Présentation de 

Appolyon

VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE

Nom : Patman (disparu) Prénom : Âban (disparu) Surnom : Appolyon Date et lieu de naissance : quelque part en Afghanistan en 1882 Date et lieu d'étreinte : Montagnes Afghanes durant l'été 1916 Age + Statut d'âge : Vieux nouveau-né Génération : 8 (diablerie de son Sire, Ancien Salubri) Faction : Aubains Clan : Salubrien o/ Poste : Ange éradicateur Disciplines : Valeren 3 - Force d'âme 2 - Auspex 2 - Quietus 1

Feat. Nom prénom de la personnalité

Les apparences sont trompeuses

A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?

Jimmy's, bar sur la route de LA:

Il fait nuit noire, le serveur épuisé sert des cafés aux rares routiers qui se sont arrêtés sur l'aire d'autoroute. Soudain la porte s'ouvre et un homme entre. 
Il ressemble à une statue antique ayant pris vie. Ses traits sont durs et anguleux, son regard noir est impassible. Sa bouche inexpressive. Et pourtant, il y a quelque chose de majestueux en lui, quelque chose qui impose le respect.
Il s'assoit au comptoir et demande un café. 
Sa voix est délicate mais ferme. Aucun doute n'habite sa gorge. Nul trouble ne hante son âme. 
Le jeune serveur le sert en le dévisageant, tous les routiers le fixent mais l'homme ne réagit pas.
Ses traits lisses ont pourtant une imperfection, un plis étrange au milieu du front. Un plis comme une poche, une poche qui cache quelque chose. 
Le serveur se surprend tout à coups à vouloir toucher cet étrange liseré. Il a avancé instinctivement la main. Alors qu'il se rétracte, l'homme lui saisit calmement mais fermement le poignet. Il lui fait toucher l'étrange masse de chair.  Puis il lâche prise. 
Sous les doigts de l'enfant, une chose étrange a tressailli, a bougé. 
Le serveur retire ses doigts, effrayés et stupéfaits et court en cuisine. De là, il continue d'observer.
L'homme porte un pantalon de toile élimée, un débardeur noir et un manteau de cuir fatigué. A la ceinture, il porte un long poignard de chasse et une bourse de cuir bien remplie. Il a posé sur le comptoir un téléphone cellulaire bien daté, loin de tout ce qu'on fait aujourd'hui. Au pied de sa chaise, il a déposé un sac de voyage et un sac de sport bien remplis. Appuyé au comptoir, l'homme a laissé le bâton de métal avec lequel il est rentré. 
Ce bâton est couvert de graffitis... non de glyphes. 
Le jeune serveur croît reconnaître certains symboles. Il a étudié l'Histoire des Civilisations à la fac. Ces inscriptions lui font penser à ces tablettes couvertes d'écritures cunéiformes. 
Soudain, l'homme lève les yeux vers lui et sourit. 
Son regard est pénétrant comme s'il perforait son être. Comme s'il sondait son âme. 
Et ce sourire, un sourire presque d'enfant, un sourire d'ange sur un visage dur comme le roc. Mais bien vite il s'efface. 
L'homme se lève, il n'a pas touché à son café mais a laissé un pourboire. Le jeune serveur s'avance pour débarrasser, l'homme a laissé cent dollars. Le jeune homme se précipite dehors en enfouissant les billets dans sa poche. L'homme est debout au centre du parking, il a les yeux fermés et pourtant fixe le serveur. Et il le voit... l’œil. 
Grand ouvert, au centre de son front. Un œil clair et brillant comme les étoiles. Il le fixe. 
Le jeune serveur sent son corps s'affaiblir. Il tombe de fatigue. Et tout devint noir. A son réveil, pour la première fois depuis des mois, il a dormi paisiblement. Il n'a pas pensé à ce qu'il a vu à Griffith Park.

A la découverte de votre esprit

QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?

Hassan Ben Saïd parle.

J'ai connu Appolyon alors qu'il courait le désert de Syrie en 1140. Il fuyait, avec un couple de Salubriens, les terribles sorciers qui éradiquaient son clan. Il est venu dans le refuge de mon Sire alors que je n'étais qu'un apprenti. C'était la première fois que je rencontrais un caïnite autre que ceux du Clan de la Lame, mon clan. 

Appolyon était... Hum ? Comment ça je ne parle pas du bon ? Hein ? Son Infant ? Comment ça ils sont les mêmes ? Il lui a donc... ah... d'accord. 

