| Sujet: James Forel, Prince des Loups Dim 21 Juil - 12:26 | |
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Présentation de
James Forel VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE
Nom : Forel Prénom : James Surnom : Prince des Loups Date et lieu de naissance : Né en 1753 dans le Michigan, dans un p'tit village qui n'est plus malheureusement. Date et lieu d'étreinte : étreint en 1785 à 32 ans dans une forêt américaine (me demandez pas précisément ou c'était, je venais de me prendre un gangrel dans les dents) Age + Statut d'âge : 228 ans donc Vieil Ancilla Génération 9 ème génération Faction Aubains Clan Gangrel Poste Prince des Loups, protecteur du Griffith Park Disciplines Métamorphose 4 - Animalisme 4 - Force d'âme 4.
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Les apparences sont trompeuses A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?
Et dire que je suis censé être le petit frère … Jamais personne ne nous croit quand je dis ça, que je suis le petit frère de Jaime. Je suis plus grand, mon visage est plus dur, plus vieux. On m'a étreint plus vieux que lui, après les 8 ans de traques pour retrouver mon frère, 8 ans qui m'ont pas mal endurci, presque vieilli. Je suis grand, un peu plus que Jaime, un peu plus qu'un mètre quatre-vingt dix, et tout en muscle. 8 ans à traverser les États-Unis, ça forge un homme. Oui, forger, c'est le mot, je suis un homme que la route, la lutte et la nature sauvage a sculpté, fait à l'image des prédateur. Mon visage est assez dur, fort, il respire le respect, il force le silence. Je suis un loup, un alpha. Nombreux sont les jeunes loups qui veulent tenter de passer outre mais tous repartent la queue entre les jambes … Je suis un homme solide, comme une montagne silencieuse parfois mélancolique. La seule douceur qui reste en permanence sur mon visage, c'est dans mes yeux, dans ce regard couleur vert-bleuté. Un mélange habile entre les deux monde, les torrents de l'Alaska et la nature profonde des forêts éternelles, une harmonie entre ces deux éléménts qui forme notre monde, tirant parfois un peu vers le gris. C'est ce regard qu'elle aimait tant, un regard hérité de ma mère et qui a plu à celle qui pendant des années à partager ma vie … Mes cheveux sont pareils au pelage d'un hérisson, courts, ébouriffés, ils ne semblent pas domptables, et me donnent un peu l'air sauvage mais bon, ce n'est plus maintenant que j'arriverai à les faire plier à ma volonté. Ils ne me gênent pas, c'est l'essentiel. C'est comme ma barbe, elle n'est pas non plus celle d'un bûcheron, mais bon, elle est présente. Une sorte de duvet assez sombre tout autour de mon visage, en collier et aussi partiellement sous mon visage, une trace de moustache. Ma peau autrefois était plus claire mais après des années de route et malgré ma transformations, elle reste assez colorée, un peu mat sur les bords. Elle est aussi ornée à de nombreux endroits de marques et de cicatrices, reste d'un temps ou la vie était rude, reste aussi du combat contre celui qui devint mon sire. S'il y a bien une chose pour laquelle je m'embête pas trop, contrairement à mon frère, c'est bien pour les fringues … franchement, je comprends pas trop sa manie. Perso, un t-shirt, un pantalon, des chaussures et c'est parti, je sors. Je crois que je le navre pour ça, mais bon, vu le nombre de choses pour lequel je lui gueule après pour d'autres raisons, ça doit bien compensé. De manière simple, je m'habille de noir, ça tient plus longtemps, et le rouge du sang ne se voit pas dessus. Du coup, presque toute ma ''garde-robe'' est composé de fringues noirs plus ou moins en bon état. J'suis moins du genre à sortir, donc bon, le p'tit trou dans le fut, je m'en cogne un peu au final. De par mon clan et mon sang, j'ai reçu malgré