Présentation de  

Lowell Shade

VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE

Nom : Shade Prénom : Lowell Surnom : Rattler ( Les soldats du régiment de Lowell étaient surnommés les "Black Rattlers", les crotales noirs. Certains de ses ennemis l'affublèrent  de ce surnom pour le dénigrer. Une fois devenu vampire, à cause des coups sournois dont il était devenu maitre, certains de ses congénères et rivaux décidèrent de rependre ce surnom. Ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'est que ce surnom plairait à Lowell .) Date et lieu de naissance : 24 Septembre 1897, New-York, Harlem Date et lieu d'étreinte : Los Angeles ,1922 Age + Statut d'âge : 93 ans, vieux nouveau-né Génération 9 Faction Camarilla Clan Ventrue Poste Prévôt Disciplines Domination 4 -Presence 4

D.B Woodside

Les apparences sont trompeuses

A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?

Il y a quelque chose de royal dans la démarche de Lowell. Elle reflète bien son assurance et son orgueil de Ventrue quand on le voit déambuler dans les couloirs de son cabaret. On ne peut pas qualifier sa carrure d’intimidante, c’est même tout le contraire. Lowell est plutôt svelte et léger, cependant cela n’empêche pas ses muscles d’être parfaitement bien dessinés malgré ses quatre-vingt dix années de non-vie.

Son visage ovale donne l’impression d’avoir été sculpté dans l’ébène, cet effet est renforcé par l’absence totale de chevelure sur le crâne. Curieusement malgré son passé de fantassin, puis de criminel, il est épargné par les cicatrices et autres imperfections et maintenant qu’il est devenu vampire, il a l’assurance qu’il restera ainsi. Ça tombe bien, maintenant qu’il vit dans le confort et dans le luxe, Lowell est devenu narcissique et un homme très coquet. Le soin qu’il prend à tailler sa barbe en est la preuve.

Lowell accorde une importance particulière au choix de ses habits. Il lui faut une pièce entière pour stocker tous ses habits griffés par de grandes maisons de couture et une aussi pour ses chaussures. Il veut que les regards se dirigent tous vers lui, c’est surement pour cela qu’il adore porter des accessoires ostentatoires comme ses montres hors de prix.

Un ordre peut être aussi bien intimé par la voix que par le regard. Sur ces deux attributs, Lowell est très bien fourni. Ses pupilles aussi noires que l’onyx semblent irradier en permanence un fluide invisible, mélange de séduction et d’intimidation. Et quand il laisse la colère le posséder, on pourrait même croire qu’il est un descendant direct de la gorgone, tant sa faculté à vous figer d’effroi est grande. Si le pouvoir de fascination de ses yeux est réel, celui de sa voix grave ne l’est pas moins. Les mots sortent de sa bouche, telle une rivière paisible descendant les flancs d’une colline. Calme, voire presque soporifique. Une des caractéristiques empruntées aux grands manipulateurs de ce monde. Lowell n’est pas du genre à hausser la voix pour se faire comprendre, mais par moments le timbre posé et clair de sa voix ressemble étrangement au sinistre grincement de la cascabelle d’un crotale prêt à mordre.

A la découverte de votre esprit

QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?

Comme la majorité des représentants de son clan, le besoin de dominer de Lowell est impérieux. Ça l’était déjà du temps où il était humain et le fait de partager le sang d’un Ventrue n’a fait que multiplier de façon exponentielle ce besoin. Afin de l’assouvir, Lowell est devenu un maitre du mensonge, de la manipulation et de la coercition, mais une fois de plus, il s’agissait d’arcanes politiques qu’il maitrisait déjà quand il n’était qu’un simple chef de gang. Le sang de Ventrue qui coule lui, lui en a donné de nouveaux moyens, un peu comme si on greffait de nouvelles nageoires sur le flanc d’un requin. Pas étonnant que la domination soit l’une de ses disciplines de prédilection.