Donc Âban, c'est de lui dont vous voulez que je parle alors ? 

Bon je reprend et ne m'interrompez plus stupide humain ! 

Ma première rencontre avec Âban date de novembre 1904. Cela ne faisait que quelques mois qu'Âban était au service d'Appolyon. Ce jeune afghan était pourtant déjà une goule des plus entraînés, une véritable arme. Il avait décemment été entraîné. Appolyon n'avait donc pas tout oublié de son séjour chez les fils d'Haquim. Il maniait le cimeterre avec autant d'efficacité que la lance ou le bouclier. Venu des hautes montagnes de son pays, l'escalade n'avait aucun secret pour lui. 

Cet enfant avait surtout en lui cette lumière et cette haine, on sentait qu'Appolyon l'avait façonné à son image. Cette ambivalence était pacifique, nul conflit ne l'habitait. Et si conflit il y avait, les heures quotidiennes qu'il passait à méditer devaient effacer tous troubles en son âme. Il passait de longues heures à observer les plantes et les animaux dans mon vaste jardin à Damas. Il apprenait tout de la science des plantes, comment soigner la plus terrible des grippes et comment créer le plus indolore et mortel des poisons. Appolyon était toujours derrière lui, silencieux. Un maître attentionné, toujours présent, un encadrant. Jamais je ne l'ai vu parler à Âban, seulement des mous de satisfactions ou des corrections disciplinaires. Jamais je n'ai parlé à Âban jusqu'au jour de leur départ mais j'y reviendrais. 

Le jeune homme se développa dans le moule rigide de son maître, il apprit les sciences, l'art de la guerre, l'art du chant, l'art de l'amour. Il apprit à aimer une femme avec la plus brûlante des passions. Puis il apprit à détruire le cœur de son aimée avec froideur. Il apprit à souffrir en silence, à combattre avec fureur mais jamais il n'apprit à renoncer. 

Il apprit la douleur de l'échec en même temps que ses limites. Il apprit de ce fait que ses limites n'étaient pas immuables mais mouvantes que la seule limite est la peur. La peur de l'échec, la peur de la souffrance. "Celui qui tue sa peur est omnipotent."

Telle fut la seule phrase qu'il m'adressa. C'était alors qu'ils partaient tous les deux. Il me serra la main et avec son sourire d'ange me fit cette remarque. 

Pendant près d'un siècle, je n'entendis plus parler d'eux. Mais un soir, alors que j'étais à Tanger, il vint me voir. Hum ? Mais Âban bon dieu ! Enfin Appolyon ! Je ne sais plus , bref !

Il vint me voir et nous conversâmes. Il ne me parla ni d'Appolyon ni de ce qui lui était arrivé. Nous discutâmes de poésie, de philosophie, de la Mort, de l'Amour. Nous nous récitâmes avec nostalgie les enseignements d'Appolyon car je sentais bien qu'il n'était plus de ce monde puis aux premières lueurs, il partit. 

Le vampire avec lequel j'avais conversé, était jeune et pourtant il transcendait une sagesse infinie. Si ce que vous affirmez est exact, si Appolyon s'est laissé diabler par son Infant et qu'il vit désormais en lui alors le puzzle est complet. 

L'Ange Éradicateur est donc en lui. Rien ne pourra le faire dévier de sa route. Il compte aller jusqu'au bout : soigner le monde de ses plaies, trouver Saulot et atteindre Golconde. Nul sorcier ne se mettra sur sa route, nul sabbatiques dégénérés ne l'approchera car il les brûlera tous dans sa juste colère et son amour de sang.

Bien maintenant à nous... vous avez tout noté ? Parfait.

ila-lli'qa', William Lynch.

De Historia Angelum

 

Alors vous voulez que je vous raconte l'histoire de ma vie ? 

Êtes-vous croyant ? Moi je le suis. Je crois en l'Amour inconditionnel du Père pour ses enfants. Je crois en la Vertu, en la Justice, en l'Humanité. Et comme tout chérubin prophétique tout commença comme dans le Livre :

" Je regardai, et voici, il vint du septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu, qui répandait de tous côtés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l'airain poli, sortant du milieu du feu "- Ézéchiel, Chapitre 1, verset 4

Mon histoire du fait d'être un enchaînement de faits ne peut commencer qu'après ma Renaissance car avant celle-ci il n'y a que des sensations. 
J'étais un berger si je ne m'abuse ou un médecin. 




