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| Sujet: La nuit nous appartient Lun 29 Avr - 18:45 | |
| "Nos cicatrices ont le méritent de nous rappeler que le passé n'a pas été qu'un rêve" Bande Son La voiture roulait à toute allure sur la route qui me menait vers la ville de Los Angeles, La cité des anges. Oui, pourquoi pas, après tout, n'étions nous pas des anges de la nuit? Créature éternelle appelées à régner? Bien entendu que nous l'étions, nous les enfants de caïn. Assis dans cette cadillac noire, cheveux aux vents, engoncé dans une chemise bleue pour armure et une paire de ray ban comme haume, je filais sous cette musique enivrante de cette époque. Oh, comment avais-je obtenu ces affaires? Vous le demanderais au type qui git dans son sang à 231km d'ici.
Mais revenons à nos moutons, Los Angeles, cette ville qui d'ici suait de lumière, de vie. La lumière, quand je me souviens de mon temps, celui de mon esprit, pas de ce corps, ou une misérable torche était déjà un bien précieux! Ha, loué soit l'inventeur de l'électricité et encore plus loué soit les ventrues qui ont dût le financer, assurément à eux je les aurait gracié d'une amaranthe! Mais cessons de parler d'histoire et de faire remuer la fange du passé, j'étais ce que j'étais, je ne pouvais plus changer. Bon, la première choses à faire était de trouver l'autorité de la ville, m'y présenter. Non, en faite, j'avais besoin de sang, oui, il me fallait de la vitae et un endroit ou dormir! Il était hors de question que je me retrouve à me servir du coffre de la voiture comme lieu de repos! Je n'étais pas une connerie de brujah ou de nosferatu! J'étais du sang des Roys! Mais comme je le disais, la vitae, me nourrir! Fort heureusement, dans ces bonnes vieilles cités, il existait les bas-fond, ratelier que la camarilla laissé sans surveillance pour le plus grand plaisir de la plèbe pendant que la patricie elle se délectait des plus fins nectars dans les night club! Mais je n'avais pas le temps de passer dans ce genre de lieu souvent réservé à la l'élite camariste. Tomber sur un repaire ou pire sur l'élysée de ces suppôt des ante-diluvien était ma dernière envie du moment.
Il me faudrait donc trainer dans les bas quartier pour trouver une proie!
Je rentrais ainsi dans cette partie "calme" de la ville, lieu de chasse de bon nombre d'enfant de la nuit, je me fit cependant accosté par quelques catins à la peau ébène. J'aurais eu un régime différent, je ne dit pas que je ne me serais pas laissé tenter, après tout les parfums exotiques sont toujours appréciables. Cette époque était vraiment déviante, l'on baisait sur ces musiques quasi-pornographique, l'on changer de partenaires plusieurs fois par soir, oui, cet ère était là nôtre enfant de caïn. Mais pas question pour moi de goûter aux joie des territoires d'afrique, oui, j'avais ma préférence, pour ne pas dire plus exactement depuis l'acte d'idiotie de ce parvenue sabbatique, j'avais l'habitude de certaines proie. Mais en ces lieux, rien ne me prouverait que je tomberais aisément dessus.
Je passais à travers les rues et ruelles, coupe gorge pour le misérable bétail quand je l'aperçue! C'était elle, couché à même le sol comme si ce dernier allait lui apporter l'affection d'une mère elle avait de là où j'étais une sorte d'innocence qui me convenait! Et surtout une ethnie et un âge qui semblait compatible! Je ralentissais un peu, bien, il fallait que je m'assure d'être présentable.
Par habitude je jetais un coup d'oeil dans le rétroviseur n'y voyant rien que la plage arrière, oubliant une fois de plus que ce parvenu de lasombra avait osé boire MA VITAE! L'idiot, comme s'il pouvait rivaliser avec un esprit aussi puissant que le mien! J'étouffais un juron, ferma les yeux un instant, retira mes lunettes et m'arrêtait non loin de la jeune fille avant de souffler d'une voix agréable et polie :
-Mademoiselle... Excusez moi.
Je n'usais pas encore de don, pas tout de suite, j'aimais bien y aller à l'ancienne, et voir comme elle réagirait. Et puis, ainsi peut être m'éviterais-je une droguée, ces déchets à la vitae corrompu qui semble pourtant si souvent appréciée par ceux qui se targue d'être du clan des sages. Et puis, si elle était dans mes critères, et qu'elle refusait de faire ce qui me donnait envie, je n'aurais qu'à usé de mes dons, enfin, des dons qui me restait, bien que nous en partagions certains en commun avec Johny! Bref, je venais de lancer mon hameçon, à voir si le petit poisson aller mordre! Et surtout si la soif ne serait pas trop forte, car le simple john restait encore trop ancré à ses passions, que voulez vous, la jeunesse ne connait pas les voies de l'illumination... Tiens! Ma propre voix ne m'a pas surpris quand j'ai parlé, serais-je entrain de m'habituer?
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| | | Alice Liddell Nouvelle-Née Malkavian
Messages : 225 Date d'inscription : 04/04/2013 Age : 30
Feuille de disciplines Disciplines:
| Sujet: Re: La nuit nous appartient Mar 30 Avr - 21:28 | |
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La nuit était tombée, je m'éveillais tout juste … Lentement, je me levais dans cet abri de fortune, ce squat trouvé hier après que le lièvre ait manqué de me faire passer par le toit de cet endroit abandonné. Blessée, épuisée, je m'étais presque évanouie sur le sol d'un étage. La journée était passé, je n'avais pas ouvert les yeux durant toute la course du soleil. Et maintenant la lune avait prit la place du l'astre solaire. Et c'étaient dans ses ténèbres que je me réveillais.
Il faisait si froid. Je serrais autour de mes épaules mon pull humide à cause de ma nuit sur le sol détrempé. C'était presque pire mais bon. Je n'avais rien d'autre. Mais je ne pouvais pas rester là. Elles s'éveillaient en même temps que la lune, il me fallait partir au plus vite. Elles devait déjà être à ma recherche. Je passais mon sac sur l'épaule avant de sortir dans la rue, abandonnant mon abri précaire.
-Te souviens-tu des tarots Alice ?
Cheshire m'avait trouvé le premier, déjà posé sur mon épaule à me parler. J'avais aucune idée d'où je me trouvais dans la ville des Anges Morts … Sombre, des lueurs faibles parfois qui grésillaient toutes les secondes, rendant plus lugubre encore ces rues. Même si je n'aimais pas Ches, le savoir près de moi me rassurait un peu. Tant qu'il restait à mes côtés, ça voulait dire qu'Elles étaient loins, Elles ou les autres sous-fifres. Ches était un pleutre de la pire espèce. Si un danger arrivait, il décamperait aussitôt. Au moins, je serais prévenue si par malheur Elles ou Ils retrouvaient ma trace.
-Les tarots ?
-Oui Alice, rappelle-toi.
Les cartes ….
-Oui, les cartes. Tu ne te souviens pas ? Tu y jouais avec ta mère autrefois …
Ma mère … Des images vives, presque des flashs, me traversèrent l'esprit alors que je plaquais mes mains sur mes tempes. Mon bras me lança, je retins un cri. La blessure que le lièvre m'avait infligé la nuit dernière n'était pas encore guéri, loin de là. Lentement, les dents serrées, je relevais la manche droite de mon pull pour observer. Les morceaux de verre sur lesquels j'étais tombé avaient bien entaillé ma chair. Le pansement de fortune que j'avais fait était imbibé de sang.
-Outch … vilaine blessure ma belle. Tu aurais du faire plus attention à l'atterrissage.
-Faire attention ? m'écriais-je. On peut pas tous voler Ches. Tu crois que quand tu es balancé dans les airs, t'as le temps de prévoir et décider de l'endroit de ta chute ? Nan, tu subis, c'est tout !
Je râlais alors que je retirais les morceaux de tissus désormais pourpre, les laissant tomber sur le sol.
-Tu veux laisser des p'tits cailloux au Moine Toqué ?
-Tais-toi …
-Tu as été courageuse hier. Pas un instant tu ne l'as appelé ton Veilleur de luciole … tu apprends à te débrouiller seule Liddel.
-La ferme …
-Allons Alice, pas de vulgarité …
-Mais tu vas la boucler foutu sac à puce !
D'un geste, je plantais mes ongles dans mes blessures, sans faire exprès, exaspéré des mots de Cheshire. Un cri de douleur m'échappa alors que je serrais ma main autour de la blessure, tentant de contenir la douleur mais c'était trop tard.
-Ah … bordel …
-Ah, Alice, avec toi, on ne s'ennuie jamais, soupira Cheshire en se posant depuis moi alors que je m'accroupissais, le dos glissant le long du mur. Toujours si peu attentive, tu n'as pas changé depuis toutes ses années.
-C'est pas le moment !
-Soigne toi au lieu de houspiller. Le sang les attirent, l'as-tu oublier ?
