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Les flash de souvenir ne vinrent pas immédiatement. Il fallut quelques instants au Ravnos pour faire le vide en lui et entrer suffisamment en résonance avec le tableau pour pouvoir lire en lui.
Durant cette inspection, le danger était que plus rien n'existait autour. Les bruits ambiants s'atténuaient peu à peu, les présences humaines devenaient lointaines, le peu de lumière encore perceptible s'estompait.

Une fois que le vide intérieur était fait, il fallait encore attendre que l'objet veuille bien révéler son passé. Le tableau n'était pas qu'une simple toile de jute encadrée et recouverte de peinture, il avait une vie, bien malgré lui, et gardait des empreintes de chaque personne qui avait interagi avec lui. Ces traces étaient plus ou moins perceptibles, selon l'intensité des émotions de la personne qui avait touché l'objet. Et plus l'objet avait été touché, souillé, plus il était difficile d'y déceler des passages intéressants...

Jaime s'attendait à percevoir des souvenirs inintéressants avant de remonter à la création de l'oeuvre. Des traces d'autres curieux ayant posé leurs mains sales sur le tableau, les traces sans intérêt des ouvriers qui auraient manipulé l'objet pour le mettre sur le mur, le transporter de l'atelier au musée. Mais Jaime n'eut le temps de rien percevoir.

Des doigts fins et vifs entourèrent son poignet et retirèrent sa main d'un geste rapide. La connexion avec le tableau fut rompue.
Le Ravnos rouvrit les yeux et recula, étourdi par ce brutal retour à la réalité. Il lui fallut quelques secondes pour remettre ses idées en place et comprendre la situation.
Heureusement qu'il n'avait pas les mêmes réflexes de survie que son frère lorsqu'il était surpris : des griffes longues et acérées qui auraient jailli de ses doigts n'auraient pas fait bonne impression en un lieu public.

Qu'est-ce que... !

Devant lui se trouvait un jeune homme, au visage avenant, tout de cuir vêtu. L'homme lui souriait et semblait relativement calme, malgré son léger froncement de sourcils.
Hum. Sans doute un maniaque qui n'aimait pas que l'on touche une oeuvre d'art. Pourtant, Jaime ne se souvenait pas de sa présence si proche lorsqu'il avait touché le tableau...
Il lui fallut quelques instants avant que les mots de l'homme ne s'imprègnent dans son esprit et qu'il les comprenne.

Oh. Je ne sais pas, je ne suis jamais allé à l'école.

Il avait répondu sur le même ton que son interlocuteur, et lui rendit son sourire.

Le jeune homme répondit positivement à l'humour de Jaime, se laissant aller à rire. Le Ravnos appréciait les gens qui avaient le sens de l'humour, et une rencontre qui débutait par un rire était en général une bonne rencontre. Le maniaque de l'art s'excusa, tout en signalant que des pancartes rappelaient pourtant qu'il ne fallait pas toucher aux tableaux.
Jaime continua dans sa lancée, et rétorqua :

C'est possible. Je ne sais pas lire.

Ça, ce n'était pas vrai, en revanche, mais autant continuer sur l'idée de l'inculte.
Il était vrai qu'il n'avait pas eu l'occasion d'aller à l'école dans sa jeunesse à cause de la guerre qui avait ravagé son village et son pays, mais il était plutôt cultivé, malgré les apparences.
Mais il se plaisait à jouer des rôles différents, à ne jamais montrer ce qu'il était vraiment. On se méfiait moins d'un illettré, qui plus est.

Et puis, je n'ai jamais aimé respecter les ordres donnés sans raison valable.

Après un rapide regard aux environs pour vérifier qu'ils étaient seuls, le jeune homme reprit la conversation, avec des termes bien insolites. Sa Dame ? Voilà un terme qui n'était plus vraiment utilisé au vingt-et-unième siècle, en tout cas pas pour les humains. Une rapide vérification de l'aura permis de confirmer les doutes de Jaime : il avait à faire à un vampire. Probablement un Toreador, vu sa réaction. Il restait calme, mais proférait des menaces qui ne lui convenaient guère.
Le Ravnos garda son sourire, mais ses sourcils se froncèrent légèrement lorsqu'il répondit calmement :

Je vous trouve bien présomptueux et agressif, derrière votre air aimable. Je ne suis après tout qu'un simple amateur d'art venu admirer quelques oeuvres.

