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| Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Lun 21 Avr - 16:06 | |
| Je m'étais pris l'engueulade du siècle ! J'étais parti pour une mission de terrain avec Petruccio, mon cher cugino. Une petite expédition punitive comme on en avait l'habitude. Des petites frappes de la mafia locale, qui avaient cru intelligent d'arnaquer la famiglia Giovanni. Rien de bien méchant. Des exécutions de crapules humaines, on en connaissait un nombre important dans une vie vampirique, surtout chez les Giovanni. Cela dit, c'était seulement ma deuxième depuis que j'étais arrivé à Los Angeles.
J'étais peut-être un peu rouillé. Trop de politique, pas assez d'action. Toujours est-il que j'ai raté l'un des malfrats. Ma balle lui a éraflé l'épaule au lieu d'atteindre le coeur. Ce qui a laissé à ce bastardo le temps de m'en envoyer une en plein dans le torse. Ce n'est pas ça qui allait me tuer, me direz-vous. Mais bon sang, que c'est désagréable ! Petruccio avait dû finir le travail. Et pendant que je m'agaçais sur la perte d'un costard à deux mille dollars, mon cher cugino m'administrait une sévère engueulade sur mon incompétence.
Je ruminais les évènements durant toute la fin de la nuit, et pris la décision de reprendre l'entraînement. Je n'avais pas fréquenté de salle de tir depuis des années. Il était temps de s'y remettre un peu. Et puis, ça me détendrait, si. Après m'être vêtu d'un costume noir, d'une chemise rouge et de converse assorties, j'achetais chez le premier armurier que je trouvais une arme basique et des munitions. Pas la peine de gaspiller mon stock personnel. Un stand de tir ouvert de nuit, à Los Angeles, ça se trouvait presque à tous les coins de rue. J'orientais mes recherches sur West Side, histoire d'éviter de croiser des gens connus.
Après avoir fait vérifier mon arme et m'être inscrit dans le registre de la salle sous un faux nom pour récupérer des protections visuelles et auditives, je me rendis sur le stand. Il était bondé, pas moyen de trouver un emplacement. J'appris par un tireur qu'une compétition devait avoir lieu le lendemain dans le club de tir, ce qui expliquait que de nombreux tireurs soient venus s'entraîner une dernière fois. Priorité aux abonnés, je devais donc attendre qu'un tireur ait fini. Je parcourais donc les allées, à l'affût d'un tireur prêt à partir. Si cela tardait trop, j'userais de mes dons, mais rien ne me pressait pour le moment. |
| | | Billy the Kid
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Mer 7 Mai - 17:12 | |
| "Vous êtes pas un peu jeune pour vous intéresser aux armes ?"
Le vieux m'avait sorti cette réplique d'un ton très sérieux, il n'y avait aucun humour dans sa bouche. Je détestais ce genre de comportement, on se trompait souvent sur mon âge, ça c'était compréhensible. Mais il était qui ce vieux déchet pour écorcher de ses mots la constitution de notre pays. J'étais majeur et ça m'offrait le droit de posséder une arme. J'avais envie de me faire les crocs sur sa carcasse, mais on ne pouvait dire que le bonhomme inspirait la faim. Non... Je préferais éviter les vagues pour ce soir, j'avais eu bien assez de traumatisme ce moi ci. Avec condescendance, je lui délivra donc mon regard le plus noir. Celui qui inspirait vraiment la frousse. J'étais pas un ado qui faisait joujou avec des flingues. Le silence ça commençait à peser sur la conscience. Le type mis seulement deux secondes à s'apercevoir que le vent devenait vraiment mauvais.
"Excuse moi jeune homme, je ne voulais, c'est par ici..."
Puis y-a eu mon second qui tenta de faire dans l'humour. J'avouais c'était plutôt bien joué, il avait même réussis à m'arracher un sourire.
"Veuillez excuser mon ado de cousin, il est un peu sur les nerfs en ce moment, vous savez ce que c'est..."
Je quittais la scène en levant les yeux au ciel. Pourquoi j'étais la déjà ? Un stand de tir, ça pouvait s'improviser en tout Los Angeles. J'avais pas besoin de ça pour m'entrainer avec mes chéries. Mais le second voulait me sortir un peu à priori, me rendre quelques couleurs. Pas étonnant, mon humeur était sombre ces dernières nuits, je me nourrissais peu, j'avais le morale vraiment bas. Avoir échoué c'était un fait regrettable, mais avoir été manipulé ainsi... Je pouvais plus vraiment voir les Ventrues ces derniers temps. Que pouvait espérer mon second, me remonter le moral avec quelques cibles. Il pouvait toujours espérer. J'avais accepté cependant, moi aussi il semblerait que j'espérais.
Faut croire que Billy the Kid Baron de Los Angeles devait faire la queue comme tout le monde. C'était d'un chiant cette soirée. Il ne me restait plus qu'a flâner, jouant de mon colt. En parlant du joujou, je commençais à attirer les regards, entre connaisseur. Faut dire, un gamin faisant l'acrobate avec une antiquité un colt du Far West, ça ne pouvait que susciter l'attention. Finalement je me calmais sur la haute voltige. J'imaginais déjà un gorille venant me faire la morale, "attention gamin, c'est une rareté que t'as la" ! Je le savais parfaitement. Après quelques minutes d'attente enfin y-avait du vide qui se créait. Deux places libres donc, deux stands l'un à coté de l'autre. Je m'installais donc à un stand, préparant consciencieusement le flingue. L'arme avait subie pas mal de restauration depuis le temps, mais c'était toujours aussi efficace.
A coté de moi il restait une place pour un mec plutôt bien sapé. Je ralentissais un peu le mouvement pour le voir à l’œuvre. |
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Jeu 22 Mai - 19:44 | |
| - Spoiler:
J'attendais plus ou moins patiemment qu'une place se libère. L'ambiance était tendue dans le club, on sentait l'atmosphère de veille de compétition. Il était aisé de repérer ceux qui concourraient le lendemain. Ils montraient tous des signes de pression. Nombreux étaient les tireurs qui s'énervaient sur leurs cibles ou sur leurs armes, et ils s'observaient tous du coin de l'oeil, afin de surveiller les tirs des adversaires de demain. La disposition de la salle, avec de simples barrières de plexiglas transparent pour séparer les stands, facilitait l'espionnage.
En fin de compte, je remarquais un duo de tireurs qui commençait à élever le ton. Côte à côte, les deux hommes se disputaient sur le résultat d'une cible. Ils finirent tous deux par partir, avant de provoquer un esclandre. J'en profitais pour prendre l'une des deux places laissées vacantes. Sans me préoccuper le moins du monde de mes voisins - je n'étais pas là pour les autres, mais pour me dérouiller un peu - je préparais mon arme, chaussais casque et lunettes, et envoyais une cible au bout de la ligne, à cinquante mètres. Je préférais commencer directement loin, n'étant pas un débutant.
Je tirais dix coups d'affilée, vidant le premier chargeur. Quand la plupart des tireurs autour prenaient le temps de correctement viser et ajuster leur arme entre chaque tir, il ne m'avait fallu que quelques secondes pour cribler ma cible de balles. Je ne cherchais pas spécifiquement la précision. Sur le terrain, on n'avait pas le temps de viser ses adversaires, c'était au premier qui tirait.