Je me figeais, alors qu'il me le rappelait cela. Aussitôt, j'oubliais ce sale chat pour fouiller dans mon sac et en tirer de quoi faire un bandage. Je ne pouvais pas aller à l'hopital, je devais faire au mieux. En serrant les dents, je serrais le plus possible, tentant d'endiguer le flux sanguin qui teintait le trottoir. Cette nuit, je devrais fuir. Elles allaient me retrouver, ce n'était qu'une question de temps. Mon sang servirait de miette de pain pour les mener à moi, et là, le chemin était plus que précis.
-Alice, il faut bouger.
-Apprends moi un truc que je ne sais pas … grognais-je en finissant de nouer le nœud de mon bandage. Le sang perçait le tissu plus ou moins blanc.
-Il arrive …
Déjà, je sentais la brume se former autour de son pelage rugueux. Il fuyait. Il ? Mais qui ?
-Écoute la terre, entends le sol, tu sauras qui Il est Liddel. Chevauchant la fougue noire, Il arrive …
Je me jetais presque au sol, l'oreille sur le bitume détrempé par la pluie passée. Je devais entendre, mais entendre quoi ? Le visage face au mur, j'écoutais mais rien … Je ne savais pas. Dans la rue … rien. Le grésillement des lampes, les bruits de pas des personnes qui erraient … Il … qui était ce ''Il'' qui avait fait fuir Ches. Soudain, ça vient, et je sais, j'entends. Mais il est déjà trop tard. La fougue noire est devant moi, je sens un souffle dans mon dos, du côté du trottoir, et la voix de ''Il'' me parvint, sentence à mes oreilles. Ma respiration se stoppa d'un coup, mon cœur eut un raté ...
-Mademoiselle... Excusez moi.
Il m'avait trouvé … Le Cavalier Noir … Les tarots … D'un coup, je me redressais, les yeux écarquillés de terreur en le voyant, le cœur frappait d'un coup dans ma poitrine, comme cherchant à s'en enfuir. Fuir … fuir, je devais fuir au plus vite ! Je me mis à courir, fonçant aussi vite que mes jambes me le permettaient dans la premier ruelle adjacente. Toujours en course, je jetais un coup d’œil par dessus mon épaule, pour voir s'Il me poursuivait. Mais d'un coup, je fus comme projeté en arrière, arrêter en pleine course par ce mur que je n'avais vu. Une impasse … J'étais perdue … Les mots s'échappaient de mes lèvres tremblantes alors que parcourut de frisson, je me redressais difficilement, une main sur ma blessure qui me tiraillaient.
-Monté sur son destrier noir Il parcourut la nuit, brisant l'espoir A la recherche d'âme errante Pour la Reine rougeoyante D'un geste il trace et poursuit Sans jamais laisser sa proie fuir Pauvre âme, tu n'aurais du t'égarer Car ta tête désormais, il souhaite te couper Cours, cours tant que ton cœur bats encore Ou dans l'heure, il sera mort …
Les chansons interdites … ça pouvait fonctionner. Les plus faibles fuyaient face à la contine du Jabberwocky. Et ''Il'' face à celle-ci, disparaîtrait-il ? Je priais pour, répétant ses paroles de plus en plus vite alors que je le sentais approcher, sa présence de plus en plus proche de moi ...
Dernière édition par Alice Liddell le Mer 1 Mai - 22:33, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Mer 1 Mai - 10:29 | |
| Alors que rien ne me prédisposait à le sentir, une brise légère m’amena l'odeur, l'odeur de la vitae, par tout les anges damnés de la nuit, je senti au fond de moi cette pulsion, cette envie bestiale et violent. Saloperie d'étreinte sans éducation, ne comprenait il pas que nous étions des dieux? Que en tant que tel nous devions apporter sur le bétail notre pouvoir, notre vision éclairé? J'étais un serviteur éternelle de la nuit, oui je devais tuer quand il le fallait mais un humain mort n'était pas une bonne chose, je me doit de laisser dans l'esprit de chaque mortel l'horrible vision d'horreur qui incombe à ma puissance divine!
Quel ne fut pas cet étrange mélange de délectation et de surprise à voir l'inconnue courir, courir de terreur, fuyant l'être vil que j'étais. L'avait elle senti? On dit que des humains peuvent le faire. Oui, certains élu en avaient la capacité, dans ce genre de cas, il faudrait l'étudier de près peut être même envisager de l'avoir comme serviteur avant un jours peut être lui offrir le baisé! En y repensant, je dois avouer qu'avoir un serviteur en cette praxis pourrait m'être utile, ainsi j'aurai dans mes petits papiers quelqu'un capable de savoir où, quand, comment. Bon, cela resterait dans le monde des mortelles, mais le bétail savait souvent bien plus de choses qu'on ne pouvait y croire. Amusé par cette action, pour ne pas dire que je m'en délecté comme un toréador vidant un calice français, j'eus l'envie, l'envie de la suivre, de m'approcher d'elle inexorablement pour sentir en elle la terreur implacable. Ainsi, coupant le contact de contact de cette machine d'acier, je descendais satisfait, pressant le pas pour la rejoindre. La pauvre boiteuse n'avait aucune chance d'échapper à un vampire...
Et vraisemblablement le destin était contre elle quand elle arriva dans une impasse.
Lorsque j'aperçus le mur la bloquant, je compris alors qu'elle ne pourrait entraver mes sombres desseins, la pauvre enfant était tombé sur un enfant de la nuit, que dis-je, un enfant de la nuit n'était rien, rien comparais à mon esprit plusieurs fois centenaires. La pauvre petite chose fragile, calice qui était comme une poupée de porcelaine entre les mains d'un enfant turbulent, si facilement cassable. Sa voix presque pure et tremblante m'arrache un léger rictus amusé : -Monté sur son destrier noir Il parcourut la nuit, brisant l'espoir A la recherche d'âme errante Pour la Reine rougeoyante D'un geste il trace et poursuit Sans jamais laisser sa proie fuir Pauvre âme, tu n'aurais du t'égarer Car ta tête désormais, il souhaite te couper Cours, cours tant que ton cœur bats encore Ou dans l'heure, il sera mort …Oh, elle cité des conte de Carroll, je n'avais pas pût le connaitre personnellement, assurément il n'aurait pas été de mon sang mais de celui des prophètes, mais je ne pouvais retirer un certains attrait pour ses écrits, il était doué il fallait le concéder, peut être même était il sous l'inspiration de quelques muses de la nuit. Les roses avaient parfois cette lubie... J’approchais alors, faisant danser les ombres autours de moi part les dons de l'inconscient qui avait osé gouter à ma puissance! Je soufflais de ma voix à peine tinté de mon accent hispanique de cette bride de poème qu'il me restait en tête, sorte d'épave parmi mon savoir qui avait traversé tant de siècle :-Prends garde au Jabberwock, mon fils! A sa gueule qui mord, à ses griffes qui happent! Gare à l'oiseau Jujube, et laisse En paix le frumieux Bandersnatch! J'usais et abusais de ce don, les ombres se mouvant dans une parodie de monstres, tournant autours de moi comme des vautours prêts à fondre sur la charogne, s'approchant d'Alice avec une sorte d'envie, me regardant avec une sorte de crainte et de rage, j'exprimais ainsi ma puissance, ma force. Même les ombres me craignaient car j'étais leur roi, le roy des ombres...
Mes pas résonnèrent dans la ruelle, j'étais tel le prédateur s'approchant de ma proie, obstruant les faibles halo de lumières pour augmenter cette ambiance malsaine qui pouvait m’accompagnai, moi, l'enfant de la nuit. Je voulais m'approcher, m'approcher assez pour sentir son parfum, entendre son coeur battre, je voulais être assez prêt pour juste pouvoir toucher cette peau qui me semblait si douce. Les rythmes de mes pas furent ponctuer de mes propos :-Avez vous peur ma reine? Sentez vous au profond de votre âme les horreurs qui m'habite et me harcèle? Me rejetez vous vous aussi alors que je n'ai pour idée que de vous offrir un de mes délicats baisés? Pourquoi frappez vous celui qui ne fait que vous aimer?Jouer, je voulais jouer, m'amuser avec cette pauvre être, je voulais voir jusqu’où je pouvais la terrorisé, je voulais qu'elle me supplie de la laisser partir alors que je la draperais de ce suaire de ténèbres. Mais je voulais avant tout la tester, voir ce qu'elle valait, voir si elle pouvait me résister assez, voir si peut être elle pourrait m’accompagner dans l'éternité. Oui, je commencer à dessiner un plan pour cette ville, et peut être que cette pauvre être allait y participer... Le cas échéant elle n'aurait que d'horribles horreurs à souffler. |
| | | Alice Liddell Nouvelle-Née Malkavian
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Mer 1 Mai - 18:48 | |
| Il approchait, je récitais les mots de plus en plus vite à mesure que ses pas résonnaient. Les yeux clos, plissé, les mots du poèmes rejoignaient le chœurs que ses chaussures créaient dans la ruelle sombre. Dos au mur, acculée, je n'osais bouger, relever la tête ou encore ouvrir les yeux. J'avais peur. Le monde bougeait, je le ressentais autour de moi mais je refusais d'ouvrir les yeux pour le constater. Il approchait, et pas tout seul, c'était la seule chose dont j'étais sûre. La deuxième était plus lugubre … et pourtant presque certaine désormais : je n'avais aucune chance. Il n'avait pas disparu, les paroles lui parvenaient mais il ne fuyait pas … appeler le Jabberwock ? Non, trop dangereux. Ne pas réveiller le monstre. Même la reine avait peur de lui. Personne ne savait de quoi il était capable. Soudain, sa voix résonna dans le noir que mes yeux clos voyaient. Et je les rouvris sur l'instant.