L'Artiste afficha un plus grand sourire, il aimait bien les gens avec du répondant, mais trêve de plaisanteries, maintenant il fallait savoir pourquoi il touchait un tableau, car il savait  que l'autre vampire savait parfaitement qu'il ne fallait pas agir ainsi.

Et puis, je n'ai jamais aimé respecter les ordres donnés sans raison valable.

Jared afficha un petit sourire adouci, cet individu ne savait pas respecter les affaires d'autrui? Des manières qui déplaisait fortement la Rose mais il valait mieux pour le bien de tous de ne pas provoquer la confrontation.

-Essayez d'être mettre à ma place et vous en trouverez plus d'une mon cher ami.

Dit-il en lâchant la main du vampire doucement en caressant discrètement la paume de sa main. La Rose garda son calme et son joli sourire; il regarda le tableau un brève instant puis contempla de nouveau les yeux bleus de son interlocuteur. Jared croisa les bras en gardant un petit sourire.

Je vous trouve bien présomptueux et agressif, derrière votre air aimable. Je ne suis après tout qu'un simple amateur d'art venu admirer quelques oeuvres.

-L'expression "arracher la main" n'est plus aussi violente et agressif dans ces temps ci voyons, j'en suis sincèrement désolé si cela vous a déplut... Admirer, seulement ça? -arque un sourcil avec le sourire-

Rêvait-il, ou bien le Toreador venait-il de lui caresser la paume de la main ? Jaime se retint de sourire, mais il riait intérieurement. Ah, ces Toreador ! Toujours versés dans l'amour extrême de l'art et de la vie, dans la luxure la plus totale. Jaime était un grand charmeur, mais il n'arrivait pas à la cheville du clan de la Rose dans l'art de la séduction. Quel dommage que les membres de ce clan s'acharnent à dénaturer le monde avec leurs oeuvres contre-nature ! Ils auraient pu faire de bons compagnons de jeu.

Son interlocuteur ne le lâchait du regard que pour observer rapidement le tableau. Etait-ce le sien ? Jaime n'avait pas eu le temps d'analyser l'objet, mais cela aurait pu expliquer la réaction du vampire, au-delà de la raison évidente qu'un Toreador ne supportait pas que l'on porte atteinte à une oeuvre d'art, quelle qu'elle soit.
Son excuse vis à vis de l'expression employée amusa le Ravnos, qui laissa échapper un bref rire, un brin moqueur.

Je connais pourtant bon nombre de gens qui seraient capables de mettre cette menace à exécution.

Il se pencha vers lui et ajouta à voix basse, sur le ton de la confidence :

Et je suis sûr que vous aussi.

Puis il se redressa et reprit d'une voix normale :

J'accepte néanmoins vos excuses... à condition que vous me disiez qui vous êtes. Profitons d'être seuls pour nous présenter dans les règles de l'art.

Les mots avaient été soigneusement choisis. Placez le mot "art" dans une conversation avec un Toreador, et vous serez à peu près certain que la flatterie fera mouche.

Je connais pourtant bon nombre de gens qui seraient capables de mettre cette menace à exécution.

L'Artiste ne put s'empêcher de rire légèrement face à cette phrase, bien qu'il avait raison il devrait savoir que plus d'un du clan de la Rose ferait pire qu'arracher une main pour un tel acte. Mais sincèrement, il pourrait au moins s'excuser d'avoir fait un tel affront à cette toile; pourtant chaque objet à le droit à un respect qui lui est due à sa création.

-Je suppose que je connais ces "gens" là. -montre ses doigts en signe de guillemets-

Le vampire se pencha vers Jared pour lui transmettre un très gentil message.

