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| A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] | |
| Auteur | Message |
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Debbie Cauldwell
Messages : 68 Date d'inscription : 25/11/2013
| Sujet: A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] Ven 6 Déc - 14:05 | |
| La soirée était bien avancée lorsque je franchis le seuil du Midnight. L’affaire sur laquelle j’étais actuellement affectée venait d’être bouclée, me prenant une partie de ma soirée. J’en étais à la fois satisfaite, car nous étions dessus depuis déjà plusieurs semaines et rien n’avait été laissé au hasard, tout avait été préparé avec minutie et application pour coincer définitivement ces trafiquants que nous pistions depuis la découverte d’une de leurs réserves. Je ressentais l’habituelle satisfaction du travail accompli avec efficacité, mais ces derniers temps, cela ne me suffisait plus. Mon travail était prenant. Epuisant également, mais comme toujours, je veillais soigneusement à n’en rien laisser paraître. Mais tout cela n’avait rien d’inhabituel. Ce qui l’était en revanche, c’était cet arrière-goût amer que me laissait la perspective d’un travail si prenant : cela ne me laissait pas autant de temps que je le voulais pour ma propre enquête officieuse. Retrouver le meurtrier de mon fiancé et découvrir la vérité sur ce qui rôdait dans l’ombre de Los Angeles.
J’allais enfin pouvoir m’y consacrer un peu ce soir. Il en était ainsi depuis plusieurs semaines. Chaque parcelle de temps libre, je la consacrais à mes recherches, à traquer des ombres dont je ne parvenais pas encore à distinguer les contours. Mais cela viendrait, je n’avais aucun doute là-dessus. J’étais aussi déterminée que le diamant était incassable.
Je jetai un coup d’œil affuté sur l’intérieur du night-club, jaugeant rapidement la disposition de la salle, sa répartition, ses accès. Critiquer la décoration ne vint qu’en fin de liste, et puis il fallait bien le dire, je n’étais pas là pour passer une banale soirée en club ni pour m’extasier devant les décors. Toutefois, j’avais tout de même pris le temps de rentrer chez moi pour me changer et enfiler une robe rouge qui convenait mieux à ce type de cadre. D’ordinaire, je m’habille toujours de manière à rester professionnelle. La majorité des hommes avait cela d’agaçant qu’ils n’arrivaient pas à vous prendre au sérieux si votre féminité était trop apparente, se laissant alors distraire. Et ces hommes-là, j’avais vite fais de les remettre à leur place. Mais ce soir, je me devais de me fondre parmi la clientèle. Et si je me devais également de jouer les potiches pour soutirer la moindre information intéressante, alors je ravalerai ma fierté pour cette fois et le ferai. Je le ferai pour mon Stephen…
A cette pensée, alors que je fendis la foule et me dirigeai vers le bar pour commander un cocktail, une froide détermination me prit, comme à chaque fois que je repensais à lui. Il me manquait, mais je fis taire ce sentiment et alla m’asseoir légèrement en retrait de l’agitation du club, me permettant d’en avoir la vue la plus large possible. Je posai négligemment le verre sur la table, l’ayant acheté plus pour la forme qu’avec l’intention de le boire, et je me mis à observer pensivement la foule de mon regard sombre.
Je n’avais pas chômé dernièrement. J’avais dressé une liste de toutes les personnes et lieux potentiellement intéressants, mais pour l’instant cela ressemblait d’avantage à une liste d’enfant gâté pour le Père Noël : il fallait faire un tri conséquent dans tous ce qu’elle présentait, et à moins d’avoir de la chance, cela n’allait pas se faire en un claquement de doigt. Mais je savais être patiente. Et j’avais le sentiment que le temps que j’y mettrais ne serait pas forcément pénalisant pour trouver des réponses, qu’elles ne disparaitraient pas comme ça. Tout été lié, imbriqué. Si je parvenais à saisir le bout de la ficelle, je n’aurais plus qu’à la dérouler. C’était le sentiment que j’avais.
Pour en venir à la raison de ma présence ici, elle était toute simple : il fallait bien commencer par débroussailler cette longue liste quelque part. Apparemment, l’établissement appartenait à un certain Roberto Luciano. Je ne savais pas trop quoi penser de cet endroit. J’avais entendu tout et n’importe quoi sur ce club, mais ce qui avait retenu mon attention, c’est qu’il y aurait un club sous le club. Quoi de mieux pour dissimuler une certaine « clientèle » ?