J'appuyais sur le bouton qui actionnait le système de rails pour faire revenir la cible. En attendant, je jetais un bref regard à ma droite, et constatais que la place vide avait vite était remplie, par un gamin avec un colt de cow-boy. Cette brève vision m'arrachait un sourire. Ces américains... Mais le sourire disparut rapidement lorsque je vis le résultat de la cible. Sur les dix balles, j'en avais cinq dans le quatre, trois dans le trois, deux dans le cinq. Pas une seule dans le six. Sur le coup, j'avais peine à croire qu'il s'agissait vraiment de ma cible.Cazzo !Le juron était sorti tout seul, et suffisamment fort pour être entendu par mes voisins, mais je n'en avais rien à faire. Le score n'était pas mauvais, objectivement. Mais bon sang, je maniais les armes depuis mon adolescence, et cela faisait plus de trente ans que je les utilisais ailleurs que sur des stands de tir, j'avais dégommé plus de sales types que je n'avais vécu d'années, et pas une seule balle dans le 6 ! Rageur, je replaçais une cible sur la ligne, la reculais cette fois à quarante mètres, et me préparais à tirer une nouvelle salve. |
| | | Billy the Kid
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Ven 30 Mai - 13:39 | |
| Ce n'allait pas fort pour mon voisin, il y-avait une posture on voyait bien l’expérience de ce type. Mais trop de précipitation et quelques défauts, pourtant c'était pas si mauvais pour un rital. J'avais toujours en tête les vieux films italiens ou les pseudos gangsters passaient la moitié du film à tirer à coté. Au moins il y-avait de la bonne volonté, mais j'étais mauvaise langue à juger sur le fondement d'un cinéma. Après tout ce rital, venait de réaliser un score correct mais sans plus. Niveau réaction je ne pu m’empêcher de quelques peu sourire à la vue du score. Ce n'était pas méchant, juste un petit ricanement sans sarcasme, histoire d'engager la conversation.
"C'est plutôt un bon score pour un occasionnel je suppose. J'espère ne pas avoir trop rouillé de mon coté."
Je trouvais le style de cet italien un peu trop bourrin à mon gout. Nous n'étions pas en salle d'arcade, un tir cela devait être précis et rapide. Car c'était pas le score le plus important, mais la vie de celui qui fait feu. Cela faisait un bail que je n'avais pas testé mon talent pour cet art. Il fallait vérifier cela, prenant place je poussa un faux soupir avant de faire feu. J'avais un titre d'as de la gâchette à défendre après tout. Ma main était légère, l'arme n'était que le prolongement de mon bras, de ce membre il semblait que je pointais exactement la ou je voulais que l'impact se fasse. Chaque tir était espacé de quelques secondes, chaque détonation était rythmé par un léger souffle vielle habitude de mon humanité. Il me semblait être en transe, comme un artiste qui crée. Exception faite, je ne m'adonnais à aucune création, je détruisais. Un pinceau ou un colt, quelle était fondamentalement la différence. Que ce soit la couleur du sang, ou le rouge de la peinture...
Les six tirs avaient été lancés, il ne restait plus qu'a voir les résultats. Mais inutile d'attendre d'avoir en main la cible, grâce à l'augure je su que c'était une réussite complète. Six tirs, tous au centre, hum je n'étais pas si rouillé que cela, je savais bien que c'était inutile cette sortie... Et le rital tentait alors un autre essai.
"Si j'avais un conseil, ne vous précipitez pas, tirez comme si chaque balle pouvait être la dernière."
Cela ne servait à rien généralement ce genre de conseil. En fait le talent faisait le plus gros du boulot, mais parfois il fallait un coup de pouce. A voir si ce type méritait une leçon ou non. |
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Mar 3 Juin - 19:14 | |
| Je m'apprêtais à oublier cette première cible ratée, à la laisser de côté, je la déchirerai sans doute avant de partir, ce n'était qu'un échauffement... Mais voilà que le mini cow-boy se mettait à faire des commentaires. Mais de quoi se mêlait-il, celui-là ? C'était bien le problème de ces salles de tir à double stand, c'était soi disant plus convivial, ça empêchait surtout de travailler correctement. Un bon score pour un occasionnel, gna gna gna...
Je m'abstins de tout commentaire et choisis d'ignorer la remarque. J't'en foutrais, de l'occasionnel... La cible était en place, je levais mon arme, prêt à tirer.... Bon sang, le colt du gamin faisait un boucan d'enfer ! Ces armes étaient-elles encore vraiment homologuées ? Quelle idée d'utiliser ces vieilleries ! Ça ne devait pas être bien efficace. Et ça ne m'aidait pas à me concentrer. Il faudrait que je voie avec Lisbeth pour entreprendre des démarches afin de faire construire un stand de tir pour la Famiglia, on y serait plus tranquille.
Et voilà qu'il recommençait avec ses conseils à deux lires ! Tirer comme si chaque balle pouvait être la dernière. Peuh ! Avant de me tuer sous les balles, il faudrait se lever tôt ! Merci la philosophie de bas étage. Cette fois je posais mon arme et me tournais vers lui pour mettre les choses au clair. Sinon il n'allait pas me lâcher les bottes de la soirée, et je n'étais vraiment pas d'humeur.
Ecoute petit, je n'ai pas besoin des conseils d'un bambino comme t...
Ma phrase s'arrêta net lorsque je vis sa cible revenir devant lui. Impossible... Le chiffre 6 avait disparu, criblé de trous. Aucune autre marque, toutes les balles avaient atteint le centre, c'était d'une précision bien trop parfaite. Non, il devait y avoir un truc. Ce gamin devait avoir vingt ans, tout au plus, et il tirait avec une arme démodée depuis cent-cinquante ans !
C'est toi qui as fait ça ? |
| | | Billy the Kid
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Ven 29 Aoû - 0:41 | |
| Entre mes doigts je faisais rouler le barillet, j'avais été performant mais malheureusement un colt ça ne se faisait pas discret. En plus du rital voila que d'autres gâchettes commençaient à reluquer l'oeuvre d'art. Y-avait vraiment des connaisseurs dans ce stand de tir, des vrais amateurs de flingues ! Moi qui pensait que ce genre d'endroit n'était fréquenté que par des néo pied tendre ! Des hommes ou femmes rentrant du boulot et souhaitant tirer quelques coups sur une cible, imaginant alors buter leurs patrons, leurs femmes, leurs mecs, leurs gosses... Mais j'avais tort ! Fort malheureusement je pouvais pas m'étendre sur le comment je possédais une arme ancienne encore en état de marche, déjà je voyais quelques yeux au ciel. Ouais ! Comment un gamin osait-il faire feu avec cette antiquité ! Je pouvais toujours dire : Ma propriété, mes règles. Ces cons ne me prendraient pas au sérieux et penseraient que je l'ai volé dans un musée. Déjà je voyais un connard d'employer s'approcher du téléphone. J'aimais plus vraiment l'ambiance ! Mais relax, je pouvais encore prendre le temps de causer avec le rital ! Je pouvais même le faire marcher un peu !
