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 Visite de politesse (pv Amélia Quinn)

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MessageSujet: Visite de politesse (pv Amélia Quinn)   Visite de politesse (pv Amélia Quinn) EmptySam 20 Juil - 6:38

Los Angeles... La ville des Anges... Pour moi, cela se résumait à l'absence totale de nature, la lèpre de l'étendue et des ravages humains, une vaste plaque de béton sentant le gasoil et le bitume, les ordures et le mortel. Autant dire, tout ce que j'exécrais au plus haut point. Venant de San Francisco, j'avais longé l'océan, une côte rocheuse, déchiquetée, avec quelques plages, l'odeur du large, le vent du large, la végétation rabougrie et malmenée des falaises, et parfois, quelques arbres bravant l'air marin. Je m'étais arrêté, en route, pour contempler ces endroits sauvages traversés par ce bandeau d'asphalte noir où glissaient les véhicules. La nuit, il y a moins de circulation, mais encore suffisamment pour me gâcher le voyage. Le bruit de ressac, entêtant, battant comme un coeur, érodant sans pitié la roche dans des étincelles d'écumes sous la lune de trois quart, l'iode qui pénètre et vivifie, le sel qui pique la peau et l'assèche, je goûtais tout cela avec avidité. C'est que... humain, je n'avais jamais vu la mer. Non, je ne l'avais découvert qu'une fois vampire, et je me demandais si ces masses mouvantes et inquiétantes auraient produit le même effet sur le cow-boy que j'étais alors. Puis, la côte se fit plus douce, les collines succédant aux monts abrupts, couvertes d'un maquis épais et oscillant entre vert sombre et or, entrant dans l'eau comme des demoiselles, timides et hésitantes, laissant place, parfois, à de petites plages au sable blanc miroitant à la gloire de Sélène au zénith.

Plusieurs fois, donc, j'avais coupé le moteur de ma Harley, subjugué par ce que je voyais. J'avais vu les côtes est du côté de Boston, qui m'avaient déjà beaucoup plût, ainsi que celles de l'état de Washington, qui m'avaient subjuguées (c'était d'ailleurs mes préférées, elles se prolongeaient au Canada). A vrai dire, à présent que le paysage s'était adouci, civilisé, je ralentissais mon allure, peu désireux, en fait, de précipiter les choses. Pourtant, pour la première fois depuis mon Etreinte, je voyageais par obligation, et non pour satisfaire mon seul bon plaisir. Comme c'était étrange... pas vraiment une contrainte, non, j'avais librement accepté une situation, et ce, parce que quelques mois auparavant, j'avais dû une fière chandelle aux Nosfératus de Frisco. Mais... mener une enquête et retrouver un disparu, voilà une situation nouvelle excitante et troublante pour un vampire n'ayant, d'habitude, aucun cadre à sa vie. Là... j'avais un but. Je tentais de minimiser l'impact que cela avait sur moi, en me disant que c'était, en gros, comme retrouver une vache dans les Rocheuses... ça ne devait pas être plus difficile. Mais je sentais au fonds de moi que... si. Qu'en tout cas, c'était différent.

Nouvel arrêt alors qu'au détour de la route, je découvris les lumières de Los Angeles, s'étendant des collines à la mer, éclairant comme en plein jour le ciel, la terre et même une partie de la mer. J'arrêtais la moto, descendis, crachais à terre, maudissant l'espèce humaine, une fois de plus, pour les terribles dégâts infligés à notre Mère.

* Ennoia... *

J'invoquais notre déesse, notre mère à tous, mère... Cela me calma et je fus convaincu qu'Ennoia elle-même était venu m'apaiser. Je laissais cet instant de parfaite communion à la nature me saisir et me porter. En contrebas, l'eau c'était calmée, annonçant le matin, et la brume se levait, venant de l'océan et menaçant la terre. Il ne me restait plus beaucoup de temps. Je repris la route, entrais peu après dans les banlieues de la ville, m'enfonçais toujours plus avant sous la lumière crue des réverbères. Ici, nulle place pour la nuit. Hérésie, marmonnais-je pour moi-même. Les oiseaux volaient et pépiaient alors qu'ils auraient dû dormir. Finalement, en prenant la sortie 61 de la Highway 405, je trouvais refuge dans un bosquet du Topanga park, éloigné de la route, y cachait mon engin, et me terrais dans une anfractuosité de la roche. Là, bien à l'abri, je dormis tout le jour.

