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 Sacha Khitrik (terminé)

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MessageSujet: Sacha Khitrik (terminé)   Sacha Khitrik (terminé) EmptyVen 17 Mai - 15:28



Présentation de


Sacha KHITRIK
VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE




Nom : Khitrik
Prénom : Sacha
Surnom : On a tous un ptit surnom !
Date et lieu de naissance : Russie, Janvier 1525
Date et lieu d'étreinte : Russie, 1558
Age + Statut d'âge : 482 ans : Ancien
Génération 7
Faction Sabbat
Clan Tzimisce
Poste Archevêque
Disciplines Vicissitude 5; Auspex 5; Présence 3; Domination 3; Puissance 1




    Feat. Chester Bennington


Les apparences sont trompeuses
A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?


Me décrire, physiquement ? Vous déconnez là ? Bon, soit, je vais faire simple : Je suis beau. Mieux, je suis le plus beau. Ouai, le jour ou tu verras quelqu’un de plus beau que moi, c’est que tu seras en train de rêver… Ou alors c’est plus grave, c’est que quelqu’un a ressuscité un très vieux, mais vraiment très vieux de mon Clan. Bon, je peux concevoir de ne pas remplir les canons de beauté de la mode humaine, mais leurs canons sont pourris. Ils sont tellement plats et sans forme que j’ai du mal à les comprendre, de plus en plus. Enfin bref, je suis assez grand, enfin suffisamment à mon goût, bien taillé, j’ai placé des formes musclées là ou j’en voulais, mais rien de trop, et puis pas mal percé. J’ai des trous partout, mais je ne porte pas toujours autant de piercings que possible, sinon les gens veulent me prendre en photo à chaque coin de rue. J’aime aussi les tatouages. Pourquoi ? Parce que bizarrement, quand tu te balades tatoué dans la rue, les gens ont moins envie de venir t’emmerder.

En général, quand je dois sortir je me contente de boucles aux oreilles, d’un clou au menton, et un au nez. Niveau tatouage, torse, avant bras, épaules, et dos… J’suis comblé.

Quand je me déplace, c’est pas pour faire un défilé, j’ai une démarche lambda, passe partout, et en général, je porte des fringues qui sont pratiques, et qui faciles à laver. Ce qui ne m’empêche pas de sortir le smoking si y a une réunion au sommet… Par contre, c’est clair, faut pas m’emmerder. Je n’ai pas la langue dans la poche, et si mes mains y sont souvent, elles ont tendance à sortir rapidement si on me prend le chou.


A la découverte de votre esprit
QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?


Un jour, j’ai vu un psychologue, un Malkavian qui voulait absolument m’expliquer pourquoi j’étais ainsi. Mais je crois qu’il en est ressorti plus fou qu’il n’était entré.

Ce que l’on voit en premier, c’est mon côté exubérant, joueur. Pourquoi ? Parce je n’aime pas le vide, parce qu’au bout de plus de 400 ans, il faut toujours trouver de nouvelles manières de combler les nuits, et de s’amuser, sinon, autant aller voir le soleil.

Voila pourquoi je cherche toujours une nouvelle expérience à réaliser, un défi à relever, un sale coup à jouer aux Camaristes. Je joue avec tout, mais pas avec tout le monde. Je ne joue qu’avec ceux qui me distraient ou m’intéressent suffisamment.

En public, avec des humains, je suis grande gueule, franc et direct, et plutôt sympa sauf quand on me cherche des noises. Avec les jeunes vampires, c’est a peu près pareil, mais en plus directif. Par contre, y a une chose que chaque sabbatique sait à Los Angeles : je déteste l’échec. J’en ai en horreur. C’est arrivé plusieurs fois que des Sabbatiques ayant échoué dans une mission préfèrent aller se rendre à l’Elyseum Camariste plutôt que de venir me voir. C’est dommage, je trouve toujours une utilité à ceux qui ne me servent pas sur le terrain ou sur le champ de bataille.