-Prends garde au Jabberwock, mon fils! A sa gueule qui mord, à ses griffes qui happent! Gare à l'oiseau Jujube, et laisse En paix le frumieux Bandersnatch!
Comment ! Ma bouche s'ouvrait et se fermait, sans qu'un mot ne puisse la traverser. Il ne … c'était … j'étais pétrifié. Même la Reine ne pouvait prononcer ses mots. Rien que de les entendre, elle hurlait de douleur avant de disparaître. Je m'étais sauvé plusieurs fois ainsi, mais là ? Comment s'en sortir alors qu'il arrivait à ne pas fuir, à la chanter ? Je tremblais, si fort, j'avais l'impression de ne pouvoir plus bouger tant je tremblais. Le monde dansait, je plongeais dans cet univers de ténèbres où il m'entrainait. La faible lueur des lampadaire, je ne la voyais pas. Mes yeux se levèrent vers la lune …. elle aussi avait disparu, englouti par ce Cavalier.
-Tu …
Il parlait, je n'écoutais pas, je ne voulais plus rien entendre. Ce n'était pas possible, il n'était pas censé faire cela … c'était impossible …. Il se rapprochait toujours plus … pas ça … pas ça, il ne pouvait en être ainsi. Christophe … sauve moi. Trop proche, ses mots me tourmentaient, j'avais si mal au crâne, comme s'il allait exploser. Mon bras saignaient toujours, le sang imprégnait mon bandage.
-Je …
puis d'un coup, comme s'il venait de franchir une limite, je me mis à hurler :
-CE N'EST PAS POSSIBLE !!!!
Ma main enfin se mit en mouvement, chopant dans mon dos mon poignard, celui de mon père, la seule chose que j'avais pu retrouver dans ce qu'il restait de la demeure. Je le brandissais devant moi, tentant de ne pas trembler alors que malgré tout, j'étais terrifiée.
-Tu ne … peux pas … exister …
Personne, aucun de ses larbins n'avait jamais pu entendre les paroles sans fuir … alors pourquoi lui arrivait à les prononcer ? Ça ne pouvait être réel.
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Mer 1 Mai - 19:31 | |
| Je fis claquer ma langue contre mon palais dans un son sec et mat, c'était agréable, agréable de provoquer cette peur, que dis-je, cette terreur chez cet enfant. Mais rapidement, je m'en trouver fatigué. Elle me semblait bien instable, trop instable même, c'était ennuyeux. A moins qu'elle ne soit défoncé, complètement submergé par une drogue quelconque et elle prenait mon apparition quasi-chimérique comme la manifestation de ses produits aux effets stupéfiants et hallucinogènes. J'étais pour elle alors une simple manifestation de l'inconscient, façonné par son esprit défoncé au crack ou a dieu seul sait quoi.
Peut être même cumulait-elle les deux tares.
Soudain, elle agit, criant son désespoir comme on hurle à l'aide, comme l'aurait fait un enfant apeuré souhait les bras de sa tendre génitrice :
-CE N'EST PAS POSSIBLE !!!!
Et pourtant si, j'étais là, créature éternelle qui te faisait face, prêt à fondre sur toi comme la mort l'aurait fait, j'étais une engeance de dieu, création ultime et parfaite, le prédateur sans rien au-dessus de lui, nul espère ne pouvait espérer me vaincre, nul époque ne pouvait me faire trépasser. J'étais l'éternel..
C'est alors que tu me menaça, menacer? Pouvait on appeler ça une menace? Simple couteau pathétique face à moi la créature plusieurs fois centenaires qui avait vu naître les armes à feu, les bombes, les horreurs des hommes. Pensait elle vraiment me vaincre ainsi? L'espérait elle vraiment? Je ne peu retenir alors un rictus, dévoilant à la jeune enfant mes douces canines, signe de mon état de prédateurs j'affichais sans scrupule les symboles de mon office sacerdotale. La pauvre enfant, elle peinait à le tenir droit, tentant de retenir les tremblements d'une terreur oublié par beaucoup d'homme, la terreur de rencontrer un prédateur, de voir la mort se dessiné un peu plus à chaque seconde : -Tu ne … peux pas … exister …
Et pourtant, moi l'enfant maudit du premier fils de l'homme, le descendant de Caïn j'existais bien, je portais les stigmates que le Saint Père avait reçu de l'éternel et portait à son instar la marque de l'infamie de mon état. Oui Douce enfant, j'existais, et cette existence était délectable! Je me précipitais alors sur elle, franchissait les deux pas qui nous séparait, m'empalant sur sa lame sans un bruit, sans une goute de sang, sans un bruit malgré la relative douleur de la blessure. Mais le jeu en valait la chandelle, j'imaginais déjà son regard affolé, apeuré.
Me saisissant d'elle comme l'aurait fait un amant de son aimé à fin de m'assurer qu'elle ne pourrait s'enfuir encore plus, je faisais tourner les ténèbres autours de nous comme une myriade d'oiseau s'envolant pour un mariage princier. Je soufflais alors dans le creux de son oreille comme une promesse d'infinie :
-C'est toi qui n'existe pas en ce monde...
J'usais alors d'un nouveau don, celui de mon sang, celui du sang des rois, la présence! Oui, je voulais qu'elle ressente cette attirance morbide envers moi, je voulais que sa peur se mêle avec l'attirance surnaturelle que je devais lui affliger par les disciplines de ma vitae.
Serrant un peu plus mon corps froid contre elle, je ne peu réprimer une certaine satisfaction à sentir son coeur frapper sa poitrine, il me semblait frapper si fort que j'avais presque peur d'avoir la surprise de le voir s'arracher seul de sa cage thoracique pour tomber sur le sol d'un air agité. Je lui murmurais encore, continuant sur ce jeu basé sur l'auteur si connu qu'était le natif d'Albion :
-N'hurle pas ma douce Alice, sinon comment pourrions nous discuter? Comment pourrais ensuite t'inviter à prendre un thé...
Je pouffais un peu plus de rire, un rire dénudé de la moindre humanité, de la moindre notion d'humour. Usant de ma force herculéen, je la forçais à rester coller à moi, emplissant mes natures de son parfum, hum, l'odeur de la vitae d'une belle jeune fille blanche. Cela me rappelait les fastes d’antan ou je chassais dans les cours des nobles, séduisant les plus belles enfants que la terre avait porté. Presque malgré moi je déposais un délicat baisé derrière son oreille alors que je commençais à fredonner un air qu'elle n'avait certainement jamais dût entendre de sa vie, l'agitant doucement comme l'aurait fait un danseur avec une poupée...
Oui, je me rappelais de ce temps, ce temps loin de cette damnation, ce temps ou je pouvais encore gouter aux rayons du soleil... Ce que ma mortalité me manque parfois... |
| | | Alice Liddell Nouvelle-Née Malkavian
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Mer 1 Mai - 22:05 | |
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Il était là, ce cauchemar devant mes yeux … il était là, si proche de moi. Je voyais son visage, je voyais ses yeux, fixé sur moi. Je tremblais, malgré toute ma volonté, mon cœur et mon corps ne m'appartenaient plus, propriété de la peur. Rien ne semblait l'arrêter, lui et ce tourment sans fin qui l'accompagnait.
-Non …
Trop proche, qu'il s'en aille. N'approche pas, je ne veux pas ! Disparais ! Mais non, il n'écouta pas mes pensées, se précipitant d'un coup sur moi, d'un geste, je tentais les bras en criant, fermant mes yeux pour ne pas voir ça. Je sentis une pression, et mon couteau m'échappa des mains. Pourtant, pas de bruit, il ne tomba pas. Je rouvris les yeux, et horrifiée, le vit planté jusqu'à la garde dans le corps du Cavalier Noir. Je restais sans voix, tétanisée avec que d'un coup, je le vis me saisir, enserrant l'une de mes mains, passant sa main autour de ma taille.
-Non ! Je ne veux pas pas !
Le monde avait disparu, et je ne voyais plus rien sinon lui. Je me débattais, tentant de fuir, de le faire lâcher pour pouvoir me défendre ou disparaître. Ma capuche tomba. Il se rapprochait de moi, je sentais la poignée de mon arme m'effleurer, toujours dans son corps.
-Lâche-moi ! Ne me touche pas !
Je pleurais, les larmes coulaient de mes joues alors que dans les ténèbres, je cherchais son image. Il avait promis d'être là, de me protéger … où était-il ?
-C'est toi qui n'existe pas en ce monde...
-CHRISTOPHE....