Mon regard finit par s’attarder sur un homme posté devant un escalier. Je l’avais déjà remarqué au tout début. Le même manège se répétait inlassablement : un client ou deux tentaient de le convaincre de les laisser passer, mais ces derniers finissaient vite par abandonner devant l’air inflexible du vigile. Une nouvelle personne, seule cette fois, se présenta à celui-ci. Je m’attendis à la voir se faire envoyer paître à son tour. Au lieu de ça, j’arquai un sourcil en le voyant s’effacer et laisser passer l’individu.
Comme souvent dans ce genre de situation, je laissai mes impressions me guider et me levai, me dirigeant vers le vigile, l’étudiant du regard comme l’aurait fait un fauve. C’était souvent ce qu’on disait de moi, quand j’avais ce genre de regard allié à ma détermination naturelle. On dit souvent que la première impression est la bonne et qu’il faut donc s’y fier. J’allais être fixée, et arrivant à hauteur du vigile, je m’adressai à lui.- Bonsoir, puis-je passer ?Simple et direct. Je ne savais pas quel était son tempérament, de ce fait les artifices et autres ruses viendraient en temps et en heure si nécessaire.- Spoiler:
HRP : J'ai vu que certains n'hésitaient à mettre des images pour donner une meilleure idée de leur personnage, alors je rajoute celle-ci pour que vous puissiez vous faire une idée de la robe de Debbie. ^.^ " />
Dernière édition par Debbie Cauldwell le Mar 10 Déc - 15:29, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] Mar 10 Déc - 14:52 | |
| Un vendredi soir ordinaire, le Midnight avait ouvert ses portes trois heures plus tôt et la soirée s'annonçait prometteuse. L'établissement était bien lancé, et dans une ville où les gens aiment faire la fête quelle que soit la période de l'année, je n'avais pas de difficulté à rentrer dans mes frais. Certes, les salons privés n'étaient pas aussi volontairement fréquentés que la partie publique, mais les choses devraient s'améliorer lorsque la guerre se serait calmée. En attendant, nous faisions des bénéfices sur d'autres fronts.
Pour le moment je n'avais pas d'illustre invité dans les salons vampiriques qui méritaient ma présence, je restais donc dans mon bureau, à classer de la paperasse. J'avais quelques affaires en cours avec des Ventrue camaristes, des affaires honnêtes et publiques, qui demandaient à ce que les choses soient faites dans les règles. J'avais donc des devoirs maison, pas mal de papiers à remplir et faire valider par diverses hiérarchies. Je levais de temps en temps un oeil vers les caméras de surveillance du club, et gardais constamment l'oreillette qui me reliais à mon personnel.
Randy, ce cher jeune Brujah du Sabbat, était attablé comme chaque week-end dans le salon de l'Epée. Cette fois il n'était pas seul, mais accompagné par une jolie punkette, crête rose et mini-jupe de cuir. Sans doute sa conquête de la soirée, ou peut-être son infante. La descendance se faisait librement au sein du Sabbat, bien plus librement que chez les camaristes, ou bien entendu que dans la Famiglia. Je jetais un oeil à l'écran de l'entrée de l'escalier lorsqu'Angelo, le serviteur qui gérait l'accès aux salons privés, me posa des questions sur une femme vampire du Sabbat. Le voyant sur l'écran en pleine conversation avec le vide, j'eus un sourire et lui répondis :
Je confirme, c'est une Lasombra.
Quelques instants plus tard, mon oreillette émit à nouveau le léger signal sonore qui m'indiquait qu'Angelo avait besoin de mon avis. Il avait un bouton sur lequel il appuyait discrètement lorsqu'il avait un doute sur un client, ainsi je pouvais vérifier si je connaissais la personne. C'était cette fois une femme bien visible qui se tenait devant lui, jolie brunette dans une belle robe rouge.
Charmante, mais inconnue au bataillon.
Angelo connaissait la procédure. Je ne connaissais pas non plus tous les vampires de Los Angeles, et en attendant que nos amis les spectres aient pu définir si elle était ou non de notre race, il avait des questions simples à poser.
Désolé mademoiselle. Les salons sont réservés à nos clients privilégiés. Puis-je connaître votre identité ?
Si la belle était vampire, je prendrais bien une pause dans ma paperasse pour venir lui faire visiter son salon. Que serait-elle ? Camariste ? Sabbatique ? Aubain ? Impossible à déterminer à l'avance. Je gardais les yeux fixés sur l'écran, attendant sa réponse.
