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 Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)

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Asher de Rosenlord
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Lasombra
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MessageSujet: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyDim 30 Mar - 20:20

Douce créature
Ô toi belle humaine
Reviens vers ton maître
Ne t'éloigne pas
Belle déesse de la Lumière
Rejoins les Ténèbres
Laisse toi tenter
Laisse moi te toucher
Entends les battement de mon cœur qui s'accélèrent
Unissons nous pour l'éternité
A jamais touchés par la beauté



Le crissement du vent se bousculant sur les façades des bâtiments... Les douces lumières des habitations qui se réverbéraient sur la plus pure des blancheurs... Le grondement sourd de quelques voix se brutalisant... La fraîcheur caressant la peau de l'inconnu... Tout ceci s'unissait sous les ténèbres, enveloppant de leurs bras étouffant un être de l'ombre. Tout ceci ne faisait qu'un... Un ensemble. Un tout. Un mariage parfait et pourtant impur. Un alliage sombre de violence et de pureté... La nuit regroupait les êtres les plus noirs, peut-être les plus cruels. Elle cachait les assassins, les vagabonds, les sauvages, les voleurs... Mais dissimulait également ses enfants, ses petits nourrissons aux longues dents. Elle les masquait des yeux vicieux et naïfs de la société, prenait soin d'eux, les protégeant de leur tante, Déesse du jour et de la chaleur, les assaillant de ses puissants rayons lumineux et brûlants. Était-ce réellement une bénédiction ou bien une malédiction ? Devrions nous nous réjouir d'être le bien aimé de la lune ou bien s’apitoyer sur notre sort puisque notre existence ne se résume qu'à persister par le biais de la vie d’autrui ? Devrions nous idolâtrer notre nature sombre pour vivre éternellement, ou bien la blâmer pour ce qu'elle nous fait subir continuellement ?

Un claquement, puis un deuxième et encore un autre se firent entendre dans les sombres ruelles. Les éclats des lanternes illuminaient une silhouette imposante. L'être se fondait presque parfaitement dans l'ombre de la cité des Anges. De longs bras puissants se balançant le long de son corps, un homme à la peau d'une blancheur extraordinaire déambulait, sans but ni plan précis... Quoique... Pourtant bien déterminé... Pouvions nous réellement savoir à quoi pensait le jeune homme qui marchait calmement, sereinement en imposant un respect inouï. L'homme portait une chemisette nacrée, ornée de petits boutons aussi blancs que le tissus du haut. Des petites dentelles prenaient place au niveau du col lui donnant un air un peu plus efféminé ainsi qu'aux manches, encadrant ses poignets d'une fine broderie. Mais ne vous y méprenez pas, il n'en était que plus virile. Le cuir de son pantalon crissait dans la nuit, donnant un ton froid au silence glacial du centre-ville. De longues boucles cascadaient le long de sa nuques et s'échouaient un peu plus bas que ses larges épaules. Le regard de l'aristocrate restait froid, indifférent pourtant son fin sourire narquois trahissait sa personnalité. Qu'avait-il donc en tête ? Ses grands yeux bleus presque nacrés scrutaient l'obscurité comme si le monde lui appartenait. Et pourtant...

Son regard se posa d'ailleurs sur une grande bâtisse puis sur la route. Asher se pinça les lèvres en observant les ténèbres. Que cherchait-il donc ? La réponse était pourtant simple... Il avait entendu parler de cette étrange humaine... Non... en réalité il l'avait surtout vu et s'était immédiatement intéressé à elle... Et oui que voulez-vous ? Ses intérêts personnel passe avant tout ! Agent du FBI... Fervente servante de l'humanité. Il ne connaissait pas son nom mais il la savait sur une affaire. Il avait entendu parler de ce crime... Un jeune homme assassiné portant des traces de morsures semblables à celles d'un vampire. Un vampire ? Cela réjouissait d'autant plus le jeune Ancilla... Cette femme risquait un jour de connaître la vérité sur les créatures de la nuit. Il ne la connaissait pas mais il l'avait observé, comment réagirait-elle ? Elle pourrait devenir une menace pour la Camarilla à la longue...

Le noble se fondait dans les ténèbres... Rien ne pouvait trahir sa présence... Enfin presque rien... Il ne pouvait pas se dissimuler plus longtemps... Cela ne servirait à rien... Aussi sortit-il de l'ombre et le visage neutre voir indifférent il marcha sous la lumières des réverbères. Après tout pour le moment il ne lui voulait rien... Si la jeune femme désirait lui parler qu'elle le fasse donc, lui il n'irait pas vers elle... Enfin pas pour le moment... Il pensait qu'il devait se méfier car après tout elle faisait partie des forces de l'ordre la Demoiselle !
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Debbie Cauldwell
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyMar 1 Avr - 13:46

Les grands discours sur la défense de la justice et toute la noblesse du métier de flic, et par extension d’agent du FBI, je les laissais aux naïfs et aux imbéciles. Rien n’était parfait en ce monde, rien n’était totalement blanc ou noir, même si parfois cette vision des choses pouvait faciliter l’existence. Un « happy ending » n’attendait pas chacun d’entre nous au bout du chemin. Rien n’était idyllique. Tout était bien plus complexe que cela. Et c’était cette complexité qui amenait parfois des représentants de l’ordre comme moi à passer outre les valeurs que nous étions censés représenter et respecter.

C’était bien simple, depuis quelques jours déjà, j’avais opté pour un tout nouveau tournant dans ma manière de procéder. Je ne pouvais pas avoir les yeux et les oreilles partout à moi toute seule pour relever toutes activités ou faits suspects qui auraient pu m’amener à remonter la piste d’une de ces fichues sangsues que l’on nommait plus communément, « vampires ». Alors j’avais pris la décision, risquée certes, de mettre à profit ma position particulière en tant qu’agent du FBI. J’allais me forger mon propre réseau d’informateurs, des gens qui ne poseraient aucunes questions quant à ce que je cherchais réellement car ils n’auraient pas toutes les cartes en main pour comprendre. Des gens qu’on ne prendrait jamais au sérieux si jamais ils dévoilaient nos petits arrangements, ce qu’ils n’auraient aucun intérêt à faire de toute manière, car ils en ressortiraient systématiquement perdants.

Alors que le démantèlement des réseaux de trafics de stupéfiants faisait partie de nos tâches, voilà que je me retrouvais à traiter avec eux au lieu de les arrêter. Mes nouveaux informateurs. Je ne visais pas les gros poissons, seulement les petits groupes et ceux isolés qui usaient du revers de la nuit pour leurs trafics, me permettant ainsi de les garder facilement sous mon influence. Le deal était simple : ils restaient à l’affût de ce tout ce qui se passait dans la Cité des Anges une fois la nuit tombée, de toutes personnes ou rumeurs étranges, de disparitions inexpliquées. En échange, si leurs informations s’avéraient intéressantes, alors je m’arrangeais pour détourner, dans la mesure de mes moyens, les forces de l’ordre et leurs rivaux de leurs petites magouilles, leur permettant ainsi de perdurer.

Illégal ? Immoral ? Si cela me permettait d’avoir ma vengeance, alors je m’en moquais. La vengeance d’une femme est toujours bien plus terrible que celle d’un homme, car le temps qui passe ne réduit en rien notre hargne. Nous n’oublions pas. Jamais. Il était hors de question pour moi de lâcher le morceau, ou ne serait-ce que de songer à abandonner et à laisser cette affaire en l’état.

C’était à travers les rues de Downtown que j’allais cette nuit, pour appâter de nouveaux dealers. J’avais troqué mon allure féminine mais professionnelle habituelle et utilisée à mon travail pour quelque chose de plus neutre et passe-partout. Jean noir et veste en cuir ouverte sur un décolleté appréciable sans être indécent non plus. J’étais une femme seule et désirable, en pleine nuit, où était le problème ? J’en connaissais très peu qui auraient eu l’aplomb de faire de même sans être dévorées par l’anxiété de faire une mauvaise rencontre. Ce n’était pas mon cas. Physiquement, j’étais au meilleur de ma forme. Être au FBI le requerrait, non seulement aux tests d’admission, mais aussi tout au long de sa carrière. Je savais me défendre, même si je n’en donnais pas l’air.