tous mes efforts un attribut du à notre malédiction. Pendant la bataille contre les lupins, une frénésie incontrôlable m'a pris et à la fin du carnage, ce qui ait aujourd'hui encore présent est apparu, mes mains sont devenu plus osseuses, plus ''sauvage'' féroce presque et des griffes de loups ont remplacés mes ongles, des griffes longues de même pas 3 centimètres mais malgré tout, cela reste un signe assez flagrant de non humanité. C'est quelques chose que je cache lorsque je marche parmi les vivants, avec des gants qu'un ami me fait ou simplement en gardant mes mains dans mes poches. Les humains n'observent que très rarement, et ceux qui savent le faire nous rejoigne très vite. Et l'autre signe qui permet presque de savoir aussitôt qui je suis, c'est une bague, une chevalière en argent que nos parents nous ont fait faire pour moi et mon frère, une chevalière portant nos initiales : JF qui ne quitte jamais mon annulaire droit. Et une autre chose, à mon cou pends sur un lacet de cuir deux bagues, deux bagues ancienne, forgées de mes mains à 22 ans pour celle que j'aimais, pour mon premier amour. Je porte ses alliances au cou, pour ne jamais oublier dans un sens, même si je ne peux pas oublier dans un sens. Sinon, que dire de plus sur moi … si, peut être ma voix, qui de nature est assez douce, profonde mais lorsque je suis en colère à tendance à devenir caverneuse, à sonnée comme un orage et à glacer un peu le sang (ça marche même sur Jaime, c'est pour dire) ou alors ma démarche, fluide, toujours assurée. J'ai l'habitude de parcourir des endroits escarpés sans le moindre mal alors bon, je peux marcher droit quoi sans avoir l'air d'un poivrot.
A la découverte de votre esprit QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?
Si je ressemble plus ou moins physiquement à mon frère, niveau caractère, nous sommes très différent. Les 8 années que j'ai passé à retrouver sa trace, à espérer le retrouver. L'espoir et le désespoir subi pendant toutes ses années m'ont réellement changé. Je suis plus sombre, neutre de manière général. Et pour ce qui est de sourire … bah, ils sont pas énormément à avoir pu voir ça, mon sourire. Je suis quelqu'un de sérieux en règle générale. Je reste toujours attentif, je surveille, je veille. Griffith Park est notre refuge, quelqu'un doit veiller à ce qu'il le reste. Je suis un veilleur, et dans un sens, je l'ai toujours un peu été, bien avant que je ne sois vampire, bien avant tout ça. Quand nous nous sommes retrouvé seuls, quand j'ai regardé notre village brûlé sous mes yeux, ceux qui avaient été notre famille, nos amis, et celle que j'aimais. Si Jaime a réussi à passer outre, moi, je vois encore les fantômes du passé, plus encore depuis que Violine est partie … elle n'aurait jamais du le suivre, elle était en sécurité avec moi, et je l'aimais, je l'aimais tant. Sa mort, ça a tout fait revenir, tout ce que j'avais tenté de passer, de traverser, je suis revenu comme ce jours, devant notre village en feu, à ne même pas réussir à pleurer, à fermer simplement le poing jusqu'à ce que mon sang en dégouline. Je n'aime pas montrer ce que je ressens, je préfère cacher cela. Un protecteur se doit d'être fort. On a pas besoin d'un pleurnicheur. Malgré tout ce qu'il a pu m'arriver, je dois rester fort pour eux, pour mon frère et les autres. Je dois rester ce que je suis, cet homme droit, à la parole encore pure, loyal, à qui on peut faire confiance pour quoique ce soit, celui qui se battra pour son but, qui ne laissera jamais tomber, jusqu'à la mort s'il le faut. Et puis, si Jaime joue le joli cœur, il faut bien quelqu'un pour être responsable et contrebalancé l'équilibre. Depuis des années, tous comptent sur moi, je suis un gardien et j'en endosse le rôle, c'est un rôle, un rôle qui me défini mais