Présentation de  

Shiro Amakusa

VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE

Nom : Amakusa Prénom : Shiro Surnom : Le Quatrième enfant du ciel. Date et lieu de naissance : Shimabara, 01 janvier 1621. Date et lieu d'étreinte : Château de Hara, 12 avril 1638. Age + Statut d'âge : 375 ans, Jeune ancien donc. Génération VII. Faction Sabbat. Clan Lasombra. Poste Evêque. Disciplines Obténébration (Niv : V); Domination (Niv : III); Puissance (Niv : III); Force d'âme (Niv : III); Auspex (Niv : II)

Feat. Tatsuya Fujiwara

Les apparences sont trompeuses

A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?

Fidèle à l’image de ceux de son clan, le ronin est de sombre paré, les cheveux ébènes et le visage si insondable. Un katana à la lame noire ne le quitte jamais, on dit d’ailleurs la lame maudite, imprégné des ombres de Yokais. L’artefact fut présenté en cadeau par son sire, en remerciement de ses noires victoires. Long manteau de toile noir, inutile de penser à se protéger, les ténèbres sont toujours la pour jouer ce rôle. Il s’agit d’un être qui inspire la crainte lorsqu’il se fait visible, mais qui peut également susciter l’indifférence à son seul désire.

Son corps est sculpté de son enseignement de jadis, un guerrier ne souffrant d’aucune carence physique, mais bien trop jeune. Seulement 17 ans, le caïnite à l’image adolescente le restera pour la durée de son immortalité. Sa stature n’est guère imposante, seul son aura de guerrier saint suffit à faire frémir ses troupes. Véritable leader des ombres, son ton est toujours calme et serein. Il impose alors son charisme naturellement.

Malgré l’aura d’ombre il demeure un samouraï au visage marqué par l’innocence. Son sourire éclaire de sa sincérité, on le trouve parfois attachant lorsqu’il ne se montre point impitoyable. Mais comme les ténèbres le jeune ancien possède des yeux bridés tels des abysses, insondables, mystérieuses. Il est l’avatar d’un vieillard dans un corps adolescent. Mais ne vous attachez point à cette singularité, surtout ne quittez pas des yeux ses ombres, sa lame noire.

A la découverte de votre esprit

QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?

Si je ne suis plus un fervent croyant, je reste néanmoins attaché à certains préceptes des enseignements religieux. Parfois ma lame hésite, j’accorde trop facilement le pardon aux individus. Ma compassion n’entrave jamais la bonne marche de mes ombres, néanmoins je crains un jour cette faiblesse de cœur.

Si je ne suis plus tenu au code du Bushido, mes combats sont marqués par le respect de l’adversaire et l’honneur des batailles rythme mes combats. Mais, parfois les manigances que je tisse entre en contradiction avec ma conception de la guerre. Je sais qui choisir et depuis mon renoncement je suis le chemin des ombres. Car mes désillusions furent faites, mes croyances, mon honneur, c’est un champ de ruine désormais, laissant un mon âme dans un état imparfait, sur une corde raide. Vivre sur des mensonges et finalement épouser l’ombre de mes malheurs, quel singulier chemin.

Ma voix, ma statue est un fantôme, rare sont les moments de félicité pour ma personne. Je ne suis qu’un général encore debout. Laconique et efficace, c’est un résumé de mes discours, je vais toujours droit à l’essentiel. Parfois j’ai l’impression que mon âme se consume à chaque mot prononcé. C’est ainsi que j’éprouve l’existence aux moments les plus noirs. Ne croyez pas à la noirceur de mon âme, je ne fais que fuir encore et encore la dure réalité. M’enfermant dans le rôle de l’exécutant, j’oublie alors qui je suis.

Mais en fait je demeure une personne loyale, qui a sut conserver son âme loin des méfaits de la bête, par une dévotion à demi-avoué, par un honneur à demi-perdu. Alors parfois il m’arrive de voir à travers l’ombre, de sourire et de rêver un jour de vivre un peu comme les mortels dont je tisse la réalité. Car c’est ce que je suis, un tisseur d’ombre. Dans mes sombres desseins je sème des guerres et tue l’innocence. La justice n’est pas absolu, j’espère juste que Dieu aura pitié de mon âme.

My life before and after...

MA VIE  DE MA NAISSANCE A AUJOURD'HUI...