Je m'étirais, debout, entre mon refuge et ma moto, heureux de me sentir en vie, humant avec délice les odeurs des arbres et des herbes sèches, l'air marin prenait le dessus, entêtant, puis tapotais mes vêtements. Le cuir ne garde pas la poussière bien longtemps, ni le jean. Au programme de la nuit, trouver l'Elyséum, m'y présenter, et autant que faire se peut, être reçu par le Prince de la ville. On m'avait prévenu, c'était une femme, une Toréador, encore une de ces folles capable de mourir pour un tableau ou un air de musique... Pour un peu, j'aurai soupiré. Etant Gangrel indépendant, je n'étais pas tenu de me présenter à mon arrivée en ville. Mais les circonstances qui m'amenaient ici l'exigeaient. Peut-être même en aurait elle été informée par le Prince de San Francisco ? Après tout, le nouveau né Nos' disparu avait déjà fait l'objet de recherche, et la dernière piste menait ici, sans succès. D'où ma présence. J'enfourchais la Harley, son moteur ronronna agréablement, lui rendant un semblant de vie, qui n'avait pourtant rien d'aussi vibrant qu'un cheval, et je repris la route. Retour en banlieue... Daedalus, le primogène Nos' de Frisco m'avait donné l'adresse... et je ne fus pas long à remonter l'avenue, puis la rue menant à... au... manoir victorien de Little Dove.

De loin, je repérais les goules, les grilles, les murs, évaluais d'un coup d'oeil rapide et connaisseur les forces et faiblesses stratégiques du lieu, mais aussi sa végétation, sa faune, principalement ailée. Les lignes de la maison alternait courbes et angles selon un schéma bien déterminé, et même moi, je savais que c'était bien le style victorien. Je m'arrêtais devant les gardiens, ôtais mon casque -autant ne pas se faire remarquer de la police humaine-, et sans descendre de Harley, demandais à être reçu, étant nouvel arrivant en ville, et soucieux de respecter les usages. L'une des deux goules rentra dans sa guérite, communiqua un long moment avec l'intérieur. Plusieurs voitures passèrent quasi silencieusement sur la route pendant ce temps... aucun doute, c'était un quartier huppé. Ailleurs, les engins à moteur pétaradaient. Ici, tout était feutré, discret, comme anesthésié : la marque des gens trop riches. Comme si cela pouvait les rendre meilleurs, plus attentifs à leur environnement...
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MessageSujet: Re: Visite de politesse (pv Amélia Quinn)   Visite de politesse (pv Amélia Quinn) EmptySam 20 Juil - 14:31

bande son

[HJ : je suis partie du principe que ton clan était connu, si tel n’est pas le cas, je peux modifier le post ^^]

Le Prince était toute occupée, une fois encore, à gérer les derniers désagréments de la semaine. On lui avait rapporté de nombreuses activités suspectes, de plus innombrables activités inquiétantes, et sans doute une infinité d’activités sans importance. Amélia Quinn était ce que l’on aurait pu appeler un Prince prudent, elle aimait particulièrement avoir une forme de contrôle sur les événements, et très tôt, ce contrôle s’était traduit par une volonté de connaissance. Et cela tombait bien, car elle avait dans ses petits papiers un bon nombre de Masques qui, à défaut d’être fidèles, étaient compétents pour peu qu’on leur remît un bon prix. Amélia Quinn avait à cœur de marchander plutôt qu’ordonner, et c’était sans doute ainsi qu’elle s’était attiré le plus les bonne grâces de la gente aux Masques, qui s’accommodaient désormais fort bien de son obsession protocolaire.

Bien qu’elle apparût comme frivole, Toréador, en somme, l’Ancienne aimait à faire oublier que ce n’était pas sans raison qu’elle s’était hissée à cette avantageuse position sociale, et qu’elle comptait bien rester Prince de la cité des Anges pour quelques siècles encore avant de s’envoler pour de plus hauts sommets. Une aspiration comme une autre, en effet, mais pour l’heure, il y avait plus urgent, des dossiers, encore des dossiers, toujours des dossiers.

Amélia Quinn s’était installée sur le rebord d’une des fenêtres, drapée d’une longue robe de soie prune, comme à son habitude, dont les pans voletaient autour de ses petits pieds nus. Lorsqu’elle n’avait personne à voir, le Prince aimait à s’installer là, laissant l’air frais de la nuit s’engouffrer dans la pièce, et monter les bruits feutrés de la ville en contrebas. Là, elle pouvait laisser son esprit s’attarder loin de toute inquiétude, les cheveux relevés sur la nuque, le nez plongé dans de la paperasse.

Qu’avions-nous là ? Amélia tourna une page, parcourut quelques lignes, et revint à la page précédente pour être certaine d’avoir bien lu. Allons bon, voici que des Masques commençaient à disparaître, maintenant. Décidément, on n’arrêtait plus les mauvaises nouvelles. Des Nosfératus qui disparaissaient auguraient certainement des problèmes pour ne pas dire des emmerdes. Amélia le savait, les Masques faisaient corps, si aucune décision n’était prise en amont pour les soutenir, c’était tout le clan qui se retournerait et frapperait. Et cela n’était pas envisageable, elle se souvenait encore de ce jour où une Ancienne du clan, alors qu’elle-même était toute jeune vampire, avait débarqué à l’Elyséum de Dublin en gueulant « J’exige réparation ou le clan fait scission de la Camarilla ! », la menace avait fonctionné, les coupables retrouvés et châtiés dans la même nuit. Connaissant Adams, la vieille Dame aux Masques, et son compère Valli, il était hors de question de tenter le diable.