malgré tout parfois, quand j'observe la lune du haut de la colline ou penché sur un arbre, je regrette parfois qu'il n'y ait plus personnes pour réellement veiller sur moi. Mais non, la dernière personne a avoir un peu veiller sur moi a suivi une autre personne, une personne que je pensais être un ami, et maintenant en est morte. Il n'a pas su la protéger, moi j'aurais pu. Les jeunes et les perdus viennent à nous et je les aide, je tente de les guider un peu, les relancer pour qu'ils continuent leur vies, qu'ils voient d'autres endroits. Pour eux, rien n'est encore perdu. Moi, je suis un vieux arbre qui observe du haut de sa cime le monde qui grandit. Même si je suis sombre, y en a un qui arrive encore à me faire sourire parfois, malgré moi en fait. Avec ses conneries, ses dragues incessantes, j'ai l'impression qu'il fait tout ça pour justement me faire sourire mais ça marche seulement un coup sur trois. Il est mon frère, il sait que depuis toujours quand est-ce que je vais mal. Nous somme frères, dans la vie, dans la non-vie et nous le serons encore dans la mort. Deux frères face aux autres. Griffith Park est notre monde. La Camarilla ne vient pas nous demander des comptes, le Sabbat fuit ses lieux pour avoir souvent pris des roustes quand ils ont voulu prendre d'assauts cet endroit, et parfois, quelques lupins s'égarent sur cet endroit qui autrefois étaient le leur mais nous arrivons à les faire fuir sans combat, ce qui est bien mieux, nous perdons moins des nôtres. Notre havre est convoité, souvent, et c'est notre devoir de le protéger, lui et ceux qu'ils protègent. Ravnos et Gangrel … en cette terre, nous sommes tous frères et la guerre perpétuelle entre nos deux clans n'a plus court, c'est ce que nous voulions, réunir ses deux clans qui se déchirent depuis toujours. Ah oui, un truc me concernant, je n'oublies jamais rien. Cela, on appelle ça une mémoire mémoire eidétique si ma mémoire est bonne. Une bénédiction ou une malédiction ? Parfois ça penche des deux côtés mais ses dernières années, je dois vous avoue que je commence de plus en plus à croire que c'est la seconde option. Rien n'arrive à retirer ses images, ses instants, les plus beaux comme les plus horribles. Rien, et je vis continuellement avec ses images qui me hantent ou me font sourire, continuellement ramené dans le passé. Jamais je n'oublie un visage, j'en suis incapable. Et pourtant, parfois, je voudrais tout oublier et repartir de zéro. Les souvenirs nous forgent, mais que faire lorsqu'ils nous hantent à jamais ? Oublier ? Si seulement ...
My life before and after... MA VIE DE MA NAISSANCE A AUJOURD'HUI...
La première chose que je fis en venant au monde, c'est hurler. Je pleurais, je braillais, comme tous les sales bébés qui sortent du ventre de leur mère, c'est la première chose qu'on fait : pleurer et hurler à s'en déchirer les poumons. Pourquoi ? C'était si bien dans le ventre de ma mère ? Je ne m'en rappelle plus. Tout ce que je sais, c'est que j'ai manqué de mourir, et de la tuer en naissant. Ma mère. Cette nuit, personne n'aurait parié sur notre survie à tous les deux pourtant, c'est avec moi entre ses bras que le docteur et mon frère lui tenant la main, sont sorti de la chambre pour m'apporter à mon père, pour me présenter, petit machin ridé tout rouge qui criait. Pourtant, malgré tout, en naissant, je privais ma mère d'autres enfants. J'étais et je serais le dernier enfant qu'elle mettrait au monde. Si cette nouvelles ne pouvait que l'attrister, elle n'en montrait rien, elle était heureuse que son fils soit là, et ne demandait rien de plus que de pouvoir être encore là pour s'occuper de lui. Ce soir là, dans la maison d'un petit village du Michigan, ce fut fête, fête pour la miraculée, pour le petit enfant qui avait voulu la vie à tout prix, qui déjà à l'époque était un survivant. En cet fin d'été 1753, j'étais né. James Forel vit pour la première fois le soleil, et la lune …
