaient la terreur chez vos chers camaristes ? Pensez-vous que ce soient les Ventrues, Toreador, ou même les Brujah, qui se soient occupés de nos chers amis poilus ? Nenni, monsieur. Ce sont les Gangrel et les Ravnos qui ont risqué leurs peaux, à de nombreuses reprises, pour permettre à tous de dormir sereinement. Alors ne venez pas fanfaronner avec vos luttes et votre protection.
L'imbécile de Ravenos, il parlait encore sans savoir que la société de la Rose avait toujours combattu les lupins, que la moitié des semblables des états-unis étaient des parvenus, l'autre des sabbatiques et un faible échantillon valait la peine. Oubliait-il ce chère gitan que la vieille europe avait également connu des affres bien plus horrible? Oubliait il que l'Europe avait connu les feux de l'inquisition, les luttes contre les lupins également? Les terres de l'Est? Il parlait sans savoir, caractéristique d'un jeune, d'un imbécile d'aubain sans la moindre éducation, sorte de sous-race vampirique. L'idiot ne devait pas être au courant que fut un temps le Roi de France avait déclaré la chasse au sang pro maleficio sur son engeance, un autre l'avait également déclaré contre les serpents. Des hommes de biens assurément.
Tala commença a cracher à son tours son venin, complètement stupide ses propos, oubliait-elle également qu'il venait de lui éviter un lynchage? Ces nouveaux-nés n'avaient qu'une vision à court termes, une vision misérable basée au grand maximum sur quelques années! Ils ne pensaient pas en siècle, ils ne pensaient pas en terme d'éternité, ils étaient coincé dans leur petite vie d'aubain, leur vie d'indépendant. Marc répondit au tac au tac, d'un ton bien plus sec qu'il n'avait eu précédemment, sa main tendu vers Tala qui fuyait comme une rat :
-Retournez dans votre nids en priant votre dieu sombre comme le font tout ceux de votre engeance. Et croyez moi, c'est vous qui craindrez une nouvelle rencontre, si la puissance des serpents était une valeur sûr, depuis longtemps votre "dieu" serait de retours. Mais vous êtes faible.
Les serpents étaient des individus stupides, priant pour le retours de leur dieu, un dieu qui les réduirait en cendre assurément comme tout les ante-diluvien. Ne fallait il pas être stupide pour espérer son retours? Et niveau liberté, ha oui, les plus vieux des Sethites prenaient le coeur de leurs sbires pour garder un contrôle totale sur eux. Faut être con pour parler de liberté quand on est du clan du dieu sombre... Même les nouveaux-nés ventrues en avaient plus.
Le chevalier se tourna vers le gitan et répliqua :
-Les Lupins tuent-ils les mortels? Les lupins ne sont qu'une menace pour notre espèce, une espèce que nous broyons avec nos influences, faites construire des buildings et vous verrez les cabots s'enfuirent la queue entre les jambes. Vous comme moi savez que le clan ravenos n'a jamais abbatu de lupin car physiquement il en est impossible, seul les gangrel l'ont fait... Et les Gangrels étaient camariste !
Assurément, chimérie, animalisme et force d'âme ne sont pas forcément le meilleur combo au monde pour tuer un loup-garou, il valait mieux avoir de la puissance et de la célérité comme le clan de Marc... Mais bon, si le voleur de poule voulait prendre note français pour un lapin de six semaines, bonne chance à lui. |
| | | Jaime Forel Ravnos - Prince des Gitans
Messages : 159 Date d'inscription : 12/06/2013
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] Mar 9 Juil - 19:13 | |
| La Sethite se montrait charmante. Et plus elle souriait, plus Jaime s'en méfiait. Elle lui demanda son nom, il se contenta de lui rendre son sourire. Il n'était pas décidé à la satisfaire. Un nom, une identité, ne se donnait pas à la légère. Son nom, et le nom de son frère, étaient connus parmi leurs clans, et au-delà, mais il ne s'en vantait pas en permanence. Seulement lorsque cela était nécessaire.
Comme dans le cas de ce Brujah qui se pensait supérieur parce qu'il avait abattu des sabbatiques. La Sethite soutint le Ravnos, en tenant son propre discours, sur la liberté des Aubains. Jaime n'avait même pas tenté d'aborder le problème sous ce jour-là, il connaissait trop le fanatisme des camaristes, persuadés d'agir pour le bien du monde. Tala signifia tout de même que le sabbat n'était pas le seul ennemi qu'il fallait combattre. En cela, il était d'accord avec elle. Lui qui considérait les vampires eux-même comme des êtres contre-nature, qu'il fallait combattre au même titre que les autres bestioles surnaturelles.
Elle se tourna vers lui, et lui adressa un sourire empli de gratitude. Elle paraissait plus honnête lorsqu'elle parla de sa terre natale, de son peuple, et le remercia pour avoir ramené le calme dans la guerre contre les lupins. A sa manière de parler, Jaime devina une native, ceux que les colons avaient nommé par erreur des "indiens". Ceux que son propre peuple, issu d'un autre continent, avaient massacré. Mais lui n'avait jamais pris part à cela. La Sethite conclut leur entretien en lui donnant une carte de visite qu'il enfouit dans une poche de son perfecto. Hors de question de la suivre, il était venu pour la fête, pas pour un entretien privé avec une serviteur du serpent.
A présent qu'elle partait, Jaime se retrouvait seul avec le Brujah, et cela allait rapidement l'ennuyer. Il n'était pas venu pour débattre sur les bienfaits des sectes, ou pour philosopher sur la nature vampirique. Le Brujah lui fit une remarque on ne peut plus juste cela-dit, sur les cibles des lupins. Certes, les garous haïssaient les vampires et tentaient de protéger les hommes. Mais un homme, il ne l'était plus depuis longtemps, et il avait exterminé les lupins pour protéger les siens. Marc argua que les Gangrel étaient camaristes. Certes. Autrefois. Plus maintenant. Et James n'avait jamais fait partie de la Camarilla.
Mais c'est à l'appel d'aubains que les Gangrel ont répondu. C'est avec l'aide précieuse des Ravnos qu'ils ont combattu les lupins. Révisez votre histoire vampirique, monsieur Raynor.
Voilà, il s'ennuyait. Il entendait les boum boum des puissantes enceintes qui diffusaient de la musique techno, et les clameurs des raveurs déjà bien attaqués par toutes sortes de drogues. C'est au milieu d'eux qu'il rêvait d'être en cet instant, et non en compagnie d'un vieux Brujah grincheux et obtus.
Je ne suis pas venu pour parler d'actes de guerre et de vampires. Pensez ce que vous voulez. Ma vision des choses va bien au-delà de ce que j'ai simplement énoncé. Je suis venu pour faire la fête ! Vous devriez en faire autant... Profitez de votre soirée, on ne sait jamais s'il se présentera une autre occasion de s'amuser...
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| Sujet: Re: L'immortalité se doit d'être fête [libre] | |
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| | | | L'immortalité se doit d'être fête [libre] | |
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