Quand je croise des vampires plus anciens, j’essai de me modérer un peu plus, pas par respect, mais simplement car il est plus compliqué de renouveler les stocks quand l’un est détruit ou inutilisable. Les pions restent malgré tout des pions, et il ne faut pas sacrifier une pièce maîtresse. Pas trop souvent.

Parfois, il m’arrive encore de combattre. Et mes adversaires sont souvent surpris de mes réactions. J’aime la douleur, j’aime prendre des coups, et comme je suis homme d’honneur, je rends chaque coup que j’encaisse, par politesse. Quand je me bats, je joue avec le corps de mon ennemi. Avant, quand j’étais jeune, j’aimais tuer, simplement pour ôter la vie, mais ce n’est plus le cas, ce qui ne m’empêche pas de détruire ce qui me gêne sans aucun problème.

Je reste avant tout un prédateur, nocturne, vieux et vicieux, mais un prédateur…


My life before and after...
MA VIE DE MA NAISSANCE A AUJOURD'HUI...


Ma mère m'a mis au monde dans les premières nuits glaciales de janvier 1525, à force de souffrance et de hurlements, et ce après un accouchement qui la tortura pendant de longues heures. La pauvre femme ne s'en remit jamais, et rendit son dernier souffle après quelques jours d'une atroce agonie. Dans la chaleur de l'âtre, transpercée par des courants d'air glaciaux du rude hiver, je me rends compte maintenant que ce fut ma première victime, même si je n'y pouvais rien changer. Le plus effrayant dans cette histoire, c'est qu'en me rappelant les mots de mon père "tu n'as jamais pleuré mon fils, même en venant au monde", je suis désormais persuadé que c'était la première fois de ma longue vie que je prenais mon pied!

J'ai très rapidement appris à apprécier la souffrance, celle que je subissais, et celle que je faisais subir aux autres. Mon père me battait, mes frères en rajoutaient, et moi, j'endurais, je faisais semblant d'avoir mal au début, et puis je me suis lassé, habitué... Alors je me suis mis à ne plus rien exprimer, à encaisser simplement; Sauf que j'ai fini par adorer ça, et je devais le cacher aux aînés, sans quoi ils auraient arrêté, juste pour m'emmerder!

Ma jeunesse fut fratricide, j'étais le dernier de la famille, ayant empêché ma mère de me donner des petits frères ou petites sœurs, et très vite, mon père comme mes frères m'ont mis en tête que j'étais la tare de la famille, que je n'étais pas normal, que je n'avais pas de cœur. Ils se trompaient, j'étais bien plus fort et plus endurant qu'eux, la preuve, je leur ai survécut. Nous avons été formé au combat, de manière à servir Yvan IV "Le Terrible" mon tsar, dans sa conquête du monde, nous sommes devenus des soldats. Mes frères avaient peur, pas moi. Mes frères pensaient à survivre, je pensais à tuer mes adversaires.

J'ai grimpé les échelons au fur et à mesure que mes frères crevaient comme de la chair à canon sur le champ de bataille. Ils étaient trois, j'ai vu crever les trois, et ils ont tous chialé comme des mauviettes. J'ai piétiné chacun de leurs corps en jubilant, je leur rendais hommage, à ma façon, en leur procurant le même plaisir qu'ils m'avaient procuré pendant de nombreuses années.

Je suis mort pendant la guerre de Pologne, en 1558, dans la plus extrême des jouissances. J’ai eu beau essayer de la retrouver depuis, je n'y suis jamais parvenu. Je me souviens de mon Kaporal, je me souviens qu'il m'avait à la bonne, il m'engueulait régulièrement, sachant pertinemment que cela me motivait et m'exaltait. Nous étions plusieurs, une dizaine, il nous a prévenu la veille de notre mort, que la bataille du lendemain serait décisive, pour nous comme pour l'empire, qu'il comptait sur nous pour montrer que nous étions des hommes, que nous étions fort...