Et je suis sûr que vous aussi.

La Rose se pencha à son tour par amusement.

-Si c'était nécessaire oui peut-être, mais vous pourriez la recoudre à votre bras donc ça ne serait pas amusant.

Et il se redressa en même temps que son interlocuteur mais entre temps Jared a put par curiosité sentir l'odeur de son aura. Légèrement épicée, il n'a pas oser sentir l'arôme corporel du vampire pour ne pas le mettre mal à l'aise, il fallait quand même un peu de tenue dans ce monde.

J'accepte néanmoins vos excuses... à condition que vous me disiez qui vous êtes. Profitons d'être seuls pour nous présenter dans les règles de l'art.

-Votre phrase est assez cliché mais pourquoi pas, Jared Hanker du clan de la Rose, vous l'avez sûrement deviné je suppose.-fait une révérence-

Des clichés et encore des clichés, en même temps nous les Roses on ne fait rien pour les changer.
Nous avons que ce mot à la bouche sauf quand on a notre joli calice à porté de crocs. Mais au moins ce caïnite montrait qu'il était bien éduqué, un bon comportement que Jared valorise. Ce dernier montra un sourire en coin.

Il "supposait" connaître ces gens-là ? Allons donc ! Tant de modestie ne convenait guère.
Quand on était immortel et que le corps pouvait se soigner et repousser, la perte d'une extrémité n'était jamais bien grave. A part pour la tête, bien sûr.
Jaime avait souvent entendu cette menace de couper la main, châtiment qui était jadis réservé aux voleurs. Et comme il était Ravnos, et que les clichés ont la dent dure, dès que quelque chose disparaissait quelque part, c'était naturellement vers lui que l'on se tournait.

Le concept de recoudre une partie de son corps lui parut insolite. Le vampire devait être jeune, et ne pas savoir que lorsqu'il était détruit, le corps d'un vampire reprenait l'état où il était censé être, selon l'avancée de la présumée décomposition de l'immortel : d'où le fait qu'un vampire âgé tombe en cendres très vite.

Vous avez une notion intéressante de l'amusement. Mais je crains d'être trop vieux pour ces choses-là. Ma main, séparée de mon superbe corps, ne resterait pas bien longtemps sous forme de main.

Et voilà comment caser dans une conversation avec un vampire le fait que l'on n'était pas né de la dernière pluie, sans avoir besoin d'utiliser les termes pompeux d'Ancilla ou d'Ancien, ce que faisait la Camarilla, ou de faire une démonstration de sa supériorité, comme au Sabbat.
Quant au Toreador, il se présenta, mais sans donner son âge. Ce qui laissait plusieurs options : soit il était sabbatique, soit il était jeune, soit il était anarch. Mais pour le dernier cas, ils le revendiquaient généralement. De toute façon, sa faction importait peu au Ravnos. Le simple clan lui suffisait.

Jaime arqua le sourcil en voyant la révérence de la Rose, et y répondit en lui attrapant la main pour la serrer chaleureusement, mais brièvement.

Enchanté ! Jaime Forel, Prince des Gitans !

Et c'est là qu'on allait voir si le petit Toreador avait entendu parler de lui...

Vous avez une notion intéressante de l'amusement. Mais je crains d'être trop vieux pour ces choses-là. Ma main, séparée de mon superbe corps, ne resterait pas bien longtemps sous forme de main.

Partant en poussière emportée par le vent nocturne d'automne je suppose.

Soudain il sentit un courant d'air autour d'eux. Jared regarda autour de lui et vit une  fenêtre ouverte par laquelle entrait le vent.

Tiens, il fait frisquet ici. Sa leurs arrivent de fermer les fenêtres ici de temps en temps.

Jared adore ajouter une pointe d'humour noir dans une conversation. Mais non... il n'allait pas lui couper sa jolie main toute douce voyons, c'est juste une petite provocation amical que la Rose avait pour habitude de le faire avec ses collègues sentinelles. L'Artiste croisa les bras pendant un moment en regardant l'individu souriant.