Lowell est un conséquentialiste doublé d’un calculateur. Il est donc conscient que chaque acte entraine toujours une conséquence. Aussi comme pour une partie d’échecs, avant de déplacer un pion, il doit non seulement prédire les actions de ses adversaires, mais aussi celle de ses alliés. Réaliste, le nouveau-né ne croit pas en la loyauté, il se méfie même de ses congénères Ventrue, par contre, la corruption et le chantage sont deux moyens pratiques pour convaincre un politicien et surtout un caïnite de lui obéir.

Le poste de prévôt est un formidable outil politique, dont il use pour faire pression sur les vampires. Il peut par exemple échanger la vie d’un nouveau-né auprès de son sire contre un service ou un renseignement. D’un autre côté être le représentant de la loi est aussi le meilleur moyen de pouvoir la contourner. Malgré son assurance, Lowell n’opérera jamais en pleine lumière, il préférera agir dans l’ombre ou utiliser des pantins dociles.

En parlant de pantins dociles, tous les humains font de bons candidats à ce rôle. Lowell ne les voit que comme des sacs de sang destinés à servir et nourrir les caïnites. Cette façon de penser, ressemble plus à celle du Sabbat, cependant, Lowell a conscience que les humains sont plus nombreux que les vampires et qu’ils peuvent représenter un danger pour les descendants de Caïn, s’ils s’allient. Voilà pourquoi les humains doivent ignorer la présence des vampires et l’utilité vitale des règles rigides de la mascarade. L’humain n’est qu’un animal qu’on doit contrôler subtilement, un pantin de chair et d’os qu’on dirige avec des fils tressés dans sa cupidité.

Quant au Sabbat, malgré quelques points de vue identiques, Lowell les voit comme des ennemis, mais aussi comme des alliés de circonstance, car ces derniers peuvent être utilisés contre le prince en poste. Le prévôt est convaincu que la Camarilla et le Sabbat ne peuvent coexister éternellement mais rien ne pourrait empêcher des alliances occasionnelles entre les deux factions, surtout s’il y trouve un avantage.

On l’aura compris, Lowell est un vampire qui n’a pas de scrupules. La fin justifie toujours les moyens, surtout quand cette fin lui est profitable. Ce monstre d’ambition ne pense qu’à une chose, atteindre les sommets de la hiérarchie de son clan et s’assoir un jour sur le trône de Los Angeles. Les différences d’âge et de génération entre vampires, ne sont pas des freins à ses ambitions.

My life before and after...

MA VIE  DE MA NAISSANCE A AUJOURD'HUI...

Après avoir traversé l’Atlantique, le caporal Lowell Shade du 369eme régiment d’infanterie, rentre enfin chez lui, à Harlem. Il a passé la dernière année en France, dans la boue et le sang des tranchés de la Grande guerre. Période pendant laquelle, il s’est illustré sur le champ de bataille, curieusement, les médailles qui étaient accrochées à sa poitrine étaient toutes des décorations françaises. L’armée américaine, devait penser qu’un nègre était assez bon pour répandre ses tripes sur le sol, mais pas assez pour recevoir des distinctions honorifiques. Peu importe, qu’ils se les gardent leurs médailles, en plus de souvenirs sanglants et des cauchemars récurrents, le sous-officier avait ramené du vieux continent quelques breloques, pillés sur les cadavres des schleus ou dans des maisons abandonnées sur la ligne de front. Il en avait bien pour 5000 dollars, bien plus qu’il aurait pu gagner en dix dans son ancien emploi de Docker. De quoi refaire une nouvelle vie avec la femme qu’il aimait, Maggie. Maggie et lui c'était une longue histoire et il espérait écrire un nouveau chapitre en l’épousant et en lui faisant de nombreux enfants.

Un souhait qui ne sera jamais exaucé.

En pénétrant dans son appartement, Lowell découvrit sa fiancée en plein coït bestial avec Bill Krawitz, le propriétaire de l’immeuble. Comment ce gros lard de porc blanc, osait-il toucher sa promise ? Une fois le profond dégout qu’il ressentait disparu, il attrapa la baïonnette qu’il portait à sa taille et égorgea l’homme. Mais ce n’était pas suffisant, sa colère devait maintenant s’abattre sur la fautive. Possédé par la haine, Lowell n’écouta pas les explications de Maggie. Il ne comprit pas que le vieux porc avait augmenté les prix des loyers et exigeait des paiements en nature. Non ! Il ne voulait pas entendre d’excuse, mais juste les cris de douleur de cette chienne quand il plongera lentement sa lame dans son abdomen. Pour brouiller les pistes, il mit le feu à l’appartement et ensuite prit le premier train pour la Californie. Un de ses cousins résidait dans la cité des anges et pourrait lui fournir un abri pendant quelque temps en attendant que les choses se tassent.