Dans la soirée, il nous a tous drogué, il nous a enterré dans la terre devant le camp, ne laissant que notre tête dépasser du sol... Nous avons dormi en terre toute la nuit. Le matin, lorsque sonna le Clairon de l'assaut, nous étions des traîtres, des infiltrés ou des déserteurs. Nous sommes morts et avons débuté notre non vie en nous faisant piétiner par les combattants. Le soir, après la bataille, certains étaient morts, d'autres avait survécut. Et le Kaporal revint, il fendit le crâne des survivants d'un coup de hache. Nous nous sommes relevés quelques heures plus tard, pas tous, au milieu du champ de bataille, et nous avons bu les combattants qui n'étaient pas mort au combat, mais avaient seulement blessés...

Ce fut un Carnage, notre régiment avait perdu la bataille, mais le Kaporal avait récolté une meute...

D'ailleurs, je me souviens de ses premières sages paroles comme si c'était hier. Nous venions de nous nourrir de victuailles humaines, d'entrailles et de cadavres, sans véritablement comprendre notre nature, sans savoir pourquoi nous avions été comme des hyènes se jetant sur des brebis devant ces soldats. Nous savions seulement que le sang nous avait rassasié. Et il nous réunit autour d'une bâtisse, nous fit entrer à l'intérieur, restant sur le pas de la porte. Là, il nous a expliqué la règle du jeu...

"Quand j'aurais fini de parler, je vais fermer cette porte à clef, et foutre le feu à cette baraque. Je resterais devant la porte, pour observer. J'ai un plan pour vous, mais il n'y a que 5 places dans mon plan... Alors s'il sort un sixième de cette maison, je l'égorgerais moi même..."

Nous étions huit. Je vis l'horreur se dessiner sur le visage déjà meurtri de certains de mes compagnons d'infortune. Avant qu'il ne ferme la porte, j'ai croisé son regard, et j'ai ressenti comme un éclair de lucidité, j'ai compris qu'il jouissait intérieurement du spectacle qu'il allait voir se dérouler devant ses yeux. J'ai compris qu'il espérait presque que d'autres ressortent, pour s'amuser encore plus avec leurs cadavres. Et je me suis fait la promesse de m'assurer qu'il n'en sortirait pas plus de cinq. C'est à ce moment là que pour la première fois depuis ma mort, j'ai décidé d'être un salopard.

Quand la porte s'est refermée, certains ont commencé à parler, à essayer de négocier pour savoir comment s'organiser, comment choisir qui sortirait. Moi, j'ai reculé de quelques pas, de manière à voir chacun d'entre eux. Ils voulaient privilégier ceux qui, dans l'armée, avaient le plus de mérite... Les gradés d'abord... Le plus gradé a été le premier à mourir. Mon couteau a aidé ma main à transpercer son torse, juste en dessous des premières côtes, mon bras s'est enfoncé dans ses entrailles, jusqu'au cœur. Je savais pertinemment ou frapper, j'avais l'expérience des endroits ou il était le plus douloureux de prendre des coups, de l'endroit ou la carapace osseuse était la plus fine...

Le second est mort en voulant sortir avant la fin de la discussion. Il a essayé d'entuber ses frères, ils lui sont tombés dessus sans pitié. C'est étrange comme les principes et les belles paroles volent en éclat dès lors que sa vie est en danger. Fascinant. Moi, je n'avais déjà plus grand chose à perdre. Sans aucune certitude néanmoins, mais je me disais que si le coup de hache que j'avais pris le matin sur le crâne avait bien été réel, je ne pouvais plus être réellement vivant... Sans véritablement savoir ce que j'étais devenu.