"Bien sur que c'est moi ! Tu vois un autre as de la gâchette dans le coin ! Je pense que ça va sentir le grabuge dans pas longtemps... Bientôt les flics vont rappliquer, si je reste je vais devoir faire du grabuge je pense..."
"Billy on devrait partir !"
C'était mon second derrière moi, moi je l'écoutais pas, j'aimais pas qu'on me coupe. Cela l'énervait encore plus, du coup je continuais.
"C'est pas parce qu'on utilise encore un colt des années 1850 qu'on l'a volé dans un musée..."
"Le Kid ! On se barre ! Il a appelé les flics !"
"J'en ai rien à foutre... Qu'ils viennent ces cons ! Vous devriez partir monsieur, ça va pas être joli joli..."
Je riais comme un ado qui appréciait le gout d'un défi. Après des jours passés dans l'ombre j'avais envie de me défouler, mais pas vraiment sur des cibles. Avec mes yeux de cinglés, le Second compris tout de suite que je partais à la dérive.
"Fais pas le con Le Kid ! On est plus au Far West !"
Le Second avait prononcé ces mots en m'empoignant l'épaule. Je compris que j'allais trop loin, mais de toute manière le temps se gâtait, une voiture de police approchait déjà dans l'allée. |
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Lun 1 Sep - 16:04 | |
| Bien sûr que c'était lui, la question était idiote, n'empêche que cela m'intriguait toujours. Certes, les Américains étaient réputés pour naître avec une arme entre les mains et avoir la gâchette facile, mais ce gamin avait un don, un vrai don, c'était certain. Celui-là, je n'allais pas le lâcher, il pourrait certainement m'être utile. Oh, pas en temps que goule, ça c'était réservé à la Famiglia, mais des hommes de main humains c'était toujours pratique aussi. Le prodige était jeune, et on pouvait acheter tous les talents en y mettant le prix.
Mais je n'eus pas vraiment le temps de discuter plus avant avec mon futur investissement, que déjà ça parlait de flics qui allaient rappliquer... Allons bon, manquait plus que ça. Ils avaient pas autre chose à faire de leurs nuits que de venir emmerder les honnêtes gens pendant leurs heures de loisirs ? Le gamin semblait assez d'accord avec ça et parlait déjà de faire du grabuge, mécontent qu'on risque de l'accuser de vol. Je lui souriais et répondis :
Ma, il n'y a plus de respect de nos jours...
Mais la plaisanterie semblait aller un peu trop loin, et une flamme démente dans les yeux du gamin me faisait redouter qu'il compte réellement jouer les cow-boys avec les forces de l'ordre. L'idée de me retrouver en plein milieu d'échanges de coups de feu sans que cela vienne de ma propre initiative me motivait moyennement.
Ça va que je n'étais pas le seul à remarquer et redouter l'instabilité du gamin, un ami à lui tenta de le faire partir. Mais cette situation insolite le devint encore plus. Billy the Kid ? Seriamente ? J'en avais entendu parler bien sûr, je connaissais la légende humaine, mais Petruccio avait aussi évoqué la légende vampirique. Un Anarch influent mais cinglé, Toreador raté as de la gâchette, qui avait disparu depuis quelques temps... Et voilà qu'il réapparaissait dans MON stand de tir, bien décidé à faire du hachis de flic. Molto bene.
Déjà une voiture de police se garait dans l'allée, et le stand de tir était en pleine effervescence. M'est avis que le Kid n'était pas le seul à ne pas être en règles. Je profitais du boucan ambiant pour glisser quelques mots à l'oreille de l'Anarch.
Évitez le massacre devant tant d'humains, les temps ont changé. Laissez-moi me charger des flics, et je vous trouverai de meilleures façons d'exploiter vos talents.
Je n'avais pas prévu de faire de la politique ce soir, mais si ça pouvait me permettre d'établir le contact avec les Anarch, je n'aurai pas perdu ma soirée. A condition que le Kid accepte de m'écouter, sans savoir qui j'étais. |
| | | Billy the Kid
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Lun 1 Sep - 19:51 | |
| Je bouillonnais à l'idée de devoir rester tranquille, avant tout était si facile à abuser des armes. Je ne pouvais plus me payer le luxe de signer à ma manière, d'exprimer ma sainte horreur des agents de l'ordre. Je devais en citoyen ordinaire attendre et négocier avec les porteurs d'insignes. Je voulais bien de bonne grace donner une chance au pacifisme, tant de jours à crever en une cellule et pourtant je restais calme face à la loi qui s'approchait de nous. L'humeur était électrique, chaque bon citoyen du stand de tir se demandait bien pour quoi les flics se bougeaient. Je supposais qu'il y-avait quelques grammes de drogue dur sous le manteau, quelques réunions obscures, la routine... Je pouvais rassurer l'assistance on venait pour moi, pour le flingue que je venais de ranger soigneusement. C'était non réglementaire, quelque chose qui frôlait le blasphème.
Je pouvais compter sur la présence du rital, décidément il tenait à rester, mieux, lui aussi semblait être une créature nocturne. On pouvait m'appeler Le Kid, n'importe qui aurait pensé à un surnom emprunté de l'illustre légende. Lui non, ce qui m'avait convaincu c'était bien sur l'emploi du terme "humain". Point de condescendance dans l'intonation du mot, au moins pouvais-je espérer qu'il ne soit pas sabbatique. Alors je laissais faire ce nouvel allié, qu'il puisse régler à sa manière le conflit naissant.
En froid avec ce qui approchait, appuyé contre un mur j'attendais une cigarette allumée entre mes lèvres. Oubliant ma colère voila que j'approchais de l'apathie. Mon second à mes cotés d'un geste je lui intimais l'instruction de laisser couler. De toute manière, l'affaire ne pouvait pas être si compliqué à gérer. "Très bien, je te laisse faire alors, épate moi." Voila que je faisais confiance à un inconnu, un vampire. A vrai dire, confiance était un mot fort, disons que je demeurais curieux. A me demander cela l'autre semblait me connaître, il souhaitait peut être obtenir quelques faveurs du Baron.
Ainsi donc la police nous faisait désormais face, un chef à l'embonpoint certain, un adjoint si maigre. L'air grave comme si c'était une scène de meurtre, le plus imposant nous adressa la parole. Évidemment je demeurais dans le collimateur de son regard méfiant.
"Bonsoir, police, on nous a signalé l'utilisation d'une arme non réglementaire, une arme qui aurait plus sa place dans un musée. L'arme est à vous jeune homme, je peux la voir ?"
"Cela va pas être possible... Mais mon avocat vous expliquera cela mieux que moi."
J'initiais les hostilités par un mensonge. Le rital avait intérêt à savoir embobiner les gens. Je lui laissais sa chance de m’impressionner par son style. |
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Mar 2 Sep - 20:44 | |
| L'effervescence retomba aussi vite qu'elle était montée, dès que le duo de flics pénétra dans le stand de tir. C'est vrai qu'on était à West Side, un coin plutôt tranquille de Los Angeles, où les gens devaient avoir moins l'habitude de voir la police débarquer en pleine nuit. On aurait été à Venice, ça n'aurait pas été la même. Là-bas, après le coucher du soleil, les flics n'étaient pas les bienvenus...