Je fus coupé dans mon élan, comme soudain fauchée … une chose … qu'est-ce qu'il se … passait ? Je ne comprenais rien. Je … Il me serrait plus contre lui. À l'intérieur je retenais un cri. M'enfuir … je n'y arrivais plus, même plus à y penser. De l'aide, pitié.
-Laisse moi …
Sur un ton presque suppliant, je disais ses mots. Les larmes ne cessaient de couler, je n'arrivais pas à les arrêter, malgré ce que je sentais monter en moi. Je tentais de l'étouffer pourtant, ça venait, presque trop fort, violent, mon cœur semblant autant battre de ça que de terreur. À nouveau il se rapprochait, mon corps était transis de le sentir si proche, des frissons d'effroi et de ce que je ne voulais avouer passèrent dans mon dos qu'il murmurait à mon oreille. Je fermais les yeux, d'un coup, pour ne plus le voir.
-N'hurle pas ma douce Alice, sinon comment pourrions nous discuter? Comment pourrais ensuite t'inviter à prendre un thé...
Alice … Comment connaissait-il mon prénom ? La Reine lui avait-il dit ? Je subissais, en pleurant toujours, de peur, de honte alors que je ne pouvais pas ignorer ce qu'il se passait. Je ne comprenais rien. Où était-il ? Mon protecteur, je voulais le voir. Je ne rouvrais pas les yeux, tremblante toujours, alors qu'il riait, me plaquant presque contre lui.
-Arrête ça …
Son souffle derrière mon oreille, je le sens qui pose ses lèvres sur ma peau. Je serre les dents, tentant de me soustraire à lui mais rien n'y fait. Je suis prisonnière, une marionnette entre les mains de ceux qui me poursuit. Un jouet entre les mains de ce monstre qui se met à fredonner une chanson que je ne veux pas entendre. Je ne bougeais pas, il me portait presque. Je ne voulais pas subir tout ça, pourtant, malgré tout, je n'arrivais pas à haïr le Cavalier. Par pitié, que ce cauchemar s'arrête ! Christophe, viens me sauver.
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Mer 1 Mai - 22:44 | |
| Qui était ce Christophe ma douce Alice? Ton protecteur? Ton amant? Ton père? Une élucubration de ton esprit? Oh ma douce reine de guenilles du château en carton, princesse des va-nu-pieds, impératrice de cette fange, personne ne viendra te sauver du sombre dessein du cavalier noir. -Arrête ça …Arrêter? Arrêter quoi donc, tu ne comprends donc pas que ton destin ne t'appartiens pas? Tu crois qu'en une demande je vais soudainement trouver la paix? Que ma bête immonde qui rugit au fond de moi va se stopper?
Oh ma tendre enfant, si tu savais, si tu savais les pulsions qui m'anime, d'ailleurs, malgré moi, sous la volonté de ce bâtard qui m'avais volé ma non-vie , je te sert un peu plus, ma main qui ne profite pas de la douceur de tes doigts descend un peu, trop pour te tenir que par la taille, mais pas encore assez pour être réellement indescent Il bouillonne en moi, rageant de ne pas gouter aux plaisirs de ta chaire, de ne pas abuser de ton corps si jeune, pour ne pas vider de ton corps la moindre goute de ta vitae après t'avoir fait subir les plus horribles affres qu'une femme peut subir.
Oh tu ne peux savoir la chance que tu as que je suis la créature de la nuit qui est tombé sur toi en cette soirée ma douce Alice. Je sent alors la douceur de tes larmes, la peur qui t'anime ne fait qu'augmenter en moi l'envie de gouter à ton sang, de plonger mes crocs pour te provoquer le plaisir si intense de la morsure et me gorge de ton sang qui semble si pure...
Déjà, je lâche un nouveau baisé, le laissant mourir à la base de ton cou, près de ta clavicule, proche de cette artère. Je devine déjà le plaisir que j'aurais à y planter mes canines, le goût si frais de la vitae dont je me gorgerais goulument pendant que tu pousseras des râles de plaisir incontrôlable dût au plaisir pervers du baiser. Et oui, nous provoquons au bétail un outrageux plaisir alors que nous les tuons, n'est-ce pas odieusement ironique?
Je me force à prendre le contrôle de mon être, à ne pas succomber aux pulsions de Johnny boy, il me faut rester calme, je ne me nourri pas comme ça, j'ai une éducation, des principes, des... rites... Reprenant un peu le contrôle ma main baladeuse remonte le long de la colonne vertébrale pour finir dans sa crinière. Si proche d'elle je ne peux véritablement la dévisagé, mais je sentiment qu'elle doit être magnifique comme enfant, c'est ce que je me dit, au plus profond de moi.
Je caresse un instant ses cheveux comme l'aurait fait un père avec sa fille avant de me détacher de mon étreinte, l'idée de ne plus sentir son petit corps frêle terrorisé me brise le coeur.. Non je rigole!
Voilà, je suis à un pas d'elle, d'un geste désinvolte, je retire le couteau et par ma volonté les ombres reculent comme apeurées par ma personne. Je tends l'arme à la jeune enfant alors que déjà mon corps cicatrise la blessure ne laissant plus qu'un trou dans ma chemise.
Je souffle :-Si tu veux que cela se finisse, il faudra me suivre... Viens avec moi, et cela cesseras... Et surtout tu vivras... Tu as le choix.Était-ce la vérité? Oui, non, peut être, assurément si elle me suivait je l'amènerais dans un hôtel luxueux, la ferait devenir présentable, la nourrirait de bonne chaire et de bon vin, peut être même si elle le désirerait je danserais un pas avec elle, mais assurément quand viendrais le moment de me nourrir, elle subira une peur sans nom qui se mêlera avec horreur avec le plaisir du baisé. Suite à quoi je la relâcherais, car telle était la voie de la nuit, enfin, si Johnny boy ne s’exciterait pas trop, je ne pouvais garantir que lui saurais se contenir sans offrir à la belle d'odieux actes de violences...
Quand au choix, la jeune fille ne l'avait pas vraiment, je n'attendais qu'une seule chose, qu'elle ouvre les yeux, croise mon regard pour la faire plier à ma volonté si elle refusait. On ne pouvait pas me refuser! Pas à moi! Pas au sang des Roys !
Alors douce Alice, quel choix allait te murmurer le lapin blanc? Quel obscure dessein te préparaient les dieux? |
| | | Alice Liddell Nouvelle-Née Malkavian
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Jeu 2 Mai - 21:34 | |
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Une danse morbide s'entamait dans le noir. Prisonnière d'une étreinte qui me terrifiait, je tremblais. Je pleurais encore, sans le moindre bruit. Je fuyais son corps, tentant de me dégager, me débattant faiblement. Les yeux fermés, la tête de côté pour m'éloigner le plus de son regard, je fixais une image dans mon esprit. Une seule image, un visage : Christophe. Ses bras se resserrèrent sur mon corps, me plaquant plus contre lui. Mes dents se posèrent sur mes lèvres, pour me forcer à ne pas crier. Je pressais cette peau fine, le visage baigné de larmes. Ses mains, je ne voulais plus les sentir, qu'elle ne touchent plus mon corps. Celle dans mon dos se mit d'ailleurs à descendre, presque trop bas. Je retenais un gémissement, assez ! Mon souffle, son visage se faisait si proche de moi, je le sentis se glisser dans mon cou dévoilé alors que je tournais la tête de l'autre côté. Je tremblais plus encore, mon corps pouvait avoir l'air presque parcouru de spasme. Je voulais que cela cesse. Tout mais pas ça ? Que les Ombre m'égorge, là, maintenant, et qu'il disparaisse. Plus jamais cela … Christophe, Christophe … je répétais ce nom dans mon esprit, sans m'arrêter une seule seconde. Et soudain, je sentis ses lèvres sur mon cou, et d'un coup, dans un sursaut, je me mordis la lèvres inférieur, préférant ressentir la douleur de cette blessure que ce qu'il m'infligeait lui. Et le goût du sang tomba dans ma gorge en même temps que la première goutte. Disparaître, là, maintenant, pour ne plus me réveiller … si même le Veilleur ne pouvait venir, alors rien ne pourrait me sauver. S'il devait me tuer, que ce soit fait, là, maintenant. Le sang perlait à mes lèvres que cette balade de la mort continuait. Sa main remonta, je la sentis dans mon dos alors qu'il passait sur ma nuque, finissant dans mes cheveux. Je frissonnais en sentant la peau froide du Cavalier. Je pleure toujours, n'attendant qu'une chose : l'épilogue … Ses mains sur moi, tenant mes mains, mêlée à mes cheveux, je ne voulais pas plus ! Assez, assez ! Pitié ...