Nos parents étaient des personnes d'honneur. Ma mère, ma douce mère, ancienne demoiselle du voyage qui avait épousé mon père et quitté la caravane pour lui, mon père, chasseur à mérite, traqueur de gibier. Pour moi, tous deux étaient des modèles. Ils s'aimaient, réellement, c'était si rare à l'époque, de se marier par amour. On se mariait par besoin, par intérêt, mais très peu à l'époque pouvaient se vanter de s'aimer comme eux. Je me souviens de très peu de chose de cette époque, des brides, des images, des sons, des impressions parfois, quand je ferme les yeux, ma mère me tenant contre elle, mes petites mains de bébé rondouillard cherchant à attraper ses cheveux ou ses boucles d'oreilles, mon père me faisait voler au dessus de lui, mon frère me faisant des signes ou jouant avec moi … toutes ses images, elles sont si vieilles, les plus vieux souvenirs que ma maudite mémoire a conservé jusqu'à aujourd'hui encore …
Puis le bébé devint enfant, nous étions des monstres. Pas un jours nous n'arrivions à être calme. On courrait partout, on avait soif d'apprendre, on traînait partout, tout le village nous connaissait et les gens avaient l'habitude de dire que s'ils en voyaient un, l'autre ne serait pas très loin derrière. Nous étions inséparables. On dormait ensemble, tous les deux dans un grand lit, à s'endormir sous les étoiles. On était frère, on se battait, on faisait les 400 coups, on ne tenait pas en place à l'époque, ni nos rotules, que le curé du village a manqué de nous briser une fois pour qu'on arrête de gigoter partout. Non, nous étions des monstres mais nous aimions nos parents, nous aimions ce village et même si on passait pour de sales gosses, les jours où nous ne passions pas, les gens demandaient de nos nouvelles, pour savoir si nous allions bien. C'était une époque douce, une époque simple, sans plus grande question que ''qu'est-ce qu'on allait dire à mère pour expliquer l'état de nos pantalons'', une époque pleine de rire, de douceur. Nous étions heureux. Si nous restions très proche, Jaime passait plus de temps avec Mère, et moi avec Père, j'aimais le voir préparer ses outils, j'aimais l'aider à faire cela, à l'aider, à l'assister. Je le suivais lui, et le forgeron de la ville. J'appréciais cet homme, il était droit, et fort, comme une montagne sage. J'appréciais cet homme, sa compagnie, il ne parlait pourtant pas beaucoup mais il était impressionnant malgré tout. Je crois qu'il m'aimait bien, mais je ne pourrais même pas le certifier. On passait des journées dans son atelier, moi à tenter de l'aider du mieux que je pouvais, lui amenant ses outils, réchauffant le four. Une communication silencieuse, étrange et intriguante. Il m'a apprit un peu à forger et m'a offert mon premier couteau. Un couteau que j'ai encore aujourd'hui. Pour nos 15 ans, nos parents nous offrirent le même cadeau, deux bagues en argents, parfaitement identiques, faites par ce même forgeron que j'admirais, deux chevalières gravées de nos initiales : JF S'il savait que grâce à elle, nous nous étions retrouvés bien plus tard … Si mon frère préférait rester proche de ma mère, moi, je voulais devenir un chasseur, comme mon père. J'aimais la traque, j'aimais me perdre pour mieux me retrouver. Et j'aimais aussi cette jeune fille qui était mon amie … Nous étions proches enfants et plus encore maintenant que nous devenions des adultes. Mon frère avait tendance à jouer les jolis cœurs, moi, le mien était pris par elle. J'aurais aimé que ça continue ainsi, je l'aurais tant souhaiter. Notre vie était simple mais belle après tout.
Mais non, après la lumière vient toujours la noirceur, et surtout l'enfer.