L'Anarch fit calmement signe à son ami de reculer, s'alluma une cigarette, et me confia les rênes. Joli coup de poker, puisqu'il n'avait probablement aucune idée de qui j'étais. Je n'étais pas connu dans ce coin de la ville, heureusement en un sens. Et comme je n'avais encore jamais vu d'Anarch traîner ses guêtres dans la Cité des Anges, je supposais qu'il ne devait pas connaître le Midnight. Je lui adressai un beau sourire et répondis simplement :
Bene.
Les agents de police n'étaient jamais bien compliqués à gérer. Quatre-vingt pour cent d'entre eux étaient des ripoux ici, pour les autres, leur esprit était simple à manipuler. Ce serait un vrai jeu d'enfant. L'incident se devait d'être vite oublié, je n'étais pas venu ici pour me faire remarquer. Ils se dirigèrent directement vers Billy, et demandèrent à voir l'arme, comme s'il s'agissait de l'arme du crime. Je ne m'attendais pas vraiment au coup de l'avocat, aussi dus-je rapidement improviser.
Buonasera signori. Je suis Alberto Mancini, avocat en affaires de succession, du cabinet Chester et Mancini.
J'avais véritablement connu un avocat qui s'appelait ainsi, en Italie, c'était donc naturellement le premier nom qui m'était venu à l'esprit. Avenant, je serrais chaleureusement les mains des deux agents et repris en forçant sur mon accent :
Je suis navré que l'on vous ai dérangés pour si peu. Voyez-vous, mon client vient de recevoir en héritage cette précieux pièce de collection, un pistolet datant de 1850, et comme mon client est un fervent amateur d'armes anciennes, il tenait simplement à l'essayer. Mais tout est en règles, rassurez-vous. J'ai les papiers de l'arme dans ma voiture, si vous voulez bien venir avec moi...
Un baratin bien construit, qui s'avérait efficace grâce à la domination subtilement placée en fin de discours. Le chef accepta de me suivre, tout en demandant à son adjoint de tenir Billy à l'oeil le temps de faire les vérifications d'usage. Une fois sur le parking, seul avec lui, il ne me serait pas difficile de bidouiller ses souvenirs pour le convaincre d'avoir vu des documents en bonne et due forme. En espérant que pendant ce temps, ce cher Billy ne foutrait pas tout en l'air avec l'adjoint... |
| | | Billy the Kid
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Jeu 4 Sep - 0:57 | |
| J’aurais aimé que tout cesse par une parole magique. Moi qui le savais non humain je l’imaginais bien doué d’une rhétorique commerciale, prêt à vendre n’importe quoi avec n’importe qui. Une personne qui pourrait être assez talentueuse pour faire passer Billy the Kid pour l’âme la plus innocente de la cité des anges. Oui j’avais un apriori sur les italiens, ce coté bavard et attirant leur donnait une capacité de persuasion certaine. Restait à vérifier l’idée à la pratique. Déjà cela commençait plutôt bien, mon avocat joua tout de suite le jeu, faux nom et bonne prestation de comédien. Il avait le mensonge dans la peau, déjà il me semblait prudent à me méfier de ce personnage. Mentir à un pauvre humain, mentir à un Baron anarch, par expérience le pas se franchissait assez vite il suffisait d’avoir confiance en soi. Et le rital semblait avoir de l’assurance à revendre. Pour l’instant passif, je décidais de laisser courir, j’étais à vrai dire sans avis fixé concernant la suite des événements. D’un air passif j’attendais donc, cigarette aux lèvres je regrettais simplement à ne pas assister aux bobards de mon pseudo avocat. Il me laissait seul le bougre, seul avec un adjoint qui semblait bien jeune. On aurait un de ses gamins qui participe à la journée « au travail avec mon père ». Ou alors en stage. Quoi qu’il en soit je n’avais ni envie d’être désagréable, ni envie d’être agréable envers le bébé policier. La simple vue de sa plaque me donnait la nausée, le Kid pactiser avec un flic, fallait ne pas trop en demander. Pourtant au départ de mon avocat et du sergent, l’adjoint tenta une approche. Malgré ma froideur, malgré mon coté fils à papa qui ne se déplace pas sans son toutou avocat. Voila que je me donnais l’image du bon américain qui adore coller des procès à tour de bras. Incapable d’imaginer ses vacances sans embarquer l’avocat dans les valises… Bref après un bon temps de silence reposant, il parlait donc à un Kid n’ayant pas très envie de discuter.
« C’est assez bizarre… J’ai l’impression de vous avoir déjà vu ! Vous me rappelez tant Billy the Kid, moi qui suis fan des légendes de l’Ouest. Vraiment c’est flagrant… » Tout de suite l’adjoint m’apparu plus sympathique, j’osais même bredouiller quelques mots. « On me l’a déjà dit… » « Ouais c’est ouah, j’arrive pas à y croire. Ah j’oubliais enchanté je m’appelle Stephan. » « Euh salut, je m’appelle Billy… » « Comme le Kid alors ! Mais c’est une sacré coïncidence ! »
Ouf libéré voila que le sergent et mon avocat étaient de retour je pouvais souffler, partagé entre la gêne de la célébrité et l’honneur que je mettais à ne pas copiner avec les flics. N’ayant pas très envie de m’étendre sur ce sujet je décidai de porter toute mon attention sur ce que pouvait dire le sergent. Bref salut de son chapeau le flic n’avait rien à dire, il partait la queue entre les jambes, les mots du rital avaient fait mouches apparemment. Bref signe de la main en ma direction, l’adjoint me disait au revoir un sourire aux lèvres. Etait-il gay ? Etait-ce parce que j’étais le Kid ? Je préférais ne pas trouver la réponse en fait. Heureusement j’avais de quoi penser à autre chose, mon avocat était là, peut être des explications s’imposait.
« Vous savez qui je suis il me semble. Merci pour vos efforts, j’ai-je pense une mini dette à régler envers vous. A qui ai-je l’honneur ? »
Il était temps de voir si les efforts de mon avocat étaient gratuits ou non. |
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Sam 6 Sep - 10:07 | |
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La soirée devenait vraiment minable pour Nikita. Son plan avait complètement foiré. Il allait d'un simple plan à changer les idées de Billy à un repas de poulet grillé en vue. Nikita n'apprécie pas les autorités surtout quand on sait qu la plupart dans ce quartier se laisse facilement attirer par les beaux billets verts. C'est fou comme un simple billet doux peut changer la donne. L'anarch se tait, observe et laisse couler, mais elle a dû éteindre un peu les élans passionnés de Billy qui avait voulu faire la tête au carré aux flics. Certes, la ventrue aurait probablement participé à la fête, mais il trop de témoin et ils devaient faire profil bas. Parfois, la meilleure bataille, c'est celle qui n'a pas été livré. Alors, l'anarch prend simplement sur elle jouant les observatrices. Mais, le premier à jouer au héros et Nikita saura quoi faire et généralement quand elle agit, cela n'est jamais bon signe.