La porte de son bureau s’ouvrit, Edward Quinn s’approcha. Son infant, ses yeux et ses oreilles liées au sang, il lui annonça une visite, un Gangrel. Encore un ? Bon Dieu, c’était une mode ? Déjà la semaine passée cette petite qui avait créé un tel chambardement en Elyséum… Non, cette fois, elle ne laisserait pas ces foutus loups mettre à sac sa demeure, elle le recevrait immédiatement, le congédierait tout aussi vite, de sorte qu’il n’ait pas le temps de créer un énième incident diplomatique avec Monsieur Raynor.

Elle fit signe à Edward de lui amener le nouvel arrivant, et se replongea dans ses dossiers, assise en tailleurs, sur ce rebord de fenêtre, en équilibre, les jambes repliées sous l’auréole chatoyante de sa robe.

Edward se hâta d’aller trouver le nouveau venu, un pantalon de cuir, une moto, oui, ce devait être lui.

« Monsieur, le Prince vous attend. Elle a à cœur de vous recevoir le plus rapidement possible. Il est de mon devoir de vous avertir qu’une de vos sœurs de clan a récemment fait une arrivée fort remarquée au sein de notre Praxis, en se querellant ouvertement avec le Conseiller du clan de la Sagesse. Si vous acceptiez donc la discrétion, nous vous en serions reconnaissants. Tout nouvel incident serait déplorable pour les membres du clan de la Louve au sein de la Camarilla. Encore une fois, excusez-nous de ces précautions. »

Il s’inclina posément, fit un geste de bienvenue en se présentant ainsi qu’il était de coutume en la Praxis.

« Edward Quinn, Ancilla du clan de la rose, reconnu courtois et avisé par le Prince, Yeux et Oreilles de la Cour, je vous amène immédiatement à elle. Ces messieurs veilleront sur votre véhicule, n’ayez crainte. »

Il attendit que le nouveau venu s’exécute, puis l’emmena au bureau d’Amélia Quinn où celle-ci n’avait pas bougé, toujours absorbée dans ce dossier frappé de l’emblème du clan des Masques. Elle leva simplement la tête lorsque le vampire entra.
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MessageSujet: Re: Visite de politesse (pv Amélia Quinn)   Visite de politesse (pv Amélia Quinn) EmptySam 20 Juil - 18:44

Le portail s'ouvrit sans bruit et la goule revint m'annoncer que je pouvais entrer, garer mon "véhicule" près de l'entrée principale -à titre hautement exceptionnel !-, que quelqu'un m'attendrait pour me faire entrer en Elyséum.

* Pour qui il se prend, celui-là ?... "hautement exceptionnel" ? ça veut dire quoi ? *

Parce que c'était la première visite ? que j'étais attendu ? important ? j'éliminais d'office la troisième option... "attendu" relevait du possible. Unique certitude : c'était bien ma première visite. On avait peur que je m'égare ? Je redémarrais la Harley et entrais dans la propriété impeccablement tenue. La nature ici trahissait le climat chaud et agréable de Californie, mais ici, tout était trop maîtrisé pour que je me sente à l'aise. Tout portait trace de la main de l'homme -ou du vampire !- pour être naturel. Je n'aimais pas ça. Je remontais l'allée et stationnais en bas des escaliers menant à la demeure. Une fois le moteur coupé, et que je fus descendus de mon engin, j'ôtais mon casque, le posais sur le siège, et regardais autour de moi, par habitude, par méfiance, par acquis de conscience. Rien ne m'échappa. Tout ici était parfait et je me demandais si les marches étaient stérilisées régulièrement. Cela me fit sourire. Un sourire de loup. Derrière mes lunettes, mes yeux rougirent brièvement avant de reprendre leur teinte normale. A peine foulais-je le perron que la porte monumentale s'ouvrit devant moi. Cachant ma surprise et l'indisposition que cela créa en moi, j'entrais et découvris une entrée magnifique, selon les critères en vigueur chez les gens civilisés. Personnellement, je préférais une cathédrale de séquoia... là, oui, ça en imposait. Ou une frondaison de hêtres... D'autres vampires attendaient ici, sans doute d'être reçus par le Prince. Je ne comptais pas faire tapisserie et jurais intérieurement. J'aurai dû venir plus tôt. Un vampire pénétra dans le hall et :

"Monsieur, le Prince vous attend. Elle a à cœur de vous recevoir le plus rapidement possible."