Et soudain, tout cessa. Sans force, je tombais sur le sol, le corps à moitié redressé. Seuls mes mains tendues soutenaient mon corps. Mes jambes semblaient comme désarticulé. Ma chute .. on aurait dit qu'on avait coupé les fils de ce que j'étais devenue entre ses mains. Je pleurais, d'un coup plus fort, ne rouvrant pas les yeux. Je me reculais, précipitamment, plaquant mon dos contre le mur qui m'avait bloqué. Je remets d'un coup ma capuche sur ma tête, serrant fort autour de moi. Je respirais fort, tentant de ne plus penser. Je pleurais si fort, pire qu'une enfant, en gardant les yeux clos. Plus le voir, à cet instant, j'aurais pu croire qu'il n'était plus, que ce monstre n'était plus là. Je tremblais, n'arrivais plus à bouger alors que j'étais recroquevillé, les jambes pliées contre mon corps, les bras enserrant mes épaules, le visage caché par ma capuche.
-Laisse … moi … murmurais-je entre deux spasmes qui secouaient mon corps avec violence.
Rester en vie avant qu'il arrive. Il le fallait. Il viendrait, je le savais, il l'avait juré. Je l'avais appelé, il ne pouvait que venir. Ce n'était pas pour rire, j'avais hurlé son nom, pas comme quand je le cherchais, mais parce que j'étais en danger. Et mes armes ne pouvaient rien contre ce cauchemar.
J'entendais son souffle, il était toujours là. Ne pas ouvrir les yeux, ne pas regarder ; tant que je ne le voyais pas, il n'existait pas. Il ne pourrait me faire de mal. N'ouvre pas les yeux Alice, ne meurs pas entre ses mains. Être forte, le Veilleur viendrait. Il me sauverai, il l'avait promis. Sa voix m'arracha un sursaut ainsi qu'un cri alors que pendant un instant, j'avais cru à sa disparition. Il était toujours là, pourtant, je ne le voyais pas. Où ? Je ne savais. Va-t'en … retourne dans les ténèbres, je ne voulais pas mourir …
-Si tu veux que cela se finisse, il faudra me suivre... Viens avec moi, et cela cesseras... Et surtout tu vivras... Tu as le choix.
Le suivre …
-Non … murmurais-je à nouveau …
Je restais cachée sous le morceau de tissu noir qui me servait de , ne bougeant pas. Il allait venir. Si Cheshire avait toujours fui, le Veilleur lui allait le faire fuir, loin. Il le ferait disparaître comme pour le lièvre. Il pouvait le faire. Il pouvait me protéger. Laisse lui le temps, il ne t'abandonnera pas. J'aurais voulu voir un visage, n'importe qui, mais pas lui. Je refusais d'ouvrir les yeux pour le voir. Pas lui, pas ce Cavalier.
-Le Veilleur viendra …
Une manière de le menacer ? Non, un moyen pour me redonner du courage.
-Christophe viendra pour moi ! Et tu ne pourras rien contre lui …
Si je criais presque ma première phrase, la seconde ressemble à un murmure. Comme une sorte de sentence.
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Ven 3 Mai - 13:35 | |
| Le Veilleur veillait...
Alban lui avait signalé, lors de son réveil, que la petite Alice avait trouvé un refuge temporaire dans un bâtiment délabré, dans une partie calme de la ville, en périphérie. Elle semblait ne rien risquer... Aussi Christophe était-il parti chasser. Il ne s'était pas beaucoup éloigné de son havre, et une fois les formalités culinaires accomplies, il y était retourné pour plonger dans cet état qu'il maîtrisait si bien. Son corps resta au sol, en sécurité dans sa crypte, tandis que son esprit s'envolait dans le monde astral, à la recherche du lieu décrit par Alban.
Le bâtiment était vide, mais il restait au sol de légères traces de sang, imperceptibles pour l'oeil non exercé. L'esprit du Malkavian suivit la trace. Dans une ruelle adjacente, il trouva une voiture noire, de ces voitures que les Rois ou les Roses aimaient conduire. Il n'avait jamais compris l'intérêt de ces moyens de transport sans toit et si petits, mais on lui avait expliqué que ces machines valaient très cher pour les humains, et avaient une forte valeur disons, artistique. Certes... Mais ce n'était sans doute pas Alice qui aurait pu faire usage d'un tel véhicule.
La trace continuait, il percevait clairement le sang. Elle s'était arrêtée, puis était repartie, prenant la ruelle face à la voiture. Il entendit soudain un cri, très clair. On appelait Son nom. L'esprit du Malkavian se précipita dans le dédale des rues sombres, pour arriver dans une impasse. Alice, son Alice, était tenue fermement par un homme, qui la faisait danser telle une marionnette. L'analyse fut rapide. Aura pâle et striée. Vampire. Des ombres dansaient autour d'eux, et elles n'étaient pas la manifestation des chimères d'Alice. Lasombra.
Le vil fils des Ombres lâcha soudainement sa proie qui tomba au sol, en sanglots. Il retira un couteau de son torse. Christophe sourit mentalement. Elle s'était défendue. Bien... Mais elle n'avait aucune chance de survie face à un vampire du Sabbat, elle était encore bien trop faible, bien trop jeune. Il lui demande de la suivre... Mais l'ordre n'est pas mystique, il ne peut croiser son regard, la petite est à terre, elle ferme les yeux... Elle résiste... A nouveau elle évoque Son nom. Sa foi en Lui est inébranlable.
Il est temps d'entrer en scène.
Le lieu était trop éloigné de son corps physique pour qu'il ait le temps de les rejoindre dans le plan réel. Mais était-ce vraiment dérangeant ? Le Malkavian était plus puissant d'esprit que de corps. Il ne restait plus qu'à décider de la manière d'agir... Un court débat s'engagea.
Nous pourrions lui faire goûter à la démence... Trop instable. Sa folie pourrait l'amener à blesser Alice. Nous la protégerons. Si la démence s'empare de lui, même notre esprit ne saura le maîtriser. Brisons sa volonté. Forçons-le à s'agenouiller et implorer le pardon d'Alice. Trop facile. Il veut jouer un peu avec lui. Il nous faut en tout cas signaler notre présence...
Au moins ils étaient tous d'accord sur ce point. Le Malkavian pénétra alors l'esprit du Lasombra, et fit résonner dans sa tête un murmure chantant :
L'enfant des Ombres aime danser au clair de Lune ? Mais sa cavalière ne lui appartient pas... |
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Ven 3 Mai - 14:13 | |
| Mon rire, mon dieu ce que ce rire était odieux dans cette situation, incarnation de mon état de créature des ténèbres ce son représentait bien le chemin de l'illumination que j'avais choisi d'arpenter, celui des ombres, de la nuit cruelle et mortelle. J'étais le monstre du placard qui jouissait de la terreur que je provoquais. Je m'approchais d'elle, sadiquement je prenais un plaisir malsain et impie a savoir que j'allais provoquer encore plus de peur.
Pouvait on d'ailleurs vraiment mourir de peur? Hum, peut être pourrais-je expérimenter sur elle, abuser de mes dons impies pour la terroriser d'avantage jusqu'à ce que son esprit soit assez briser pour qu'elle en meurt!
Je m'approchais pour être plus proche d'elle et m'accroupissais à mon tours, me plaçant à sa hauteur comme un adulte venant rassurant un enfant entrain de pleurer, à la subtile nuance que je n'allais pas la faire cesser de pleurer, non, je n'étais qu'Horreur. Dansant autours de moi dans une farandole démente, les ombres s'agitaient dans une parodie de danse folklorique paysanne sortie tout droit des souvenirs nébuleux d'une vie passé dans un temps où noblesse était plus qu'un mot. Je vois sa vitae perler sur ses lèvres avant de se fracasser sur le sol dans un léger tintement, que dis-je, un bruissement!
Caïn me fasse maudire une seconde fois tellement j'ai envie d'y gouter, d'apposer mes lèvres tel un cachet de cire sur les siennes, les sceller l'espace d'un instant pour gouter à son délicat parfum, sentir au plus profond de mon être la douceur de ce sang! J'approche mon visage pour aller cueillir mon dût, présent qui me revient de droit quand soudain, je sent cette attaque, mon esprit frappé avec violence par ces mots : -L'enfant des Ombres aime danser au clair de Lune ? Mais sa cavalière ne lui appartient pas...Premier réflexe, me relever alors que dans la ruelle une chape de ténèbres dons du sire de ce bâtard qui avait osé me diabler. Mon esprit fonctionne à 100 à l'heure, alors que je faisais apparaitre des tentacules d'ombres pour me protéger le cas échéant. Quel enfant de catin avait oser violer mon esprit? Un usurpateur... Non, une rose? Peut être... Ou alors autre chose, un simple semblable avec ce don.