Des regards par-ci, des regards par-là, le manque d'activité l'énerve rapidement et ce que perçoit son ouïe ne fait qu'augmenter sa tension déjà que trop grandissante. Des compliments parfois des blagues graveleuses à son encontre. Franchement, la notion de charme est perdue avec cette génération décadente. Pourtant, Nikita a le mérite de se taire et d'observer Billy se démerdait avec le flic qui pense faire face à une légende de l'Ouest. Le mortel ne peut pas imaginer à quel point, il a touché juste dans sa révélation, mais ça, il n'est pas censé le savoir. Pour lui, ce n'est que simple coïncidence rien de plus. Nikita s'amuse de voir Billy taper la causette. Elle, elle n'y ait pas obligé, elle n'a fait que laisser le patron faire mumuse avec sa chérie. Appuyée contre le mur, bras croisés sur sa poitrine, Nikita observe du coin de l'oeil tout en arquant un sourcil. Si ça continue y aura du poulet grillé gay au dîner. Heureusement que l'avocat italien revient avec une piètre imitation de Starsky. Le mec qui sort d'on ne sait où et qui propose une aide à Billy, la vampire s'en méfie. Les flics repartent tout simplement et Nikita s'approche du Baron.
" T'as une touche avec du poulet, on dirait. "
Finalement, au bout du compte, le second sort de son ombre, c'est parfois surprenant de voir que ce rôle lui a été donné grâce à un coup de pouce de son sire d'adoption le Baron de San Francisco. Faut dire que Los Angeles est un véritable bordel sans même que les anarch ait foutu leur nez dedans. Pour une fois. Et pourtant, ça ne manque pas de titiller l'envie de la ventrue que de foutre sa griffe dans tout ce merdier. Elle qui voulait de l'action, elle a été servi même si ce ne fut pas ce qui était prévu à l'avance. De toute manière, les choses ne suivent jamais une ligne donnée, ça change souvent de direction et quand c'est avec un anarch ça à le don de les plonger dans une merde colossale. Enfin, ce sont des aimants à emmerdes en général, c'est un chemin prit en toute connaissance de cause.
« Vous savez qui je suis il me semble. Merci pour vos efforts, j’ai-je pense une mini dette à régler envers vous. A qui ai-je l’honneur ? »
" Sympas pour l'aide signore Mancini. "
Nikita se penche de côté fusillant un mec du regard qui est, selon elle, bien trop intéressé par ce qui se passe. Soit ils sortent bras dessus, bras dessous du stand, soit Nikita fait du riz cantonais avec l'abruti qui se prend pour un gangster. De son temps, les gangster avait au moins de la classe pas comme ces abrutis.
" Vivement qu'on se barre où j'explose le pseudo gangster " [En chinois]
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Ven 12 Sep - 22:18 | |
| L'esprit du flic fut un véritable délice à manipuler. C'était le profil type du bon gars, gentil et honnête, qui ne voulait que bien faire son travail pour impressionner ses supérieurs et faire de Los Angeles une ville plus sûre. Le pauvre. En tout cas, je ne lui laisserais pas une mauvaise image, puisque je me contentais de suivre le plan prévu, à savoir lui faire croire qu'il avait bien vu les papiers de l'arme et de la succession, et qu'il s'agissait donc d'un fâcheux malentendu. Le gentil justicier allait pouvoir repartir à la chasse au vilain.
A l'intérieur, tout allait bien aussi. Billy n'avait pas fait d'esclandre, et tout se termina dans le calme et la facilité. C'était même trop simple. Mais ça avait l'avantage d'être une réussite, et de m'ouvrir une porte d'accès aux anarch, sensés avoir disparus de la ville depuis plusieurs mois. Le Baron me remercia et me proposa de régler sa dette. Nous y viendrions plus tard.
La charmante femme qui l'accompagnait sortit de l'ombre pour se placer à ses côtés. Ouh ouh... Je n'avais pas pris le temps de l'observer dans la pseudo-panique précédente, mais c'était un joli brin de femme. Un peu petite, mais bien formée, joli brunette. Le Baron savait bien s'entourer. Etait-elle une vampire, elle aussi ? Difficile à déterminer pour le moment. Mais nous allions avoir l'occasion de discuter, je ne comptais pas lâcher l'anarch ce soir.
Ma je vous en prie, c'était un plaisir. Mais allons discuter loin de tout ce bruit, si vous le voulez bien ?
Je les invitais à sortir. Une fois sur le parking, désert puisque le stand de tir était toujours blindé de concurrents pour la compétition du lendemain, nous pûmes enfin parler tranquillement et honnêtement. Je m'adressais en premier lieu à Billy, puisque je ne savais pas encore qui était la femme qui l'accompagnait.
En effet monsieur le Kid, j'ai beaucoup entendu parler de vous. Ma, je ne m'attendais pas à vous croiser dans les rues de cette ville. Mancini était un nom improvisé pour l'occasion. Permettez-moi de me présenter. Un nom peut révéler tellement de choses...
Je posais ma main droite sur mon coeur et m'inclinais, avant de dire avec mon plus bel accent italien :
Roberto Giovanni, heureux de vous rencontrer.
Je guettais surtout la réaction de la signorina. La Famiglia était connue de tous les vampires un tant soit peu civilisés, et mon simple nom permettait de comprendre bien des choses. |
| | | Billy the Kid
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Sam 13 Sep - 11:35 | |
| Oh voila que miss Chung paniquait à la vue d'un mini gangster, je l'avais connue pourtant bien plus coriace que cela. Étais-ce l'air de la soirée qui lui donnait cette attitude électrique, à ne pas pouvoir rester en place. En tout cas en jetant un regard amusé au dit gangster, je ne voyais qu'un pervers, au mieux un sac de viande détenu par un cartel. Vraiment y-avait pas de quoi s'inquiéter à la vue de ce genre de petite frappe. Je pensais alors que naturellement ma belle Niki n'aimait pas trop qu'on la reluque, pourtant elle n'y mettait pas trop du siens. Je lui répondais donc avec mon chinois, loin d'être un débutant à cette langue, mais ce n'était pas encore le top du top.
"Si tu arrêtais de porter des tenues qui rendent les mecs fous, ton cauchemar serait terminé ma belle. Avec un peu de chance tes formes vont tellement plaire au rital que ce sera dans la poche..."
J'aurais pu rajouter un dernier petit sarcasme, mais là pour sur je gagnais une tape sur la nuque. D'ailleurs même sans cela je la gagnais haut la main cette petit frappe. Je souriais à mon habitude comme un ado fier de sa connerie. En défi à Nikiti j'attendais soit sa main, soit un retour de verve bien sanglant. Mais malheureusement les affaires reprenaient et monsieur Mancini mon nouvel ami venait de faire de son coté une merveille. Persuader un flic que tout était en ordre, bref, montrer un document qui n'existait pas à un bon flic. C'était peut-être un hypnotiseur de génie, mais j'y croyais pas trop, ça sentait autre chose... Sans perdre notre temps, on put avec Niki apprécier la diligence de notre avocat et sans attendre on prit la peine de suivre le brave homme. Parking désert, ambiance digne d'un film noir, j'aimais ce genre de rencontre. Je n'attendais que le nom et je fus bien servi, Giovanni... Ah cela me rappelait une anecdote ! Tirant une dernière bouffée de la cigarette je jetai ensuite le reste avec précision en une poubelle. Geste calculé mais nonchalant, j'aimais frimer pour pas grand chose. En tout cas le Roberto était distingué, il savait mettre les formes en une présentation. J'appréciais le geste...