Dernière édition par Roberto Giovanni le Dim 22 Déc - 22:00, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] Dim 15 Déc - 21:41 | |
| Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie, La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé, Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie. Ah Nerval, encore une merveille que je n'ai pu goûté...
Il sort de ses pensées quand le poux de la rousse commença à s'effacer. Retirant ses crocs, il essuie délicatement sa bouche avant de soigner le cou de la belle. On n’abîme une belle peau comme la sienne quand on peut l'éviter. Essoufflée, il la laisse sur la banquette de la limousine, elle ne quittera pas la voiture Vassili est là pour s'en assurer. Le Primogène des Roses descend alors et pénètre dans le Midnight. Il porte une veste en brocart byzantine et argent sous laquelle se détache une chemise blanc crème décorée de liserés or. Il porte au poitrail une rose lavande. Sa canne d'ébène décorée d'un pommeau d'argent en forme de cygne écarte les gêneur sur son chemin avec délicatesse mais fermeté. Les humains s'écartent et comme d'habitude les regards étonnés de ces cloportes, poches de sang, pleuvent sur le Toréador. Car si l'humain est ben souvent stupide, il sait reconnaître ce qui a de la valeur pour l’œil. Mais sont-ce tous des humains ?
[ Auspex II ]
Des humains... en majorité. Un diaboliste était présent, une humaine sous le bras. Il observe le Toréador avant de se fondre dans la masse en direction d'un escalier gardé. Intéressant... le Maître des Harpies n'étaient encore jamais allé au Midnight. Mais Amelia lui en avait parlé, une boite Giovanni humaine, camariste et sabbatique. Économiquement intéressant. Moralement détestable. Rassembler le Jyhad sous un même toit, séparant les factions par des murs, ce Giovanni n'avait pas froid aux yeux. Comme toujours pensait le Toréador.
Ismahel se dirigea au bar pour y avoir un rendu plus intéressant de la boite. Le look était relativement convenable bien que loin de ses standards mais il acceptait la différence tant qu'une certaine beauté pouvait s'y dénicher.
« - Monsieur, que puis-je vous servir ? - Vodka-Martini, merci. »
Alors qu'on le servait, une femme à l'aura pâle striée de noir lui ayant jeté des regards haineux depuis son arrivé, se dirigea elle aussi à cet escalier. Si la soirée continuait ainsi l'ensemble du Sabbat serait rassemblé et un seul message au prévôt leur permettrait de capturer ses sabbatiques lorsqu'ils quitteront l'établissement. Mais penser ainsi c'était tirer des plans sur la comète, encore fallait-il que le vampire ait une conversation avec le patron de cet établissement. Et puis... le caïnite arrêta de réfléchir à « sa guerre » lorsqu'il vit une humain toute de rubis vêtue se diriger vers l'escalier. Une mauvaise idée.
- Boris, ne bois pas et identifie toute personne allant vers cet escalier. Je reviens.
Son verre à la main, Ismahel se lève et traverse le dance-floor. Il approche de la femme face au mutisme étrange du garde. Il doit attendre les instructions de son patron, peut-être aurais-je la chance de rencontrer ce M. Giovanni ou Lucianno qui sait comment veut-il être nommé... Une fois à son niveau, il mit sa main dans le dos de la femme.
- Ah très chère, je vous avais perdu, voici votre verre. Que se passe-t-il ? On ne veut pas vous laisser passer ? Leur avez dit au moins vous étiez avec moi ? »
Dernière édition par Ismahel Lucilius le Mar 17 Déc - 20:54, édité 1 fois |
| | | Debbie Cauldwell
Messages : 68 Date d'inscription : 25/11/2013
| Sujet: Re: A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] Mar 17 Déc - 7:45 | |
| Tout ce temps pour m’annoncer que les salons du bas n’étaient pas pour moi, mais pour les clients privilégiés ? Je me demandai brièvement quelles conditions étaient requises pour faire partie de cette catégorie. Je rangeai de côté l’idée qu’il fallait être quelqu’un de fortuné ou de connu : ils existaient des clubs pour ces gens-là qui s’adressaient exclusivement à eux et offraient des services à la hauteur de leurs lubies. Je laissai aussi celle où ils n’acceptaient que les gens de visu. J’avais parfaitement conscience que je plaisais au moins physiquement aux hommes et de plus, j’avais pris soin de choisir une robe gracieuse mais non vulgaire. Sur réservation, peut-être ? Quoiqu’il en soit, ce refus ne fit que m’intriguer d’avantage et m’inciter à insister. Je n’aimais pas que l’on m’empêche d’arriver à mes fins.