Nous n'étions plus que six, il fallait en désigner un. Le conseil des morts bientôt cramé décida que chacun voterait pour savoir qui ne sortirait pas. Nous ne fumes que cinq à voter, car le sixième, qui ne m'appréciait pas de son vivant, venait de perdre la tête au moment ou le choix de voter était validé...

Je crois qu'à ce moment encore, les autres auraient put m'apprécier, si je m'étais arrêté là. Ils se sont réjouis de voir que nous n'étions plus que cinq, ils se sont réjouis de se dire que désormais, nous pouvions tous sortir. Ils devaient être fier de ne pas avoir eu à trop se salir les mains, heureux de pouvoir me mépriser et me haïr, moi le meurtrier qui leur évitait à eux de dévier… Ils devaient penser que nous ne mourrions pas aujourd'hui... Et ils ont commencé à sortir, un par un, sans se presser.

Je ne me suis pas pressé non plus, je voulais sortir en dernier. Je voulais être le quatrième à sortir. Quand le troisième passa la porte, j'attrapais le bras du dernier, je m'approchais de lui, comme pour lui chuchoter quelque chose. Il se laissa faire. Abruti. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Mon idée de départ était juste de le trucider, tout bêtement. Mais au lieu de cela, sur le coup, une fois qu'il eut un poignard qui lui traversait les intestins, le goût du sang s'est rappelé à ma mémoire. Le goût, la saveur de ce liquide que j'avais dévoré quelques heures auparavant sur les soldats. Et je voyais du sang sur le dernier de mes camarades. Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai goûté. Je pensais qu'il aurait le même goût, je me trompais. C'était un délice, c'était bien meilleur, c'était l'extase infinie.

Il m'a fallut plusieurs minutes pour revenir à moi, la chaleur et la fumée commençaient à devenir véritablement étouffantes, et une peur m'envahissait petit à petit. Un frisson de terreur qui venait se mélanger au délice extatique de mon forfait. Je suis sorti, et j'ai refermé la porte derrière moi. Quand le Kaporal s'est demandé pourquoi le dernier mettait autant de temps à sortir, je n'ai pas pu me contenir.

J'ai éclaté de rire!

La vie en meute n'a pas été des plus faciles, nous avons très vite compris ce que nous étions : des soldats, de la chair à canon. Mais des soldats que l'on maintient dans une croyance de la liberté complètement paradoxale. Alors nous avons appris le code. Certains l'ont appris à peu près, et ont morflé en essayant de refuser certains points.

Moi je l'ai bu, je l'ai appris par cœur, jusqu'à ce qu'il s'imprègne jusque dans mes veines. J'étais persuadé que c'était en maîtrisant à la perfection le paradoxe de ce Code que je pourrais avoir ce que je voulais. Notre Ductus, et notre Sire, nous a appris ce que nous étions, des parties d'une Secte, le Sabbat, une sous partie unie de cette secte, unie et dirigée par lui. Il nous parla de la hiérarchie, il nous parla des obligations...

Et il nous parla de l'Ennemi, de la Camarilla, de la manière dont ces idéalistes voulaient parvenir à leurs objectifs en se voilant la face. Je n'ai jamais véritablement adhéré à cette lutte idéologique. Je n'ai jamais véritablement compris quel plaisir ils trouvaient à chercher des excuses aussi compliquées pour se battre. Mais j'ai compris que c'était important. Pour eux. Pour nous. Pour moi. Alors j'ai fait semblant. Je me suis appliqué à être un bon soldat, à être le meilleur.

Je ne suis pas devenu le meilleur parce que j'étais meilleur au combat que mes frères de Sang, certains étaient plus aptes que moi, plus fort ou plus endurant. Je suis devenu le meilleur car j'ai manipulé ceux qui auraient pu contester ma position. Quand l'un des frères a voulu devenir le Prêtre de notre Meute, en sous officier du Ductus, je me suis arrangé pour qu'il se fasse poignarder par les autres. Et le manège à duré un certain temps, jusqu'à ce que chacun me craigne suffisamment pour me demander si je voulais ce poste...