Aucun doute, il s'adressait à moi. Si vite ? avant tous les autres ? je vis leurs visages contrariés : un nouveau qui leur grille la politesse... ha ha ha ! Je me tournais d'un bloc vers le nouveau venu, près à le suivre. Il était vrai que l'affaire était d'importance, et je me doutais alors que le Prince de San Francisco avait dû la prévenir. Ainsi jugeait-elle urgent de s'occuper de cela... tant mieux. Quel bon Prince que voilà. Mais le type continua alors que je marchais déjà vers lui pour le suivre -il avait raison, le plus tôt serait le mieux !-.

"Il est de mon devoir de vous avertir qu’une de vos sœurs de clan a récemment fait une arrivée fort remarquée au sein de notre Praxis, en se querellant ouvertement avec le Conseiller du clan de la Sagesse. Si vous acceptiez donc la discrétion, nous vous en serions reconnaissants."

Mon visage se décomposa au fur et à mesure de son récit. De quoi me parlait-il donc ? d'une Gangrel ? d'un scandale provoqué ici-même ? et alors ? Je répondis du tac au tac :

- Elle a certainement eu raison.

d'un ton qui ne souffrait aucune répartie. Mais le petit coq poursuivit, nullement gêné par ma remarque :

"Tout nouvel incident serait déplorable pour les membres du clan de la Louve au sein de la Camarilla. Encore une fois, excusez-nous de ces précautions."

J'étais sur lui, le saisis par le col et le levais du sol sans mal, le regardant droit dans les yeux :

- Tu me menaces ? alors que je viens d'arriver ? Tu menaces mon clan ? Es-tu certain de vouloir continuer à babiller, perroquet ? Est-ce là l'accueil d'un visiteur dans ta ville ?

Je le laissais retomber à terre. Derrière moi, je devinais les autres vampires partagés entre moqueries et prudence. Pas un regard pour eux. Par contre, le petit coq avait droit au poids de mon attention sur son corps frêle et peu apte à la survie en milieu naturel. C'était quoi sa spécialité ? le ballet ? genre "le lac des cygnes" ? Nullement perturbé, il s'inclina et poliment m'invita à entrer. A mon avis, il avait quand même eu chaud, mais faisait tout pour le cacher. Il se présenta, blablabla... comme quasi tout puissant ici... je ne retins qu'une chose, il était le valet du Prince, sa chose. Quant à sa garde, elle avait intérêt à ne pas toucher à ma Harley. Visage fermé, je le suivis.

Le bureau où je fus reçu était un lieu de pouvoir, je le sentis immédiatement. D'un coup d'oeil, j'embrassais la pièce, notant tous les détails, pour finir par le Prince lui-même. Une très belle femme, mais qui ne s'était pas vêtue pour me recevoir. Non. Elle portait une tenue bien peu protocolaire : confiance ? désinvolture ? manque de respect ? Je scrutais son visage pour connaître la réponse. Elle était environnée de papiers mais semblait très bien gérer la situation. La Toréador se leva à mon entrée... et sa robe de soie glissa sur ses mollets, ne dévoilant que ses pieds nus. J'ignorais tout de ces usages de cour et ne m'y étais jamais plié. Cela ne commencerait pas aujourd'hui. Pourtant, comme j'étais poli, j'esquissais une rapide courbette, sans descendre trop bas et me redressais bien vite, attendant que le Prince parle, puisque c'était là son privilège. En attendant, je demeurais solidement planté sur mes deux pieds, à peine écartés, les bras le long du corps : je ne représentais aucune menace.
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MessageSujet: Re: Visite de politesse (pv Amélia Quinn)   Visite de politesse (pv Amélia Quinn) EmptyVen 26 Juil - 19:44

Amélia Quinn leva les yeux vers le nouveau venu, il était grand, tout de cuir vêtu. Un Enfant de la Louve à ce qu’on lui avait dit, peut-être précisément ce qu’il lui fallait. Elle jaugea également du regard Edward, son infant. Il était pâle, son col était défait. Visiblement, il devait y avoir eu une altercation. Oh, la chose n’était en rien surprenante, le Prince passait son temps à répéter à son infant qu’à trop vouloir bien faire, on faisait parfois mal. Il était plein de bonne volonté, mais tellement maladroit, ce pauvre Edward… Enfin, enfin, là n’était pas immédiatement parlant la question. Pour l’heure ce Semblable attendait.

Sa mise n’était pas celle d’ordinaire, et pour le coup, elle n’avait pas prévu de recevoir les badauds avant un bon moment, ce qui expliquait ces pieds nus, et cette robe légère. Allons bon, il allait falloir pourtant parler. Elle se leva, s’approcha du nouveau venu, et lui fit un grand sourire. Une habitude pour mettre à l’aise les nouveaux venus. La chose ne fonctionnait en général qu’avec les pions, restait à deviner si celui-ci en était un, ou non. L’habit ne faisait pas le Semblable, nombre de ceux de son entourage en étaient de vivantes preuves… enfin, non-vivantes, mais on se comprenait.