Je lui lançai un sourire moqueur, décidant de jouer au bluff comme je savais si bien le faire sans la moindre hésitation, quand je sentis une main se glisser dans mon dos.
- Ah très chère, je vous avais perdu, voici votre verre. Que se passe-t-il ? On ne veut pas vous laisser passer ? Leur avez dit au moins vous étiez avec moi ?
Légèrement surprise sur le coup, elle n’atteignit pas mon visage mais dû sans doute se lire brièvement dans mes yeux. Pour n’en rien laisser paraître, j’acceptai le verre qu’il me tendait et le gratifiai d’un remerciement. Toujours savoir retomber sur ses pattes comme les chats, et savoir s’adapter à l’imprévu, voilà ce en quoi j’excellais sur le terrain, et ce pourquoi je réussissais toujours mes missions. Pour moi, il était même inconcevable de ne pas en être capable quand on faisait mon métier, à moins d’avoir pour ambition de passer toute sa vie derrière un bureau.
- Il me semblait inutile d’énoncer une évidence… Mais visiblement, cela ne l’est pas pour tous.
J’avais ajouté cette dernière phrase, destinée au vigile, avec une certaine froideur égale à celle de mon regard pour parfaire ce nouveau rôle qui me tendait les bras. Autant jouer le jeu puisque cet inconnu l’avait lui-même initié et que cette diversion m’arrangeait.
Mais franchement, d’où sortait cet homme, habillé ainsi, et avec une canne en plus ? Et puis qui de nos jours pouvait bien encore appeler une femme « très chère »… ? Il détonnait terriblement dans un lieu comme celui-ci et mes réflexes d’agent me mirent en garde. Mais qu’importe, par son intervention inattendue, je percevais là l’occasion idéale d’inspecter ses fameux salons privés et leurs occupants.
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| Sujet: Re: A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] Dim 22 Déc - 22:50 | |
| [ hrp : Ismahel, la fille qui accompagnait le Brujah avait une aura vampirique aussi (mais pas striée). ]
Angelo appuya de nouveau sur le bouton de son intercom lorsqu'une seconde personne se présenta à lui. Je n'avais pas quitté l'écran des yeux de toute manière, attendant la réponse de la belle. L'homme qui se présenta m'étais tout autant inconnu, mais son allure détonnait beaucoup plus que celle de la demoiselle à robe rouge. Sa tenue et sa canne étaient certes chic, mais pas vraiment assorties aux habits modernes des danseurs du night-club. Typiquement le genre de fringues que pouvait porter un vampire un peu vieux et à cheval sur l'apparence. La rose qu'il portait sur sa veste me fit immédiatement penser à un Toreador.
Avant que j'aie eu le temps de questionner la goule, Petruccio, mon cousin plutôt orienté dans la nécromancie et le contrôle des fantômes me parla dans l'oreillette.
Roberto, je sais qui c'est, il s'agit d'Ismahel Lucilius, Ancillae Toreador et Maître des Harpies de la Camarilla. Par contre, la signorina avec lui est humaine. Sans doute sa goule.
Ah. Voilà qui changeait tout. Nous avions affaire à un hôte de marque. C'était la première fois qu'une personnalité importante de la Camarilla venait au Midnight, j'avais intérêt à bien le recevoir. Je remerciais le cousin, grâce à qui nous pouvions avoir de précieuses informations sur la Société de la Rose. Petruccio traitait exclusivement avec des camaristes, et son service d'espionnage personnel lui permettait de récupérer beaucoup d'informations sur les vampires, noms, postes, descriptions physiques...
Je quittais donc mon bureau, après avoir informé Angelo que je venais à leur rencontre. Le serviteur acquiesça silencieusement, puis annonça sobrement à nos visiteurs :
Le patron arrive.
J'étais cette nuit vêtu d'un costume noir, sobre, avec un tee-shirt rouge et des converse assorties. Je pris mon chapeau italien noir que je mis sur ma tête, passais par le salon de l'épée, saluant au passage Randy, puis montais l'escalier qui menait dans la salle principale. Angelo s'écarta pour me laisser passer, tandis que j'adressais au Toreador un grand sourire et que je lui tendais la main chaleureusement.