Tout cas est il qu'il était une menace pour moi et rapidement la jeune Alice et le plaisir qu'elle me procurait n'était plus à l'ordre du jours. J'étais devenu une proie, il me fallait sortir les griffes. Je crachais comme un serpent l'aurait fait avec son venin :-L'enfant des Roys aime danser, mais avant tout l'enfant des roys trouve qu'il est impolie d'interrompre quelqu'un quand il danse... Alors montre toi fils de pute!Grossier? Oui, pour une simple raison, si l'agresseur était de la camarilla, il était bien évidement une catin des Mathusalems, marionnette aveugle qui obéissait en bon petit soldat. S'il était aubain, ce n'était pas mieux, ce genre de lâche incapable de choisir un camp! Quand au fait qu'il aurait put être lui aussi membre de l'épée de caïn, et bien, cela était une bonne chose certes, mais le sabbat n'était pas vraiment une secte calme, seul la violence montrait qui l'on était et comment l'on pouvait survivre... |
| | | Alice Liddell Nouvelle-Née Malkavian
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Sam 4 Mai - 14:47 | |
| Loin de l'inquiéter, mes paroles le faisaient rire, d'un rire qui semblait enfler dans les ténèbres, s’amplifier, ne jamais s'éteindre. Les échos revenaient sans cesse alors que je l'écoutais bouger, se rapprocher de moi. Il n'était pas loin. Proche, trop proche à mon goût. J'entendais son souffle, son corps bouger. Autour de nous, le monde n'était plus, si j'ouvrais les yeux, je le verrais surement, ce qui me terrifiait tant … ne réfléchis pas, arrête de le faire vivre à travers penser … le Veilleur arriverait, reste en vie, gagne du temps, protège toi … tant que je reste en vie, tout va bien. Christophe m'avait dit de combattre mes peurs, je l'avais fait une fois mais là ? Il n'avait rien senti. Je ne m'étais même pas défendu, le Cavalier était venu de lui même s'empaler sur le couteau, et en avait souri … alors que pouvais-je faire maintenant : rester en vie en attendant le Veilleur. Il me sauverait, il l'avait promis, il ne pouvait pas m'avoir menti, pas lui …
Il était plus proche, il se rapprochait, je le sentais très près, se penchant vers moi. Toujours les yeux fermer, je plaçais les mains devant moi, repoussant son buste qui s'approchait, il était trop près de mon visage.
-Va-t'en !
Et soudain, un orage, une tempête explosa dans la ruelle alors qu'il se redressait d'un coup. Je le sentais, toute cette violence, présente d'un coup, mes mains se posèrent sur mon visage toujours camouflé, pour le protéger, étouffé ce bruit qui claqua d'un coup dans le silence de cet univers morbide qu'il avait crée, alors qu'un cri d'effroi m'échappa. Le monde m'échappait, je ne savais plus ou il était, devant moi, mais ou … qu'était-il en train de se passer ? Je ne savais pas, recroquevillée contre mon mur. Une chose étrange se passait, je ne comprenais pas. Lentement, j'ouvris les yeux, très lentement, relevant quelque peu ma capuche avec prudence. Il était devant lui, de dos alors que dans la ruelle, des centaines d'Ombres semblaient prête à attaquer. Pourtant … personne à qui faire subir ce châtiment. La sensation étrange de tout à l'heure disparaissait soudain. Ce qui m'avait soulevé le cœur disparaissait et ce n'était plus que haine et peur que je ressentais contre lui. Mon regard se reconcentra sur le sol et malgré le peu de lumière présente, je vis l'éclat de la lame, celle du poignard de mon père. D'un coup, je le ramassais pour ensuite observer étonnée le Cavalier. Il semblait … avoir peur lui aussi.
-L'enfant des Roys aime danser, mais avant tout l'enfant des roys trouve qu'il est impolie d'interrompre quelqu'un quand il danse... Alors montre toi fils de pute!
Contre qui il criait ? Je ne comprenais pas. Assise, la capuche sur le sommet du crâne, je l'observais, presque intriguée. Il n'y avait rien, à part lui et ses Ombres qui semblaient prête à tomber sur la première personne qui approcherait. mais personne … De quoi avait-il peur … Et si … mais il n'était pas là, je ne le voyais pas pourtant pas. Mais il veillait toujours, il me l'avait dit, qu'il serait toujours là pour moi… et si … alors je devais fuir, maintenant. Mais sans oublier ce qu'il m'avait dit ce soir là, quand j'avais combattu devant lui. Fuir toujours, ce n'était pas la solution, il fallait que je me battes. Dans mon esprit, je me forçais à croire que c'était lui, que c'était le Veilleur. Pourquoi ? Me donner du courage alors que je me redressais, que j'avançais doucement, ne faisant aucun bruit et d'un coup, abattit le couteau dans la jambe du Cavalier. La lame s'enfonça dans la chair jusqu'à la garde alors que je tombais à genoux derrière lui, tant j'avais mis de force dans ce coup, mon bras me lança, je n'aurais pas du. D'un sursaut, je me jetais en arrière avant de tenter de me redresser et m'élançer en dehors de la rue, le sac en besace. Je ne l'avais pas laisser faire, je m'étais défendu, il avait encore mon poignard dans la chair alors que je tentais de m'enfuir.
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Dim 5 Mai - 17:46 | |
| Le Malkavian sourit mentalement devant l'effet produit sur le Lasombra. Celui-ci, tel une bête surprise en plein repas par un prédateur bien plus puissant, se releva brusquement et regarda tout autour de lui pour tenter de détecter une présence qu'il était incapable de percevoir. Les ténèbres envahirent la ruelle, et des bras d'ombre surgirent aux côtés du sabbatique. Il avait peur. Il était en colère. Des émotions pures, vivaces, qui emplissaient le Malkavian de joie. L'enfant des Roys ? Intéressant... Cela expliquait les stries dans l'aura du Lasombra. Il ne l'était qu'en partie. Comment deux clans si fiers et arrogants pouvaient-ils cohabiter dans un seul réceptacle ? Christophe regrettait de ne pouvoir user de son corps pour sentir la folie en lui, car il était certain qu'il devait en être imprégné...
La réponse aurait pu être parfaite s'il n'y avait eu l'insulte finale. Le Malkavian savait ce qui se disait dans son dos. On murmurait qu'il était complètement dégénéré, on employait des termes récents comme "cinglé", "psychopathe", "complètement fêlé"... Mais jamais on n'osait proférer des insultes devant lui. Et jamais encore une vermine de jeune vampire n'avait osé insulter sa famille. Toutes les voix qui entouraient Christophe en permanence se turent tout à coup. Avant de toutes se mettre à hurler de rage. Une colère incommensurable enveloppa le Malkavian, et durant quelques instants, il manqua de se perdre.
Mais la vision de la petite Alice qui se relevait lui permit de revenir à la réalité. Elle avait ramassé le poignard, et s'avançait discrètement vers son prédateur. Il se focalisa sur elle, et ressentit sa peur, mais aussi de l'espoir et une volonté de se battre. Elle suivait ses préceptes. Elle avait foi en lui. Elle enfonça l'arme dans la jambe du vampire. Le mouvement était pitoyable, mais l'intention était bonne. Elle ne maîtrisait pas sa force et son corps ploya sous la violence du coup, mais elle parvint à se relever pour prendre la fuite. Bien. Il allait lui donner du temps.
L'Ancien redirigea son esprit sur sa proie pour l'intercepter avant qu'il ne songe à poursuivre la sienne. L'heure n'était plus à la subtilité. L'ignoble sabbatique allait devoir payer pour l'insulte portée à son honneur.ECOUTE !Sa voix gronda dans l'esprit du vampire. Christophe ne contrôlait pas l'art de la domination aussi bien que les Rois ou les Sorciers, mais il savait suffisamment l'utiliser pour contraindre une personne à l'écouter attentivement, et son sang était puissant. A présent qu'il avait la totale attention de sa proie, il pouvait commencer à jouer sur un terrain que, cette fois, il maîtrisait à la perfection.Ecoute, Roi des Ombres... Ecoute la voix qui murmure dans les ténèbres... Tu te proclames enfant des Roys... mais il n'est que l'Ombre d'un Roi celui qui ose s'attaquer à une créature faible et sans défense... Et c'est là... que tu as failli... en songeant que ton jouet ne pourrait se défendre... Mais ce jouet n'est pas à toi... Nous... sommes... le croque-mitaine qui chante sous la Lune, qui pleure dans la nuit, qui hurle au coeur des ténèbres... Nous... sommes... le serviteur de la folie, l'incarnation du délire, le parangon de la démence... Et dans notre grande bonté... nous allons te faire partager nos visions...Alors l'Ancien rompit l'effet de la domination et puisa dans la puissance du sang des Malkaviens pour soumettre sa proie au plus terrible et dangereux des pouvoirs de l'aliénation. Il n'avait plus qu'à profiter du spectacle.- Spoiler:
Aliénation niveau 5 - démence absolue : vous devez gagner l'attention totale de votre cible, d'une façon ou d'une autre, durant quinze secondes minimum. Votre victime souffre alors de cinq folies au hasard, pour le reste de la nuit. Enjoy !
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| | | Shiro Amakusa
Messages : 141 Date d'inscription : 19/04/2013 Age : 35 Localisation : Au coeur des ombres.
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Dim 5 Mai - 19:06 | |
| Ce spectacle ne m'avait été offert que trop récemment, un hasard, un simple résultat né de l'aléatoire. De la hauteur je pouvais voir la scène, en apprécier chaque acte, en saisir l'intrigue, du moins seulement en surface. C'était une pièce comme il s'en jouait souvent, un fou nouveau-né qui ne saisissait pas encore totalement le concept du pouvoir. Avec le temps, les acteurs qui défilent, l'émotion ne m'atteint plus vraiment... malgré pourtant cette détresse. Alors pourquoi l'abandon de ma quête au prix de ce spectacle? Certainement pour cet enfant...