« Soyez le bienvenu en ce lieu, Amélia Quinn Prince de Los Angeles. Je me suis laissé dire que vous n’étiez pas des quelques Fils et Filles de la Louve qui reviennent fréquemment ici, votre visite est donc d’autant plus flatteuse. Puis-je faire quelque chose pour vous durant ce séjour ? »

Le jauger, oui, voici quel était le but de la réplique. Les Gangrels et les Nosfératus étaient de grands amis, et si la nouvelle de ces disparitions chez les Masques venait seulement de lui parvenir, il n’était pas exclu que la plèbe soit déjà au courant. Dans tous les cas, il était primordial pour Amélia d’avoir dans sa poche le dernier de ces deux clans. Ses Informateurs étaient une partie de sa force, et il lui était inconcevable de les perdre. Tout ce qui préoccupait le clan des masques se devait également de la préoccuper, tout ce qui contrariait le clan des masques devait être écarté. Et un mort était à coup sur extrêmement contrariant.

Une autre de ses priorités en le recevant si vite était de se garder du désordre. Il y avait malheureusement beaucoup trop de troubles dans les environs, beaucoup trop d’inimitiés envers le clan de la Louve aux vues des récents événements… Quelle idée aussi de se mettre un Brujah à dos… enfin, là n’était pas la question, Amélia sonda le regard du Gangrel.

« Dites-moi aussi, si vous le voulez bien, si vous avez quelque affinité avec l’estimable clan des Masques ? »

Après tout, beaucoup de choses circulaient dans les rapports, notamment des noms, des identités. Peut-être celle-ci ne lui était-elle pas étrangère s’il ne venait pas de l’autre bout des Etats Unis.
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MessageSujet: Re: Visite de politesse (pv Amélia Quinn)   Visite de politesse (pv Amélia Quinn) EmptySam 27 Juil - 12:48

Le Prince s'approcha, sourit. Je ne bronchais pas, soutenant le regard, attentif à ce qui suivrait. Nul doute qu'elle ait remarqué l'état de son larbin, mais les pupilles de la dame ne trahissaient aucune irritation à mon encontre. Un bon point pour elle. Toutefois, je me demandais ce que cela entraînerait, car nul doute que la remarque, plus ou moins cinglante, du respect de cette maudite Etiquette me reviendrait en pleine face. En général, les marques de frénésie que je portais trompaient sur mon âge véritable, et me faisaient paraître plus vieux. Ce qui jugulait correctement les envies de me passer un savon par les vampires d'autres clans. Ainsi, même peu esthétiques, ces traces me servaient parmi les non-morts... Elle s'arrêta à deux pas et m'adressa la parole :

« Soyez le bienvenu en ce lieu, Amélia Quinn Prince de Los Angeles. Je me suis laissé dire que vous n’étiez pas des quelques Fils et Filles de la Louve qui reviennent fréquemment ici, votre visite est donc d’autant plus flatteuse. Puis-je faire quelque chose pour vous durant ce séjour ? »

Je n'aurai su dire sur quel ton cela avait été exactement prononcé, mais pour le moment, ce n'était que du protocole. Le Prince, donc, se présentait, bien que je sus parfaitement qui elle était, mais c'était un commencement, une manière d'engager la suite. Cette fameuse suite dont je ne pouvais deviner la véritable teneur... appréciait-elle ou non la présence de mon clan ? en tout cas, apparemment, peu représenté -comme je m'en doutais-, peu présent, et très... nomade. En tout cas, elle savait que c'était ma première visite ici, donc, il était probable que le Prince de Frisco l'ait informée à mon sujet. Par "flatteuse", qu'entendait-elle vraiment ? L'était-elle réellement ou n'était-ce qu'une manière de parler, de m'engager à lui répondre. Le ton n'était pas suffisamment parlant pour que je pus vraiment considérer la teneur de son message. Je manquais cruellement d'indices, mais après tout, je n'étais là que par politesse, pour me présenter et avertir de ma présence en ville. Je jetais un coup d'oeil réprobateur au valet, avant de revenir au Prince et me présenter d'une voix basse, presque rauque, mais au ton sûr, sans être prétentieux mais où l'on devinait une certaine fierté :

- Iain Lachlain, du clan Gangrel. Je suis un Aubain, libre comme le vent et peu apte à la servitude.

Voilà qui avait le mérite d'être -un peu trop ?- clair. Je me demandais toujours si elle avait reçu quelque missive des Nos' ou du Prince de San Francisco. En fait, je fus bien vite fixé :

« Dites-moi aussi, si vous le voulez bien, si vous avez quelque affinité avec l’estimable clan des Masques ? »

* Mais pourquoi diable n'appelle-t-elle pas un Nos' un Nos' ! toujours cette manière de contourner le nom des clans ! *

J'avais remarqué, tout à l'heure, l'utilisation du "clan de la Louve"... pour moi. Devant moi. Nul être humain dans le coin pour soupçonner quoi que ce soit, alors, quel était le problème ? Gangrel, Nosfératu, ne sont pas des gros mots !