Javais 22 ans, j'allais la demander en mariage, j'allais décider de ma vie, lui offrir celle que j'avais toujours voulu, une vie aussi douce et heureuse que celles de mes parents. Une vie d'amour. C'était cela que je voulais lui offrir, et j'étais en train de forger moi-même nos bagues. Elles étaient presque prêtes. Mais pourquoi fallait-il que cela arrive. Ça faisait quelques temps que les colonies avaient décidés de ne plus payer la Couronne. Et cette année, en 1775, la Couronne avait décidé de répliquer. Et c'est avec les armes, les fusils et les canons qu'elle répliqua. Les forces anglaises déferlèrent sur les colonies, pliant à leur volonté tous ceux qui s'étaient rebellés. Ceux-ci virent leur famille tuées, leur maison détruite, leur village … c'est ce qui arriva à notre village. Et nous avons vu les restes brûlés en revenant de la ville la plus proche. Nous étions là, face aux cendres et aux cadavres de ceux que nous connaissions, j'étais face à elle, face à son corps qu'ils avaient mutilés … je ne voulais même pas imaginer ce qu'ils avaient pu lui faire. Elle était si belle, si jeune … je serrais son corps en sang contre moi, tenant dans une main les deux bagues que j'avais été finir de polir chez un orfèvre de la ville. C'était ce soir que je voulais lui faire ma demande. Que je voulais lui demander d'être ma femme …
Nous sommes parti presque aussitôt, après avoir récupérer tout ce que nous pouvions et qui nous serait nécessaire pour survivre. Et nous étions parti, sans nous retourner, après avoir enterré ceux qui étaient autrefois notre famille, nos amis … Nous sommes partis seuls pour nul part. Nous n'avions presque rien sur nous, et monté sur nos deux chevaux, nous allions chercher un refuge.
Nous recherchions à être le plus loin possible de ce carnage, de tout ce sang et ses tueries. Nous allions de village en village, cherchant un endroit en paix mais toujours nous devions repartir car la guerre nous rattrapaient. Nous survivions de peu, nous débrouillant avec nos maigres connaissances de ce monde. Pendant deux ans, nous avons vécu ainsi, sur les routes et de nos prouesses. Nous étions seuls au monde mais malgré tout ensemble. C'était lui et moi. Nous ne faisions confiance à personne d'autre et même s'il arrivait à Jaime d'aller boire ou courtiser, moi, je restais vigilance, droit et fort pour nous deux. Ça l'avait atteint, je le savais. Mais contrairement à moi, il tentait d'oublier, il pouvait le faire lui.
Pourtant un soir, il ne revint pas.
Je l'avais vu partir. Il m'avait dit qu'il reviendrait avec de quoi boire, une petite bouteille, ou autre chose. Je l'avais laissé parti, je savais qu'il ira boire avant de revenir et qu'il ne reviendrait peut être pas seul. Je le savais, je connaissais mon frère. Un vrai coureur de jupon. Pourtant, il ne revint pas. À l'attendre, je m'étais endormi. Au matin, après avoir remballé le campement, je suis allé au village, persuadé de le retrouver vautré sur une table ou encore allongé après qu'on l'ai jeté dehors. Enfin bref, quoiqu'il en soit, dès que je trouvais cet imbécile, je le foutrais à l'eau pour qu'il dessaoule en vitesse ! Mais il n'était pas là. Pas dehors, pas juste en face, pas … nul part. J'interrogeais tous ceux que je voyais, le tavernier, sa femme, sa fille, les clients pas encore trop soûls, ceux que j'ai moi même balancé dans la rivière. Mais personne ne put me dire ce qu'il s'était passé, personne ne pouvait m'expliquer. Je hurlais, j'enrageais. Non, pas lui … PAS MON FRERE !! Je n'en croyais pas, pourtant, j'étais devant ce fait, Jaime … il n'était plus là. Il avait … non, disparu, réellement ? Il me fallut un temps monstre pour comprendre, pour l'accepter … mais non en fait, je n'arrivais pas à l'accepter. Je ne pouvais pas l'accepter. Il n'avait pas disparu, je le retrouverais, où qu'il soit. Je ne m'arrêterai pas tant que … je voulais pas être seul, je le refusais. Il n'y avait aucune trace de lui … Une personne pourtant l'avait vu, un jeune homme qui me parla d'une femme qui se trouvait avec mon frère, une femme et un autre homme, que tous les deux avec mon frère étaient parti avant l'aurore. Un rapide portrait et j'étais lancé à leur trousses.
