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 Le visage de la rue est une sombre réalité. | PV : Jaime Forel

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Nikita Chung
Nikita Chung



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Le visage de la rue est une sombre réalité. | PV : Jaime Forel Empty
MessageSujet: Le visage de la rue est une sombre réalité. | PV : Jaime Forel   Le visage de la rue est une sombre réalité. | PV : Jaime Forel EmptyVen 17 Oct - 14:43


Le papier est plié une nouvelle fois. Combien de fois Nikita a-t-elle lu la dernière lettre de son défunt grand-père ? Elle tente en vain de comprendre les mots dissimulés dans ces mots qui la conduiront vers un état mental plus stable et plus tranquille. Mais, peut-on vraiment penser à meilleur alors qu'elle se retrouve à la rue, sans emploie ni demeure à part les rues mal fréquentés de San Francisco ? La jeune femme maudit ces êtres qui n'ont attendu qu'elle soit véritablement au plus bas pour encore plus frapper. Elle n'a plus rien hormis dignité, héritage, courage et quelque affaire la ralliant à son ancienne vie. Tout lui a été pris sans ménagement. Elle fait à présent partie de ces invisibles que l'on peut voir, mais avec qui l'on ne parle pas. La détresse est normale, mais la générosité est moindre. Nikita n'attend rien de cela, trop déçu du comportement de ces personnes qui se disent humaines. Ils ne sont que des monstres dissimulés sous des enveloppes diverses et variées pour tromper leur monde.

La ruelle est sombre tout autant que ce coin qu'occupe Nikita. Loin des lumières qui la répudient. Pas la peine de lui tendre la main pour encore plus appuyer sur sa fierté amplement bafoué depuis peu. Elle range avec une tendresse rare ce papier touché par la main de son aïeule à présent mort. Il a rejoint dans l'honneur ces ancêtres, tranquille d'âme et de cœur. La certitude est là. Ce dernier a tout fait pour apprendre des valeurs à sa petite-fille qui se doit à présent de les suivre et de les comprendre le reste de sa vie. Jusqu'à présent, Nikita n'a utilisé son savoir que dans des buts égoïstes. Autant pouvait-on la rabaisser de part son appartenance, qu'elle n'a fait que répondre par la même violence à ces gens qui devrait plus tendre la main que de se renfermer dans ces bulles de traditions trop étouffantes. Si son grand-père a pu le faire pourquoi pas d'autre ?

Nikita est épuisée de ne dormir que d'un oeil cherchant dans les poubelles des restaurants de quoi la nourrir. Son corps s'est fait au goût. Son corps est immunisé dorénavant. Elle est forte. Elle pourra sûrement s'en sortir, elle est faite de ces pierres, qui jamais, ne se brise au premier coup de massue. Cependant, par moment, l'impuissance la gagne lui faisant montée dans son esprit une nuée de question sans réponse. Même pas la longue méditation quotidienne n'est suffisante pour l'aider.

Regard rivé droit devant, dans son cocon de noirceur, l'humaine songe. Tente de s'emparer de souvenir que le temps efface par mesure de protection envers son cœur et son âme amplement détruites par les duretés de la vie. Un soupir d'exaspération se fait. Un bruit de verre qui se casse plus loin suivi de quelqu'un qui régurgite. Encore l'un de ces hommes ayant trop fait la fête sans savoir quand il doit s'arrêter de boire. Nikita passera inaperçu comme toujours, autant rester stoïque sous la pluie d'insultes à venir. Des voix s'élèvent chantant à tue-tête une mélodie incohérente et sans beauté. Où sont passés les airs de son enfance ? Où est passé cette voix qui la berçait enfant dans ces nuits de cauchemars. Non, c'est un crissement de pneu qui lui a enlevé père et mère. La maladie lui a supprimé la compagnie de son grand-père qui a été plus d'une fois déçu par le comportement de sa petite-fille. Mais, sa lettre a su lui démontrer que proche de la mort, il a enfin compris pourquoi une telle attitude envers le monde. Nikita répond avec la même fureur à ceux qui déshonorent le nom des siens. Elle n'a fait que suivre les enseignements, pas toujours de la meilleur façon, mais elle a tenté tout du moins.