Un de ma race, un enfant des ombres qui osait se comporter ainsi... En une menace terrifiante, n'hésitant point à user des ténèbres au bénéfice de sa violence. Quel effort inutile, quel acte inqualifiable... Etait-il à ce point envieux de cette jeune fille? La ne résidait pas le problème. Ce qui me gênait, c'est cette incapacité à se contrôler cette impulsivité de sang qui ne sied guère à notre clan.
Alors? Quel jugement apporter? Laissez ainsi dégénérer ce spectacle ne semblait guère préférable au blason du clan des ombres. Il m’incombait donc de corriger cette jeunesse de sang, mettre fin au supplice. Non par considération, mais par soucis de prestige.
A la réflexion cette jeune fille m'incitait à me pencher sur son rôle. Forte et mystérieuse, elle ne semblait guère vouloir céder le terrain à l'engeance noire. Elle méritait certainement à cet égard les excuses dévolu à sa posture. Sans doute je m'emploierai à cela, une fois le travail terminé.
Enfin, seulement si un élément perturbateur ne m'avait point ravit le droit de sanction. Un acteur invisible semblait alors quelque peu irriter mon semblable. Tachons pour ma personne de profiter de cela encore un peu... Ma clémence consistera à soustraire le patient en cas d'abus que je ne pouvais concéder.
Rassemblons les ombres autour de moi, qu'elles soient témoins de ce fait. Indirectement je rends un jugement, qu'importe le bourreau. |
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Dim 5 Mai - 20:31 | |
| Et le coup vient de derrière, plantant sa lame dans ma jambe, je failli en trébucher, la judas, la couard, me frapper moi! MOI par derrière cette petite fils de pute, cette salope de catin! J'allais l'attraper et lui faire subir les pires outrages, la torturer tant et tant que chaque centimètres de sa peau sera couverte de cicatrices! Je la ferais crier si fort, la tourmenterais tant, lui ferait subir tant de douleurs qu'elles passeraient son temps entre deux hurlement de goret à tenter de me supplier abréger ses souffrances de putes! Oh oui j'allais la travailler à l'ancienne, lui arracher chacun de ses ongles, lui faire découvrir la douceur d'un charbon ardent dans sa gorge de traitresse!
J'allais lui faire de tels atrocité que j'en ferai régurgiter son sang à un tzimisce, et si cette pute était vierge, si elle avait encore cette fleur en bourgeon, je l’étreindrai pour la faire violer par tout le sabbat de la cote ouest des états-unis à fin que chaque fois soit la plus violente et la plus douloureuse possible! Cette pute ! Cette, les insultes me manquaient tant j'avais envie de la couvrir de mots odieux!
J'allais frapper, user de mes obscures dons issue des temps immémoriaux où l'homme était encore dans la nature sans rien d'autre que ses peurs et ses croyances pour le protéger quand je fut stopper dans mon élan par un ordre, un pouvoir mystique de mon sang mais ici utilisé par un plus proche enfant de caïn que je ne suis... Peut être aussi proche que moi je l'ai été.
Ecoute, Roi des Ombres... Ecoute la voix qui murmure dans les ténèbres... Tu te proclames enfant des Roys... mais il n'est que l'Ombre d'un Roi celui qui ose s'attaquer à une créature faible et sans défense... Et c'est là... que tu as failli... en songeant que ton jouet ne pourrait se défendre... Mais ce jouet n'est pas à toi... Nous... sommes... le croque-mitaine qui chante sous la Lune, qui pleure dans la nuit, qui hurle au coeur des ténèbres... Nous... sommes... le serviteur de la folie, l'incarnation du délire, le parangon de la démence... Et dans notre grande bonté... nous allons te faire partager nos visions...
Alors je compris, je fis le loin, sa façon d'être à cette petite connasse, c'était pas la drogue, c'était la folie, c'était le sang de Malkav qui courrait à travers ses veines, ce sang maudit par le créateur lui même, sang de dégénéré trop inconscient pour avoir tous rejoint l'épée de caïn. Et l'odieuse horreur de ce don s'abatis sur moi, telle la vague qui s'éclate contre le navire, je fus percuté de plein fouet, je faisais naufrage, dans ma tête milles âmes damnés me hurlaient dessus,me soufflant mes sombres secrets, mes tords inavoué, mes culpabilités les plus horribles. Quelle monstrueux pouvoir qu'étais l'aliénation, le don de rendre fou, et c'est dans cette folie que je m'enfonçais. M'enfonçais? Non, pire, je m'y noyais, tentant de me débattre vainement pour sortir la tête de cette océan de névroses.
-HAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaa Taisez-vous! Taisez-vous!
Je tombais à genou, tentant ma tête comme en espérant que si je la serrais assez fort j'en ferait sortir les mots qui s'y initiait. Je la serrait tellement fort avec mon don que déjà du sang coulait de mes oreilles et des larmes de vitae perlaient de mes yeux. Les ombras s'agitaient, se mouvaient vraisemblablement mugit par ma propre volonté, ici et là les ténèbres s'agitaient, se créer sous ma volonté brisé, mon corps demeurant en une position foetale proche d'un enfant. Mal, peur, douleur... Vengeance.
Oui, ce petit mot était né dans un recoin, bien à l'abri des mots soufflés par le dément. Oui, ma douce Alice, ma tendre Alice, viendra un moment ou ton protecteur ne sera plus là Alice, oh oui, et là... Là ma douce Alice tu comprendras combien je peux être cruel et rancunier, soit en sûre... |
| | | Alice Liddell Nouvelle-Née Malkavian
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Lun 6 Mai - 19:15 | |
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Le courage ou la folie. Les deux étaient si semblables par moment ? Qui aurait pu tenter de l'attaquer ainsi, en plantant, un malheureux couteau dans sa jambe alors que dans le torse, ça ne lui avait rien fait … Pourquoi avais-je fait cela ? Par courage ou par folie ? Même moi, je n'étais pas sûre de la réponse exacte. Mes mains serrées sur l'arme, pendant une seconde, j'avais eu l'impression de contrôler quelque chose, un élément de ma vie alors qu'il manqua de mettre le genou à terre. Prise dans l'élan, la garde de l'arme m'échappa, et je me retrouvais sur le sol, tentant de me redresser pour fuir. Mais il se retourna, et je le vis, son visage. Je crois que jamais je n'eus si peur. Je le vis, la rage, la fureur même d'un brasier alors qu'il s’apprêtait à frapper, que je ne pus retenir un cri alors que mes membres refusaient de m'écouter, de me relever. Mes bras se croisèrent devant mes yeux pour me protéger de lui, comme si ça pouvait changer quelque chose … Mais rien ne vint, plus le moindre bruit. Au bout de quelques instant, je baissais mes bras, et le vis, immobile. Pourquoi n'avait-il pas frapper ? Je ne savais pas, il ne bougeais plus, son regard encore sur moi, empli de sang et de lame mais pas de geste, pas de coups, rien du tout. Qu'est-ce qu'il … peu importait en fait. Je voulais savoir, mais une vague m'envahit soudain, qui m'aida à me relever alors que dans mon être, un seul mot était hurlé : « Cours » ! Et je me mis à courir avant de m'immobiliser face à mon cauchemars … les Ombres. Toujours là, deux tentacules qui claquaient dans l'air, prête à me faucher, la peur prit le dessus pendant un instant avant que le nom du Veilleur me reviennent à l'esprit. Christophe. Il m'avait aidé, j'en étais sûre, ça ne pouvait être que lui. Personne d'autre n'aurait pu vaincre le Cavalier. Je ne pouvais pas le décevoir, et rester là, à attendre de me faire … je ne voulais même pas savoir. Presque en aveugle, je me mis à courir, le plus vite possible. Tel un être vivant, elle ondulait, à une telle vitesse qu'elle manquait de me frapper au crâne. À un instant, je manquais de me faire avoir, mais je me jetais au sol, et elle n'eut que le vent. La course reprit, l'autre était plus proche de la sortie, je pouvais le faire. Christophe, regarde moi, je grandis, je combats. Mais soudain, un cri résonna dans mon dos, et je me retournais pour le voir … Je fus comme statuer en le voyant ainsi, si … un vent froid me glaça d'un coup le corps alors que je voyais son visage, de l'autre bout de la rue, son visage dégoulinants de sang. Il s'effrondrait, il semblait …
« ALICE !! »
Je tournais la tête juste un instant avant l'impact, une seconde avant que cette Ombres ne me frappe de plein fouet, que je n'ais le souffle coupé et que mon corps ne percute violemment le mur. Mon dos fut comme brisé un instant alors que je ne ressentais plus ma tête. Elle avait presque fracassé la brique sous moi. Plaqué contre le mur, je tombais sur le sol, m'écrouler sur la terre alors que l'Ombre revint frapper avec force contre la brique dont les éclats me tombèrent dessus. Cheshire avait voulu me prévenir mais trop tard. Je n'avais pas été assez rapide. Ma tête était de tombé de profil ,et au fond de ce coupe-gorge, je le voyais, recroquevillé sur lui-même, le Cavalier , son regard planté sur moi… Je devais fuir … Très difficilement, je réussi à me remettre sur mes pieds, déboussolée, le regard perdu alors que je m'étais à nouveau blessé. Dans mon cou, je sentais le sang couler. Fuir, je devais fuir. Mon dos, mon corps entier me faisait mal. Appuyée contre le mur, je réussis à me sortir de là, et j'avançais dans la rue, en tentant de marcher droit, le regard flouté. Je voyais plus clair … il me fallait un abri ou je serais en sécurité … l'église, il me fallait Christophe. Dans la rue dans laquelle j'avançais maintenant, je trébuchais soudain, essoufflée, affaiblie. Négligemment, je repassais ma capuche sur mon crane avant de me remettre à avancer. Je devais rejoindre l'église, avant qu'Elles ne me trouvent. Je me redressais et me remis à marcher, toujours aussi lentement, aussi faiblement …
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| | | Shiro Amakusa
Messages : 141 Date d'inscription : 19/04/2013 Age : 35 Localisation : Au coeur des ombres.