Personne, personne en ce bas-monde, ne pourra dire que je n'aimais pas mon frère. Jamais je ne les ai lâché. Pendant des années, je les ais traqués, tous les trois, mon frère et les deux autres. Jamais je n'ai perdu un instant. Jamais je ne me suis reposé. Qu'il pleuve ou qu'il vente, qu'il neige ou qu'il grêle, je n'ai jamais perdu leur trace. J'étais toujours derrière eux, à une journée prêt. Ils avançaient vite dans un sens. Je dormais le strict minimum, du vendre mon cheval pour manger, en voler un autre pour rattraper une marge que je leur avais laissé … nous étions toujours à quelques heures près. Mais soit je tombais d'épuisement de mon cheval, soit, ils semblaient se poser toutes la journée et je les manquais de peu.
Pendant 8 ans, cela dura avant une nuit, et une nouvelle fois, une nuit décisive.
La 8ème année de traque venait de commencer lorsque ça arriva. Je venais de revendre un nouveau cheval pour m'acheter de quoi me vêtir. L'hiver commençait à approcher, il faisait de plus en plus froid. J'avançais, mon barda sur le dos, mon couteau à la ceinture, ma lance à la main. J'avançais encore. Sans cheval, je ne devais pas me reposer, je devais avancer, le plus vite possible, pour ne pas perdre leur trace. Les premières neiges me menaient à eux. C'était simple, presque trop. Leur traces étaient si visibles qu'un gosse aurait pu les suivre. C'est peut être ça qui me mit la puce à l'oreille et m'empêcha de mourir aussitôt. Car oui, c'était une embuscade … un immense puma, presque monstrueux me jeta dessus alors que j'arrivais près d'une corniche. Je n'en avais jamais vu de pareille taille. Je l'esquivais de justesse, roulant sur le côté alors qu'il s’écrasait à l'endroit exact ou je me trouvais. Le choc de son atterisage me fit trembler alors que je me mettais en position, prêt à attaquer. Le prédateur m'observait. Il m'observait dans les yeux alors que commençait entre nous un cercle. Nous tournions, l'un à l'inverse de l'autre, formant un cercle parfait sur le sol couvert de neige blanche. Elle tombait autour de nous, elle tombait en silence. Il n'y avait aucun bruit, à part mon cœur, ma respiration et le bruissement de nos pas. C'était si … étrange, presque trop parfait.
Il n'y eu qu'un signe, un signe que je vis en à peine un instant avant qu'il ne se jette sur moi, et que le combat commence … Comment aurais-je gagner contre moi ? Je ne sais même pas comment j'ai pu l'espérer un seul instant. J'avais vu ses yeux, j'avais vu cette créature … j'étais un chasseur et jamais encore je n'avais vu telle créature. Pas normal, j'aurais du le sentir, j'aurais du le savoir. Pourquoi n'avais-je pas tenté de m'enfuir … mais même ça, ça n'aurait pas été possible, pas avec celui qui devint mon sire plus tard. Le combat fut acharné, c'était à la vie, à la mort, et je refusais de mourir tant que je n'avais pas retrouver mon frère. Aucunes de mes forces n'étaient pas employés dans cette lutte sans merci. Chacun de mes coups étaient là pour tuer mais je n'y arrivais pas. Trop fort, trop rapide. Le premier sang fut le sien, et les suivants uniquement le sien. Le liquide pourpre tâchait ce doux tapis blanc … ce doux tapis où je me suis effondré, presque mort alors que je n'avais pas pu résister à ses assauts … J'étais à sa merci quand il s'approcha. Mais au lieu de la créature, c'est un grand homme hirsute qui se pencha au dessus de moi, couvert de traces de sang … mon sang. Son regard, il avait les mêmes yeux, les même yeux que le puma … je le vis se pencher, et il murmura à mon oreille :
-Pathétique humain ... tu croyais pouvoir encore te jouer de nous si longtemps ?! Tu as été courageux je l'avoue, et ton combat était digne mais tu restes un humain … un humain qui n'aurait pas du nous traquer ainsi …
Il ne me restait plus beaucoup de force. Toutes ses griffures si profondes, tous ses coups, j'étais faible … pourtant, j'ai encore la force de répondre, de chuchoter seulement une pauvre réponse :
-Je voulais mon frère …
Un nouveau coup, et je me retrouvais dans les vapes, persuadé que jamais je ne reverrais Jaime, ce grand con qui avait disparu sûrement et encore pour une femme … crétin.