" Hey tu prends combien pour t'occuper de nous ? "

Nikita reste stoïque. Une nouvelle fois, on l'insulte. A-t-elle une tête de catin à se fourvoiyer dans le déshonneur pour gagner de l'argent ? La sino-américaine préfère encore fouiller dans les poubelles que d'oser traverser une ligne qu'elle s'est interdite.

" Dégage si tu veux vivre. "

Les rires se font. On ne la prend jamais au sérieux de toute manière. Mais, un vampire se trouve ici, parmi eux. Nikita ignore l'existence de ces créatures existant pour elle dans les écrits d'un romancier un peu trop rêveur. Un rêve fait dans le mauvais sens. Nikita préfère les légendes chinoises. Ces héros de cœur qui se battent pour un idéal refusant soumission et injustice. Voilà ce que son coeur crie alors qu'une poigne l'agrippe pour l'approcher de la virilité tendue.

" Hop au travail ! "

La colère boue à l'intérieur de la jeune femme. A-t-il vraiment saisi l'ampleur de ce geste. Nikita se promet de le tuer sans même ressentir ne serait-ce qu'un regret. La poigne, pourtant frêle de prime abord s'accapare du membre et le serre faisant hurler de douleur l'homme complètement saoule.

" Saloperie ! Lâche "

" Tu voulais que je m'en occupe non. "

C'est une voix froide qui répond alors, que le coup de pied s'abat sur l'estomac de la jeune femme. Même pas un mouvement, la douleur est là, mais elle reste si faible comparée à son chagrin et sa colère. Sans mal, elle se redresse fusillant les membres présents.

" Bande de chien. Vous frappez comme des gamines.... C'est à mon tour maintenant. "

C'est dans une pluie de coup rapide que Nikita met à terre les humains présents. Le vampire lui, se délecte du spectacle. Sublime et sublimé par la présence d'une femme qui devrait sans nul doute rejoindre les rangs de l'éminente faction du Sabbat. Oui, si le vampire était présent parmi cette marée décadente d'humain, c'était pour en faire un repas et des jouets pour satisfaire sa semaine. Il applaudit face aux spectacles.

" Magnifique jeune enfant. Je pense que j'ai trouvé bien mieux pour satisfaire mon propre plaisir. "

Nikita se tourne vers l'être à la beauté irréelle, mais effrayante. La sino-américaine reste de marbre, mais quelque chose la gêne dans les paroles de cet être qui enjambe les hommes à terre écrasant d'un simple coup de pied, l'une des têtes. C'est sans comprendre qu'il s'avance, court ou bien... Quoi ? Il a été si rapide que cela a décontenancé Nikita qui se retrouve dos au mur face à un être qui ose caresser son visage. La main de l'être est si froide et pourtant, cette nuit d'été est encore si chaude en cette année. Elle arque un sourcil.

" Jolie. Vraiment ravissant. "

Les crocs de l'être claquent et c'est d'instinct que le genou de la demoiselle frappe l'entre-jambe de ce dernier qui laisse un juron s'échapper entre ces dents. Nikita tente de s'échapper, mais ce dernier agrippe les cheveux de la demoiselle coiffé en une queue de cheval. Nikita émet une grimace de douleur se retrouvant collé au torse de l'immortel prêt à la mordre.

" Une naissance dans la douleur est un joli présent non ? Tu rejoindras mes rangs que tu le veuilles ou non. Je te promets une existence où tous se plieront devant ta magnificence guerrière. "

" Rêve ! "

Nikita est un animal sauvage qui ne se laisse attraper par personne. Sa rage se déploie. Mesuré, mais présente. Les coups pleuvent atteignant ou non l'être qui use de sa rapidité et de ces moqueries.

" Oh... On veut jouer avant ? Comme c'est mignon. Alors, jouons. "

Sans mesurer sa force ou bien modérément, le vampire donne un coup de poing à l'estomac de Nikita qui est propulsé vers les poubelles, le souffle coupé. Le vampire applaudit. Heureux de son méfait.