Au fil des combats, au fil des guerres, et au fil des décennies, notre meute s'est agrandit. J'ai découvert l’existence des autres Clan. J'ai amélioré ma maîtrise de nos Dons, notamment ceux qui permettaient de manipuler les Chairs. De simple soldat, je suis devenu expert. Non, pas en combat, mais dans les sciences, dans l'occultisme, dans l’ésotérisme, dans l’étiquette de la Secte. Je me suis arrangé pour que la Meute ait toujours besoin de mes conseils, pour qu'ils me consultent avant de mettre en oeuvre leur plans d'attaque. Pour qu'ils me révèlent les sombres secrets qu'ils découvraient, afin que je leur en explique les tenants et aboutissants. Et j'ai découvert une autre forme de satisfaction. Un autre appétit, celui de la compréhension, du savoir, de la connaissance. Un gouffre sans fin, dans lequel chaque plongée attise un peu plus le désir d'y retourner. Et pour tout savoir, la prêtrise dans le Sabbat, ce fut le Saint Graal.

Je pense qu'il est possible de dire qu'en Russie, durant une centaine d'années, nous avons fait les quatre cent coups. Nous avons participé à de nombreuses batailles, nous en avons gagné beaucoup, et perdu certaines... Mais notre meute a toujours eu un noyau dur, le même Trio gagnant...

L'Ecorcheur, mon Sire, le Magicien des Chairs, moi, et le Roi Fou, un Lassombra ayant de mauvaises manies depuis qu'il a tenté de commettre l'Amaranthe sur un Malkavian à l'esprit un peu trop retord. Ensemble, nous avons fait beaucoup, nous avons même attiré l'attention de plusieurs Évêques, et certaines rumeurs ont commencé à courir sur la possibilité que l’Écorcheur ne soit promut...

Il n'a pas fallut plus de deux nuits à mon ami Lassombra et moi pour mettre au point un plan afin de faire disparaître l'Ecorcheur de la surface de la Terre. Son temps était révolu, place désormais à la jeune génération, place à ceux qui, plus tard, changeraient le monde et mèneraient le Sabbat à sa gloire et sa suprématie. Nous étions persuadés tous les deux d'être capable d'amener du mieux dans la Secte.

Notre plan aurait put se dérouler sans accroc si l'Ecorcheur ne s'était pas douté que je complotais contre lui. La nuit ou nous lui sommes tombés dessus, il nous attendait, et je dois l'admettre, même si ça m'ulcère, je dois ma non vie au Roi Fou... Il m'a sauvé pendant que je commettais l'Amaranthe sur mon Sire, alors que des goules venaient pour me saisir, dans l’optique, j’imagine, de m’enfermer jusqu’à ce que le Sire soit en meilleur état... Je suis persuadé que le Lassombra avait tout prévu, je me demande même s’il ne m’a pas trahi auprès de mon sire, afin de pouvoir me sauver la vie ensuite. De manière à ce que je lui sois redevable.

Les hautes autorités ont alors décidé qu’il fallait que nous voyagions plus loin. Ils ont envoyé notre Meute jusqu’en Europe. Et là, j’ai pu réellement satisfaire certaines de mes passions, là j’ai eu des sujets d’expérience bien plus intéressants à étudier. En Europe, j’ai laissé le Roi Fou devenir Ductus de notre Meute, préférant me saisir du poste de Prêtre, poste qui me permettait de justifier ma soif de connaissances et d’expériences inédites.

C’est en France que j’ai eu l’occasion de découvrir la politique, ses intrigues, ses ficelles, ses joies et ses trahisons. C’était quelque chose de tout à fait nouveau pour moi, moi qui n’avais connu que le combat, puis avait découvert la science, les sciences… J’apprenais désormais les arts oratoires, les milles manières d’obtenir ce que l’on veut d’autrui simplement par la parole. J’ai rencontré des Pontes de la Secte, j’ai combattu certains Camaristes de renom, mais j’avais les dents longues, et à force de jouer avec les plus grands, et d’apprendre avec eux, ils ont finit par se méfier d’un élève aussi brillant que mentalement dérangé.

