Aussi sombre que nos nuits...

Invité

Enfin, enfin j'avais retrouvé mon statu, enfin, mon statu, j'avais retrouvé mes richesses. Car oui, au cours de ma longue non vie j'avais préparé le cas où je serais tombé en torpeur, j'avais investi dans de nombreux fond, mis de côté de l'argent pour le cas où je devrais sortir d'une profonde torpeur.
Ainsi j'avais engoncé mon "armure" moderne, c'est à dire un costume haut de gamme dépassant les milles dollars place. Sans oublier mes chaussures à un prix prohibitif, mes lunettes de soleil ray ban. Ha, c'était jouissif, jouissif de porter en vêtement l’équivalent du PIB d'un petit pays d'Afrique.
Ha, l'argent, c'était le bonheur pour tout individu en ce monde, l'argent guidait le bétail, corrompait les fonctionnaires, achetait les armes et dans le cas d'un individus trop zélé il suffisait de payer un individus pour l'exécuter sans autre forme de procès.

Dieu que l'argent était une chose jouissif...

Mais revenons à nos moutons, j'étais décidé à me faire un nom, ou plus exactement à recruter, trouver des petites frappes de tout genre et de tout horizon à fin de me faire connaître, il fallait que je puisse me créer un réseau, créer une organisation tentaculaire pour protéger mes arrières. J'étais du sang des rois, j'étais un semblable instruit à l'art de manipuler les êtres humains, la société des mortels.
J'étais alors venu dans ce club, mon nom se répandait déjà parmi ceux qui étaient issu des milieux du crime. Monsieur Black, c'était le surnom que l'on m'attribuait dans le milieu qui se formait actuellement.
Pour cela j'avais dût dézinguer quelques individus, mais bon, cela ne me dérangeait pas. Ce n'était pas contre ma nature dirons nous.

Déjà un calice commençait à me faire valoir de ses charmes, dansant d'une manière provocante et très suggestif. Ha, cette époque était vraiment pleine de débauche. Déjà il aperçu un homme le regardait avec l'intention évidente de lui parler, et certainement affaire :

-Tu voudras bien aller me chercher un verre chérie...

Voilà ce que je venait de dire à une serveuse qui partie me chercher un rafraichissement.

Invité

Un lupanar voila ou avait été donné le rendez-vous! Enfin ce n'était pas vraiment un bordel à proprement parler c'était ce que les débauchés du XXIème siècle appelaient "club de strip-tease" un endroit ou des femmes avec peu de vertu se déhanchaient devant les regards pervers de la gente masculine. Bref le genre d' endroit que j'avais toujours cherché à éviter, trop vulgaire pour mon rang, mais il fallait parfois se salir les mains...
J'avais quitté mon refuge vêtu de façon très élégante,comme il sied à un homme de mon statut: Redingote en velours noir,gilet en brocart, haut de forme,pantalon à pinces et canne à pommeau d'argent. Toute l'élégance de la belle époque qu'était le XIXème siècle. J'avais également du revêtir un aspect plus..mortel, chose que j'évitais en général, en effet j'aimais voir la peur et le dégoût se dessiner sur le visage de mes interlocuteurs et de mes proies. Mais,dans un lieu aussi peuplé, je n'avais guère d'autres choix... Aussi avais je pris l'apparence d'un homme mal rasé aux cheveux mi-longs couleur d'ébène.
J'étais donc assis tranquillement dans un canapé dans un des coins sombre de l'établissement. Après avoir rejeté de nombreuses "danseuses" qui venaient m'offrir leur services. Je vis entrer un homme. Je su tout de suite qu'il était celui sur lequel je devais récolter des informations. Il respirait le luxe et semblait aspirer à être remarqué de tous. J'avais déjà lu son nom sur plusieurs rapports, Peacecraft je crois, oui John lee Peacecraft c'était bien ça. On me l'avait dépeint à plusieurs reprises comme un ventrue. Mais je n'étais pas stupide. Ce vampire ne respirait pas la Camarilla. Peut être un sabbatique? Je devais en savoir plus.
Je l'observais,tapi dans les ombres, il avait senti ma présence. Je le vis commander un verre,fessant comme si de rien n'était. Les jambes croisées et ma main posé sur le pommeau de ma canne j'attendais en observant. Le jeune vampire émanait d'une aura étrange, bien trop puissante pour un vampire de son age. Je n'arrivai pas à définir le pourquoi du comment,cependant, ce n'était clairement pas une aura à laquelle j'étais habitué. Ce type n'était décidément pas de la Camarilla. Je décidai d'en savoir plus et de jouer le jeu. Après un instant qui sembla une éternité je pris la peine de décroiser mes jambes et me décida à me lever. J'avançai doucement vers la table de l'individu.