- J'ai promis à Daedalus, Primogène des Nosfératus de San Francisco, de retrouver un des siens, disparu, enlevé, pour être exact, et dont on aurait retrouvé la trace en votre cité, Prince.

Voilà. Maintenant, Amélia Quinn savait à quoi s'en tenir : pourquoi j'étais là, pour combien de temps -le temps de retrouver le néonatus disparu-, et ce qui se passerait durant mon séjour dans sa bonne ville : des recherches, quelques dégâts collatéraux si nécessaire. Restait à savoir si elle m'épaulerait ou non dans cette quête... Et cela, je ne tarderai pas à le savoir.
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MessageSujet: Re: Visite de politesse (pv Amélia Quinn)   Visite de politesse (pv Amélia Quinn) EmptySam 3 Aoû - 20:54

A [HJ : désolée du retard, il fallait que je demande une précision au joueur de Séraphin Valli, primogène Nosfé de L-A, il m’a dit que si tu voulais un RP avec lui, il te suffisait de le lui demander ^^]

Amélia Quinn écouta avec attention le gangrel clamer sa Liberté. Presque un stéréotype. Presque une chimère. Le gangrel n’était ni plus ni moins libre qu’elle, enfermé dans ce qu’il était, ce qui le poussait, ce qui l’attirait, et toujours esclave de cette bête qu’il y avait en eux. Il se croyait libre, que c’était pittoresque ! Enfin, il ne fallait pas rire, et rester maîtresse de soi-même. Imperturbable. Peu Apte à la Servitude. Voici qui était révélateur d’un état d’esprit, et de convictions profondément ancrées. A en juger par sa dégaine de motard, il devait être extrêmement nomade, courir les bois, dormir sur les chemins, vivre au jour le jour. Pour un peu, elle extrapolerait en le devinant apte à la survie, extrêmement débrouillard, et peut-être, comme c’était souvent le cas pour les nomades, pétrit d’étranges croyances, d’étranges racines.

Un allié versatile autant qu’un danger. Voici ce que pouvait représenter ce nouveau venu en cette praxis. Lorsqu’il répondit à sa question, elle se fit la réflexion qu’au moins il était tombé à point nommé ce jeune Gangrel. Il n’avait aucun sens des convenances, aucun sens de l’esthétique, mais quel à-propos. Satisfaite, elle ne put s’empêcher de sourire.

« Votre mission est honorable, j’ai à cœur de contenter le clan des Masques au même titre que chaque clan en cette ville. Vous avez ma bénédiction pour enquêter dans le voisinage, et je puis même dans la mesure de mes moyens vous adjoindre quelques renseignements. Le clan des masques à Los Angeles est dirigé par Messire Séraphin Valli, vous pourrez probablement le trouver en cette praxis, je me suis laissée dire qu’il passait beaucoup de temps auprès de notre maîtresse des harpies ces derniers jours… Vous pouvez également demander Flamina Adams, ancienne Nosfératu… Peut-être… arriverez-vous à vous entendre avec elle, après tout. »

Sur ces paroles sibyllines, car le Prince ne voulait pas trop en dire, elle finit par la formule d’usage, assurant le jeune Gangrel que l’hospitalité lui était accordée, et qu’il pouvait désormais agir comme bon lui semblerait dans la mesure de la bienséance, évidemment.

« Puissiez-vous passer un bon séjour dans notre belle ville de Los Angeles, Monsieur Lachlain. J’espère que votre mission sera couronnée de succès, et si je puis vous être d’une aide quelconque, n’hésitez pas à revenir honorer ces couloirs de votre présence. »

Il pouvait aller en paix à présent, à moins qu'il n'eût quelque demande ou précision à ajouter, mais en général, ce n'était pas le cas. Cependant, Amélia Quinn ne le lâchait pas du regard, lui signifiant par là même qu'il avait encore, s'il le souhaitait, son entière attention.
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MessageSujet: Re: Visite de politesse (pv Amélia Quinn)   Visite de politesse (pv Amélia Quinn) EmptyDim 4 Aoû - 18:46

L'accueil du Prince fut amical :

"""Votre mission est honorable, j’ai à cœur de contenter le clan des Masques au même titre que chaque clan en cette ville. Vous avez ma bénédiction pour enquêter dans le voisinage, et je puis même dans la mesure de mes moyens vous adjoindre quelques renseignements (...)"