Lors d’un voyage en Italie, j’ai rencontré les Pontes de la Famiglia Giovanni. J’avais toujours été fasciné par la prestance de ces vampires, par certains de leurs Sombres Dons. J’avais entendu parler de Nécromancie, de Fantômes et de Resurrection. Ces domaines me fascinaient, alors je me suis offert un voyage à Venise, j’ai négocié avec le Capo de la Famiglia, afin d’avoir le droit de découvrir certains de leurs Mystères, et il a accepté. Le prix était très cher, et je leur dois encore certains services, mais je n’ai jamais regretté ce voyage. J’ai tissé certains liens avec des membres de la Famiglia qui durent encore…

Jusqu’à cette nuit de l’hiver 1802 ou le Cardinal m’a convoqué. C’était un grand moment, la joie et la terreur se mélangeaient dans mes entrailles, l’extase et l’appréhension. Cette rencontre voulait dire que d’une manière ou d’une autre j’avais attiré son attention. Simplement, restait à savoir si c’était en bien ou en mal…

Je crois au final que c’était en Bien ET en Mal. Le Cardinal m’a félicité pour mes travaux, pour mon allégeance sans faille, et m’a dit qu’il avait vu avec le Régent pour me reconnaître au rang d’Evêque… Je baignais dans un bonheur sans nom. Je pouvais grimper l’échelon suivant. Enfin. Je pouvais délaisser un peu les combats sur le champ de bataille pour jouer et me battre sur un autre champ.

Ce que je n’avais pas encore compris, c’est qu’il m’avait promu Evêque pour que j’aille m’exiler en Amérique. J’étais banni de la vieille Europe, contraint d’aller répandre le Code dans le Nouveau Continent… Mais j’avais la promesse du plus grand de la Secte : Si je parvenais à asseoir le Sabbat dans une ville, je pourrais être reconnu comme Archevêque de celle-ci.

J’ai donc pris la mer pour rejoindre l’Archevêque Marsilio, et le seconder dans sa lutte contre la Camarilla en Californie. A San Francisco d’abord, puis a Los Angeles lorsque j’ai compris que cette ville allait prendre une importance certaine vers la fin des années 1850. J’ai donc demandé à Marsilio de me confier une Meute, pour aller jusqu’à L.A. Et avec eux, j’ai pris le pouvoir.

D’Evêque, je suis devenu Archevêque de Los Angeles. Mon ambition était simple : Profiter de l’essor d’une nouvelle ville des Etats-Unis pour en faire un bastion de la Secte, garder ce bastion net et vide de Camaristes, et ainsi, prouver ma valeur, et demander le poste de Cardinal… C’aurait pu être simple en réalité.

Mais c’était sans compter sur cette Toréador, Amélia Quinn. Si elle n’avait pas été là, j’aurais déjà réussi mes objectifs. Si elle n’avait pas été là, le Sabbat aurait déjà pri le contrôle total de la ville. Mais je l’ai rencontré, peu après mon arrivée, et cela a bouleversé mes plans. Oh bien sur, les apparences ont été conservées, le Code de Milan a été suivit à la lettre, mais simplement, le jeu du pouvoir à pris une autre dimension…

Et cela en est devenu encore plus intéressant. Elle s’est lancée dans le cinéma, parce que pour diriger, pour jouer les marionnettistes, il faut avoir une implantation dans le monde des humains… Alors j’y suis allé aussi. Je me suis lancé dans la production cinématographique. J’ai financé nombre de réalisateurs, j’ai créé certains acteurs, et j’ai aidé certains semblables particulièrement doués à investir le milieu… Ah, je repense à James Ramsay. Celui là est un de mes préférés, un vampire qui s’amuse à produire des effets spéciaux grâce à ses dons, grâce à nos dons. Je ne peux pas dire que je n’ai pas fait de même, mais je ne suis pas allé aussi loin que lui, c’est un génie dans son genre… Je l’apprécie.