Mais revenons à nos moutons. Ou dans le cas présent, à mes dealeurs. Pour une raison que je ne m’expliquais pas, ils semblaient ne pas être de sortie ce soir. J’avais eu beau guetter leur approche à proximité de la grande bâtisse face à la route, puis faire le tour de cette dernière, personne. Tout était désert et silencieux, comme si la ville avait subitement retenu son souffle.

Observant les alentours d’un air agacé, je finis par voir un homme se révéler à la lumière des réverbères. Un homme pour le moins incongru. D’où est-ce qu’il sortait, habillé ainsi et avec une chevelure blonde aussi longue que la mienne ? Enfin, je ne vois pas pourquoi je m’en étonnais. On croisait parfois de drôles d’énergumènes à Los Angeles, surtout à cette heure-ci. Je le fixais un instant de mon regard sombre et froid. Que faisait-il là ? Etait-il un client des trafiquants du coin ? Si tel était le cas, il allait sûrement faire chou blanc comme moi, car visiblement ils ne se montreraient pas ce soir. Jaugeant les chances que cet homme soit là pour ça ainsi que d’éventuelles informations qu’il pourrait m’apporter, je m’en rapprochais de quelques pas assurés, juste assez pour que nous puissions avoir une conversation sans élever la voix, mais pas assez pour qu’il puisse m’atteindre en tendant le bras.


- Vous cherchez quelqu'un ?

Autant rester vague tant que je ne connaissais pas les raisons de sa présence. S'il n'était qu'un simple passant, autant le faire déguerpir de là, je ne voulais pas l'avoir dans les pattes si ma cible arrivait finalement à l'improviste.
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Asher de Rosenlord
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Lasombra
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyMer 2 Avr - 11:45

Le Lasombra ne pensait plus qu'à ses propres intérêts, pourquoi risquait sa vie sur un terrain si glissant si ce n'était pour servir ses intentions. L'ombre d'un sourire flottant sur ses lèvres, il imaginait déjà la victoire du Sabbat contre la Camarilla ! Pourquoi s'abaisser devant les humains ? Ces êtres si incompréhensible, stupides et futiles ? La bêtise humaine était bel et bien supérieure à celle des animaux. Enfermez les tous dans une cage pendant une semaine, vous verrez qu'au bout de deux jours il s'entre-tueront parce qu'ils n'arriveront pas à se supporter mutuellement !

Des pensées assaillirent l'esprit d'Asher. Maria... Il l'avait presque oubliée... Quelle belle femme ! Et extraordinaire aussi ! Depuis qu'il avait « pris en chasse » l'agent du FBI, il en avait oublié son amante... Quoique ancienne pourrait être plus approprié...Pauvre Maria, pauvre jeune femme. Elle lui vouait un amour inconsidérée, elle aurait tout fait pour lui... Mais lui ne l'avait jamais aimé oh non ! Juste avant de partir il avait bu au creux de son cou, les douces mains de la jeune femme parcourant son dos puis retombant le long de ses flanc. Il l'avait épuisée, mais elle l'avait désiré... Son sang coulait désormais dans les veines du jeune homme qui était à présent repu pour la nuit...

Sa peau avait repris des couleurs, teintant d'un rose pâle, humain, les joues de l'Aristocrate. La chaleur avait envahit alors le corps du Prince... En ces instants, plus humains que lui ce n'était pas possible, si l'on écartait le fait qu'il restait vêtu d'une manière assez extravagante. Son pantalon de cuir n'arrangeait absolument rien, soit on le prendrait pour un tortionnaire ou bien un sadomasochiste... A méditer... Peut-être un peu des deux non ? Sa chemise ne le faisait pas non plus passer pour un être normal, où est-ce que l'on pouvait dénicher de pareils froufrous ? Les dentelles n'étaient pas une chose commune pour les hommes, autant certains se baladaient en jogging d'autre en smocking, d'autres... et bien ceux-là on se demandent d'où ils sortent...

Sa main frôlait le Glock 9mm qu'il portait à sa ceinture, ce n'était pas une arme que l'on cachait, non, elle était en vue. Le port d'arme était autorisé alors pourquoi s'en priver ? D'autant plus que les rues de Los Angeles grouillaient de malfrats et de criminels, Asher ne voulait pas perdre bêtement sa vie éternel par un enquiquineur de première qui aurait voulu le détrousser, qui sait si celui-ci ne se trimbalerait pas avec un couteau en argent ou même avec une arme plus imposante et par conséquent provoquant plus de dégâts ? On ne savait jamais ce qui allait nous tomber sur la main, mieux vaut prévenir que guérir...

La nuit était bien sombre ce soir-là. Vide, aucun bruit ne venait perturber son silence inhabituel, mais Asher devait l'avouer, ce calme l'apaisait. Il n'avait pas l'habitude d'être ainsi exposé à un tel silence, d'ordinaire, ses oreilles bourdonnaient et tous bruits persistaient à lui agresser les tympans. Ses dons vampiriques pouvaient avoir certains avantages mais dans une ville comme celle-ci il ne pouvait que trouver des inconvénients au niveau de l'odorat et de l'ouïs.

Alors qu'il marchait tranquillement en pensant à sa nouvelle cible, la silhouette féminine se dessina au loin. Un sourire apparut alors sur ses lèvres. Quand on parle du loup... L'agent du FBI marchait seule dans les rues de la cité des anges, que faisait-elle en solitaire ? Ne craignait-elle pas pour son intégrité morale ou physique ? Sa veste de cuir lui allait irrésistiblement bien. En voyant la jeune femme ainsi vêtue, le vampire ne put s'empêcher de penser à Maria, c'est vrai qu'elle lui ressemblait sur certains points, notamment sa chevelure sombre, ses accoutrements et puis ce regard froid, déterminé...

Quoique, Maria avait beau être son calice, elle l'aimait de tout son cœur, ce n'était donc pas u regard froid qui m'était les autres à distance, non il était plus courageux, hardi, mais pas sombre. Certes, elle faisait frémir ses opposant par sa détermination à protéger son maître mais plus que tout elle agissait par amour. Était-ce le même cas pour cette femme ? Était-elle animé par le même sentiment que la bourgeoise ?Non certainement pas... Quoiqu'il ne la connaissait pas assez pour déduire quoique ce soit de sa personnalité.

C'est alors qu'une voix sortir du fond de la gorge de la jeune femme. Ce son doux et pourtant froid caressa la peau du Comte, oui ? C'était à lui qu'on s'adressait ? On lui demandait s'il cherchait quelqu'un, que devrait-il répondre ? Certainement pas un « oui, vous... », non cela aurait paru peut-être effrayant, bizarre... Il passa une main dans ses cheveux en observant l'inconnue, scrutant ses moindres faits et gestes. A première vue elle paraissait inoffensive, mais l'habit ne fait pas le moine et venant d'un agent des forces de l'ordre cela lui aurait étonné qu'elle soit sans défense. Il lui adressa un sourire aimable, quoique toujours froid et presque indifférent avant de lever les yeux au ciel et de répondre d'une voix presque intéressée :


- Oh non, personne... Je préfère me balader de nuit, les rues sont plus calmes... c'est là que l'on peut réellement profiter de la ville.

Ses prunelles plantées dans ceux de la jeune femme ne paraissaient presque plus bleues mais blanches... Une nuance si étrange qui colorait ses yeux, il continua alors d'une voix neutre :

- Et vous, que faites vous seule dans la nuit ? N'avez-vous donc pas peur ?
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Debbie Cauldwell
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyJeu 3 Avr - 11:37

Alors comme ça, monsieur préférait se balader la nuit, hein ? Allez, calme-toi ma fille, des gens qui appréciaient profiter du nouveau visage qu’offrait la ville de nuit, il y en avait. Ce n’était pas seulement un truc de vampire. Je ne voulais pas sombrer dans la paranoïa, mais je devais bien avouer que depuis la mort de mon fiancé, j’étais devenue bien plus prudente et alerte à la nuit tombée. Je me demandais sans cesse comment était-ce arrivé, comment Stephen avait pu se faire avoir, lui qui faisait partie de nos meilleurs agents. Avait-il été attaqué par surprise, n’avait-il pas jugé nécessaire d’être sur ses gardes lorsqu’il avait rencontré son assassin ? Ou n’avait-il même pas eu l’occasion de le voir venir ? Tenter de retracer le déroulement du meurtre ne s’était pas avéré aisé et pour tout dire, plusieurs hypothèses restaient envisageables.