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Lun 6 Mai - 21:05 | |
| Voila donc le pouvoir de l'ennemi, une emprise bien fatale. A la fois je devais avouer que le bourreau ne manquait point de style, mais que dire des méthodes s'il ne s'agissait pas d'une sanction. Un pouvoir de coercition bien utile mais si prompt à la lâcheté. C'est avec les grains de folie que l'on sème le désordre, l'extravagance et les bris de mascarade. Encore une fois je me demandais bien pourquoi la Sainte Camarilla tolérait encore le clan des lunatiques en son sein. Surement un choix par défaut, "on se contente des défauts et on tente d'en faire quelques choses," je supposais que la logique devait tourner autour de cette idée.
Inutile de cacher ma défiance envers les membres de ce clan. Il s'agissait de personnalités si aléatoire, tous malades de folie. Même si certains avaient fait le choix de notre secte, je n'avais pour le moment croiser le chemin d'aucun cœur vaillant, sans doute cette idée à façonner mon préjugé. Je devais alors bien le doute à ces fous... Mais après ce que je venais de voir... J'éprouvais une certaine difficulté à remettre en cause ma pensée.
Le bourreau, était-il seulement présent? Observateur sadique cachée derrière une fenêtre, m'avait-il au moins repéré? Devais-je redouter une offense à mon tour, poignardé dans le dos? A cette idée, je ressentais presque l'envie de provoquer la rencontre... Mes ombres rassemblés auraient alors à cœur de fouiller et débusquer ce grand fou.
Néanmoins, le dernier acte avait sonné à mon sens. Terminé donc ma période d'observation, je devais agir. Il paraissait bien sage de fuir devant ce spectacle effrayant... mais avant de quitter juste un dernier mot. Elle courait, comme si sa dernière heure avait sonnée. Toutes les ombres se mobilisaient pour suivre son fol itinéraire, puis arrivé avec un peu devance au détour d'une rue, je pus enfin agir.
Et d'autres ombres lui coupèrent le passage, des ombres plus denses mais à la fois maitrisées, calmes. Rien de chaotique, rien d’oppressant car une fois la course expirée je ne put qu'apparaitre.
Je me doutais bien que la jeune fille aurait peur, sans doute aurais-je dut me passer d'ombre pour cette arrivée. Trêve de tergiversations, exécutons ce qui doit être fait. Aucun mouvement pour ne pas susciter la peur, juste une simple inclinaison de ma personne selon les règles de mon code.
"Je présente les excuses au nom de mon clan, je ne vous demande point le pardon pour cet enfant des ombres, égaré. Il sera fait justice autrement que par votre protecteur et j'essaierai de calmer les intentions hostiles de cet enfant à votre égard. Maintenant courez, mes ombres sauront couvrir vos pas, que la lune vous offre meilleur refuge."
Sur ces mots l'éminence noire décida de quitter sans empressement cette enfant égarée pour rejoindre l'autre égaré. Panser les maux de cette folie, voila bien quelque chose d'imprévue, d'ennuyeux. |
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Mer 15 Mai - 17:20 | |
| Et la folie se répandit. C'était un don qu'il utilisait avec parcimonie. Il jugeait son utilisation bien trop facile, et ses conséquences trop directes, trop brutales. Cela manquait clairement de subtilité. Il préférait en général s'amuser avec ses proies, les tourmenter pour les pousser au bord de la frénésie, puis les calmer, et recommencer, encore et encore... Il n'usait de la démence que pour punir. Une punition extrême, qui marquait à vie les vampires qui la subissaient.
Sans doute s'était-il fait un ennemi acharné en réagissant ainsi. Mais il n'en avait cure. Il était plus puissant, et il ne pouvait être atteint. L'ignoble roi des ombres ne savait pas qui il était. Au pire des cas avait-il un prénom. Nombreux étaient les semblables qui le connaissaient et le craignaient pour ce qu'il pouvait leur faire subir. Mais un corps enfermant les esprits des deux clans les plus dégénérés et les plus arrogants ne pouvait pas retenir la leçon. Il chercherait à le retrouver, pour se venger. Qu'il vienne à lui. Qu'il vienne... il s'amuserait.
Lorsque la démence atteignit sa proie, le Malkavian retira son esprit de celui du Ventrue/Lasombra. Il était certes fou, mais pas au point de lire dans les pensées d'un vampire en proie à une crise de folie sans précédent. Un rapide regard aux environs, et il vit Alice se faire projeter au sol par un tentacule d'ombre, se relever et tenter de s'enfuir en courant. Il projeta rapidement son esprit dans le sien et perçut une pensée essentielle. L'église. Christophe. Elle allait tenter de le rejoindre. Après un dernier regard à la vermine recroquevillée au sol, il réintégra son corps.
Il faisait sombre dans le havre sécurisé sous la crypte, mais il discerna sans peine la silhouette d'Alban qui veillait à ses côtés. Si les lieux d'où revenait son esprit n'avaient pas été si éloignés dans la ville physique, il y serait retourné en personne pour achever sa proie, mais la nuit était déjà bien avancée, et il avait besoin d'Alban pour autre chose que lui servir de chauffeur.Alban... Va à l'église... Alice s'y rend. Il te veut auprès d'elle.- Monseigneur, qu'avez-vous vu ?- L'église.Le ton était sans réplique. Aussi Alban prit-il congé pour se rendre à son presbytère, au beau milieu de la nuit...- Spoiler:
Fini pour moi ! Merci bien.
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| | | Alice Liddell Nouvelle-Née Malkavian
Messages : 225 Date d'inscription : 04/04/2013 Age : 30
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient Sam 25 Mai - 11:38 | |
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Je ne cherchais qu'une fois : fuir cet endroit, le plus vite possible. Aller le plus loin, allez dans le seul endroit où je serais en sécurité : l'église... Je ne courrais même pas, je trottais. Je ne pouvais pas galoper, j'avais si mal à la tête. J'étais épuisée, j'avais si mal. Ce combat, je l'avais presque perdu. Mais le Veilleur était venu, j'en était sûr. Je ne pouvais l'expliquer. Je ne l'avais ni vu, ni entendu mais c'était plus complexe que ça, comme si sa présence m'était apparu, clairement, comme si j'avais senti, ressenti son énergie. Il m'avait protégé. Il m'avait sauvé du Cavalier, c'était lui, et personne d'autre. Personne d'autre n'aurait pu le vaincre.
Je marchais, toujours aussi faiblement, jusqu'à arriver à un détour, et soudain, ça recommença, les ombres, tout … non pitié. Je me plaquais contre le mur alors qu'elles apparaissaient, toutes devant moi, mais bien moins folle. Elles semblaient plus … calmes mais elles restaient des Ombres et j'en avais peur, réellement. Et il apparut, à son tour. J'étais figée, je ne bougeais plus, je préférais observer, en espérant que rien ne se passe, que tout aille bien. Je ne voulais pas mourir, pas après ça, pas après ce que je venais de vivre. Christophe …
"Je présente les excuses au nom de mon clan, je ne vous demande point le pardon pour cet enfant des ombres, égaré. Il sera fait justice autrement que par votre protecteur et j'essaierai de calmer les intentions hostiles de cet enfant à votre égard. Maintenant courez, mes ombres sauront couvrir vos pas, que la lune vous offre meilleur refuge."
Et il partit … Et je me remis à courir après lui avoir jeter un dernier regard, intriguée … différent. Je devais aller à l'église. Je devais retrouver le Veilleur, je devais être à l'abri, et je n'y serais que là-bas. Pourvu qu'il m'attende, pourvu qu'il me voit là-bas, qu'il soit là quand j'arriverais. Je voulais le voir, je voulais trouver la chaleur de ses bras. Veilleur, tu me manque …
Hrp : Fin de mon tour, merci pour ce rp =^w^= |
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| Sujet: Re: La nuit nous appartient | |
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