"Roberto Giovanni... Ce nom me dit quelque chose, vous vous occupez du Midnight hein ? Je connais une fille qui s'appelle Soledad de Sol, vous l'avez plumé y parait chez un camariste, au poker. Et vous êtes encore en vie, mes félicitations. C'est une première de rencontrer la Famille, d'habitude vous oscillez entre Camarilla et Sabbat. Tu connais la Famille Niki ? Ah et je vous présente mon second, Nikita Chung."
Je préférais continuer un peu, je n'aimais pas être celui que l'on baladait.
"Monsieur Giovanni, voulez vous faire affaire ou votre carnet de commande est bloqué ?" |
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Sam 13 Sep - 14:17 | |
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Le pseudo gangster ne cesse de vouloir chercher Nikita du regard lui montrant ce dont il est capable pour faire montrer une quelconque envie dans l'être de la vampire. Mais, la chose sera vaine, Nikita n'aime pas les humains qui se croient meilleur qu'un autre. Dans son humanité, elle leur faisait bouffer le bitume avec un bon coup de pied sur l'arrière de la tête. Fille des rues, la jeune femme a dû savoir se débrouiller et affronter le monde, elle n'a jamais exprimé l'envie d'avancer en courbant l'échine. Le métissage lui portait préjudice dans un monde fermé à ce qu'elle est. Alors, elle a dû prendre une déviation qui n'honorait pas son grand-père, trop emplie de rage et de colère et n'acceptant absolument pas que son aïeul se voit ainsi pointé du doigt autant pas les chinois que les américains. Alors, vous pensez que la vampire va défaillir envers un humain qui n'arrive même pas à viser correctement et qui, sans aucun doute fuira dès que la merde se fera sentir ? Pas la peine de réfléchir plus en profondeur quand Nikita le voit dans son regard.
"Si tu arrêtais de porter des tenues qui rendent les mecs fous, ton cauchemar serait terminé ma belle. Avec un peu de chance tes formes vont tellement plaire au rital que ce sera dans la poche..."
Une tape sur la nuque de Billy se fait et elle le défi de ces pupilles claires arquant un sourcil et esquissant un léger sourire sur les lèvres.
" Comme si ça pouvait m'intéresser de séduire le rital, le nain androgyne. Arrête tes conneries et concentre-toi un peu tu veux... "
La ventrue émet un soupire blasé tandis qu'elle observe le sourire narquois du Baron. Le geste pourrait paraître inconcevable, mais Billy et moi, on s'entend assez bien pour savoir que ce n'est que plaisanterie et taquinerie entre nous. Au fond, ces derniers restent des gamins, dont l'un est plus adulte que l'autre, voir trop souvent. Nous parlons bien de Nikita... Enfin peut-être...
Le rital revient donc souriant, c'est qu'il a donc réussi son coup. Nikita le remercie puis se tait tout simplement attendant la suite des évènements qui selon elle, seront très croustillant. L'anarch suit Billy et l'avocat jusqu'au parking pour avoir une discussion bien plus tranquille.
En effet monsieur le Kid, j'ai beaucoup entendu parler de vous. Ma, je ne m'attendais pas à vous croiser dans les rues de cette ville. Mancini était un nom improvisé pour l'occasion. Permettez-moi de me présenter. Un nom peut révéler tellement de choses...
...
Roberto Giovanni, heureux de vous rencontrer.
Nikita aurait pu parié qu'il y aurait anguille sous roche. Ayant fait partie de la Camarilla, elle a bien connu les Giovanni, enfin un de la famille à San Francisco... Comment s'appelait-il déjà ? La vampire a dû mal, car elle a mis un petit moment à effacer les moments passés avec faux culs de camariste.
"Roberto Giovanni... Ce nom me dit quelque chose, vous vous occupez du Midnight hein ? Je connais une fille qui s'appelle Soledad de Sol, vous l'avez plumé y parait chez un camariste, au poker. Et vous êtes encore en vie, mes félicitations. C'est une première de rencontrer la Famille, d'habitude vous oscillez entre Camarilla et Sabbat. Tu connais la Famille Niki ? Ah et je vous présente mon second, Nikita Chung."
Mains dans les poches Nikita offre un simple salut de la tête réfléchissant encore au nom de ce Giovanni qu'elle a croisé à San Francisco.
" Qui ne connaîtrait pas les Giovanni. Dites-moi vous en avez pas marre des camaristes coincés et des psychopathes sabbatiques ? Enfin comme disait Alessandro... Là où il y a de quoi faire affaire y aura toujours un Giovanni. "
"Monsieur Giovanni, voulez vous faire affaire ou votre carnet de commande est bloqué ?"
* Affaire avec un Giovanni, c'est quoi encore ton plan *
" Hey chérie, tu veux pas venir voir un bel étalon ! "
La mâchoire de la vampire se crispe finissant par soupirer.
" Si t'en vois un, fais-moi signe. Si je te regarde je vois un poney. "
Les potes de l'abruti se marre comme des idiots. L'autre se sent insulté et voilà qu'il vient murmurer à qui veut l'entendre tous les plus beaux compliments que l'on peut dire à une femme qui sait avoir un peu de verve.
" Il a pas lu que du Shakespeare celui-là... " Elle regarde les deux vampires face à elle "Excusez-moi, je vais apprendre la scène de bagarre des Montaigu et des Capulet à l'autre zigoto. " Nikita sourit au Baron " Tu restes sage toi..."
D'un pas félin, l'anarch s'approche du gangster qui bien heureux d'avoir fait montre de son ô combien grisant machisme, sourit de toutes ces dents à Nikita. Pauvre imbécile d'humain, il ne sait même pas à qui il a à faire. La vampire n'utilisera pas toute sa puissance juste de quoi les faire fuir. Les humains l'entourent sans prêter attention à Billy et Roberto. Le Baron sait que Nikita se débrouillera seule et que la vampire n'est pas du genre à appeler de l'aide dans ce genre de circonstance. L'important est de virer les curieux pour que les vampires puissent discuter tranquillement.
" Alors, redis-moi tes jolis mots d'amours, ça commençait à me faire de l'effet. "
L'autre rit et Nikita esquisse un sourire qui ne dit rien qui vaille. Ceux qui la connaissent s'abstienne d'aller plus loin.