La vérité c’est que Teddy, le fameux cousin n’était pas un modèle de vertu. Avec quelques noirs du Watts, il avait monté un petit gang qui vivait du racket du petit commerçant et de la contrebande d’héroïne. Un commerce lucratif, mais soumis à rude à concurrence. Un élément percutant comme Lowell  était le bienvenu dans ce jeune groupe. De plus le pécule récolté du front européen par l’ancien soldat allait mettre du beurre dans les épinards. Lowell qui était déjà l’auteur d’un double meurtre, accepta de pénétrer dans le monde du crime.

L’association des deux cousins fit prendre de l’essor au groupe. Ayant été docker avant de s’enrôler et donc connaissant les uses et coutumes de cette corporation, Lowell put facilement soudoyer quelques employés des ports et des douanes pour favoriser ses activités de contrebande. Une opération qui s’avéra très juteuse, quand la prohibition de l’alcool fut décrétée. Les cousins commençaient à crouler sous l’argent, mais hélas cette richesse commença à attirer l’attention de dangereux prédateurs, dont les familles de la « Cosa nostra ».

Lowell s’en foutait, avec l’argent du crime, il monta un cabaret bar qu’il nomma, le « black Rattler » en hommage à son ancien régiment. Il tomba amoura d’une chanteuse de jazz, une métisse aux yeux verts et eut deux enfants avec elle. À cause de ce bonheur, il négligea une partie de ses activités et comme la rue a horreur du vide, ce qui était abandonné par Lowell était aussitôt repris par ses « concurrents » et même certains de ses amis.

Teddy de son coté en avait assez de partager ses gains avec son cousin, en plus il craignait les Italiens contrairement à Lowell qui voulait leur faire la guerre. C’est pour cela qu’il passa un accord en secret pour se débarrasser de son associé avec la mafia. Prétextant vouloir discuter d’un gros coup, Teddy donna rendez-vous à Lowell au Black Rattler après la fermeture. Ce n’était qu’un piège, Teddy ne viendra pas seul  au lieu de rendez-vous, il sera accompagné de quatre criminels italiens.

Lowell aurait dû rencontrer la mort cette nuit-là, mais une mystérieuse femme fit son apparition dans la salle. Ses cheveux semblaient tissés dans l’or le plus pur de la terre et son regard d’azur était fascinant, mais le plus instiguant était cette mystérieux aura qui suintait de son être. À l'instant où ses pas résonnèrent sur le sol, ni lui, ni les quatre gros bras envoyés pour l’assassiner et ni son traite de cousin ne purent bouger. Ils ne pouvaient que rester docilement debout comme des proies sans défense attendant d’être dévorées par un prédateur affamé. Lowell n’eut jamais aussi peur de sa vie, cela dépassait même la frayeur qu’il ressentait quand il chargeait, baïonnette au canon les lignes allemandes pendant la guerre 14-18.

Le silence angoissant de la scène fut rompu quand la ténébreuse blonde ordonna d’une voix douce avec un brin de moquerie aux assassins de s’entretuer, chose qu’ils firent aussitôt. Lowell assista, médusé, à ce phénomène avant de réaliser qu’il venait de reprendre l’usage de son corps et au lieu d’essayer de fuir cette créature au corps de déesse, il posa une simple question : « Qui êtes-vous ? ».

Qui était cette femme ?