Je ne me rappelle que la sensation divine de protéger mon "troupeau" et de la furieuse colère que je déchaînais envers ceux qui le menaçaient.
Je me rappelle la rigueur du climat, l'aridité du sol, la dureté des rochers, les délices de l'ombre. 
Je me souviens encore de la mer de montagnes et de la hauteur des cieux. 
Je me souviens de la beauté du soleil et de la peur qu'apportait la nuit.
Je me souviens de chaque parole de mes prières quotidiennes en espérant vivre un jour de plus.
Je sens encore le souffle chaud du désert quand ils arrivèrent. 
Je sens encore dans ma bouche le goût sucré des fruits et la fraîcheur de l'eau. 
Je sens encore l'odeur de la crainte qui m'assaillait et me poussait à être plus fort. 
Je vois toujours cette caravane se hisser dans les hauteurs à la recherche d'un point d'eau et d'un toit.
Je vois toujours les couleurs sombres de leurs habits et la beauté de ce qu'ils transportaient.
Je vois toujours la magnificence qu'ils irradiaient, une aura d'honneur tangible.
Je leur offrit l'hospitalité de mon humble demeure et en remerciement, ils m'autorisèrent à voir leur Maître.
Je leur offrit mon pain et mon sel et en remerciement, ils m'autorisèrent à donner mon sang au Maître.
Je Lui offrit mon sang et en remerciement, Il m'autorisa à le suivre. 

" Il fait la plaie, et il la bande ; Il blesse, et sa main guérit "- Job, chapitre 5 verset 18

Son sang en mes vaines était la Toute-puissance du Seigneur. J'étais un de ses serviteurs, je devais l'amener à son Havre. Je devais le défendre de la noirceur du jour tandis qu'il était le soleil de nos nuits. 
Son sang m'avait rentré parmi les Frères. Nous étions Ses fils, nous étions frères, nous étions ses apôtres. Mais nous étions dix et le Maître voulait onze fils, pas dix, surtout pas douze mais bien onze.
Son sang nous mena jusqu'en une plaine désolée et nous trouvâmes celui qui devait être le Onzième fils.
Son sang avait choisi une femme du nom de Shezka. Nous la prîmes comme Sœur car elle avait le cœur pur et le bras vaillant. 
Son sang nous fut à nouveau donné afin que nous l'amenions au Havre. Son havre était occupé par des infidèles, des abominations, des sorciers...
Notre sang a coulé ce jour-là, des flots du sang des apôtres mais nous rendit le Havre à notre seigneur et maître. Lorsque le crépuscule mourut notre Seigneur et Maître nous remercia, nous soigna et nous chérie. 
Mon sang s'est répandu cette nuit-là. Alors que nous croyons avoir suffisamment sacrifié dans le combat de la journée les statues se mouvèrent et nous attaquèrent. C'est alors que l'abomination, le sorcier sortit de sa cachette bien décider à mettre à mort Celui qui était la Lumière en ces lieux. Dépassés en nombre et incapables de pouvoir résister au Sorcier, je m'interposais entre le mon Maître et le Sorcier, lui laissant la chance de fuir.  




Mon corps se réveilla en sursaut dans les ténèbres de la nuit à Damas. 
Mon corps soigné se mut en direction de mon Maître patient qui attendait mon éveil à ses cotés siégeait un homme sombre et magistral. Nous étions trois car nul autre n'avait survécu à notre fuite ai-je compris du visage triste de mon Seigneur. 
"Un guerrier ne fuit que pour se venger en retour. Celui qui vole sa vengeance à un guerrier doit le payer de sa vie."
Mon corps était plus fort, plus vif, plus malléable. Je le modifiais au bon plaisir de mon Maître, je le renforçais car j'étais son unique fils. 
Mon corps s'habitua vite au sang souvent versé par mon Maître pour me rendre meilleur. Il se perfectionna et s'aiguisa à l'art des armes et du meurtre. J'appris à user de mes nouveaux pouvoirs pour accorder la paix dans la vallée de l'ombre de la mort à mes ennemis. 
Le Sage Hassan Ben Saïd m'apprit à tuer en silence.
Le Maître m'apprit à tuer avec compassion. 
Mon corps apprit à se taire comme à écouter car j'étais en présence d'esprits supérieurs et mes paroles ne feraient que tarir la sagesse des leurs. 
Mon corps partit finalement avec mon Maître quand il jugea bon que l'heure de la Vengeance avait sonnée. 