" Quoi répète, je commence à devenir sourde là. Alors, il est où le bel étalon hein ? Je vois que des mecs qui jacassent comme des pies. "
Il veut impressionner, mais Nikita en a déjà vu d'autre. L'anarch lance un regard un Billy lui faisant un clin d’œil au passage avant de mettre K.O en une minute ces crétins de mortel tout juste bon à piétiner odieusement la terre que foule les vampires. Nikita n'a que peu de considération pour ce type d'humain, elle les ignore ou bien les castagne comme ils le font avec de pauvres personnes qui osent à peine les regarder. Parfois, il suffit d'un regard pour donner une bonne raison de tuer.
" Des gros durs... Mes fesses oui ! Une fille vous a battus en utilisant qu'un bras. Dégagez avant que je m'énerve vraiment et que je botte ton cul si fort que tu pourras plus jamais t'asseoir dessus. "
Même si la vampire n'a pas utilisé sa force, elle a tout de même su où frapper pour que tout envie de combat échappe à ces raclures. C'est le principe du Krav-Maga agir au bon moment et frapper là où il le faut. C4est comme ça que le Baron de San Francisco lui a appris à se battre. Tournant les talons après que les autres ont fuis, Nikita revient vers les deux vampires comme si de rien n'était.
" Maintenant on est tranquille... Alors, c'était quoi le sujet de discussion ? Ah oui... "
L'anarch esquisse un sourire en regardant Roberto.
" Alors, monsieur voudrait faire affaire ou non. " [En italien]
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Jeu 18 Sep - 0:10 | |
| Le nom de la Famiglia était bien connu des Anarch. Le premier à réagir fut le Baron qui, contre toute attente, connaissait le Midnight. En fin de compte, j'avais sous-estimé la célébrité de mon établissement, car bien qu'aucun Anarch n'y ait mis les pieds, ils en connaissaient l'existence.
Si, j'en suis le propriétaire. Je serai ravi de vous y accueillir. Ah, oui, la "douce" Soledad... Une femme... intéressante. Dans la plus pure lignée hispanique. Ma dire que je suis encore en vie serait un peu exagéré.
Il évoqua ensuite la rareté de ses relations avec la Famiglia, et me présenta la charmante femme qui l'accompagnait, qui se révélait donc être son second et répondre au nom de Nikita Chung. Celle-ci me fit rire avec les adjectifs qu'elle donna aux camaristes et sabbatiques. Bien digne de la langue bien pendue d'une Anarch.
Ils paient bien.
Après les présentations, on commença à entrer dans le vif du sujet, puisqu'ils parlèrent affaires. Le dicton de Nikita était plaisant, et je rebondis dessus :
Et l'inverse se vérifie également : là où il y a un Giovanni, il y aura toujours de quoi faire affaire...
Mais alors que je m'apprêtais à commencer les négociations, voilà que quelques imbéciles d'humains mâles sortaient du club de tir pour venir harceler la belle sino-américaine avec des répliques plus lourdes que des parpaings. L'Anarch entra en scène. Je pouvais presque entendre le début d'une musique techno rythmer la scène de combat digne des films de Jackie Chan. Mais avec des talons et des boobs. La Nikita était douée, et très sexy quand elle tabassait des humains. Pendant qu'on l'observait à distance, je souris à Billy d'un air impressionné et commentais :
Rappelez-moi de ne jamais la mettre en colère.
En une minute ce fut plié, et la belle revint vers nous comme si de rien n'était. Une règle d'or du style : quand on fait quelque chose de très classe, on n'insiste surtout pas dessus, on reste le plus nonchalant possible. Elle savait soigner sa présentation. Elle me sourit et me demanda, en italien de surcroît, si je voulais faire affaire ou non. La démonstration m'avait amplement convaincu.
[Italien]Plus que jamais.
Cependant, ce grabuge sur le parking avait de nouveau attiré sur nous l'attention des membres du club de tir, qui nous observaient depuis l'intérieur et commençaient pour certains à sortir. Je repris donc en anglais, en regardant Billy tout en désignant Nikita :
Si je vous propose de vous offrir à tous les deux un verre dans mon nightclub, je risque de me prendre combien de coups ? |
| | | Billy the Kid
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Ven 19 Sep - 1:52 | |
| Elle osait donc ! J'avais mérité amplement cette petite frappe derrière le crane. Mais le coup du nain androgyne, la ma virilité en prenait un coup. J'étais androgyne ? Voila qui me causa un moment de questionnement. En plus d'un siècle d'existence jamais une âme n'avait osée me qualifier ainsi. Je ressemblais à une fille, mes traits étaient donc si... Horreur je perdais toute crédibilité en bandit de l'ouest, mes illustres compagnons avaient ils aussi cette opinion de moi ? J'avais beau fouillé dans ma mémoire à aucun moment un membre de ma bande n'avait osé me moquer la dessus. Mais pourtant coïncidence ce fut un toreador qui me donna l'étreinte. Une rose est normalement attirée par tout ce qui est raffiné et quelque peu féminin, avec leurs manières, leurs émotivités. Alors peut-être que sous la crasse et la brutalité du bandit de l'ouest, mon sire avait déniché un visage lui rappelant une grâce emprunt à la féminité ? Ouah ! J'allais visiblement trop loin en considération, je devais camper sur mes positions. J'étais pas féminin, j'avais une réputation à défendre, celle d'un homme épris de liberté, impitoyable. Alors va te faire foutre avec ton androgynie ! Voila que je perdais le fil des événements à penser de trop. Niki et monsieur Giovanni ne faisait que profiter d'un moment pour discuter. Fidèle à la réputation de sa famille, en ventrue aubain le giovanni possédait l'arrogance et l'assurance, sans sceptre ni couronne il ne faisait que profiter d'un marché juteux. Comme Camarilla ou Sabbat, l'Anarchie ne devait pas faire la fine bouche en ce moment Soledad n'était plus vraiment un bon plan pour s'armer. La belle Hispanique perdait en terrain face à des gangs biberonné au sang sabbatique. Je me devais de l'épauler, quoi de mieux d'un armurier secondaire pour faire une entrée remarquée. J'attendais en tout cas de voir ce que l'on me propose... Roberto Giovanni semblait être un homme avec un large catalogue de service, c'était donc lui le propriétaire du Midnight. Ainsi il n'était point un petit de la famille, mais un requin aux dents déjà bien aiguisés. Je restais donc en mon coin à réfléchir, déjà sur les termes de ma demande puis sur les clauses au contrat.
Mais tout cela vola en éclat. Que mon second pouvait être susceptible, on parlait tranquillement affaire et voila que madame se permettait une petite bagarre improvisée avec de navrant personnages. Ce n'était que de l'humain mal chanceux, de l'humain qui avait au moins l'oeil expert pour reconnaitre une beauté. Il n'y avait vraiment pas de quoi les tabasser pour avoir bon gout bordel. J'aurais aimé l’arrêter, mais dans ces cas seul un soupir d’exaspération me venait. J'avais apprécié le bon mot de l'italien. Aussi je me permettais de rajouter.
"Elle se donne en spectacle monsieur Giovanni, c'est juste pour impressionner."
Voila qu'elle avait enfin finie,la bataille fut rapide. Et elle revenait sourire aux lèvres, contente d'avoir bottée quelques fesses roses humaines. Elle m'étonnait toujours. Moi je ne pu m’empêcher de poursuivre dans le sarcasme.