Ah, benvenuto Signore ! C'est un plaisir de vous recevoir dans notre établissement ! Je suis Roberto Giovanni, propriétaire du Midnight. Je vais vous emmener dans le salon qui vous est réservé.
J'adressai un regard très rapide à la demoiselle qui l'accompagnait. Pour moi elle n'était qu'un outil, un serviteur de moindre importance. Mais il ne me fallait pas vexer notre hôte, aussi lui dis-je le plus respectueusement possible, en prenant une mine désolée :
En revanche, la charmante signorina qui vous accompagne ne va pas pouvoir venir avec nous, mi scusi. Les salons privés sont réservés comme vous le savez à une clientèle précise, et votre... amie... n'en fait pas partie.
Seuls les vampires pouvaient accéder aux salons privés, les goules n'y étaient pas plus admis que les humains, pour des raisons de sécurité.
Dernière édition par Roberto Giovanni le Lun 3 Fév - 16:13, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] Mar 24 Déc - 16:13 | |
| Ah, benvenuto Signor ! C'est un plaisir de vous recevoir dans notre établissement ! Je suis Roberto Giovanni, propriétaire du Midnight. Je vais vous emmener dans le salon qui vous est réservé.- Grazie mille signore, il vostro business è affascinante. E 'un piacere conoscerti. Sono Ishmael Lucilio.En revanche, la charmante signorina qui vous accompagne ne va pas pouvoir venir avec nous, mi scusi. Les salons privés sont réservés comme vous le savez à une clientèle précise, et votre... amie... n'en fait pas partie. Maintenant que le jeu est lancé, il ne faut pas faire marche arrière. Et puis le monde est une immense scène comme disait l'autre. Ismahel feignit la désolation puis éclaira son visage d'un sourire. Il était temps d'en apprendre plus sur ce Giovanni. Giovanni, il a utilisé son véritable nom pour se présenter. Il doit donc penser que cette dame est ma goule... Le jeu devenait de plus en plus intéressant. Il allait falloir la jouer fine pour que la jeune femme ne se doute de rien. Souriant et avenant, Ismahel lança : C'est fort dommage, mais c'est vous que je souhaitais voir très cher. Nous pourrions donc discuter en privé, là où ni votre clientèle spéciale et ni le commun des mortels ne nous troublerons. Qu'en dites-vous ? Faire une allusion entre spéciaux et mortels est-il réellement sage ? Qui sait, du moins cela amusa le toréador. Les Giovanni sont des hommes d'affaires brillants et il y avait peu de chance que leur représentant de la Famiglia refusa de traiter avec l'imposant et dispendieux actionnaire qu'était M. Lucilius Gaebius. De plus, il espérait que la présence du Primogène de la Rose si loin de son Vesuvius habituel pouvait attiser l'intérêt du Vénitien. |
| | | Debbie Cauldwell
Messages : 68 Date d'inscription : 25/11/2013
| Sujet: Re: A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] Jeu 26 Déc - 12:13 | |
| Un homme à l’allure décontracté vint à nous et se présenta comme étant le propriétaire des lieux. A peine ouvrit-il la bouche qu’il se trahit déjà, ou tout du moins, qu’il m’apparut fortement suspect. Je n’avais pas eu l’occasion de trouver de photo du propriétaire, mais le prénom et le statut concordaient, et d’après son léger accent et la légère description que j’avais eu de lui, ce devait bien être cet individu. Mais un détail discordait dans tout cela. Son nom, Giovanni. D’après les sources officielles, il était censé s’appeler Luciano. Ainsi, un nouveau détail venait donc de me rendre suspicieuse. Quelqu’un cherchant à dissimuler sa véritable identité avait forcément quelque chose à cacher.
Je n’aimais pas non plus la manière dont il m‘avait regardé. J’avais l’habitude d’inspirer toute une palette de sentiments aux hommes : curiosité, désir, respect et même la colère et l’exaspération. Mais une telle indifférence, ça non. J’avais l’impression de n’être qu’un objet et ma main me démangea sérieusement. C’était là l’une des choses à ne pas faire avec moi car cela m’insupportait prodigieusement : me considérer comme faisant partie du décor, et donc comme quantité négligeable. Mais si je voulais en apprendre d’avantage, c’était probablement là un mal nécessaire. La suite de son discours ne m’inspira guère plus de sympathie. Dieu, que cet homme était agaçant ! Encore une fois, cette histoire de clientèle revenait sur le tapis. Ajoutons à cela l’étrange personnage qui était venu à moi et dont j’ignorais le nom. Il semblait pourtant être quelqu’un d’important, à en juger par la réaction de ce cher Roberto.