Invité

Aussi amusant que cela pouvait être, mon nom voulait littéralement dire "faiseur de paix", pouvait on me considérer comme un pax noctis ambulant? Assurément non, j'avais appris une seule choses durant ma longue non vie, et je parle de l'esprit pas de ce corps, c'est que la meilleur des paix est celle des cimetières, la paix des morts. Une fois détruit une bonne fois pour toute l'individu jamais plus ne venait vous chercher querelle et pour peu que vous y aviez mis les formes personnes d'autre ne venait vous chercher des noises non plus trop content d'éviter le même sort que l'individu qui n'aurait plus jamais à se demander quoi mettre cette nuit.

Ainsi oui, on pouvait me considéré comme impitoyable et cet état de fait était aussi connu dans les affaires mais aussi chez mes infants car oui je devais avoir un peu pour ne pas dire beaucoup, du moins je l'espérais, rejetons à droite à gauche. Il fallait dire que j'étais le genre de personne qui n'éduquait pas ses infants, je les broyais pour en créer un individus fort et puissant, mais nous nous éloignons du sujet non? Pas tellement que cela, revenons donc dans ce club de streap-tease à la chaire fraiche et chaude où résidait deux morceaux de viandes froide, aka moi et un autre individus que je n'avais pas encore découvert, le don de double vue me faisant cruellement défaut.

Voilà donc qu'arrivait vers moi un semblable, oui, assurément c'est ainsi que je le distinguait, on ne pouvait porter de nos jours ce genre de tenu, la canne était tout simplement hors de contexte, c'était à la rigueur un objet particulièrement prisé des jeunes européens, mais en notre époque, en cette citée.
Mais reprenons, c'était donc, probablement, un vampire. Restait alors une question à 10.000$! Quelle secte? Sabbat je n'aurait pas parié dessus, anarch non plus, majoritairement les "vieux" ou du moins ceux qui ont connu son style vestimentaire ne sont plus anarch depuis longtemps. Restait donc aubain, ou camariste... Ou vraiment si j'avais de la chance il était également de l'épée de caïn. Ouais, il fallait donc jouer prudent, ne pas découvrir ses cartes rapidement, laisser le temps de discuter, de faire le premier pas.

L'homme à la canne s'approcha, je me décalais alors légèrement pour désigner de la main un endroit où il pouvait s'assoir, ponctuant le geste de quelques paroles :

-Je vous en prie, asseyez vous...

A peine ceci dit, sans réellement prendre le temps de réellement attendre qu'il soit confortablement installé j’enchaînai directement, sourire aux lèvres :

-Je me nomme Judas, Judas Lee Fearcraft de la maison des Roys... Et vous même?

Le titre "maison des roys" était une allusion évidente au fait que j'étais ... de sang ventru, ou du moins d'esprit. Mais fort heureusement, nul miroir ne pouvait trahis en ces lieux mon identité nouvelle. Quand au nom, ho, un d'emprunt au cas ou le mien se soit répandu, et puis, il valait mieux garder dans sa manche un peu de secret, aussi maigre soit il, on ne sait jamais, au cas ou...

Invité

Je m'assis donc en face de cet homme et soutint son regard. Le vampire s'exprima alors en premier et se présenta.

Judas? Fearcraft? Roys? Tant de noms dont il n'avait jamais entendu parler. Tant de noms qu'il n'avait jamais vu apparaître sur ses rapports,étrange... L'homme devait feindre ce n'était sans doute pas là son vrai nom car il aurait sinon eu un minimum d'informations sur cette personnage grâce au Schrecknet. Je décidai alors de faire de même et de se présenter à l'étrange bonhomme.
-Je suis Njord Rashken d'Oslo,enchanté Monsieur Fearcraft. dis je alors d'un air affirmé et sur. C'était le premier nom qui me venait à l'esprit et j'essayai de le dire avec le plus de conviction possible,cependant il semblait peu probable que le vampire en face de moi gobe le mensonge mais on ne perdait rien à essayer.
-C'est donc avec vous que je devais avoir rendez-vous? demandais je bien que je connaissais la réponse.
Je soutins son regard.L'aura de cet homme me mettait mal à l'aise, elle était si étrange,comme si elle était composée de deux puissances distinctes... Sortant de mes pensées j'avança alors mes mains sur la table et glissa d'une voix affirmé:
-Bien! Parlons affaires monsieur Fearcraft!

Invité

-Faisons donc ainsi monsier d'Oslov. Je vais aller droit au but.