Mais ce n’était pas le moment de pleurer celui que j’avais perdu et pour tout dire, je ne l’avais pleuré qu’une seule fois. Depuis, la plaie était restée à vif, mais elle ne saignait plus. La tristesse n’était pas un moteur pour vivre, la colère et la vengeance en revanche, si. Haussant les sourcils sarcastiquement, je répliquais d’une voix cassante en soutenant son regard :


- Peur de quoi ? Du noir ? Des chats errants ? Des ivrognes ?

Justement, j’évoquais ces derniers car un homme passablement éméché traversa une ruelle voisine à la nôtre et nous apercevant, lâcha une flopé d’injures à notre égard, avant de disparaître aussi vite qu’il était apparu.

- Profiter de la ville la nuit, bien sûr, quelle excellente idée. Tout à fait charmant,
ajoutais-je en jetant un regard dans la direction du poivrot qui avait disparu.

Je me sentais d’humeur corrosive, la faute à cette enquête qui n’avançait pas assez vite à mon goût. Ajoutons à cela qu’il était tard et que j’aurais volontiers été me glisser dans mon lit, mais ce n’était pas possible. Ou plutôt, je me l’interdisais. En soit, ce n’était donc pas la faute de cet homme étrange : il était tout simplement là au mauvais moment et au mauvais endroit. Je passais volontairement sous silence sa première question puisqu’il avait tout de suite enchaîné avec une deuxième. Cela ne le regardait en rien de toute manière, et si le message n’était pas assez clair, je pouvais aussi bien le lui faire comprendre verbalement.


- Si vous n’avez pas d’autres raisons d’être là, je pense que vous devriez aller profiter des joies nocturnes de la ville ailleurs.


Je n’avais pas moyen de le forcer à obtempérer étant donné que ma présence ici n’avait rien d’officielle. Toutefois je pris soin d’appuyer mes propos de mon regard et de clore notre échange sans lui laisser le temps de protester, commençant à m’éloigner. Imposer son tempo, c’était ce qu’il fallait, et en l’occurrence, c’était moi qui menais la danse, et certainement pas lui.


(Hrp : Petite réponse, désolée, j'ai des révisions pour les jours qui viennent et j'ai aussi la réponse de Lowell à écrire pour ne pas le faire attendre trop longtemps. ^.^")
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Asher de Rosenlord
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyVen 4 Avr - 17:39

Il se tenait là, face à cette jeune femme à l'allure ordinaire et pourtant si spéciale... Elle lui rapellait vaguement un souvenir... Quelqu'un qu'il avait rencontré dans le passé ? Non, ce n'était pas ça... Plus il réfléchissait plus il pensait à son calice, et la réponse était là... Oui elle lui faisait ressurgir des souvenirs récents de Maria, belle jeune femme aux boucles ténébreuses. En ce moment même, elle l'attendait sagement dans son manoir... Qu'attendait-elle au juste ? Un amour inconditionnel ? Un clin d’œil bien appuyé ? Redevenir son amante à jamais ? Mais ne se rappelait-elle simplement pas qu'il n'éprouver rien d'autre pour elle que de la sympathie?Il ne l'aimait pas et ne l'avait jamais aimé comme un compagnon, alors pourquoi s'obstinait-elle encore à vouloir attirer son attention ? Oh bien sûr il la protégerait coûte que coûte puisqu'il l'aimait comme un maître aime son calice mais ses relations avec elle s'achevaient là...

La réponse de l'agent du FBI ne lui plut guère. Elle lui avait parlé d'un ton cassant, sarcastique. A qui croyait-elle faire face ?... Si elle savait... Elle prétendait ne rien craindre, chats errants ? Ivrognes ? Asher concentra son regard sur un buveur de première qui leur lançant une tornade d'injures. Un petit sourire amusé transparut sur les lèvres du vampire, décidément elle semblait avoir mot à tout. Il reporta ses yeux sur la jeune femme avant de lui répondre d'un air plus froid pour bien lui faire comprendre qu'il n'était pas un chien :


- Je ne parlais pas de ce genre d'énergumène mais plutôt des violeurs, des tueurs ou des créatures encore plus sombres...

Son sourire dévoila ses dents d'une blancheur éclatante, il fallait vraiment s'approcher de lui pour y déceler ses crocs scintillants. Il se mordit l'intérieur de la joue pour éviter de lancer une réplique cinglante en réponse aux dires de la jeune femme et sa tentative marcha. Il ne dit rien de méchants non, il avait réussi à garder son calme et il finit par dire d'un air toujours aussi amusé :

- Mais bien sûr ! Ce ne sont pas quelques badauds qui vont me salir la nuit très chère! Les repousser s'ils viennent à s'en prendre à ma personne ne serait pas une tâche difficile...

Il pensait réellement à ce qu'il disait et il n'avait aucun doute sur la véracité de ses propos... Si l'on venait l'enquiquiner pour un oui ou pour un non il lui planterait une paire de canine au niveau de la jugulaire et le laisserait crever sans aucun remord. Quelle merveilleuse idée ! Il se ferait bien l'ivrogne qui venait de passer ! Quoique... L'alcool le rendrait certainement moins apte à contrôler ses faits et gestes. A méditer... L'inconnue s'exprima alors d'un ton qui voulait dire « je décide et tu obéis » ce qui fit arquer un sourcil au vampire. Vraiment ? Alors qu'elle s'en allait lui intimant l'ordre d'aller voir ailleurs pour profiter de la nuit noire de Los Angeles, Asher frémit et grimaça lançant d'un ton assuré :

- Comment avance l'affaire ?

Il fit un pas en avant avant de pencher la tête sur le côté et de continuer un sourire sournois aux lèvres :

- Pas trop hein ?

Sa main se glissa dans ses chemin puis il soupira. Le noble fit un autre pas en avant. En une fraction de seconde alors qu'un simple humain n'aurait même pas eu le temps de faire un pas en avant il se retrouva dans son dos, son torse proche de la jeune femme. Il pouvait sentir sa chaleur corporelle titiller sa froideur habituelle. Les cheveux de l'agent touchaient presque la chemise du jeune homme qui murmura alors d'un ton sûr :


- Vous êtes animée par des sentiments puissants... de la haine envers celui qui a commis le crime ? Ou peut-être un désir de vengeance ? La victime ne vous est pas inconnue... Vous la connaissiez. Sinon pourquoi un tel acharnement ? Je vous ai observé, agent... Vous êtes sur une piste, mais laquelle ? Avez-vous une idée sur l'identité du meurtrier ?

il ressentait en partie ce qu'éprouvait l'agent mais tout restait flou... Sa bouche frôla l'oreille de la jeune femme :

- Je pourrais vous venir en aide si vous le souhaitez.

Il se recula soudainement et appuya son pied contre un mur avant de continuer d'une voix froide :

- Avez-vous peur de la mort ?

Il souriait toujours, ses yeux plantés sur la silhouette de la jeune femme. Cette phrase était significative, était-elle apte à se dresser contre des vampires, des morts ?

[HRP/ il n'y a pas de soucis! Wink /HRP]
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyMar 8 Avr - 11:19

Fais ci, fais donc ça, va chercher, donne la patte, coucher ! J’avais l’habitude de mener mon monde à la baguette, de donner le tempo. Il fallait que les choses aillent dans mon sens, et quand elles ne le faisaient pas, je recadrais le tout à ma manière. Selon mon frère, je frôlais même parfois le despotisme. Bien entendu, l’autorité et mes manières directes ne suffisaient pas toujours, et je devais parfois user de moyens détournés qui ne me plaisaient pas forcément. Mais la conclusion restait inéluctablement la même : je réussissais toujours à parvenir à mes fins, à obtenir gain de cause. Il m’arrivait rarement de tomber sur des personnes qui allaient au-devant de ma volonté, mais cela arrivait. C’en était aussi agaçant qu’appréciable, de voir que certaines personnes sortaient du lot et parvenaient à me tenir tête. Cela n’avait en revanche jamais été aussi surprenant que ce soir dans les circonstances.