" Joli bond ma fille. "

* Qu'est-ce qu'il raconte celui-là ! *

Nikita se relève difficilement, s'appuyant au mur. L'idée lui vient de prendre son jian, l'épée chinoise familial pour en finir avec ce taré qui lui donne envie de vomir à mordre le coup des ivrognes buvant le sang de ces derniers. C'est trop écœurant et violent. Ils les éviscèrent à main nu. Sur le coup, Nikita pense à l'un de ces démons dans les histoires que lui racontaient son grand-père. A-t-elle eu le temps de rejoindre ces affaires qu'elle se voit fracassé contre le mur. La pression de cette chose se fait oppressante et les gestes déplacés de ce dernier la répugne. Il la touche comme l'on toucherait un animal que l'on veut acheter. Du bétail. Voilà ce qu'elle est. Le jian est retourné transperçant le ventre du vampire qui en rit malgré la douleur dansant au loin sous le regard étonné de Nikita quand elle voit la blessure se refermer d'elle-même.

" Bordel de merde ! T'es quoi ! "


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Jaime Forel
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Ravnos - Prince des Gitans
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Le visage de la rue est une sombre réalité. | PV : Jaime Forel Empty
MessageSujet: Re: Le visage de la rue est une sombre réalité. | PV : Jaime Forel   Le visage de la rue est une sombre réalité. | PV : Jaime Forel EmptyVen 17 Oct - 16:25

[ hrp : c'est un peu long désolée, mais je me suis fait plaisir ^^ ]


Los Angeles - San Francisco. 613 kilomètres, plus de six heures de route. En plein été, il était impossible de faire le voyage aller-retour sans être forcés de se mettre à l'abri du soleil. C'est donc Stacy Sandman, une jolie jeune femme au service de la Jati, qui conduisait la camionnette tandis que les deux frères dormaient à l'arrière. Une goule Ravnos... créature assez peu commune, et qui ne vivrait pas longtemps. Il ne fallait pas laisser des humains en dehors du cycle.
Tout avait été calculé pour que les vampires arrivent sur place peu après la tombée de la nuit, et puissent repartir, ils l'espéraient, avant le lever du jour.

Jaime avait reçu, deux jours plus tôt, l'appel d'un frère qui lui signalait la présence d'un Ravnos anti-tribu sur la ville de San Francisco. La Cité était déjà menée par les Anarch à l'époque, mais le Sabbat tentait d'y creuser son trou. Le Ravnos renégat, qui s'était renommé avec ironie Samaël - l'ange déchu -  était sur place le Ductus d'une petite meute, et commençait à faire parler de lui dans le milieu vampirique.
La décision fut rapidement prise : les Shimulo qui s'écartaient de la Voie et sombraient dans la démence sabbatique devaient être rapidement détruits.

James avait surpris son frère pendant qu'il faisait ses préparatifs de voyage : quelques poches de sang, des armes légères (couteaux de lancer, hachette et pieux), un sac mortuaire, hermétiquement fermé, pour dormir en toute tranquillité. Le Prince des Gitans avait expliqué la situation au Prince des Loups, et après une vive discussion, Jaime avait ajouté un second sac mortuaire à ses bagages. Son frère comprenait son combat, et il n'allait pas le laisser se mesurer seul à plusieurs vampires dont ils ne connaissaient pas la puissance.

Ils rejoignirent Mercutio sur place, le Gitan qui avait appelé Jaime. Il leur donna tous les détails qu'il connaissait : ils étaient trois en plus de l'égaré, un Brujah, un Gangrel et une Nosferatu. Les trois étaient déjà bien entraînés mais ils n'avaient pas la puissance des frères Forel. Quant à l'égaré, il maniait des illusions qui ne pouvaient prendre corps et manipulait les animaux.
La meute se réunissait dans un hangar sur les docks et s'y trouvait en ce moment même, à l'exception du Brujah qui était parti chasser.
Mercutio les mena au hangar sans encombre, et les trois vampires se préparèrent à l'assaut.


James : Je prends le Gangrel.
Jaime : On s'en serait doutés. Je m'occupe du Ravnos. Ne meurs pas.
Mercutio : Donc je me tape la Nosferatu, merci les gars.
Jaime : Ne la tue pas, pieute-la, on pourra en tirer des informations pour trouver le quatrième.
Mercutio : C'est parti !

Mercutio, d'un coup de pied bien placé au-dessus de la poignée, défonça la porte.
Les trois sabbatiques, occupés à partager un repas, lâchèrent leur proie à demi-morte et se mirent en position de combat.
Le Gangrel se reconnut rapidement lorsque ses yeux brillèrent d'un éclat écarlate et que de longues griffes poussèrent au bout de ses doigts. James se changea en loup, et après un hurlement, lui sauta dessus.
La Nosferatu n'eut pas le temps de passer en dissimulation que déjà Mercutio la criblait de balles.
Quant à Samaël, il fit apparaître devant lui trois soldats qui mirent en joue Jaime qui, avec un sourire, lança simplement :


Amateur.