Lowell apprit ce soir là que les vampires existaient ainsi que d’autres créatures surnaturelles. La femme en question s’appelait Éleanor de Chamsagne, Stratège du clan Ventrue. Elle était assez vieille pour avoir connu le prince Ventrue Alexandre qui régna longtemps sur Paris. Puis fuyant les troubles occasionnés par la Révolution française, elle avait rejoint le nouveau continent et ses richesses encore inexploitées. Eleanor expliqua à Lowell qu’elle comptait faire de lui son infant, car elle avait décelé chez lui des qualités requises pour être un bon Ventrue, mais avant il devra passer une ultime épreuve : massacrer sa famille. La Ventrue claqua des doigts et aussitôt, trois goules entrèrent dans le club, accompagnées de la femme et des deux enfants de Lowell. Le marché était immonde, mais Lowell grisé par la perspective d’acquérir du pouvoir accepta et un après l’autre, il étrangla les membres de sa famille. Quant à Éleanor, elle venait d’avoir la preuve que Lowell était prêt à tuer ceux qu’il aimait pour parvenir à ses fins. Le jeune afro-américain venait de renoncer définitivement  à son humanité , dans quelques heures il rejoindra la puissante famille des Ventrue.

Une fois étreint, Lowell commença son agogé dans le monde Ventrue. Il apprit l’histoire de ses prédécesseurs et prit conscience qu’il devait tout faire pour préserver l’héritage de sa lignée et plus spécifiquement celui de son sire. Le passé de criminel de Lowell lui permit d’infiltrer du bétail dans la pègre et comme le milieu du crime étend souvent ses ramifications dans celui de la politique, le nouveau-né eut aussi accès à des hommes politiques. Un début très prometteur pour le jeune Ventrue.

Eleanor pensait que son infant était prêt, elle embarqua pour l’Europe où la montée du nazisme inquiétait les vieux Ventrue et laissa Lowell gérer ses propriétés à Los Angeles. Peu de temps plus tard le bombardement de Pearl Harbor, marqua l’entrée en guerre des États-Unis dans le second conflit mondial de l’histoire. Pour soutenir l’effort de guerre, les Ventrue développèrent des usines de production d’armes, d’avions et de munitions. Bien entendu, Lowell participa aux financements ces opérations. Une conséquence de la création massive d’usine, fut l’afflux massif de population à Los Angeles. Une population qui avait désormais de l’argent à dépenser dans les différentes industries souterraines contrôlées par la pègre, qui elle-même était manipulée en partie par Lowell. Le bénéfice était énorme et cela plut aux éphores du clan Ventru qui le récompensèrent en lui offrant le titre de licteur . L’ascension de Lowell n’échappa pas à la camarilla qui le nomma Prévôt. En fait ce n’était qu’un os pour le divertir. En vérité tout le monde craignait que l’ambitieux nouveau-né utilise sa force de frappe pour renverser l’actuel prince. Les émeutes de 1965 et 1992, confirmèrent ces craintes, car pour bon nombre d’observateurs du monde des ténèbres, ils y avaient de fortes chances pour qu’un caïnite soit derrière tout cela.
Et maintenant, le Ventrue aspire à d’autres fonctions, plus particulièrement celle de prince. L’apparition du Sabbat et la montée en puissance des Anarchs sont autant de problèmes à régler ou autant de moyens pour atteindre ses objectifs. Tout n’est qu’une question de perspective pour un Ventrue.

Tout semblait se dérouler conformément aux projets de l’ambitieux caïnite. Après la destitution du prince Toreador de la ville, son remplaçant, un frère de sang, lui accorda le poste de primogéne et ainsi augmenta son influence au sein de la cité des anges. De nouveaux projets fleurissaient dans son esprit ingénieux, comme les étoiles tachaient le firmament sombre de minuit. La route vers le succès et le contrôle de la ville semblait se dessiner plus précisément à chacune de ses actions. Lowell fidèle à ses habitudes avait programmé son action à la manière d’un grand maitre d’Échec, toujours avec plusieurs coups d’avance, malheureusement pour lui tout grand stratège qu’il était, il lui était impossible de prévoir le déferlement de violences et de destruction qui allait s’abattre sur Los Angeles.