En ces mémoires, je retrace les ombres qui peuplent mon passé. Tel des Yokai, ces démons fantômes, je revois en souvenir ce qui a fait de moi un ronin à la lame sinistre.
Tout commence en la cité de Shimabara à l’empire du soleil levant. Fils de guerrier, mon éducation est stricte et la rigueur m’enseigne de suivre les commandements et devoirs d’un vrai samouraï. On nous apprend très tôt l’honneur, pour les jeunes garçons en groupe on nous enseigne le maniement du katana. Il s’agit encore d’une société féodale dominé par un fort communautarisme des provinces. Ma famille c’était d’abord mon père, fidèle samouraï du Daimyo Konishi seigneur et maître de Nagasaki. Puis il y-a mon frère d’un an mon cadet, de frêle constitution si l’on nous comparait, il ne manquait néanmoins pas de courage et de détermination à m’égaler à l’art de l’escrime. Concernant ma génitrice, je n’en ai guère de souvenir, terrassé par la maladie alors que je n’avais que trois ans. C’est notre géniteur qui nous élevâmes mon frère et moi, dans le respect des traditions et la foi en dieu. J’étais sans vanité la fierté de mon père et suivait à la lettre le Bushido, la voie du guerrier. Je faisais également preuve d’une dévotion particulière au culte de la croix dont je portais l’emblème. J’étais en ma communauté une personne pieuse et dévouée, proche du prêtre Dénério de Castille, un missionnaire jésuite. Cela fait un siècle que François Xavier de Navarre avait foulé le sol nippon, avec dans la tête la quête de convertir le Japon au christianisme. Et pour cette mission, nombreux croyants suivirent la route périlleuse du Saint.

En la région pauvre ou se trouvait Shimabara au début de ce XVIIème siècle la conversion fut rapide et les prêtres bien accueillis. Deux Daimyos acceptèrent la foi chrétienne et mon père suivit alors par loyauté son maître dans ce choix. Moi jeune et surement quelque peu naïf, je ne perçois pas les rouages derrière ces influences  en mouvement. Me complaisant sous le soleil, je grandis au coté de mon frère, j’apprenais les lettres avec père Dénério, je devins un samouraï par l’enseignement de père. Très vite je réalisais l’obstacle des missionnaires jésuites, la réticence et la méfiance du Shogun Tokugawa concernant cette religion en constante prolifération. Seigneur de la guerre du Japon celui-ci édicta  deux édits visant à éradiquer ceux qui n’abjureront pas leurs fois. Dans une lutte à mort le Daimyo Konishi est défait, j’apprends que mon père n’ayant put protéger son maître se donne lui-même la mort par un seppuku rituel.

Moi dans l’étroitesse de mon esprit j’accepte ce fait et ne verse aucune larme, malgré la déchirure de mon âme. Mon frère lui était passionné et ne pense alors qu’a la vengeance de cet affront. Malgré mes tentatives d’apaisement celui-ci ne parvenait pas à se calmer et finalement la rébellion se soulève. Toute la région autour de Shimabara s’opposa d’une seule voix  à l’oppression de Tokugawa. L’ère d’Edo bat son plein et le Shogun voulait faire de Shimabara un exemple. Selon les révélations de François Xavier, le Saint homme aurait fait la prédiction de ma naissance, le 4ème enfant du ciel permettant la conversion du Japon. A l’époque les mots saints me donnaient des ailes et malgré mon jeune âge je finis par rassembler autour de moi une armée de fidèle. Des lames pieuses, de simples civils armés de fourches, mon frère en lieutenant et les chants de nos prêtres pour donner courage à l’armée sainte. Je repoussai toute tentative de compromis après une première victoire, aveuglé par la foi, la guerre. La défense du château de Hara fut notre dernier combat, un massacre sans nom. Comment pouvions-nous rêver de tenir tête au seigneur de guerre du Shogunat. C’est ainsi que l’histoire perd ma trace, assassiné lors de cette défaite cinglante.

Le point d’ombre, le secret c’est que mon frère à périt à ma place. J’étais le général, auréolé de mon titre de lumière je me croyais alors invincible, chargeant le premier, j’aurais dut périr le premier. Mais mon frère qui me ressemblait fit de même, jetant la confusion chez l’adversaire cherchant alors à décapiter notre rébellion en éliminant la tête. Ce fut mon frère… Et alors que le sanglant massacre dura jusqu'au crépuscule une ombre vint alors à ma rencontre. Moi qui vouait adoration pour l’honneur, je fus un lâche contre mon grès,  une ombre sans crier gare me prit pour m’extraire du sang et de la fureur, quel Yokai pouvait donc être à l’origine d’une telle sorcellerie ?

Quelle fut ma surprise lorsqu’enveloppé d’ombre je vis Dénério, calme et serein, le visage sans expression. Je ne questionnai point le prêtre malgré les interrogations se bousculant dans mon esprit. Lucide et fidèle au Bushido je devais alors réparer le déshonneur d’avoir fuit le champ de bataille, d’avoir laissé mon frère périr seul.  Alors comme mon père, je commis le seppuku rituel, me transperçant le ventre de ma lame sainte, laissant alors le sang vagabonder hors de mon corps, me laissant sombrer en un fatal sommeil, sous les yeux d’un menteur des ombres, de quelqu’un qui avait promis la lumière. Celui-ci ne fit rien pour empêcher le rituel, la raison je la compris tardivement, à mon réveil.