Je m'enfonçais dans le fauteuil, ménageant ainsi un peu l'attente, comme pour mettre un peu plus en scène mes propos. Je continuais alors :

-J'ai un fortune colossale à ma disposition mais aucune influence sur le bétail, compte tenu que je viens d'arriver en ces lieux, cette... cité des anges.

Je m'imaginais déjà entrain de verser des pots de vins aux flics, à monter mon organisation criminel, d'user de mon empire pour fracasser la structure même de la camarilla, les attaquer sur leurs influences, briser cette mascarade si fragile !

-Bien entendu, je sais me montrer généreux envers ceux qui participe à mes activités...

Je n'avais pas encore remarqué le type plus sur la gauche, un peu loubard, non, je n'avais pas remarqué son air renfrogné et sa tête d'indien à mon arrivé, je n'avais pas remarqué ses tatouages et j'avais encore put moins lire son aura, une belle aura de change-forme que les plus jeunes nommaient lupins...

Invité

Je voyais bien le scepticisme se dessiner sur son visage à l'annonce de ce nom. Assurément je n'aurai pas du lire de nouvelles scandinaves avant de venir... Peu importe,nous étions maintenant à égalité, nous savions tous les deux que notre vis à vis n'était pas ce qu'il prétendait être.
Il commença à m'expliquer les raisons de notre entretien,du moins si elles étaient véridiques... Il me parla de fortune et d'influence. Ainsi il avait besoin de mes services pour accroître son autorité dans la ville,le typique de la politique...
L'homme me fesait comprendre qu'en retour de mes services je serais grassement rémunéré. Je pris donc la parole à mon tour:
-Et de quels genre de services avez donc besoin monsieur Feacraft? lui demandais je avec un sourire en coin.
Je le vis tourner légèrement la tête pour fixer un Amérindien de cuir vêtu à l'air atypique. Il arborait un sourire...dérangeant. Ce n'était pas le genre de type auquel il fallait se frotter. Je me mis à renifler et une effluve de chien mouillé parvint jusqu'à mes narines mortes et voguait en direction du natif. Un chaman? Un gangrel peut être? Non il n'avait pas l'odeur de la non-vie, ce type là était bien vivant mais... mais alors...un... un lycanthrope?

Invité

Je n'avais pas le don de double vue, ni dans ce corps ni dans l'autre, non, j'étais toujours resté un individus qui se fiait à son instinct sans se servir de ses dons, je croyais ce que je trouvais en face de moi et je le réduisais à l'état de charpie s'il était contre moi. Dans le cas d'un lupin, j'aurais été capable de m'en faire un, du moins pas avec ce corps, ce corps trop jeune, trop frais.
Ha, je regrettais tant cette diablerie, cette stupidité d'un jeune nouveau-né. Mais bon, je dois avouer que sans lui, qui sais ce qu'aurait fait la Xentec sur mon corps? Peut être m'auraient ils accueilli comme une vénérable créature du vers? Ou peux être auraient ils passé leur temps à exercé des centaines d'expérimentation sur mon corps pour découvrir toutes les limites de notre organisme surhumain.

Mais ces idiots ne connaissaient pas l'histoire de notre père, Caïn. Le Seigneur n'avait il pas dit que "nul ne portera la main sur Caïn sans en payer le prix". Oui, nous étions des enfants damné de dieu et cela nous offrait non seulement notre châtiment mais également notre pouvoir.

Mais revenons plutôt sur le petit deal qui nous intéresse, je trouvais l'inconnu car assurément ses propos étaient des mensonges bien pauvre d'esprit pour venir me demander exactement ce dont j'avais besoin. A ton avis? Imbécile, les semblables de qualités étaient une denrée rare.
Faisant claquer ma langue comme un fouet, je répondais sèchement :

-Il me faut des contacts dans les milieux criminels, dans la police, m'aider à rencontrer des individus bien placé ou capable de monter histoire... d'accroitre dirons nous, mon influence, mon pouvoir. Comme nous le faisons toujours.

Il est vrai que l'influence du sabbat sur les mortels était rare voir presque inexistant, seul des créatures comme moi, lové dans un environnement sociable et surtout qui avait compris comment fonctionnait la Camarilla et donc comment la détruire saisissait l'importance du bétail et de l'influence. La guerre d'influence, le jeu de ces chiens de camariste, ces couards du champs de bataille.

Je remarquais alors que l'indien venait de se lever, il avait l'air d'un de ces drogué qu'on croisait dans les bas fond de Los Angeles, ses yeux semblaient vitreux, oui, il avait un regard fiévreux. J'ignorais qu'il allait bientôt user de ses deux pour se jeter sur nous, les créatures du vers, les êtres éternels qui par notre non vie injuriait la "sainte Gaïa". Imbécile de cabot.

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