Le Ventrue faillit périr lors de la destruction de l’Elyseum. Durant cette catastrophe, il perdit sa plus fidèle collaboratrice. Les jours qui suivirent, il vit ses fameuses sentinelles tomber sous les coups d’un ennemi qui paraissait invulnérable. Son incapacité à protéger les membres de la Camarilla et le chaos qui gangrenait la cité créèrent des opportunités pour ses rivaux. Les plus virulents n’hésitèrent pas à attaquer le sang-bleu et ses intérêts. Le club qui lui servait de quartier général fut détruit, ses activités illégales furent perturbées par l’arrivée d’autres groupes qui revendiquèrent ses territoires. Ceux qui se présentaient comme ses alliés, devinrent ses ennemis.

Ils étaient nombreux à attendre la chute du Primogene après ces attaques simultanées, le surveillant avec autant d’intérêt qu’une volée de vautour au-dessus d’un animal agonisant. Ils furent nombreux à être déçus. L’alliance inédite et improbable de la Camarilla et du Sabbat donna un second souffle au sceptre. Une alliance pour laquelle Lowell fut un des promoteurs, bien entendu avec l’idée d’en tirer un certain profit. Dans sa situation, il ne lui restait que deux alternatives, réussir ou mourir. Quand on se retrouve dos au mur, on ne peut plus qu’avancer peu importe ce qui se trouve en face et c’est exactement ce que fit Lowell.

Une fois la menace écartée, alors que les ruines du manoir Little Dove fumaient encore et qu’humains et autres créatures pansaient leurs plaies, Lowell lança sa riposte. En plus de quelques alliés provisoires issus de l’alliance avec le Sabbat, il avait recruté des éléments prometteurs un peu partout pour renforcer ses troupes. Gangster, armée, agences fédérales, forces de police. Autant dire des hommes et des femmes déjà rodés au combat. Ce ne fut pas très difficile, il suffisait juste de leur offrir ce qu’ils voulaient. Pouvoir, argent, vengeance, jouissance ou autres, comme le disait si bien Machiavel, tout le monde était potentiellement corruptible, il fallait juste trouver le bon prix.

Il ne restait plus grand monde qui incarnait l’autorité chez les caïnites et dans le contexte actuel, il était facile de trouver une explication plausible à la disparition soudaine de quelques vampires. De toutes les manières, ils n’étaient pas nombreux à pouvoir accuser (sans craindre de représailles), un primogéne et de surcroit un de ceux qui s’étaient battus pour Los Angeles. Ce n’était pas la première fois que Lowell utilise le trouble et l’anarchie pour agir, ses ennemis auraient dû se souvenir des émeutes du Watts. S’ils l’avaient fait, ils auraient su que c’est pendant ces moments que celui qu’on surnommait parfois par moquerie le crotale, répandait son venin corrosif et violent. Ils n’ont rien vu venir ! On apprenait que tel ou untel ne donnait plus signe de vie et le gentil prévôt de la ville accourait pour mettre sous-scellés les actifs du disparu le temps qu’on le retrouve, c'est-à-dire jamais. Il fallait bien qu’il renfloue son compte en banque ! Qu’il trouve des fonds assez rapidement pour réorganiser ses activités.

Lowell n’était pas  bête, ni cupide pour croire qu’il allait pouvoir continuer ce petit jeu sans risquer à son tour des représailles. Un nouveau prince était arrivé en ville, ainsi que de nouveaux arrivants. Le désordre laissait sa place à l’ordre, l’équilibre se rétablissait. Les règlements de comptes devaient cesser et de toutes les manières, une bonne partie de ses ennemis, avait déjà quitté la cité pour des contrées plus paisibles et hors d’atteinte de Lowell.

De  nouvelles pièces prenaient place sur l’échiquier et certaines ne devaient pas être prises à la légère. Le jeu allait reprendre. Ca tombait bien, les néons du Black Ratler, tels les plumes flamboyantes d’un phénix renaissants des cendres, illuminaient de nouveau le ciel d’encre de la cité des anges.

Il était temps…





Petite précession complémentaire :
les Ventrues ne peuvent boire qu’un type de sang. En ce qui concerne Lowell, il semblerait que le fluide sanguin issu de calices aux yeux verts soit celui qui le correspond le mieux.

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ses quatre dix années de non-vie.