Alors que l’inconnu évoqua l’avancement de mon enquête, je me figeais sans le vouloir, cessant ma marche. Avais-je bien entendu ? Parlait-il bien de ce à quoi je pensais ?

Merde !
Bien évidemment, je ne m’étais jamais fait d’illusion sur la discrétion de cette affaire. Plus il y aurait de personnes impliquées, plus le bruit se répandrait, mais je devais bien avouer que je ne m’attendais guère à ce que cela survienne si tôt, ni que cela provienne de la part d’un pur étranger. Qui était réellement cet homme, et quelles étaient ces intentions ? Il me sembla brusquement prendre conscience d’un détail le concernant : s’il était au courant de ce sur quoi j’enquêtais, sa présence ici, sur mes pas, relevait-elle belle et bien du hasard… ? Sur l’instant, j’en doutais. Ignorant son sarcasme, je sentie une bouffée de méfiance me prendre à son égard, ainsi que mon instinct qui m’avertissait.

Mais alors que j’avais l’intention de me retourner pour lui faire face, je fus stoppée en sentant brusquement sa présence juste dans mon dos. Je me raidis instinctivement, mon corps réagissant le premier face à cette situation anormale. Il s’était approché sans que je ne l’entende, et bien trop rapidement, comme s’il avait comblé les quelques mètres qui nous séparaient d’un seul pas. Je luttais contre l’envie de dégainer mon arme à feu pour l’inciter à prendre ses distances car sa proximité soudaine, anormale, ne me plaisait pas. Jeter de l’huile sur le feu était tentant, mais cela risquait bien de dégénérer, mieux valait que je reste prudente.

Mes piques de tout à l’heure l’avaient visiblement touché bien plus profondément dans son orgueil que je ne l’avais cru, à en juger par la tournure de cette conversation. On aurait dit qu’il cherchait à égaliser les scores. A moins que telle n’ait été son intention dès le départ. Il en savait trop, beaucoup trop à mon goût. L’enquête qui m’occupait, mes sentiments, peut-être même mon lien avec Stephen. Et surtout, ce qui me fit enrager le plus, c’était son aveu de m’avoir surveillé, du moins s’il disait la vérité. J’avais été observée, et je ne m’en étais même pas rendue compte ? A mes yeux, c’était impossible, j’avais confiance en mes capacités et mon instinct. A moins qu’il ne soit…


- Je pourrais vous venir en aide si vous le souhaitez.

Cette fois-ci, c’en était trop ! J’avais horreur qu’on investisse mon espace vital sans ma permission, et en l’occurrence il se permettait bien trop de libertés à ce sujet. La main glissant sur la crosse de mon arme, je n’eus cependant pas l’occasion de la sortir pour l’obliger à reculer car il le fit spontanément de lui-même. A sa question pour le moins étrange mais classique, je me retournais pour le voir sourire et plonger mon regard dans le sien. Dur, glacé et sans compromis, avec un ton identique.

- La mort, c’est moi qui la faucherai.

On dit bien que la mort vous fauche, n’est-ce pas ? Hé bien cette fois-ci, j’allais moi-même inverser les rôles. Toutefois, l’analogie était troublante, du moins si je l’avais bien saisie. Les vampires étaient-ils donc réellement des cadavres ambulants ? J’avais balayé toutes mes idées préconçues et n’avaient écarté aucune possibilité quant à leur nature, mais celle-ci me laissait perplexe car je ne la comprenais pas d’un point de vue scientifique. Comment des morts pouvaient-ils… Hé bien, ne pas l’être totalement ? Etait-ce une sorte de maladie, de virus inconnu ? Et c’est ainsi que peu à peu, la situation commençait à s’alourdir de sous-entendus douteux. Cet homme était au courant de mes petites affaires, et certains détails à son sujet me laissaient soupçonneuse.

Je l’aurais bien envoyé paître, lui et sa soi-disante aide providentielle, mais il avait su attirer mon attention – et ma méfiance, telle une alarme déclenchée dans ma tête – par ses propos. Sans doute était-ce le but recherché, ce n’était pas aisé à dire. Pour autant, il était indéniable qu’il possédait des informations inattendues de sa part à mon sujet. Ne restait qu’à déterminer jusqu’où elles s’étendaient, et… qui et ce qu’il était.


- Si vous n’êtes pas capable de prouver ce que vous avez éventuellement à me dire, je me passerai de votre aide. Mais d’abord, qui êtes-vous et pourquoi voudriez-vous m’aider ?

Je ne la sentais pas du tout, cette histoire. J’étais de plus en plus convaincue que s’il avait réellement des informations pour moi, c’est qu’il n’était peut-être pas si humain qu’il en avait l’air. Après tout, personne n’avait réellement su m’aiguiller jusqu’à maintenant, les personnes sans doute les mieux placées étant les vampires eux-mêmes puisqu’ils semblaient pouvoir effacer leurs traces jusque dans les dossiers de la police. Ajoutons à cela que son aide ne serait sûrement pas gratuite, il était hors de question de m’engager à quoique ce soit ou de lui donner un semblant de pouvoir sur moi.
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyMar 8 Avr - 15:20

La jeune femme s'était retournée, envoyant paître proprement le vampire. Sauvage... c'était le mot. Avait-elle toujours eu l'habitude de laisser en plan les gens avec leurs idées ou bien était-ce simplement avec lui ? Le jeune homme aimait ça, il venait à peine de la rencontrer et le ton qu'elle avait adopté à son égard ressemblait beaucoup à celui qu'il prenait lorsqu'il parlait en compagnie de personnes insignifiantes. Un sourire au bord des lèvres il s'était rapproché d'elle en une fraction de secondes. Ses paroles avaient fait mouche, tant mieux. Il avait laissé sa sympathie de parfait inconnu pour revêtir l'ombre de son véritable caractère, ce qu'il était réellement. Pourtant, son masque flottait toujours, il restait énigmatique, mystérieux. Peut-être dangereux? Il n'avait pas l'habitude de se montrer courtois envers les humains mais son aptitude variait lorsqu'il se trouvait en présence de femmes, peut-être était-ce par ce qu'il avait toujours vécu auprès de la gente féminine ? Ou bien simplement parce qu'il les avait toujours vu plus matures et intéressantes que les hommes ? Bien évidement, ses deux calices faisaient parti à part. Ils étaient ce moment-même les personnes qui importaient le plus pour lui, même s'il ne montrera son attachement pour rien au monde. Trop fière, trop orgueilleux, c'était tout lui. Honnête ? Ça dépendait réellement de la situation, il préférait plutôt masquer son jeu...

Devait-il restait clair auprès de la jeune femme ? Tempérer son caractère tempétueux et se montrer agréable ? Il ne pensait pas que ce soit la meilleure des solutions. Peut-être la courtisait-on assez dans sa vie, elle n'avait pas besoin d'un gros lourd en plus ! Il était presque pris de pitié pour elle. Que la vie devait-être dur quand on était une femme ! Il fallait d'abord s'imposer parmi les hommes, leur montrer que l'on pouvait-être tout aussi perturbante et dérangeante qu'eux.
Son torse presque collé au dos de la jeune femme, il lui avait susurré des mots à l'oreille d'un ton très calme et pourtant avec une pointe de froideur. Il l'avait sentie se raidir. Avait-elle peur ou était-elle surprise ?

Peu importait après tout, il s'en contre-fichait, l'emportait était qu'elle accepte son offre. Il devait bien trouver une explication à cette soudaine déclaration, il pouvait l'aider, c'était dans ses moyens mais par dessus tout il le désirait. Peut-être qu'en se rapprochant d'elle, elle finirait par se ranger de son côté ? Il pouvait très bien en faire une chasseuse de vampires, lui indiquer quelles étaient les méthodes à adopter, comment procéder, exterminer ceux qui faisaient souffrir l'humanité. Bien évidemment, il ne la dirigerait pas vers les membres du Sabbat mais plutôt vers ceux de la Camarilla et peut-être qu'à la longue il en ferait une infant ? Quel ennui de rester simple humain, autant détenir l'éternité ! Misérable insecte... Pourquoi pas devenir plus puissant ? Peut-être s'attacherait-elle suffisamment à lui pour accepter le don du Sang, dans le cas contraire il n'en tiendrait pas rigueur, si elle voulait rester faible toute sa vie c'était bien son problème, pas le sien. Elle pourrait également s'infiltrer dans la Camarilla et lui faire part d'informations intéressantes à leur sujet... ou pas...