Et j'inclinais légèrement la tête en signe de remerciement à "mission honorable", "bénédiction" et "quelques renseignements". Décidément... plus notre entretien avançait, moins je comprenais les déboires de Griffe... Cette cour était accueillante, et prenait soin de ménager les susceptibilités. Bien que cela me dépasse un peu, j'acceptais pourtant cette manière de voir. Le Prince allait même m'introduire auprès du primo nos' ? parfait. A cette annonce, je murmurais, conscient des efforts de la Toréador pour m'accueillir :

- Je vous en remercie, Prince. J'aurai en effet bien besoin d'aide, au début... et votre appui, me sera profitable et fera gagner beaucoup de temps.

Je n'oubliais pas la diplomatie :

- Nul doute que le Clan des Masques vous en sera gré...

Voilà même que je parlais comme elle ! un comble pour un Sauvage comme moi. Mais je n'étais pas idiot pour autant, et même, je m'adaptais vite au terrain et aux situations que je rencontrais.

- Cependant, je ne suis pas très au fait du mode de fonctionnement d'une Praxis... si vous pouviez m'éclairer, afin que je ne commette pas d'impair en contactant messire Valli...

C'était une demande d'aide en bonne et due forme, ce qui devrait mettre plus à l'aise la Toré, me rendre plus accessible aussi. Nul doute que cela devrait dégeler nos rapports. Selon sa réaction, je jugerai de la confiance que je pourrais lui accorder par la suite. Cependant, au mot "Harpie", je grimaçais, ne cachant pas mes réticences à l'égard de cette... fonction. Autre chose attisait ma curiosité : comment pouvait-on être "ancien" Nosfératu ?

En tout cas, visiblement, j'avais carte blanche pour ma mission. Le fait de bosser pour le clan des rats d'égouts semblait être un bon point. Ces êtres puants, repoussants et étranges ne me rebutaient pas tant que ça, car j'avais découvert en eux, des aspects attirants...

* Serais-je en train de me civiliser ? *
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MessageSujet: Re: Visite de politesse (pv Amélia Quinn)   Visite de politesse (pv Amélia Quinn) EmptyLun 5 Aoû - 22:52

Décidément, ce Monsieur Lachlain était un fort aimable représentant du clan de la Louve, de quoi lui faire oublier l’arrivée musclée de cette jeune tigresse déchaînée l’autre jour. Il remercia le Prince fort civilement, ayant à cœur de remarquer l’affabilité qu’elle déployait. Bien, il était sans doute plus âgée que la jeune Gangrel, et avait au moins un peu de plomb dans la cervelle. Une des raisons pour lesquelles Amélia avait demandé à le recevoir en toute hâte était bel et bien les vagues qu’avait provoqué inutilement cette petite sotte…

Quel regret cela avait été d’accorder une dette majeure à cet imbécile de Brujah… Enfin, enfin… Là n’était pas la question, Amélia Quinn n’avait jamais eue la moindre affection pour les Sages au pouvoir… Le précédent conseiller déjà… mais elle s’égarait. Le nouveau venu Gangrel avait cette qualité d’adaptation qui était chère au clan de la louve, et cela lui serait certainement utile. Elle pouvait donc bien entendu lui simplifier la tâche.

« Une affaire rondement et efficacement menée est profitable à tout le monde Monsieur Lachlain, il est dans l’intérêt de tout le monde que cette enquête soit conduite par quelqu’un de compétent, et soutenue par l’effort collectif. Le Désordre ne peut avoir cours ici. »

Un temps, elle jaugea le Gangrel, affable et ferme à la fois… Un Prince en somme. Puisqu’il lui posait la question, elle lui apprendrait succinctement les usages de la cour. D'une voix affable, elle posa pour lui les premiers jalons de la bienséance.

« Afin de faciliter l’intégration de l’ensemble des Semblables passant ici, nous avons pris coutume de nous présenter à toute personne que nous croisons. Vous êtes le bienvenu sur ces terres, Présentez-vous simplement en tant que Iain Lachlain du clan de la Louve, invité en cette Praxis. Si l’on vous demande votre statut d’âge, sachez qu’ils ne vous concernent pas, vous n’êtes pas tenus par notre étiquette. Les Statuts d’âges permettent de repérer les Semblables les uns par rapports aux autres, retenez ce petit adage, on dit que les Anciens sont Vénérables, les Ancillas sont Estimables, les Nouveaux Nés doivent encore faire leur preuves. C’est très révélateur je pense.

Les Nouveaux nés ont été en général étreint il y a moins d’un siècle, les Ancillas sont une classe un peu médiane, et les Anciens regroupent nos membres les plus vieux et éminents. En général les détenteurs de charges politiques sont Ancilla ou Anciens, rarement nouveaux-nés.