La première chose que je vis en me réveillant fut la lune, et les mains blanches de Valentina … elle me fit peur sur l'instant, ses mains étaient posées sur moi, enduite d'un baume qui sentait fort et pourtant si apaisant. J'eus un mouvement de panique mais une autre main m'enserra l'épaule, presque à me la brouiller … l'autre. Je retins un cri et commençais à observer tout autour de moi, cherchant une solution une sortie quand soudain, elle apparut … Ce … Non, ce n'était pas possible … il … oui, c'était cet abruti, ce crétin, cet imbécile, ce coureur de jupon à la noix qui venait d’apparaître soudain devant moi, aussi … semblable au jours ou je l'avais perdu, exactement le même visage …
-Comment ? fut tout ce que j'arrivais à dire alors qu'il s'avançait vers moi.
J'avais vieilli pour ma part, 8 ans … et pourquoi lui non ? Il semblait un jeunot comparé à moi.
-Alors, c'est bien ton frère ? demanda celui qui me tenait l'épaule.
Un hochement de tête, lui aussi semblait presque, pire que surpris …
-En es-tu bien sûr Jaime, ça fait si longtemps ... dit la femme aux longs cheveux noirs.
Il pointa ma main, et la bague. Elles étaient identiques. Les mêmes, ça ne pouvait être que lui. Mais comment …
Ça, on me l'expliqua plus tard. Ce qu'ils étaient, le monde caché, tout ce que je n'avais vu en traquant mon frère, ils m'expliquèrent tout, ils répondaient à la moindre de mes questions pourtant, je n'arrivais pas sur l'instant à leur pardonner. Ils m'avaient enlevés mon frère et l'avaient … transformé en l'un des leurs. Même si je n'arrivais pas à leur pardonner, ils m'offrirent de devenir comme eux, de pouvoir ainsi rester avec mon frère. Je ne pouvais refuser ça, je l'avais cherché pendant tout ce temps, pas question de le laisser s'enfuir. Le Gangrel me fit l'un des leurs et ainsi, je pus les fuir. Ma haine contre eux ne peut durer quand j'appris toute leur histoire. Ils s'aimaient et devaient fuir à cause de cela … comme j'aurais voulu que ce soit ça, pour moi et elle, au final …
Mais même si son image à elle ne quittait pas mon esprit, je n'arrivais pas à être triste, j'étais à nouveau avec Jaime, enfin, après tout ce temps et il était hors de question que je le laisse à nouveau mon frère m'échapper. Nous étions à nouveau ensemble, unis dans la non-vie. Nous sommes rester pendant un moment avec ceux qui étaient nos sires avant de les quitter, de mener notre vie de notre côté, après que j'ai appris à utiliser mon sang. Nous avons à nouveau voyagé avant de trouver un lieu ou nous voulions rester, un lieu qui plus tard devint Los Angeles. Nous aimions cet endroit, nous nous sentions chez nous. Cependant, notre havre n'est pas qu'à nous, des Lupins avaient élus domicile dessus. Avec l'aide de nos sires, et avec d'autres Gangrels de cette ville, nous avons réussi à prendre cette terre, à chasser les lupins ou plutôt à les repousser jusqu'à ce que Griffith Park soit nôtre. Nous avons tués certains, ils ont fait de mêmes mais malgré tout, nous sommes sorti victorieux. Griffith Park était à nous. Et c'est là, pendant cette bataille que j'ai rencontré Violine. Elle était Gangrel, elle était mienne. Nous nous aimions tant. Et pourtant, elle partie, à son tour, avec ce frère de clan. Avec Moana. Nous nous aimions pourtant elle voulait voyager et moi, je ne voulais pas quitter mon frère. Elle est partie, avec lui, avec celui qu'elle me disait être comme son frère. Elle est partie, et n'est jamais revenue.
Aujourd'hui, je veille toujours sur Griffith Park. Ça fait un an que Violine nous a quitté, et pourtant, à chaque fois je m'observe la lune, je revois son visage et ses yeux. Mais malgré tout, je suis là pour eux. J'aide nos frères, je protège ceux qui sont trop faible encore. Je les soutiens, je les guide. Tel est mon rôle, celui d'un gardien. Je veille sur lui, sur eux. Je suis James Forel et je suis le Prince des Loups.