Puis il s'était reculé, il n'avait pas du tout envie de se prendre la honte de sa vie en se récoltant au passage une jolie volée. Sa question plus ou moins étrange n'avait pas fait réfléchir l'agent du FBI bien longtemps. Elle prétendait vaincre son étreinte glacée, mais en était-elle sûre et certaine ? Si tel était le cas elle était d'une naïveté extrême. Nul n'échappe à la mort... Bon OK, sauf quelques rares exceptions, des petites (hum...) créatures de la nuit qui s'avéreraient être des suceurs de sang.
Il laissa ses yeux blancs scruter ceux de la jeune femme. Se rapprochant de deux pas vers elle, il se retrouvait désormais assez proche pour la prendre dans ses bras, il baissa un peu la tête pour être à sa hauteur et planta ses pupilles dans les siennes. Ceci était pourtant bien clair, ses yeux étaient le reflet de la mort. Il porta alors sa main sous le menton de la jeune femme pour qu'elle le regarde droit dans les yeux avant de reposer son bras le long de son corps et de s'exclamer :

- Êtes vous sûre de ce que vous avancez ? La mort n'est pas un sujet à prendre à la légère quand on ne possède pas l'Eternité...

Il esquissa un sourire avant de mettre un pied en arrière pour rester à une distance convenable. La jeune femme voulait des preuves qu'il pouvait lui apporter une aide certaine. Elle voulait en savoir plus sur lui, qui il était et pourquoi il lui proposait une telle aide. Oh on, il ne lui avouera pas son intention première, loin de là ses pensées. Il lui dirait simplement ce qu'elle avait envie d'entendre, peut-être serait-elle heureuse de se retrouver face à un vampire, rien n'était sûr. Tout pouvait basculer et Asher perdrait sa proie.


- Que voulez vous savoir, qui je suis ou bien ce que je suis ? A ces questions je pourrais vous donner deux réponses bien différentes...

Un sourire se forma à nouveau sur les lèvres du jeune homme. Il passa une main dans ses cheveux platines presque blancs avant de continuer :

- Pour vous répondre, je me nomme Asher de Rosenlord, enchanté de faire votre connaissance.

Il fit une pause tendant une main, doutant fortement qu'elle la lui serrerait, m'enfin, il ne lui coûtait rien d'essayer. Son sourire étincelant pouvait paraître sincère, il ne faisait que la tester, il avait besoin d'obtenir rien qu'une parcelle de sa confiance, et ce n'était pas gagné d'avance !

- Pourquoi vous proposer mon aide ? Pourquoi ne pas l'accepter telle quelle ? Mon soutient pourrait vous être plus qu'utile, n'en doutez pas une seconde. Je vous vois vous acharner sur votre enquête sans pour autant qu'elle avance. Je nourris moi aussi une haine pour ce genre de criminel...

Premier mensonge.

- Je serais heureux de vous aider à recoller les pièces du puzzle. Vous me semblez être quelqu'un de plutôt solitaire, et puis qui vous dit que je ne connais pas la « nature » du meurtrier et quelles seraient les méthodes adéquates pour le faire disparaître en quelque sorte.

Son petit sourire en coin pouvait en dire long sur ce qu'il savait, mais il voulait d'abord être au courant de ce que Elle croyait pour vrai. Il voulait savoir si elle était au courant de l'existence des vampires, si tel était le cas...
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyVen 11 Avr - 12:23

Une fois encore, il passait outre les limites de mon espace personnel pour l’envahir et me toucher, cherchant à capter mon regard. Était-ce une habitude chez lui, ou avait-il perçu mon agacement quant à son attitude pour me faire tourner en bourrique ? Toujours est-il que je ne me reculais, ni ne m’esquivais. Il y avait un je ne sais quoi chez lui qui m’incitait ne pas le faire, à lui faire face, comme si fuir aurait été une erreur ou perçu comme un signe de faiblesse. Sans doute cela venait-il de son regard si particulier, même dérangeant. Des yeux bleus d’une pâleur telle qu’ils tiraient sur le blanc. Et ses paroles ne firent qu’accentuer les non-dits qui planaient sur notre conversation.
L’Eternité… L’Eternité ?

Mais avant que je ne puisse rebondir sur ses propos, le voilà qui se dérobait encore, reprenant une distance que je jugeais à peu près correcte, avec toujours ce même sourire vissé à ses lèvres. J’avais la sensation que tout cela n’était qu’un jeu pour lui. Il semblait s’amuser d’entretenir le doute sur sa nature, même si pour moi, ces détours constituaient un aveu à demi-formulé. S’il était humain, il n’aurait pas eu ce comportement, ne sachant pas de quoi il était question. Les dernières traces de mon scepticisme quant à ce qu’il était se réduisaient comme peau de chagrin.

A la main qu’il me tendit, je me contentais de le toiser froidement, insensible à son numéro de charme type sourire Colgate. Il m’avait bien assez touché comme ça, d’autre part il était hors de question que je serre la main de… cette sangsue ? Comment les reconnaître à coup sûr lorsqu’on croisait la route d’une d’entre elles ? Bien qu’il ne l’ait pas admis explicitement, ses sous-entendus me suffisait. Mais tous n’étaient certainement pas à en jouer ainsi.


- Debbie Cauldwell.

Oui, cette fois-ci, je n’avais pas l’intention de cacher mon identité. J’avais pris la peine de lui énoncer mon nom car ne l’ayant pas entendu le prononcer une seule fois, je ne pensais pas qu’il le connaissait. Toutefois, qu’il l’apprenne n’aurait été qu’une question de temps. S’il m’avait surveillé, il savait que je travaillais pour le FBI. Inventer une couverture de dernière minute n’aurait donc servis à rien, car il aurait pu d’une manière ou d’une autre vérifier mes dires plus tard.

Je le laissais terminer son petit monologue sans l’interrompre. Son discours, son attitude, il y avait quelque chose qui sonnait faux. J’avais l’habitude des mensonges et de ces gens qui cherchaient à vous embrouiller en vous racontant des salades pour mieux vous duper. Je faillis lui répliquer qu’il était justement l’un de ces criminels assoiffés de sang, quoiqu’il en pense. Mais cette fois-ci, je pris un instant pour méditer sur le choix de retenir mes sarcasmes ou non, lorsque vint la question de la « nature » du meurtrier. Pensait-il que je l’ignorais, cherchait-il à justement à savoir si je savais ?
Cette fois-ci, je m’adressais à lui d’une voix plus posée, sans moquerie, quoique toujours aussi froide :


- Avoir l’éternité ne signifie pas ne pas pouvoir mourir…

De cela, même si je n’en avais pour l’instant pas la preuve, j’en étais convaincue. C’était ainsi que le monde fonctionnait, les être vivants mourraient, les objets se détérioraient, tout avait une fin. Les vampires ne faisait que la laisser en suspens.