J’eus le temps néanmoins de sentir les canines se poser contre mon cou, puis, la lune m’apparut. J’avais désormais tout le temps de savoir, j’avais une éternité. Le christianisme, ce n’était qu’un prétexte, une manigance du clan des ombres pour étendre l’influence du clan au delà de l’Europe, la ou leurs talents pourraient s’avérer fort utile. Dénério n’était qu’un pion, un émissaire des ténèbres pour recruter des fidèles et finalement s’implanter en territoire nippon. J’aurai dut mourir en martyre m’expliqua t-il mais la défaite du château de Hara mettait à mal le plan du clan des Ombres. Il leur fallait dépasser leur vanité à protéger leur sang si précieux, le donner à des êtres qui en valait la peine, avec la noblesse nécessaire pour représenter le clan. C’était dans ce but que mon sire m’avait crée, continuer sa mission avec lui, pour le clan des ombres, pour le Sabbat.

Comment mon esprit pouvait supporter ce levé de rideau ? Comment un croyant pouvait s’accepter en impie, comment renier mon honneur, le serment que je fis à Shimabara. Pour continuer, pour ne pas sombrer dans la folie qui me guettait, je dus changer, accepter et faire l’effort d’être une autre personne. Avec le recul je vis à quel point la vie pieuse et l’honneur m’avait éloigné des miens, je voyais l’absurdité d’un concept menant une ville, une région à la mort. Pourquoi, un clan des ombres, un Shogunat incapable d’accepter la nouveauté, la modernité. Je devins bien vite ce que Dénério voulait de moi, j’étais un émissaire des ombres. La prophétie se réalisa alors, comme Saint François-Xavier l’avait dit, je menai la conversion du Japon. Cela ne fut point sans peine, car si nous étions marionnettistes, d’autres faisaient le même travail. La Camarilla et les Ventrues ne pouvaient pas ignorer l’occasion de miser sur le Japon. Mais j’étais la avant eux…

Je menai mes ombres la ou il le fallait, je constituai bien vite dans le silence un vaste réseau. Méthodique calme et cruel j’étais devenu un ronin à la lame noire et durant les premières décennies je préférai ne rien tenter, laissant mes tentacules noirs se développer lentement mais surement à travers l’empire. Malgré toutes les tentatives du clan Ventrue à vouloir conquérir par le commerce le Japon, celles-ci se soldèrent par un échec. Après le Shogunat de Tokugawa, la politique nipponne internationale était simple, aucun étranger sur les terres. Il me fallut près de deux siècles pour enfin passer à l’action, les émissaires des ombres sous ma coupe étaient maintenant marionnettistes de certains haut-membres de la famille impériale. Mais ce fut par l’intervention des Etats-Unis que le Japon finit par ouvrir ses ports, enfin le clan des ombres pouvait passer à l’action. En quelques décennies sous l’ère Meiji le Japon rattrapa son retard, de l’âge féodal, le Japon entra dans l’âge industriel. Cela n’est pas dut au hasard, le clan Lasombra à totalement orchestré cette avancée. Enfin j’avais réussi, le Japon était converti, non à la lumière de lieu, mais aux ombres du clan, le clan possédait le Japon. Voila, l’objet de mon existence était enfin accompli. Pour cela, je reçus la reconnaissance des miens, je fus accepté pleinement par mon clan. Pour cette victoire on m’honora d’une charge de paladin. Aussi Dénério me rendit de nouveau visite un cadeau à la main. La lame noir d’Ikunabi, la légende racontait que son pouvoir était lié au démon de la caverne, maintenant l’artefact était à moi, mon trophée de guerre. Mais, je voulais bien plus, bizarrement j’avais pris gout à cela, moi qui pensais achever mon existence à la réussite du 4ème enfant du Ciel. Je repris alors le combat et une lutte acharnée m’opposa à la guerre. Plonger le Japon dans une guerre voila bien ce que les camaristes voulaient, chambouler et destituer le pion des ombres. Ils réussirent à semer ces graines, à distiller la guerre. Hiroito l’empereur pacifiste déclara lui-même la guerre. Derrière chaque amiral, chaque grand seigneur un marionnettiste jouait, une partie d’échec se disputait et le Japon, le gain de tout ceci. Inexpérimenté ne connaissant pas le Japon comme moi, notre archevêque donna des ordres insensés et le Sabbat perdit un joyau. Ma voix et mes griefs firent chuter l’incapable de sa chaire, encore une fois on prit conscience de ma valeur. Mais le Japon était perdu, définitivement, je résolu alors à enfin quitter le sol de mes ancêtres. Les Etats-Unis m’attendaient, un pays que je connaissais uniquement à travers ma correspondance avec Dénério et aux livres d’histoire.

On m’offre la chaire d’évêque de Los Angeles. La se joue une terrible guerre, ma lame noire sera utile en cette cité, j’en suis certain. Si j’ai put convertir le Japon, je pourrais le faire avec cette ville.

En dehors du forum

QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ÉCRAN ?

Pseudo : Syrius.
Age : 23 ans.
Comment avez vous découvert le forum ? En tapant vampire, mascarade, forum rp.
Votre avis sur le forum ? Je connais une bonne partie de la communeauté, mon avis n'est pas objectif.^^
Votre présence sur le forum ? Aussi souvent que faire se peut.
Quelles sont les caractéristiques de votre race ? OK par Nod.