Je n’étais plus seulement le leader d’une sous partie de la Secte dans la ville, j’étais le joueur d’échecs, qui avance ses pions, joue ses pièces, prévoyant des assauts nouveaux et menant des offensives meurtrières, tout en souriant à sa sublime adversaire, la narguant après une bataille réussie, et lui promettant une revanche après une défaite…

Laissez moi vous expliquer, laissez moi vous présenter certaines de pièces favorites de mon échiquier. D’abord, il y a la Dame Blanche, Amélia Quinn, Prince de Los Angeles. Je me suis interdit de prendre cette pièce, pour une raison simple : Cela ôterait tout intérêt à la partie. Alors je me suis vengé sur le Roi Blanc, Cian Quinn.

C’était une nuit d’été, vers les années 1950. Alors que je me préparais à proposer à ma rivale une trêve temporaire, elle m’apprit qu’elle ne pouvait me l’accorder, car un voyageur important était attendu en ville. Ivre de colère, j’ai chargé ma Tour Noire, un de mes meilleurs éléments, Shiro Amakusa, Evêque de Los Angeles de capturer le voyageur, et de me l’amener vivant, afin que je l’interroge.

La mission fut un succès, et l’on m’amena bientôt le Toréador. Nous eûmes un débat philosophique sur la beauté, ou j’ai essayé à différentes reprises de lui faire adhérer à mon point de vue, en ayant recours à la chirurgie esthétiques, son propre corps étant le sujet de notre débat. Lorsque son absence d’arguments convainquant me lassa, je lui offris la chance de pouvoir choisir sa mort…

Le fou me répudia en m’avouant ce qu’il n’aurait jamais du me dire. Il me maudit, me promettant que son infante, le Prince de Los Angeles, la vengerait. C’en était trop. Puisqu’il ne voulait pas décider la manière dont il voulait mourir, j’ai décidé pour lui, et il n’a fallut que quelques secondes pour que je plante mes crocs dans son cou.

Je n’ai jamais avoué à la Dame Blanche ce qu’il est advenu de son Sire. Mais bien souvent, je me délecte de lui rappeler sa disparition, de manière plus ou moins subtile.







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MessageSujet: Re: Sacha Khitrik (terminé)   Sacha Khitrik (terminé) EmptyMar 21 Mai - 14:07

Un message pour dire que j'en ai terminé, j'attends vos critiques ou vos propositions...
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MessageSujet: Re: Sacha Khitrik (terminé)   Sacha Khitrik (terminé) EmptyMer 22 Mai - 13:51

J'ai tout lu ! J'vous jure, m'sieur, j'ai tout lu !
Bon, le personnage est très intéressant, et il a une belle évolution au fil des siècles. Tu restes assez vague sur ta relation avec Amelia, mais je sais que vous en avez causé par mp, donc pas de souci de ce côté-là. Et tu évoques aussi des joueurs dans ton histo, ce qui est agréable.

Je te valide !
Tu penseras à activer ta feuille de disciplines dans ton profil pour y noter ta génération et tes disciplines.
Bienvenue à Los Angeles monsieur l'Archevêque ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Sacha Khitrik (terminé)   Sacha Khitrik (terminé) EmptyMer 22 Mai - 14:17

Merci chef!

Et désolé pour les longueurs... J'étais pas super inspiré pour l'Europe... Et j'garde la vaulderie pour qu'elle soit jouée en rp...
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MessageSujet: Re: Sacha Khitrik (terminé)   Sacha Khitrik (terminé) Empty

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