- Quant à votre aide, tout dépend de la manière dont vous souhaitez me l’apporter. Dans tous les cas, vous pouvez m’épargner vos sous-entendus et analogies douteuses quant à la nature du meurtrier car je la connais déjà…

Finalement, le sarcasme était de retour, c’était plus fort que moi. Après tout, son attitude ne m’aidait pas franchement, on aurait dit un chat en train de jouer avec une souris. Et sans doute était-ce le cas. J’avais tu le fait que j’estimais fort probable qu’il en soit également un, un vampire, mais mon regard parlait pour lui-même et sans doute l’avait-il deviner. Aurais-je dû prendre peur ? Pourtant, je n’en ressentais aucune, seulement un début d’appréhension. Au moindre geste agressif de sa part, j’étais prête à dégainer mon Desert Eagle de sous ma veste. Je n’avais pas l’intention de sauter sur son aide en tout cas, cette affaire sentait le traquenard. Il allait falloir jouer fin, jouer double-jeu, et voir ce que pouvait potentiellement m’apporter ce Rosenlord, puis couper les ponts avant de finir sur une pente glissante. Ou littéralement, entre ses crocs…
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyVen 11 Avr - 14:55

Il lui avait répondu, presque clairement et « simplement », il lui avait dévoilé son identité, il ne souhaitait pas la cacher, cela ne lui aurait rien apporté de plus. Asher avait pourtant gardé ses vieilles manières, il aimait l'étiquette, l'élégance. Ses propos pouvaient paraître pompeux mais que voulez-vous ? Était-ce réellement sa faute ? Bien sûr que non ! L'éducation aristocratique se résumait principalement à l'étiquette et l'art d'être un gentleman, un dandy. Il s'était toujours comporté ainsi, et pour rien au monde il ne changerait sa façon d'être. C'était en lui, son âme, une partie des êtres défunts qu'il avait tant aimé. Cette époque avait été son plus grand bonheur mais aussi son plus grand désespoir.

Asher doutait fortement que la jeune femme lui dévoilerait son identité, c'est vrai non ? On ne se présente pas à n'importe qui, n'importe comment ! Comme il l'avait prédit, elle n'avait pas serré sa main. Le sourire du « jeune » homme s'élargit. Elle avait un fort tempérament, on ne pouvait pas dire d'elle qu'elle était une fille facile. Cependant il s'en sentait presque offensé. Lui serrer la main était pourtant un geste simple, courtois qui montrait une bonne éducation. Était-elle ainsi simplement avec lui ou bien était-ce sa nature de « sauvage » qui ressortait étonnement ? Le vampire réprima un petit rire en l'imaginant grogner dans une tenue d'indigène sauvage. Maintenant, il fallait savoir si elle mordait, si tel était le cas le mieux était de lui faire passer un test pour savoir si elle n'avait pas la rage...
Excusez nous, nous nous éloignons de la situation.


- Debbie Cauldwell.

L'aristocrate paraissait presque choqué... Non plutôt surpris. Elle lui avait déballer son identité comme si cela lui était égale. Il ne s'attendait pas du tout à ça. Était-ce de l'imprudence ? Pourtant la jeune femme ne paraissait ni être naïve ni être idiote. Elle devait bien avoir une raison pour lui dévoiler ainsi qui elle était !

Ainsi commença son petit discours, il prétendait vouloir l'aider, même si plus secrètement il espérait pouvoir démanteler la Camarilla. Peut-être que s'il lui disait que cette secte était coupable elle se rangerait de son côté. Rien n'était sûr et pourtant il voulait y croire. Il se voyait déjà provoquer le malheur de certains vampires détestables. En réalité, le vampire ne savait pas qui avait commis le crime, un Sabbatique ? Un indépendant ? Un Camariste ? Et à vrai dire cela lui était égale. Ça lui passait au dessus de la tête, tant qu'elle lui accordait un minimum de sa confiance et que le malheur des uns faisait le bonheur des autres tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Elle semblait être proche de la réalité. Il était vrai que posséder l'Immortalité ne démontrait pas que l'on était un « dieu ». Nous sommes tous mortels au fond mais les vampires échappaient au mains du Créateur. Le vampire souriait toujours, le bonheur était ce qu'il y avait de plus beau. Il aimait sourire, montrer qu'il n'était pas contrarier, montrer qu'il pouvait être différent des autres.


- Il est vrai, cependant elle contribue à la longévité. Nous avons tous des faiblesses, certaines plus importantes que d'autres et certaines limites s'imposent dans le principe d'immortalité, avouez cependant que de simples mortels sont plus sensibles à la volonté de ces armes, celle de la mort, pour nous éliminer.


Elle lui parla ensuite de son aide possible, que désirait-elle ? Voulait-elle le voir assassiner un criminel devant ses yeux ? (cela ne l'aurait pas dérangé, mais alors pas du tout, tuer n'était qu'un acte, mourir était dans le cycle de la vie... Malheureusement ou heureusement...) Lui était déjà mort, il n'avait plus peur des bras raides de cette ombre. Elle le pria également de cesser ses petites illusions douteuses. Asher arqua un sourcil légèrement. Et au nom de qui ou de quoi devrait-il arrêter son petit manège ? N'était-il pas libre de ses actes et de ses pensées ?

- Mais bien évidemment Mademoiselle Cauldwell...

Son ton suave pouvait en faire douter plus d'une sur ses réelles intentions. Cependant il fixait Debbie d'un regard froid, ses yeux nacrés plongés dans ses prunelles. Il passa une main sur son menton avant de la glisser dans ses cheveux platines. Il entrouvrit alors ses lèvres pour y laisser s'écouler quelques mots, rapprochant son visage du sien :

- J'en conclus donc que vous acceptez mon aide... Il laisse s'échapper un petit sourire en coin. Nous sommes donc tous les deux d'accord pour dire qu'il s'agit d'un être surnaturel et non d'un humain. Je serais curieux de savoir à quoi vous pensez my lady. Cependant je vous vois douter sur ma propre nature, n'est-ce pas ? Dans ce cas si vos soupçons sur moi sont semblables aux miens quand à la nature de votre assassin je peux vous affirmer que vous ne vous trompez pas.

Ne venait-il pas de lui avouer ce qu'il était réellement ? Bien sûr ! Craignait-il cette situation ? Pas le moins du monde ! Il ajouta d'un air toujours enjoué :

- Et c'est également pour cela que mon aide pourrait vous être précieuse, je connais mes faiblesses et les siennes, après tout, nous ne sommes pas si différents, à l'exception qu'il a commis ce crime et moi pas.
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyLun 14 Avr - 11:08

Ne cessait-il donc jamais de sourire ? Pas que je sois contre ces gens-là, cependant avec lui, j’avais l’impression qu’il ne le faisait que pour me narguer. Ses sourires manquaient d’authenticité. Pour ma part, je ne souriais que rarement. Au mieux pouvait-on me tirer des sourires ironiques ou amusés, mais de vrais sourires, l’expression du bonheur, c’était une autre paire de manches. Seuls mes proches avaient la chance de les voir, parfois. Ma famille, et surtout mon frère aîné. Stephen avait été le premier étranger à également en profiter, le seul qui avait su percer mes défenses et m’inciter à me détendre en sa présence, à lui montrer d’autres facettes de ma personnalité. Mais dorénavant, il n’était plus là et avait laissé un vide derrière lui…

- Mais bien évidemment Mademoiselle Cauldwell...


En fin de compte, ce n’était pas seulement par jeu qu’il se comportait ainsi. Non, à sa voix, à son ton et à ses manières, je devinais qu’il se sentait sans doute éminemment supérieur à moi et mes semblables. De l’arrogance, un trait de personnalité que j’avais déjà perçu chez ces morts-vivants. Un défaut qui pourrait bien les mener à leur perte, si je jouais correctement mon tour. Mais pour cela, il allait falloir que je me tempère moi et mes propos.

Je n’avais toujours pas décroché de son regard, et mon entêtement faisait que je ne serais certainement pas la première à le faire, aussi perturbant soit son regard livide.


- Ce crime-là, peut-être pas. En revanche, vous ne me ferez pas croire que vous n’avez jamais tué personne, vampire.

J’avais accentué ce dernier mot qui sonnait presque comme une insulte ou un reproche, difficile à dire même pour moi. Marquant une légère pause, je poursuivais :


- Ne vous enflammez pas trop vite… Disons plutôt que je ne suis pas contre l’idée d’une coopération temporaire. Et en fonction de ce qui en ressortira, j’aviserai par la suite.

Était-ce le début d’une monumentale erreur ? Pas si je parvenais à maintenir le cap à mon avantage, du moins je le pensais. J’avais besoin d’informations, c’était indéniable, cela faisait des semaines que j’étais en eaux troubles et que je n’en sortais pas, comme il l’avait si bien souligné lui-même, ce que je n’appréciais pas. J’étais moi-même orgueilleuse à ma manière, mais il semblait bien que j’en avais d’avantage conscience de ce défaut que Rosenlord du sien. L’orgueil oui, c’était sûrement l’un des points qui les feraient tomber, ces fichus suceurs de sang.