Enchanté ! Jaime Forel, Prince des Gitans !

Une poignée de main courante, Prince des Gitans dit-il? Jared arqua un sourcil. Quelle étrange surprise de rencontrer un des frères Forel ici. Monsieur Shade lui avait raconté brièvement qui était les frères Forel et ce qu'ils avaient fait avec le Prévôt et le Gardien de l'Atrium aux frontières du parc. Grâce à eux ce grand parc est un paradis pour le clan de la Louve et des Gitans. L'habituel salutation doublée d'un compliment allait faire son apparition dans 3...2...1

C'est un plaisir de rencontrer l'un des frères Forel en ces lieux.

C'est bien gentil tout ça mais maintenant il devait répondre à la question suivante..

Maintenant dîtes moi pourquoi vous avez touché cette toile.

Demanda la Rose sur un joyeux ton.Un tel personnage ne devait pas s'abaisser à ce type de comportement voyons.

Et voilà que le Toreador commençait à faire des phrases de Toreador, parlant avec poésie du vent d'automne... avant de justement constater qu'il faisait un peu froid dans le musée - ce qui en soit ne dérangeait pas les corps morts des vampires - et d'aller fermer une fenêtre ouverte. Consciencieuse, cette petite Rose ! Elle veillait au grain dans ce précieux musée d'art. Jaime sourit une fois qu'il eut fermé la fenêtre, et répliqua :

Le loquet aura été emporté par le vent nocturne d'automne, sans doute...

Il lui avait tendu la perche, et le Ravnos ne pouvait résister à un peu de rhétorique, même si celle-ci n'était pas extraordinaire.
Ainsi donc, Jared connaissait les frères Forel ? Bien. Il faudrait que Jaime prenne le temps d'aller rendre une petite visite au Régent, pour officialiser certaines choses.
Le Ravnos se contenta de sourire et d'acquiescer.

Ça aurait pu se terminer là, si le Toreador n'était pas revenu sur le sujet de la toile.
Décidément, c'était une obsession ! C'en devenait ridicule. Il n'avait pas abîmé la toile, après tout ! Il n'en avait pas eu le temps. Il n'avait pas même eu le temps de l'analyser, immédiatement le Toreador avait surgi pour le stopper.
Oh, mais peut-être que...
Le sourire du Ravnos se mua en rire sonore et bref.

Seriez-vous un brin maniaque, monsieur Hanker ?
Ou possessif peut-être ? Cette toile serait-elle de vous ?

Le loquet aura été emporté par le vent nocturne d'automne, sans doute...

La Rose hocha la tête en lâchant un petit rire accompagné d'un sourire en coin.

Seriez-vous un brin maniaque, monsieur Hanker ?
Ou possessif peut-être ? Cette toile serait-elle de vous ?

Jared afficha un grand sourire suite à ces questions.

-Peut-être que oui peut-être que non. Oui en effet, cette toile est l'une de mes oeuvres. D'ailleurs c'est marqué juste en bas ah oui...Vous ne savez pas lire -rire un peu moqueur- mais vous évitez ma question malheureusement.

Ce Ravnos savait passer du coq à l'âne on dirait, est-ce une manie dans ce clan? Peu importe, il pourrait au moins dire ce qu'il trafiquait, comme ça il pourrait enfin lâcher l'affaire une fois pour toute. Après tout, cette toile appartient à la Rose donc il a toutes les raisons du monde pour poser la question.

D'habitude il est plus possessif avec les personnes que les objets, mais cette toile a une histoire particulière, une histoire privée. L'Artiste avait une extrême patience, il pourrait passer plusieurs nuits à lui demander cela, c'est la curiosité qui le pousse à agir ainsi. Mais ce manque de respect envers les objets d'autrui le décevait, surtout quand un tel personnage comme le Prince des Gitans en témoignait. Un peu de tenue voyons! Jared resta quand même en alerte pour savoir à l'avance s'il y avait des gens qui s'approchaient, mieux vaut prévenir que guérir.