"Car le grand jour de Sa colère est venue, et qui peut subsister ?"- Apocalypse de Jean, chapitre 6, verset 17

Mon bras porta son refuge diurne à travers les sables et les montagnes.
Mon bras atteignit celui qui devait devenir le Deuxième fils.
Mon bras mena le Deuxième fils jusqu'au Troisième et ainsi jusqu'à ce que six nous fûmes. 
Mon bras entraîna mes nouveaux Frères d'armes.
Mon bras corrigea autant qu'il punit. Il appartenait à mon Maître et il servit Sa volonté.
Mon bras pointa le Havre où avaient pourri leurs prédécesseurs et grimpa la cime de la roche.
Mon bras égorgea les esclaves du Voleur et brisa ses icônes de pierres afin que nul démons ne surgissent la nuit.
Mon bras mena ceux de mes Frères jusqu'à la crypte de l'Usurpateur. Et nous le figeâmes d'un coups d'estoc dans la roche de son cœur.
Mon bras libéra mon Seigneur du sommeil afin qu'il puisse appliquer sa juste vengeance. 




Il nous soigna tous car tous survécurent à la nuit.
Il nous fit nous reposer dans son sacro-saint Havre. 
Il nous enseigna, nous entraîna et nous forgea. 
Il nous délivra le vrai secret et notre plus grand devoir.
Il nous apprit à haïr le Diable, et nous envoya le détruire. Là était notre véritable raison d'être, notre véritable croisade était sur le point de commencer. 
Il nous mena jusqu'à l'antre du Démon où pendant cinq jours et cinq nuits nous affrontâmes les soldats du Malin. Enfin nous le trouvâmes et toute la nuit durant nous le combattîmes. Notre Seigneur finit par le mettre à mort alors que le soleil était bientôt haut dans le ciel. Nous n'étions plus que trois Serviteurs, une Sœur d'armes, un Frère d'armes grièvement blessé et moi-même.
Il décida de me donner l'étreinte pour que je puisse mener son combat. 
Il m'ordonna de me nourrir sur le corps bientôt mort de mon frère puis de me sustenter sur Sa propre personne afin qu'il puisse vivre en moi. 
Il fut dès lors à jamais avec moi. 

"Il restaure mon âme. Il me conduit dans les sentiers de la Justice, A cause de Son Nom"- Les Psaumes, chapitre 23, verset 3

Je me dois hélas d'interrompre car il est tant que vous en appreniez plus sur mon Maître. 


Quand il fit parti de moi-même afin de renforcer mon âme, j'appris enfin l'histoire de mon Sire.
Si je m'arrête ici pour vous en compter la substance, c'est que cette histoire est intrinsèquement liée à mes actions ayant suivie ce jour.
Ainsi remontons le fil de l'histoire, suivons à l'envers cette rivière qui se meut imperceptiblement, escaladons la montagne des Ages.




Le Maître naquit à Tyr en 835 après Jésus-Christ.
Il fut élevé dans un environnement de philosophes et de scientifiques en particulier des médecins, des astrologues et des poètes. C'est au cœur de l'âge d'or Islamique qu'il découvrit la vérité sur la vie et la mort. Il se révéla en effet que deux de ses professeurs étaient des Salubriens : Myriam et Eli étaient leur nom.
L'une était une guérisseuse et lui enseigna l'art et la médecine, tandis que l'autre était un paladin de Samiel, un guerrier qui lui apprit l'art de la guerre et la foi.
Ils firent de lui un des plus grands médecins et philosophes de son temps. Ils partirent en voyage en Perse, en Égypte et même en Espagne et aux confins du monde, jusqu'au fleuve Indus.
Il fut finalement étreint en 879, pendant des années il développa son intellect et ses nouveaux pouvoirs sans choisir laquelle de la voie de la guérison ou de la voie de la guerre, il prendrait. À cette époque, le Clan n'avait rien à redouter et était respecté par tous.
Mais vint un soir la terrible nouvelle, la mort du Père.
Saulot était tombé des mains des Usurpateurs.
Les suivants de Tremere... le sorcier qui avait volé son immortalité au prix de la souffrance du clan des Démons.
Les purges des Tremere massacrant leur Clan, il se tourna vers la lance et le bouclier.
Au terme d'une lutte sporadique, ils fuirent et se réfugiant dans un Havre Assamite, les trois Salubriens attendirent que des jours meilleurs pour ceux de leur Clan surviennent.