"C'est bon tu t'es bien amusée, on peut parler bizness maintenant."
Mais voila que Roberto Giovanni posait carte sur table son souhait pour les négociations. Vouloir jouer a domicile, évidemment c'était confortable. Je ne voulais point brusquer notre Suisse vampirique, il avait sans doute l'habitude de signer des chèques avec des Eveques ou des Primogènes dans son club, un Baron à sa collection voila une pièce à prendre soin.
"Aucun coup de ma part monsieur Giovanni. Simplement je me demande quel étage nous allons aller, entre le coté sabbat et le coté camarilla, vous avez oublié de nous réserver une petite loge. Il va falloir y remédier. Même si on est souvent associés à la Camarilla, le coté luxe c'est pas notre crédo. En tout cas j'imagine qu'un ou deux petits verres ne nous feraient point de mal... T'en dit quoi Niki, je t’emmène en boîte ce soir ?"
Derrière ce mot narquois tout était sérieux, Niki était mon second ma conseillère. Au final sa parole et son avis valait de l'or. Si elle avait un avis défavorable, fallait que ça sorte, on pouvait tout se dire. |
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Lun 22 Sep - 20:31 | |
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Nikita ne se retient pas dans ces piques et ces mots. Même si elle ose aller trop loin, elle assume ces paroles. Elle n'est pas du genre à dire le contraire comme son sire qui est un vrai pleutre en vérité n'assumant rien même pas sa propre bêtise. L'anarch est une vampire bien trop franche pour oser mentir, elle peut dire une semi-vérité, mais pas plus. Ne lui demandez surtout pas de dire que quelque chose ou quelqu'un est beau alors, qu'elle le trouve laid. Billy pourra le prendre comme il souhaite la réplique, mais la ventrue ne faisait que suivre le chemin donné et les perches tendues par le Baron. De toute manière, il sait parfaitement que ce ne sont que des taquineries et non de la méchanceté. Nikita se prend autrement pour faire savoir son mécontentement. La froideur. L'ignorance. Les regards. Puis finalement, le détachement. L'anarch est une femme radicale qui se trouve être une guerrière avec des principes simples, clairs et précis.
La bagarre est finie, Nikita s'est quand même pas mal amusé à voir le visage de ces idiots changer face à une femme qui est capable de les mettre à terre en peu de temps. Certes, c'est une vampire, mais Nikita prend toujours soin de diminuer sa force pour ne pas y aller trop fort et être à l'égale des humains sans trop aller à l'exagération. Revenant auprès de Billy et Roberto, sourire léger flottant sur ses lèvres, la vampire accorde un clin d’œil à l'italien.
"C'est bon tu t'es bien amusée, on peut parler bizness maintenant."
" Tu parles d'un amusement... Les gangsters ont vraiment plus aucune classe... C'est navrant. "
On peut dire, que la jeune femme a connu le temps de la mafia, de l'honneur, des règles que l'on suivait. Cela a toujours existé, mais plus le temps va à son évolution et plus les générations changent amenant la disgrâce sur leurs ancêtres, en tout cas certains. Il faut dire que les Italiens ont toujours eu une sacré classe tout autant que les asiatiques.
"Aucun coup de ma part monsieur Giovanni. Simplement je me demande quel étage nous allons aller, entre le coté sabbat et le coté camarilla, vous avez oublié de nous réserver une petite loge. Il va falloir y remédier. Même si on est souvent associés à la Camarilla, le coté luxe c'est pas notre crédo. En tout cas j'imagine qu'un ou deux petits verres ne nous feraient point de mal... T'en dit quoi Niki, je t’emmène en boîte ce soir ?"
Coude sur l'épaule de Billy, Nikita observe l'italien en réfléchissant.
" C'est vrai, même pas un petit coin pour nous. Je me vois pas faire des courbettes au coincé et taper la causette avec les psychopathes. Avec ceux qui sont bons pour l'asile du coin " Elle parlait bien évidemment su Sabbat " Et bien, je me vois mal garder mon calme... "
Nikita n'a jamais pu supporter la violence du Sabbat surtout après avoir été séquestré et torturé durant plusieurs jours. Cette fois-là, elle était venue en aide à un des hommes du Baron de San Francisco porté disparu. Ce dernier n'a que peu survécu à l'horreur qu'on lui a fait subir et sous sa rage est née sa délivrance. L'infant d'adoption du Baron de San Francisco a donc fait un carnage typiquement anarchique.
" Oui pourquoi pas, ça me changera du stand de tir... J'ai envie de bouger un peu... "
Un léger coup de bassin est offert à Billy, pas au point de le faire valser ceci dit. Par contre, la vampire admet mentalement que cela aurait eu un effet bien comique.
" Bon on vous suit signore... "
Nikita se dirige vers une vieille cadillac noire datant des années 50 qu'un des anarch a bien pris soin en la remettant en état de marche. La vampire monte à l'avant allumant le moteur attendant Billy par la même occasion et prête à suivre Roberto jusqu'au Midnight.
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) Ven 10 Oct - 12:24 | |
| Le Baron ne semblait guère impressionné par le numéro de kung-fu généreusement offert par sa collègue. L'as de la gâchette n'appréciait peut-être pas l'art du combat à mains nues, et devait préférer une bonne fusillade ou un bon duel au solei... sous la lune. Ou peut-être qu'elle lui faisait trop souvent le coup et qu'il finissait par en être blasé. Ou alors sa fierté de mâle le poussait à rester stoïque face à la démonstration de force d'une femme, mais dans le milieu vampirique, le genre des individus devenait secondaire quand une femme Brujah pouvait arracher des membres avec ses petites mains.
La sino-américaine, dont j'ignorais le clan d'origine, conclut le débat. " Tu parles d'un amusement... Les gangsters ont vraiment plus aucune classe... C'est navrant. " Je me sentais un brin vexé suite à cette remarque. Aussi ajustais-je le col de ma chemise en répliquant :
Parlez pour eux.
Les Anarch acceptèrent mon invitation au Midnight. En même temps, ils me devaient bien ça, vu que je les avais tiré d'un mauvais pas avec les flics locaux. On pouvait toujours s'amuser à rosser des petites frappes, mais mieux valait éviter de déconner avec la police. Cela dit le Kid souleva un point intéressant : mon établissement avait un côté assez manichéen, avec la Camarilla d'un côté, le Sabbat de l'autre. Les rares Aubains qui passaient par là étaient libres de choisir leur salle, mais où allait-on caser les Anarch ? En toute logique, côté Camarilla, puisqu'ils en faisaient partie malgré tout. Heureusement, la somptueuse cadillac de Nikita me donna l'occasion parfaite de contrecarrer l'argument du Baron.
Pour des gens qui n'aiment pas le luxe, vous avez une bien jolie voiture... Si vous n'avez pas peur de la laisser traîner à Venice, vous pouvez me suivre.
Je montais dans ma propre voiture, une chrysler noire assez passe-partout en définitive, et ouvrit la route.
[ hj : la suite très bientôt. ^^ ] |
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| Sujet: Re: Tirer un coup pour se détendre (sujet libre) | |
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