Avant de faire disparaître les illusions en passant au travers.
La bouche de Jaime émit un appel strident, et une nuée de chauves-souris s'engouffra par la porte défoncée pour se ruer sur le Ravnos anti-tribu qui se mit à hurler sous le coup de nombreuses morsures et griffures, et gesticuler en tous sens pour tenter de se débarrasser du tourbillon d'ailes qui l'enveloppait.
A l'époque, Jaime ne maîtrisait absolument pas l'appel animal. Ses chauves-souris étaient chimériques, mais contrairement à son adversaire, ses illusions pouvaient réellement blesser.
Il s'avança sereinement vers l'égaré qui se débattait contre ses adversaires illusoires, leva sa hachette et, sans un mot, lui trancha la tête.
Pendant ce temps, James avait réduit son adversaire en pièce et lui déchiquetait la gorge avec ses crocs de loup pour l'achever. Quant à la Nosferatu, elle gisait à terre dans une mare de sang, encore consciente mais incapable de bouger. Mercutio l'interrogea pour savoir où était le Brujah, et elle articula difficilement un nom de rue. Le Ravnos se tourna vers le Prince des Gitans qui s'avançait vers lui, et dit :


Je vois où c'est.

Jaime acquiesça, et abattit une seconde fois sa hachette.
Les trois vampires, ne perdant pas de temps, se lancèrent à la recherche du dernier compère qui était sensé chasser à quelques rues de là.
Attirés par l'odeur du sang, ils arrivèrent à l'entrée de la ruelle sombre où un macabre spectacle les attendait. A quelques mètres d'eux, plusieurs corps gisaient au sol, éviscérés, tandis qu'un vampire luttait contre une femme qui venait de lui enfoncer, sans effet, un sabre dans le ventre.
James se métamorphosa de nouveau en loup et s'apprêtait à bondir, lorsque Jaime le retint en murmurant :


Non ! C'est une humaine.

Alors que le Brujah, avec un sourire démentiel, mit ses deux mains sur le sabre pour le retirer de son corps, la lame s'embrasa soudain. Il poussa un cri de surprise et de douleur, lâcha l'arme et s'enfuit en hurlant, terrifié par le feu, ennemi mystique de la Bête des vampires. James et Mercutio se lancèrent aussitôt à sa poursuite, tandis que Jaime s'approchait de l'humaine.
Par chance, le Brujah s'était élancé dans une ruelle proche de leur position, ce qui permit à James de le poursuivre sans que l'humaine voie le loup, et l'illusion de flammes n'avait été perçue que par le vampire.
Pour leur part, rien n'avait été surnaturel. Les corps éviscérés et la résistance du Brujah seraient néanmoins plus difficiles à expliquer à l'humaine qui reprenait son souffle.


Tout va bien mademoiselle ? Vous n'êtes pas blessée ?
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MessageSujet: Re: Le visage de la rue est une sombre réalité. | PV : Jaime Forel   Le visage de la rue est une sombre réalité. | PV : Jaime Forel EmptyMar 21 Oct - 15:40


Mais qu'est-ce qui se passe ? C'est la question qui martèle l'esprit de la jeune femme pareille à une berceuse sombre et sanglante. Au pied du mur, Nikita observe le plaisir et la folie meurtrière de ce Jack l’éventreur d'un nouveau siècle. Contre le mur, la jeune femme songe qu'elle finit par payer le mal qu'elle a fait toutes ces dernières années à répondre par la même violence aux coups et aux paroles injustifiés des Chinois et des Américains face à son métissage. Elle revoit encore dans son esprit le visage triste et déçu de son grand-père qui a fini par baisser les bras. Mais a-t-il seulement pu comprendre la difficulté constante du statut de sa petite fille ? Pourquoi faut-il que la mort apporte les réponses que la vie s'évertuent à garder jalousement et égoïstement ? Nikita observe sa faucheuse revoyant tout ce qu'elle a vécu dans son esprit. Son cœur bat à vive allure, mais ce rythme ne l'entraîne que plus à agir et non à se soumettre dans combattre. Elle n'est pas et ne sera jamais de cet acabit. Non, elle a toujours relevé la tête fièrement, c'est ainsi que sa main a été guidé vers le manche de son sabre Chinois pour transpercer l'estomac de l'arrogant démon qui se croit vainqueur de ce combat ô combien inégal tout de même. Pourquoi démon ? Parce que Nikita ne voit aucune autre définition pour cet être qui lui fait face.