1289, Tripoli est en flamme.
Cela fait près d'un siècle que le Maître combat les infidèles qui se sont taillés des royaumes en Terre Sainte. Eli est mort au cours d'un assaut contre un Diable enfermé en pleine Anatolie.
Myriam est partie pour l'Orient. Désormais en Terre Sainte, il ne reste que leur Fils qui combat à coté des fils d'Haquim. Mais le véritable ennemi du Fils n'est pas le Chrétien, ce sont les savants qui accompagnèrent les croisés du germain Barberousse qui se sont installés en Terre Sainte.
Ces savants ne sont autres que des abominations, des Sorciers...
Cela va faire un siècle que certains se sont installés en Terre Sainte et cela est une insulte pour le Al-Amin. Le Fils les traque avec la fureur du juste et la flamme irradiante du vertueux.




L'air de Tripoli est saturé de l'odeur des corps carbonisés, la bataille a couvert la mort du Sorcier. C'est leur combat qui est à l'origine des flammes qui ravagent les flans de la cité. Le sorcier a déchaîné un enfer de flammes sur le parangon mais le Fils a frappé plus vite que les flammes. Il a touché le cœur du Thaumaturge puis l'a laissé brûler dans le cataclysme qu'il a déclenché.
Il ne reste au Maître qu'à défaire les Usurpateurs d'Acre pour que toute présence germaine ait quitté les terres du Seigneur.




Damas 1654 :
Si la victoire d'Acre avait apaisé l'âme du Maître, la découverte d'une antre de Diables au cœur de l'Arabie est une blessure qu'il ne peut souffrir. Après un sommeil réparateur de deux siècles, il a un plan et les forces nécessaires pour les éradiquer. Il commence alors à lever son « armée ».
une fois constituée, il part avec ses Douze Fils et Filles.
Tel un nouveau Messie furieux et ses apôtres de Colère, il massacre les Diables et purge la terre qu'ils ont souillé. Puis il se dirige vers son Havre car il a apprit qu'un Usurpateur a eu l'impudence de s'y installer durant son juste croisade.
Il mène l'assaut de sa forteresse mais échoue car trahi par un de ses Fils. Comme quoi l'histoire n'est qu'un enchaînement de répétitions...
Le traître a prévenu à l'avance le Sorcier qui les attends à quelques jours du havre et leur tend un piège. Il a rassemblé un véritable ost de gargouilles, de serviteurs et d'apprentis.
Le judas périt néanmoins cette nuit là.
En guise de crucifixion, le Maître voit périr ses Fidèles et part en pèlerinage.




Confins de l'Inde, 1792 :
Il a enfin retrouvé Myriam. Ils ont longuement parlé de ses siècles de souffrances et de séparation. Il l'a trouvé et pourtant il souhaite bientôt la quitter car il traîne encore la souillure de la honte que lui ont infligé les Sorciers.
Elle soigne son âme et lui offre la paix et le repos.
Il se réveille au milieu du XIXème siècle. Bien que fortifié par sa longue nuit, il se sent plus humilié que jamais. Alors il quitte Myriam et se lance dans sa nouvelle croisade. Désormais, il cherche Onze Fils. Onze apôtres de Fureur.
C'est pour cela qu'il vint à moi.




La vie d'un parangon est une guerre perpétuelle contre le Malin et ses instruments. C'est pourquoi les événements de mon histoire qui vont suivre ne sont que des chants à la guerre et à la mort car tel est le vie d'un guerrier.

" Guéris-moi, Éternel, et je serai guéri ; Sauve-moi, et je serai sauvé ; Car tu es ma gloire "- Jérémie, Chapitre 17, verset 14

« On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre ». Ce français, Jean Jaurès, a tout fait raison. L'homme fait la guerre car il est en guerre avec lui même, avec sa nature, avec sa faiblesse, et ne pouvant l'accepter il cherche à la dépasser en prouvant la faiblesse de son comparse. Mais l'homme combat aussi pour prouver la faiblesse, la bassesse de la nature humaine. Cette homme s'élève contre lui-même sciemment, il s'élève contre l'injustice, il s'élève au nom des opprimés.
L'un est le soldat, le politicien, le militaire.
L'autre est le Paladin, le Chevalier, le Juste qui met son corps et son âme à l'épreuve pour protéger les faibles.
Tel est ma Voie, mon Devoir, ma Vie. Je suis la lanterne de Vérité dans les ténèbres de mensonges. Je suis le bouclier de Justice contre les flots de malice du monde. Je suis l'épée au service des opprimés. Je suis la lance du Parangon. Je suis l'ange contre le dragon. Je suis l'Humble qui s'agenouille. Et je suis l'Homme qui s'élève.