- Ce sera sous mes conditions. Vous pouvez me renseigner sur la manière de faire face à l’un des vôtres ? Très bien. Mais j’aurais sûrement d’autres questions à vous poser une autre fois, pas forcément à ce sujet. Vous y répondrez. Et si l’on doit se voir occasionnellement, j’imposerai moi-même le moment et le lieu. Autre chose ?

J’étais consciente qu’il ne me dirait sans doute pas tout ce que je voulais savoir, qu’il en dissimulerait une partie, voir même qu’il me mentirait. Mais ça n’avait pas d’importance, car je ne comptais pas me fier à sa parole. Je restais une agent du bureau fédéral dans mes manières : il me fallait des preuves, du concret. De ce fait, tout ce qu’il pourrait me dire serait sujet à une remise en question. Je comptais bien confondre ses dires avec ceux d’autres vampires, et ainsi voir quel fond de vérité il y aurait dans tout cela. Mais au final, la conclusion serait la même : Stephen finirait par être venger. A cela, il y avait également une autre question qui me perturbait. J’allais me faire justice moi-même, et après, que ferais-je ? Cette question trottait furtivement dans mon esprit depuis quelques jours, mais comme à chaque fois, je préférais la repousser dans un coin de ma tête pour plus tard.

N’allait-il vraiment rien me demander en échange de son aide ? Ca paraissait trop beau, il y avait forcément anguille sous roche. S’il n’avait rien à me demander, alors sans doute pensait-il pouvoir m’orienter de manière à profiter à ses intérêts, sans doute. Sinon quoi d’autre ?
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyVen 18 Avr - 18:12

Asher de Rosenlord lui avait avoué à demi mots sa nature plus que douteuse. Il désirait connaître l'étendue de ses connaissances, de ses croyances. Savait-elle l'existence des vampires et surtout la prenait-elle pour vrai ? Ou bien le prendrait-elle pour un demeuré ou un de ces illuminés qui se prenne pour une créature surnaturelle ? Elle ne l'avait pas quitté des yeux, peut-être étaient ils assez envoûtant pour y prendre au piège une simple humaine. Quoiqu'elle était une agente du FBI, elle se doutait certainement de quelque chose aussi bien que le jeune homme cessa de sourire, prolongeant son regard dans ses belles prunelles. Il ne lèverait pas les yeux, des manières froides et indifférentes de regarder quelqu'un il en avait vu passer des vertes et des pas mûres. Et c'était certainement pas elle qui allait lui apprendre comment faire. Il se montrait régulièrement aussi froid et indifférent qu'elle lorsqu'il faisait face aux hommes. Se montrer plus joyeux en présence d'une femme était une de ses manières de prouver qu'au fond il n'était pas si insensible à leur charme et que finalement, il leur portait plus d'attention qu'aux autres personnes.

Elle s'était alors exclamée, d'un ton qui ne plaisait pas au Lasombra, elle se montrait presque insolente et il n'aimait pas ça. Pour lui le respect passait d'abord par l'éducation que l'on nous a inculqué, laquelle avait-elle reçu ? Mais elle n'était plus une enfant et il ne pouvait pas la réprimander comme une gamine à qui on faisait la morale... Debbie avait cerné sa nature à la perfection. Arquant un sourcil, le vampire rapprocha son visage du sien :


- Il est vrai que je ne peux nier vos propos mais c'était il y a bien longtemps lorsque je ne savais me retenir... Mais pour le moment je ne vois pas ce que vous pouvez me reprocher Mademoiselle Cauldwell, vous ai-je offensé ? Être vampire peut-être considéré comme une malédiction pour beaucoup d'entre nous, j'ai réussi à vivre avec et à aimer ce que je suis devenu, ne me blâmez pas pour ça.

Il leva les mains au dessus de sa tête comme pour prouver son innocence avant de soupirer. Elle ne voyait pas les avantages d'être l'une de ces créatures, peut-être qu'en lui exposant leur mode de vie elle finirait pas apprécier cette nature... La jeune femme avait alors continué son petit discours, elle n'aimait pas l'idée d'une aide par un vampire, elle était simplement d'accord pour une future coopération. C'était une marche vers le progrès, un petit pas pour l'homme un grand pas pour Debbie ! Il voulait presque la féliciter pour cet accord. Finalement les yeux du vampire se mirent à briller et tournant sur lui même d'un air joyeux, presque en sautillant comme un enfant, il se replaça devant la jeune femme. Il porta alors ses longues mains effilée au cou de l'humaine qui glissèrent doucement dans ses cheveux. Sa peau glacée contre celle tiède de Debbie le fit frissonner. Sans plus attendre, il lui déposa un baiser sur la joue, déposant ses lèvres sur sa peau délicatement mais cependant avec beaucoup de joie. Il aimait entendre que l'on acceptait quelque chose de lui, voir qu'il existait toujours même s'il était mort, cela lui réchauffait presque le cœur.

Finalement il s'écarta, la regardant avec des yeux doux puis il lui répondit d'un ton calme, décalé par rapport à son précédent comportement comme si son excès de joie ne s'était jamais emparé de lui. Son ton s'était fait aimable, se voulant peut-être chaleureux mais avant tout il était neutre, comme si au finale cela lui importait peu.


- Je suis heureux de pouvoir enfin vous apportez une aide, cela fait si longtemps que vous n'arrivez pas à vous dépêtrer de cette affaire. Soyez sans crainte Mademoiselle, je comprends votre scepticisme à mon égard...

Il lui adressa un petit sourire avant de réfléchir un instant. Elle désirait que cela se passe sous son commandement, décidant elle n'avait pas sa langue dans sa poche et elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. D'un côté, Asher se voyait à travers elle, n'avait-il pas été comme ça pendant de longues années ? Pendant un long moment il s'était montré distant voir presque désagréable envers quiconque osait s'adresser à sa personne. Il aimait avoir les choses en main et tout ce qui échappait à son contrôle l'agaçait au plus haut point. Sa vie était entre ses mains pas dans celles d'autrui, il était ce qu'il était et jamais il ne changerait pour quoique ce soit.
Il s'inclina respectueusement devant Debbie en souriant avant de lui répondre à son tour :


- Vos désirs sont des ordres Mademoiselle... Ce sera où vous le désirez quand vous le souhaitez. Je répondrais à vos questions Debbie, puis-je vous appeler Debbie ? Est-ce convenable ? Si tel est le cas appelez moi à votre tour par mon prénom. Je répondrais donc à vos questions dans la mesure du possible j'espère que vous comprenez...

Asher ne lui raconterait pas sa vie, elle n'en avait pas besoin à part si elle désirait la connaître dans les moindres détails. Il n'avait rien à cacher après tout, il assumait entièrement qui il était...

[HRP/ désolée pour le retard T.T // Je me rends compte que j'arrive jamais à retrouver la même couleur de parole de mon personnage XDD /HRP]
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptyLun 21 Avr - 11:38

Grand bien lui fasse, s’il savait se retenir. Si tel était le cas, peut-être devrait-il plutôt s’occuper de ses petits camarades qui étaient incapables d’en faire autant pour leur apprendre à ne plus laisser derrière eux les restes exsangues et désarticulés de leurs repas ? C’était de l’humour noir oui, mais que voulez-vous : c’est un mal nécessaire pour continuer à garder son aplomb dans mon boulot, surtout lorsqu’on se passionne pour les dossiers que je traitais dernièrement pour tenter de remonter jusqu’à un vampire. C’était sans doute un débat sans fin entre nous deux, la question du niveau de dangerosité des créatures de son espèce, et quelque chose me disait qu’il était préférable de ne pas mettre à l’épreuve son soit disant contrôle de soi. Aussi, chose surprenante, je n’argumentais pas plus loin et laissait couler.

Mais alors que je poursuivais mon exposé sur les conditions de notre accord, le vampire me prit totalement au dépourvu. De cette même agilité rapide et imprévisible dont il faisait preuve depuis le début, ses mains glacées vinrent au contact de mon cou, et je fus abasourdie par son second geste, alors qu’il déposa un baiser sur ma joue. Alors que je m’apprêtais à devoir me défendre, j’en oubliais totalement les gestes de base devant l’incongruité du sien. Après un très court moment de flottement pendant lequel je ne compris pas la raison de son geste, je repoussais avec empressement ses mains, alors qu’il s’écartait finalement.