Sous l'air amusé de cet homme, Nikita voit parfaitement que la lame n'a rien fait à ce dernier. L'étonnement augmente en elle, mais son air froid et impassible restent ancré sur son visage. Elle veut garder contenance malgré la crainte et... Oui, la peur qui l'assaillent. Mais, la sino-américaine n'est pas de cette branche de femme à trembler devant les ennuis ou les dangers. Elle les affronte avec l'honneur et le courage le faisant même depuis son enfance. D'abord de manière effacée, mais par la suite avec la rage au cœur usant et abusant des capacités que son grand-père lui a enseigné.

Soudain, un cri fend l'air. Trop proche de la jeune femme, celle-ci serre les dents sous la voix aigus de son agresseur qui court pour sauver sa vie. Mais avant tout ça, il pousse Nikita qui se voit propulsé vers le mur se cognant le dos et retombant dans les poubelles. Autant dire qu'elle n'a été qu'un insecte que l'on se débarrasse d'un simple geste de la main, de quoi fortement toucher sa fierté et son orgueil.

Tout va bien mademoiselle ? Vous n'êtes pas blessée ?

Trop ancré dans son combat de regards avec ce monstre, Nikita n'a pas aperçu le groupe qui s'était approché. Non, elle n'en a rien vu. Elle qui a toujours ses sens aux aguets pour se protéger et se préparer. Alors, lorsqu'elle entend une voix masculine vient s'élever à côté d'elle, cela a juste le don d'énerver Nikita. En situation de faiblesse, elle est le type même d'une demoiselle en détresse ce qu'elle n'est véritablement pas ou bien à plutôt l'audace de ne pas croire. Lorsqu'elle relève la tête, elle voit le spectacle sanglant sous ses yeux et se dit qu'heureusement elle n'avait rien mangé parce qu'elle aurait sans conteste vomit.

Des bleus. Des ecchymoses. Physiquement pas grand chose, elle aura juste du mal à bouger et à marcher, mais rien de bien dérangeant. C'est plus sa fierté qui en a pris un coup autant que son mental qui peine à croire qu'un être humain ait pu être capable d'une telle horreur. Bêtement et fièrement, la jeune femme se lève sans un mot observant l'horreur sous ses yeux. Plus loin, elle ramasse le bien familial avec lequel elle fend l'air pour débarrasser la lame du sang impur et vient ensuite à le nettoyer avec un mouchoir qu'elle délassera par la suite sur ce champ de folie. L'épée vient gagner son fourreau dans un silence funèbre et respectueux. Nikita reste là, figé dans la contemplation de l'horreur tout en gardant contenance. A-t-elle vu pire ? Non. Est-ce que cela l'effraie ? Absolument pas. On dira plus que cela la déroute. Mais l'homme est un être capable de bien des choses quand la folie à crier son nom dans l'esprit si fragile d'un homme. Encore faut-il considéré l'agresseur comme un homme.

L'épaule est déboîtée. Elle le sait et n'a pas vraiment de possibilité hormis de marcher vers un mur pour frapper son épaule. Un léger gémissement de douleur se fait entendre, mais l'esprit est plus fort et bat cette notion de douleur. Elle bouge un peu, les douleurs sont plus gênantes qu'insupportable. En même temps, la jeune femme a trop pris dans la tronche pour se formaliser sur ce qu'elle peut ressentir. La mort de son grand-père la rend inerte et inconsciente de tout.

" Impeccable. J'ai l'air d'être blessé selon toi. "

Nikita se retourne le défiant de son regard. Froide, mais la lueur au fond de ses yeux témoigne la douleur, la tristesse, la rage et l'égarement. Quelle est la première émotion qui prendra le dessus ?

C'est en regardant une dernière fois ce spectacle d'horreur que la jeune femme va se cacher derrière une poubelle pour vomir son dégoût de la scène. Malgré tout ce dont elle est capable, elle reste qu'une simple humaine.


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