Le Toreador ne conserva pas le mystère bien longtemps, confirmant bien vite qu'en effet, l'oeuvre était de lui. L'artiste devait être fier de son travail.
Jaime aurait pu y lire tant de choses s'il en avait eu le temps ! Il ne prit pas la peine de poser un nouveau regard sur la toile, puisque l'écriteau d'information au bas du tableau n'était sensée représenter qu'un gribouillis pour l'analphabète qu'il était.

Jared se montrait rieur et joyeux, tout sourire malgré ses accusations. Le Ravnos s'ennuyait déjà.
Il n'était pas d'humeur à causer d'art avec un Toreador, d'autant que ce genre de discussion pouvait durer des heures. Il était venu pour s'exercer, pas pour faire dans le social.
Aussi, quand l'artiste lui signifia qu'il évitait sa question, il répondit simplement, avec grand aplomb :

Tout à fait.

De toute façon c'était foutu pour ce soir, s'il continuait sa visite, il y avait de fortes chances que le Toreador ne le lâche pas d'une semelle, suspicieux qu'il aille voler ou dégrader les précieuses oeuvres d'art. Mais la ville comportait bien d'autres établissements qui resteraient encore ouverts jusqu'au jour en cette nuit des musées, il pouvait aller s'entraîner ailleurs. Au moins avait-il appris le visage et le nom d'un peintre Toreador, et pourrait-il retrouver d'autres de ses oeuvres.

Je vais vous laisser à votre gardiennage.

Il le salua d'un signe de tête plus poli que ses paroles et commença à prendre le chemin de la sortie.

Tout à fait.

La Rose ne pût s'empêcher de rire et d'affiche un sourire en coin, s'il évite une telle question c'est que ça magouille à l'air importante.

Jared entra soudain dans un état de réflexion supérieur, rejouant dans sa tête la scène où le Ravnos avait touché le tableau . Tous les détails étaient représentés, la fenêtre, la pancarte, mais le plus important l'air concentré du vampire. Était-il en train de chercher quelque chose ou de ressentir ? Mais qu'est ce qu'un Ravnos viendrait faire ici, saccager des oeuvres? Mais celui la n'en avait pas l'air.

L'Artiste reçu un petit flash-back datant de ses jeunes années vampiriques.

-Jared viens ici s'il te plaît.

-Oui, j'arrive.

-Regarde. Elle tourna le regard vers la statue

-Hum?

Amy prit sa main et de l'autre elle toucha une statue. La vampire utilisa ça télépathie et une faculté de l'Augure très étrange.

-Je ne comprend pas... La rose était presque dans un état de transe.

-La psychométrie, mon cher pétale bleu.

-Dis-moi s'en plus. Il ne détacha pas le regard de la statue.

-Pour faire simple ceux qui maîtrisent l'Augure à un certain stade peuvent voir des flash des émotions ressenties par ceux qui ont touché quelconque objet, dans notre cas, la statue. Et si tu te concentres bien tu... (blablabla)

Je vais vous laisser à votre gardiennage.

Cette phrase le coupa de ses pensées, voyant le Ravnos quitter la pièce, Jared se précipita vers lui et posa une main sur l'épaule du vampire. Pratiquait-il la psychométrie lui aussi? Si oui, la Rose pourrait l'aider pour voir comment utiliser ce pouvoir.

Attendez, si c'est bien ce que je pense... Je peux peut-être vous aider.

L'Artiste retira la main de son épaule et le devança en se dirigeant vers la salle de surveillance qui était près de la sortie. Tous les Toréadors savaient comment contourner les caméras de surveillance lorsqu'il s'agissait de voir une oeuvre d'art. Un petit code par-ci par là et toutes les alarmes et caméras étaient éteintes. Bien sûr, faudra plutard les rallumer.

Il se dirigea ensuite vers une porte menant à la réserve où plusieurs oeuvres et copies y étaient entreposées. Jared regarda le Ravnos avec un sourire.

-Venez, vous n'aurez pas deux fois la même occasion!

Et il commença à descendre.