Ainsi je me suis efforcé depuis que mon Seigneur et moi sommes unis, d'être en accord permanent avec cette vie que j'ai choisi et qui m'a choisi.




1917, Inde :
Tout juste devenu ce que le maître avait décidé que je sois, je décidais de donner l'étreinte à Marissa, ma sœur d'arme qui avait survécu tout comme moi au Diable. Avec elle, nous partîmes pour l'Inde selon les désirs du Maître. Il nous fallait rencontrer Myriam car c'est d'elle que nous apprendrions le plus. Nous la trouvâmes. Elle nous enseigna et nous apprîmes.


1943, Stalingrad :
Le démon fut vaincu... c'est dans cet immonde champs de bataille que Myriam nous avait amené. Ici la vie humaine a perdu toute valeur. À Stalingrad, boucherie aux proportions dantesques, Myriam a sauvé des milliers d'hommes mais c'est par centaines de milliers qu'ils s'éventrent dans les rues interminables de ce montre colossal.
Nous avions poursuivi la trace d'un Diable depuis le Caucase. Ce monstre et ses démoniaques suivants s'étaient cachés dans les gravas de la destruction et l'horreur de la guerre pour nous échapper. Nous le lavâmes cette immondice de la surface du monde au cours de l'année 1942 au prix de la vie de notre sœur guerrière Marissa. C'est pour honorer sa mémoire que nous décidâmes de rester dans cette ville, au cœur de la guerre et apporter notre aide à ceux qui souffraient quelque fusse leur étendard. Il n'était pas de notre devoir de juger la nature humaine.
Ainsi la Bataille se termina durant l'hiver 1943 mais je savais qu'après ce que mon âme avait vu, elle ne pouvait se contenter de cette mince victoire. Nous devions suivre cette armée rouge et protéger ces hommes autant que faire se pouvait.


1972, Laos :
Autre lieu, autre conflit.
L'espèce humaine ne cessera donc jamais de rechercher à se faire souffrir ?
Ici, dans ces jungles, j'ai découvert l'horreur du feu chimique. Alors que nous étions en train de soigner et mettre à l'abri des membres de l'armée autochtone, un avion nous survola et embrasa la jungle de napalm. Je ne dois ma survie qu'au talent immense de l'Obeah de Myriam. Elle guérit mes blessures. Et pourtant je sens encore profondément dans mes chairs la morsure de ce feu diabolique. Quand la guerre se termina, je décidais de partir rentrer quelques temps chez moi mais Myriam décida de rester, sentant que ce peuple avait encore besoin de son aide.


2001, Afghanistan :
Mon pays est assailli par la guerre et la violence. Je me dois de protéger mon peuple.
Que dire si ce n'est que la souffrance est décuplée quand il s'agit des miens ? 


2010, Afghanistan :
La guerre m'a épuisé. J'ai dormi 2ans et pourtant rien n'a changé. La violence est omniprésente. Désespéré, je décide d'aller voir le sage Assamite.
Je reste un peu plus d'une année en Afghanistan puis je pars pour la Syrie. Je le retrouve et il apaise mon âme. Il m'en apprend plus sur les horreurs que font les sabbatiques, ce sont des démons...
Pourtant leur lutte contre la Camarilla n'est pas pour me déplaire, ils déciment les Sorciers. Peut-être dois-je accepter cette ambivalence en mon âme. Je suis à la croisée des chemins. Qui soutenir ? Qui défendre ? Qui combattre ?
Il me parle de cette cité et des combats qui y font rage. Le Jyhad gronde dans les terres américaines. J'entends imperceptiblement l'appel du devoir, le cri des innocents et je me dois d'agir. 
Chaque camp croît en la justesse de sa cause et pourtant je ne vois nulle justice, nulle valeur. Les camaristes sont gangrenés par l'ambition, le pouvoir et la politique. Les sabbatiques par leur soif de souffrance. Cette cité mérite un ange gardien. Tel est ma Vie.

En dehors du forum

QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ÉCRAN ?

Pseudo : Harry Potter's Killer (mort aux sorciers)

Age : 20ans
Comment avez vous découvert le forum ? Par l'admirable, magnifique et glorieux Ismahel/Phosphoros ^^ (Triple Compte : j'aurais du peut-être le préciser ^^")
Votre avis sur le forum ? Fort sympathique mais manque d'Aubain
Votre présence sur le forum ? Deux à trois fois par semaine
Quelles sont les caractéristiques de votre race ? OK par Nod