![Colloque Brujah [Brujah only] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Sujet: Colloque Brujah [Brujah only] Jeu 6 Fév - 10:32 | |
| La population était dense à l'amphithéâtre Tocqueville, ici aux bancs de la faculté s'était étendu le bras armé de la Camarilla. Une foule brillante comme hétérogène, remplie d'artiste, de racailles en tout genre, nous avions des philosophes, des politiciens mais surtout des contradicteurs. A peine commencé le débat était déjà sur toute les lèvres, quel successeur au clan ? Qui allait pouvoir remplacer le chevalier français. L'aile gauche de l'hémicycle, traditionaliste, les colériques, ils étaient bien entendus choqués par la décision du Régent. Les plus extrêmes d'entre eux en appelaient à la révolte. Comme le vieux nouveau né Monty Bergson, d'ailleurs sa première braillerie lui avait valu un bon coup en pleine visage. En même temps, polémiste, ancien critique d'art et activiste communiste on ne pouvait attendre guère plus de cette personne. Il s'était levé et avait prononcé à l'assemblée.
"Mes frères, qui est ce Régent pour imposer son Diktat à notre ASSEMBLEE, je ne vois pas un chevalier, je vois qu'un corrompu. QUI à protéger la Camarilla, qui a eu le courage de se lever contre la bétise des roses pourries ? Marc ! Notre Primogène ! C'est celui qui s'est levé et c'est celui qui à payé ! OU EST LA JUSTICE CAMARISTE ! DES LE SENECHAL FANTOME DEVENU REGENT, VOILA QU'ON NOUS ENLÈVE NOTRE PRIMOGENE ! UN CALCUL POLITIQUE MES FRERES ! OU EST LA JUSTICE !"
Les voix alors se levèrent, l'aile gauche se souleva à ce discours enflammé. On criait vive Marc, ou Marc Primogène. Quand le chahut gagna le centre, un philosophe au punch violent calma le jeu en brisant vraisemblablement la mâchoire du pauvre Bergson. L'honorable et ami Darius Archer, un nouveau né qui savait se faire respecter par les mots et par les poings. Philosophe, ancien journaliste il faisait parti des modérés, ceux qui avaient pour horreur les extrêmes à savoir ceux qui prônaient la loyauté entière à la Camarilla et ceux qui ne juraient que par la scission. Partisan de la modération comme ma personne, l'assemblée compris que le tour des temps de parole passait aux modérés. Chef de file je me levais, faisant craquer le bois de l'université par ma main.
"Mes frères, assez de la bêtise ! Nos ancêtres auraient honte de notre manque de sagesse. J'entends nos détracteurs, ceux qui se moquent de notre sang ! C'est leur donner raison, que d'écouter la bétise animale de Bergson. Qu'allez vous faire, charger le manoir, fonder une autre secte ? Nous ne sommes pas un clan de mercenaire ! NOUS SOMMES BRUJAHS ! NOUS SOMMES LES ROIS PHILOSOPHES ! Qu'importe que l'on nous proclame en Déclin, ce n'est pas dans le délire de la révolte que nous retrouverons la suprématie de notre sang, de NOTRE CLAN. Croyez vous que Marc a penser à la rébellion en acceptant l'invitation du régent ? LUI à eu la SAGESSE de voir ce qu'il fallait faire ! LUI à eu le respect de notre SAGESSE. Bien que le poids de sa décision était lourde, il a déposé son TITRE. Ce n'est pas lui rendre hommage que de crier tel un IMBÉCILE ANARCH à la destitution du régent ! IL FAUT SE RELEVER CLAN BRUJAH ! IL FAUT PENSER ET SE BATTRE ! C'est ce que le PRIMOGENE DOIT FAIRE !"
Finalement je n'avais pas prévu ce coup de force mais dans un geste théâtral mon poing s'éleva pour mieux s'abattre sur le table, celle ci bien sur se fracassa à la conclusion de ma prise de parole. J'avais emporté quelques bancs de gauche en mon sillage, la droite elle ,semblait visiblement encore froide. D'ailleurs c'est sans attendre une invitation que celle qui tournait les têtes à droite prit la parole, écrasant plus ou moins un congénère au passage. Elle, Vesper Hysme, était une voix très redoutée du conseil. Loyaliste pur sang de la Camarilla, toute l'assemblée se souvient de ses prises de position extreme.
"Et serais tu ce PRIMOGENE, GARDIEN ? Toi qui aurait à coeur de suivre la politique de MARC ? Celui que tu mes en avant à failli foutre en l'air des siècles d'unité. Car c'est quoi la CAMARILLA SANS NOUS ? A VRAI DIRE, NOUS SOMMES LA CAMARILLA ! Quand Marc claque la porte du PRIMOGENAT, il nous prive de notre HERITAGE. IL CRACHE SUR CE QUE NOS ANCETRES ONT FONDES. QUI EST-il POUR S'ARROGER CE DROIT ? QUI EST IL POUR ENTACHER NOTRE SANG DE LA HONTE, DE LA TRAHISON ! SERAIS-CE DONC L’HÉRITIER DU PARJURE QUI ME FERAIT FACE ?"
Les bancs de la droite à leurs tours se soulevèrent. On criait au traitre Marc, quand à la gauche celle ci commençait à se lever pour rencontrer les blasphémateurs. Une bataille rangée couvait, alors que le centre allait tenter de mobiliser ses troupes. Un grand absent m'apparut en pensée. Je n'avais pas encore aperçu Marc. Je le connaissais pourtant assez fidèle de ce genre d'assemblée pour ne pas avoir manquer l'appel. Même si le titre de Primogène ne pouvait lui être rendue, sa voix avait beaucoup d'importance. |
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