Je perçu alors la situation sous un angle qui ne fit que m’intriguer d’avantage. Un individu qui semblait tout droit sortir d’une autre époque, une semi-fausse identité pour l’autre, une insistance pour me garder à l’écart des salons privés… Ma conscience professionnelle me susurrait : « Ma fille, tu n’as toujours pas de preuves tangibles et incontestables que cet endroit est un nid de vampires. ». Mais mon avis était fait. Je venais probablement trouver une piste à creuser, et je n’allais sûrement pas la lâcher.
- C'est fort dommage, mais c'est vous que je souhaitais voir très cher. Nous pourrions donc discuter en privé, là où ni votre clientèle spéciale et ni le commun des mortels ne nous troublerons. Qu'en dites-vous ?
Ce jeu commençait à prendre une tournure curieuse. Je campai silencieusement mes positions aux côtés de cet étrange inconnu, comme pour indiquer clairement que je n’avais pas l’intention de m’en éloigner. Toutefois, je commençai à me demander ce qu’il avait en tête. Calculait-il quelque chose, ou bien trouvait-il tout simplement un quelconque amusement à la situation… ? |
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| Sujet: Re: A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] Jeu 2 Jan - 19:14 | |
| Le Toreador me répondit en italien, en faisant encore plus de politesses et compliments que moi. C'était impressionnant de voir le nombre de vampires qui connaissaient ma langue, alors qu'ils vivaient de l'autre côté du globe. Mais beaucoup de vampires américains n'en étaient pas natifs, et le nom latin de l'Ancillae me portait à croire qu'il n'était sans doute pas d'ici. Et puis, ils devaient trouver ça classe de me répondre dans ma langue, tout comme il était amusant de voir des Ventrue parler arabe à des Assamite.
Mon hôte parût désolé de mon refus, mais il ne se laissa pas démonter, et fixa à nouveau sur son visage un sourire avenant, digne des meilleurs courtisans. Il semblait bien décidé à emmener sa goule avec lui. Peut-être une muse, de nombreux Toreador estimaient que certaines beautés humaines les inspiraient, et qu'ils ne pouvaient se passer d'elles, que sans elles la non-vie n'aurait aucune saveur, blablabla. Pour moi, les goules étaient avant tout pratiques, et si j'appréciais l'efficacité de ma Lisbeth, il ne me serait jamais venu à l'idée de la considérer autrement que comme une bonne secrétaire, un agenda sur pattes.
Donc le Toreador voulait discuter en privé, uniquement avec moi ? Sans doute pour parler affaire... Que pouvait avoir à me proposer un vampire de ce clan ? A moins qu'il ne vienne pour tâter le terrain, après la destitution d'Amelia Quinn ? Je n'étais pas encore passé voir le nouveau patron de la Camarilla, Petruccio s'étant déjà chargé de présenter les respects et le bon souvenir de la Famiglia. J'adressais un sourire amusé à Ismahel, et lui répondis :
Ma, nous sommes dans un établissement public, les conversations privées sont compliquées. Venite vi prego, le Salon de la Tour est actuellement vide, nous y serons tranquille. Votre servitore pourra rester ici, la piste de danse est grande et je pourrais dire à mon personnel de ne pas la toucher. Elle ne trouvera pas de divertissements à son goût en bas.
Les humains qui se divertissaient au premier étage n'étaient pas à l'abri d'une ponction inopinée et discrète de sang pour alimenter les réserves de l'étage inférieur. Mais je pouvais faire passer le message de ne pas s'attaquer à telle ou telle personne, lorsqu'il s'agissait des goules d'hôtes de marque. Quant au Toreador, je lui réservais déjà une coupe d'un excellent champagne qu'un jeune Ventrue m'avait vendu, importé de France. Le breuvage avait été dilué dans un sang noble de qualité, pour satisfaire les papilles de nos clients les plus prestigieux. |
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| Sujet: Re: A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] | |
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| | | | A vouloir se prendre pour James Bond... [Pv Roberto Giovanni et Ismahel Lucilius] | |
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