Quel jeu jouait-il bon sang ? De la froideur, il passait brusquement à la joie enfantine, retrouvant l’affabilité qu’il avait au début de notre entretien. Je restais toujours sceptique, c’était certain, mais me remit brièvement en question : admettons qu’ils ne soient pas tous des meurtriers en puissance assoiffés de sang, quelle preuve pouvait-il bien m’apporter de sa sincérité à ce sujet ? Toutefois je ne comptais pas approfondir la question maintenant, et quand bien même, leur existence m’était toujours aussi dérangeante, qu’ils y aient des modérés ou pas.


- Si mes désirs sont des ordres, alors ne recommencer jamais ce que vous venez de faire, voilà ce qui serait convenable.

Pour un peu, je me serai presque essuyer la joue comme une enfant, mais je ne le fis pas. J’étais certaine que ma surprise ne lui avait pas échappé, elle perçait dans ma voix en troublant sa défiance, trahissant ma gêne. J’avais horreur de ça, surtout en la présence d’un être comme lui, ça n’arrangeait rien. Cela me donnait le sentiment de lui montrer une faille ouverte chez moi, alors que j’étais déjà très certainement désavantagée sur tout un tas d’éléments vis-à-vis de ces créatures. Je repris d’un ton qu’il n’avait que peu entendu de ma part, neutre et posé pour une fois.

- Appelez-moi par mon prénom si vous en avez envie, cela m’est égal. Quant à mes questions, ce sera pour une autre fois, mis à part celle-ci. Avez-vous un moyen pour que je puisse vous contacter plus tard ?

Ils payeraient. Oui, ils payeraient tous, lui aussi. Pas maintenant, ni demain, mais cela finirait par arriver. Brusquement, je me sentis fatiguée. Fatiguée de cette colère et de cette impuissance qui me suivaient partout depuis plusieurs mois mais dont je ne voulais ni pouvait me défaire sans avoir obtenue réparation. Je n’en laissais rien paraître, ce n’était qu’une fatigue émotionnelle. Une bonne nuit de sommeil, et je me sentirais de nouveau d’attaque. Mais ce poids, carburant malgré tout, me pesait parfois…


(HRP : Pas de problème ! Si tu n’arrives pas à retrouver ta couleur, j’ai vu que certains mettaient dans leur signature le code couleur, si jamais ça peut t’aider. ^.^ Et je pense qu’on va bientôt arriver sur la fin, je verrais en fonction de ta réponse, sinon, merci d’avance pour ce rp, c’était très agréable. ^.^)
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MessageSujet: Re: Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie)   Sous la lumière du disque lunaire (pv Debbie) EmptySam 3 Mai - 14:02

La joie de pouvoir l'aider, se sentir enfin utile à quelque chose sans pourtant être un idiot et finir dans la même casserole que tous les autres. Ce bonheur infini lorsque la belle vous dit oui. Bon, nous sommes d'accord. Il ne vient pas de la demander en mariage, il lui a juste proposé son aide et voilà qu'elle acceptait! Mais qu'avait-elle exactement dans la tête? Voudrait-elle sa mort un jour? Le poignarder dans le dos? La haine du femme peut faire beaucoup de défauts qu'un simple agent du FBI. Peut-être se déciderait-elle à haïr ces créatures si ce n'était pas déjà le cas. Bon, partons du principe qu'elle ne pouvait les voir même en portrait, comment se déroulerait la suite avec Asher. Voudrait-elle encore de son aide dans quelques jours ou bien est-ce juste pour avoir la paix? Et même si toutes ces questions se bouleversaient dans sa tête, voila que le jeune homme se voyait dans une situation délicate. Il réfléchissait à ce qu'il pouvait faire d'elle plus tard. Elle était séduisante c'était vrai, accepterait-elle d'être son calice ou son infant? Certainement pas, mais sait-on jamais ce que la vie nous réserve...

Épris d'une joie presque enfantine, il avait pris la jeune femme entre ses mains avant de lui déposer un baiser sur la joue. Celle-ci semblait presque surprise voir abasourdie. Elle n'en avait pas l'habitude. Mais ce n'était rien de plus qu'un simple baiser sur la joue qu'il venait de lui imposer. Se reprenant quelques secondes plus tard, elle tentait d'enlever les longues et fines mains du vampire de son cou. Néanmoins, Asher se retirait déjà ne voulant pas plus embarrasser la demoiselle que voilà! Il la fixait d'un air agréable presque chaleureux mais gardant toujours sa pointe de froideur dans la voix. Il restait cependant respectueux de l'étiquette et de la convenance, il s'exprimait envers elle avec une politesse infinie comme cela avait été dans son humble éducation. Il la considérait après tout comme une femme, qu'elle soit du XIX ou bien du XXI ème peu importait, elle n'en restait pas moins humaines et seule son âme savait ô combien il les aimait... Peut-être un peu trop. Le fait qu'elle le repousse le faisait sourire d'avantage:


- Vous ai-je offensé ma petite? Ce n'était qu'un baiser déposé sur votre délicate joue pour vous montrer mon enthousiasme mais soit! Je ne le referais plus à moins d'avoir une autorisation venant de votre part!

Elle était gênée, de ça il en était sûr! Il l'entendait dans sa voix, la voyait sur son visage. Cette chose qu'était la gêne trahissait ses paroles. Elle était en réalité une femme fragile, alors pourquoi continuer à se montrer aussi forte? Il avait presque envie de la prendre dans ses bras et de lui caresser les cheveux. Lui dire que tout allait finir bientôt (avec des arrières pensées dans la tête en réfléchissant comment la manipuler pour qu'il obtienne ce qu'il voulait de l'humaine), qu'elle arrêterait de chercher inutilement son assassin... Il prendrait soin d'elle quelques instants pour l'avoir à lui tout seul et faire d'elle une véritable chasseuse de vampire ou bien une vampire elle-même... Ne pas aimer : règle d'or de notre cher personnage. Rayer ce sentiment de son cœur pour ne plus être faible...
Elle reprit d'une voix qui se voulait plus calme, plus posée, est-ce dû à son léger baiser ? Avait-elle apprécié ce contact ? Il l'écouta attentivement avant de sourire à ses propos. Il pouvait l'appeler par son prénom. C'était une bonne chose... Elle désirait également quelque chose pour pouvoir communiquer avec lui... Voyons voir...


- Je pourrais bien vous dire qu'avec un seul baiser de moi, vampirique je parle bien sûr, vous pourrez me contacter par la simple pensée ma chère Debbie, mais comme vous semblez peu encline à ce genre de pratique, je vous donne donc un lieu où vous pourrez m'appeler ou bien y déposer des lettres... Il s'agit du Grauman's Chinese Theatre. Je suis très attaché aux lieux qui concernent le spectacle et plus précisément le théâtre. J'y suis metteur en scène, il suffira de me demander et je serais à votre entier disposition. Vous comprendrez Debbie que je ne vous donne pas l'adresse de ma demeure, je ne voudrais pas vous y voir de jour prête à me tuer par tous les moyens. Cela serait tellement fâcheux.

Il apparut ensuite derrière elle, son torse presque collé à son dos, son nez frôlant la joue de l'humaine. Il laissa courir une main le long du bras de la jeune femme avant de continuer :

- Mais si nous entretenons par la suite de bons rapports en tant qu'associé, je ne parle pas de liaisons ma chère, je pourrais vous emmener chez moi, ainsi vous y aurez mon adresse personnelle, mais ce sera seulement si je dispose d'une totale confiance en vous. J'espère également que vous me comprenez pour ce sujet...

Il ne désirait être pris par surprise aussi resta t-il aussi proche d'elle, sans se reculer mais ne la touchant pas pour qu'elle ne prenne peur ou qu'elle lui en mette une, c'est qu'elle avait du caractère cette petite! 

(HRP// Désolée encore pour l'attente o/ traite moi de boulet si tel est ton souhait ma très chère humaine... <3 Ca a été également pour moi un véritable plaisir de rp avec toi! :3 //HRP)
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