En l’absence d’autre titre,  appelez les nouveaux-nés monsieur ou mademoiselle, les ancillas monsieur ou madame, et les anciens messire et madame. Si vous ne connaissez pas une personne, vous êtes en droit de lui demander poliment qui elle est. Renseignez vous également auprès des Harpies, bien que la charge ne soit pas enviable, elles sont tenues de connaître les titres de tout à chacun.
»

Quant à ce cher Monsieur Valli… que pouvait-elle bien lui dire… ? Elle avait encore l’amer souvenir de cette rencontre en galerie d’art. Ce Primogène était une boule de métal en fusion, un bâton de dynamite prêt à exploser à tout moment, aux ambitions politiques démesurées… Et pourtant, il ne briguait pas son poste, étant presque de meilleur conseil que l’ensemble des autres conseillers réunis.. Messire Christophe du clan de la lune aussi était de bon conseil… mais elle s’égarait une fois encore.

« Messire Valli est ancilla du clan des Masques, ainsi que Primogène pour son clan. Il a été nommé récemment suite à la trahison de son prédécesseur qui a cru bon de tenter d’aller grossir les rangs ennemis. Inutile de vous préciser qu’il a été… intercepté. C’est une personnalité un rien étrange, mais fort habile en affaire, qui, du reste, s’entend fort bien avec le clan de la Louve. Je pense que la prise de contact devrait être aisée. »

Et quant à Flamina Adams… il valait certainement mieux n’en pas parler, à moins qu’il ne posait des questions… Mais s’il ne le faisait pas…

« Vous êtes un nouveau venu, Monsieur Lachlain, on saura aisément vous pardonner quelques menus impaires protocolaires, ne vous en faites pas trop. Faites preuve de cette bonne volonté qui vous caractérise actuellement, et je suis certaine que votre séjour se déroulera sans le moindre accroc. »
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MessageSujet: Re: Visite de politesse (pv Amélia Quinn)   Visite de politesse (pv Amélia Quinn) EmptyMar 13 Aoû - 15:01

* Le désordre, le désordre... * Je voyais bien là la terrible faille propre à certains clans, le contrôle absolu des faits et gestes, une conduite lissée et parfaite. Je haussais les épaules alors que le Prince faisait allusion à ce... désordre. Ensuite, la Toré me fit un cours express sur la conduite à tenir en Praxis, ça me serait très utile pour la suite de mon séjour à L.A.. Mon regard grave et attentif disait toute l'attention que je portais à ses conseils :

"Iain Lachlain du clan de la Louve, invité en cette Praxis"

Je retins la formule, prêt à la débiter au premier passant croisé... Quant à l'âge et tout cela... je savais qu'ils pouvaient donner des indications que je ne tenais nullement à dévoiler, surtout que les traces laissées par la Bête sur moi me faisait paraître aisément le double de mon âge, de quoi faire réfléchir les têtes brûlées les plus... entêtés.

"les Anciens sont Vénérables, les Ancillas sont Estimables, les Nouveaux Nés doivent encore faire leur preuves". (...) et aussi : "nouveaux-nés monsieur ou mademoiselle, les ancillas monsieur ou madame, et les anciens messire et madame.".

* Oui... oui...* je notais.

C’était très révélateur je pense, cette hiérarchie. Je me demandais s'il y en avait une aussi entre les clans, histoire de savoir où je mettais les pieds, mais... je gardais cela pour moi pour le moment. J'apprenais beaucoup, au contact du Prince, véritable source en cet endroit : ainsi, un rat avait trahi... intéressant... je demanderai des précisions au nouveau primogène. A la fin de la diatribe d'Amélia, je laissais tomber, sobrement un :

- Je vous remercie, votre Altesse.

Beurk, les tralala, c'était quand même pas mon truc, mais je l'agrémentais d'une esquisse de courbette rapide et peu appuyée. Il était temps d'évoquer...

- Me permettrez-vous d'aborder, au passage, un incident qui se serait déroulé ici, entre une jeune de notre clan et la sécurité de votre palais ?

En fait, c'était sans appel... pas un ordre, mais une forte demande de renseignement. A la source.

- Je ne doute pas que la conduite de Griffe ait pu surprendre les usages policés de la Praxis... mais un coup de poing dans la mâchoire d'une femelle... cela me semble contraire aux usages d'ici, non ?

Ce n'était pas une moquerie ouverte, mais... j'ignorais tout des Gangrels camaristes d'ici, ce n'était pas mes oignons, mais, sauvage comme je l'étais, je pouvais me positionner en faveur de la sauvageonne. Ma position n'était pas hostile...

- Il serait bon que votre garde, Votre Altesse, apprenne elle-même à hiérarchiser ses actions - réactions.

Cette fois, pas d'accent traînant mais un arrêt brutal de la phrase, prononcée d'un ton égal, clair et lent, d'une voix profonde, et sans variation par rapport à la conversation précédente. Mais cet arrêt demandait une réponse. Les Gangrel devaient être respecté, comme tous les autres vampires et au même titre qu'eux.


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