En dehors du forum QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ÉCRAN ?
Pseudo : Ahlala, je commence à en avoir tant que j'ai la flemme de tous les réécrire je crois Age : Si vous êtes curieux, allez chercher ^^ Comment avez vous découvert le forum ? toujours à cause de la même personne que je n'aime d'amour <3 Votre avis sur le forum ? Ais-je encore le devoir de le faire ? Oui ? Bon bah toujours aussi excellent Votre présence sur le forum ? Autat que possible ^^ Quelles sont les caractéristiques de votre race ? Celles qui sont notées dans les descriptifs de clans
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| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Dim 21 Juil - 15:44 | |
| Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Lun 22 Juil - 0:40 | |
| Et voilà mes très chers admins, ma fiche est finie et prête à être soumise à votre jugement. |
| | | Nod Admin Fondatrice
Messages : 1305 Date d'inscription : 18/01/2013 Age : 36
| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Lun 22 Juil - 14:13 | |
| Une bonne fiche, agréable à lire, un personnage que j'ai hâte de voir en jeu ! Y'a un seul détail qui n'est pas cohérent : je vois difficilement Jaime porter son petit frère qui vient de naître alors que lui n'a que deux ans. Mais à part ça, tout est nickel ! Premier avis positif ^^ |
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| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Mar 23 Juil - 15:43 | |
| Bon^^ It's my turn.^^
*Inspiration Divine*
La non plus pas de suspens, quelques petites fautes sans conséquences, le récit est beau et émouvant, c'est une belle fiche que je valide.
Le style est bon et on ressent bien l'affection des deux frères, hâte de voir cela en jeu aussi.^^ Mais d'ailleurs j'en profite pour dire que Jaime est pas sympa, il aurait put tout de même tenter de trouver un moyen de prévenir son frère, le vil !^^ |
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| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Mar 23 Juil - 15:49 | |
| Merci beaucoup Et oui, mon p'tit frère est un idiot mais bon, maintenant que je l'ai retrouvé, je vais pas le lâcher. |
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| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Mar 23 Juil - 15:53 | |
| Bienvenu altesse au plaisir de vous rencontrer |
| | | Jaime Forel Ravnos - Prince des Gitans
Messages : 159 Date d'inscription : 12/06/2013
Feuille de disciplines Disciplines:
| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Mar 23 Juil - 16:44 | |
| Wah ha, t'entends ça ptit frère, elle t'appelle Altesse ! La grande classe |
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| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Mar 23 Juil - 18:45 | |
| Ce n'est pas parce que je suis sauvage que je ne connais pas les règles de convenances monsieur |
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| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Mar 23 Juil - 19:07 | |
| Même si c'est très respectueux de votre part et que j'apprécie la valeur que vous m'accordez par vos mots, il me semble que altesse reste un peu ... trop pour notre milieu.
*donne un coup de coude à son frère* |
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| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Mer 24 Juil - 9:29 | |
| Une âme modeste..... Intéressant... La modestie est rare de nos jours surtout chez les jeunes... J'espère que l'on se croisera quelque part |
| | | Nod Admin Fondatrice
Messages : 1305 Date d'inscription : 18/01/2013 Age : 36
| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Mer 24 Juil - 9:44 | |
| ( Bien sûr tu penseras à faire ta fiche de disciplines, celle du profil ainsi que celle du forum, et les fiches de liens et rp si tu le souhaites ) |
| | | Jaime Forel Ravnos - Prince des Gitans
Messages : 159 Date d'inscription : 12/06/2013
Feuille de disciplines Disciplines:
| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups Mer 24 Juil - 10:51 | |
| *encaisse le coup de coude comme si de rien n'était*
Ouep, en attendant elle te donne de l'altesse, et moi je n'ai droit qu'au "monsieur"... Favoritisme bestial, moi je dis ! |
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| Sujet: Re: James Forel, Prince des Loups | |
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| | | | James Forel, Prince des Loups | |
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