Présentation de Karl van Nistelrooy

Prénom NOM

VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE

Nom : Van Nistelrooy Prénom : Karl Surnom : / Date et lieu de naissance : A Rotterdam en 1769 Date et lieu d'étreinte :   En 1802, à Eindhoven Age + Statut d'âge : Ancilla Génération 8ème Faction Camarilla Clan Ventrue Poste Primogène Disciplines Domination 4 - Présence 4 - Force d'âme 3

Feat. Un illustre inconnu by Yd84

Les apparences sont trompeuses

A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?

Comment pourrais-je me décrire ? Voila ce que je vois dans mon miroir dès la nuit tombée. Un cadavre marchant parmi les vivants. Des traits nets délimitant une mâchoire dure et englobant un regard noisette. Un teint pâle, presque transparent, est désormais mon quotidien pour l’éternité. Des yeux au reflet cuivré, une pointe de noir dans un cercle fauve. En contemplant mes yeux, vous pourriez y voir le simple vide de sentiment que j’arbore habituellement, façade dans ce monde où les masques d’hypocrisie sont à la mode. Des fois, la tristesse y prend place, d'autres fois la rage, néanmoins très peu d'émotions se dégagent du reflet de mon âme, car l'ayant perdue depuis trop longtemps. Un certain dégout m’envahit quand je pose mon regard sur ce masque mortuaire, parfois trop inexpressif, parfois pas assez, nulle grâce s’en échappe, simplement un morceau de roc que le temps a taillé de manière grotesque, essayant de lui donner une forme humaine. Ni beau, ni moche, simplement humain même si tout autre chose est derrière cette façade de chair froide.

Une stature haute d’un mètre quatre-vingt dix, pour un poids de quatre-vingt dix kilos. Une charpente forte est mon apanage, comme un meuble de chêne sculpté. Des épaules large, un corps en V, néanmoins, nul qualificatif de Goliath ne peut m’être affublé. Une démarche calculée au moindre centimètre, chacun de mes pas est cadencé sur un rythme de marche élégant et souple, hérité de ma haute naissance. Le port de tête altier, un buste en avant, une assurance certaine transpire de ma personne. Mes cheveux, simple crin sablé, recouvrant ma nuque, sont souvent étouffés par un chapeau, laissant quelques mèches virevolter à leurs guises. Une légère barbe entoure ma bouche, d'une coupe fine et précise, faite par un expert et par chance, restera intact pour l'éternité. Voila comment serait dressé mon portrait si on me le demandait. Un homme, sans l'être ; ordinaire, sans l'être.

Au niveau de mon style vestimentaire, j'aimerais dire que cela me tient extrêmement à cœur. Votre toilette est souvent représentative de votre personnalité. Étant un businessman, je me dois d'être impeccable nuit après nuit. Le Ventrue que je suis porte souvent le même schéma de "fringue", comme dirait les jeunes. Une chemise souvent recouverte par un gilet sans manche, le tout revêtu d’une veste. Un pantalon de coupe impeccable accompagne cet ensemble, suivi de chaussures en cuir de préférence. Un chapeau orne le sommet de mon chef et des lunettes masquent mon regard à la vue du monde, derrière des verres fumés. Un long manteau habille le tout. Précisions que chacune de mes affaires sont faites sur-mesure. Quelques détails qui font mon charme, pour finir : une chaine reliée à une montre à gousset, venant de mon Sire, partant de ma poche de pantalon pour aller à celle de mon gilet. Des gants en cuir noirs, on ne sait jamais si on doit se salir les mains, cette nuit ou une autre. Un holster se cale sous mon épaule gauche, alors que le fourreau de mon couteau se cache sous celle de droite. Une arme de manche se cache aussi dans une doublure de mon manteau, on n’est jamais trop prudent, n’est-ce-pas ?

Maintenant que vous savez tout sur mon physique, vous serez capable de me reconnaitre dans la rue, mais êtes-vous sur de me connaitre vraiment ? Il ne faut jamais se fier aux apparences.

A la découverte de votre esprit

QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?

Si je devais me décrire en quelques mots, le premier est certainement Progrès. On ne peut arrêter le progrès. Je suis en constante évolution, comme un raz-de-marée, je suis irrépressible. Je vois loin, j’agis maintenant, on me trouve sur tous les fronts. Tu poignardes, je te flingue. Tu fais plus de profits que moi, je te prends ce qui est à toi, pour le faire mien. Je ne me contente pas d'une part du gâteau, je veux le gâteau, le four et même le cuistot qui l'a concocté. Pourquoi vouloir un morceau alors qu'on peut avoir toute la chaine. La hiérarchie des choses veut que le progrès remplace ce qui est déjà en place. J'incarne le progrès et je compte bien faire bouger les choses. La patience est mon point fort, comme ma droite. Cependant, il y a un temps pour la patience et un temps pour l'action. Je suis partisan d’une action réfléchie. Je préfère être celui du bon coté du canon.

"Le progrès n'est que l'accomplissement des utopies"

Le suivant, respect. Sans respect, nous ne serions guère plus que des singes endimanchés. Le respect est quantitatif, on en gagne, on en perd, néanmoins, on sait toujours de quoi il en retourne. Cette valeur est plus qu'importante, elle bâtit et détruit des institutions, des pays. J’échangerais le respect si vous en faites preuve envers moi. Si vous me traitez comme un vulgaire criminel, avant d'être un "homme", je vous traiterai en animal. Il est vrai que parfois, je me laisse emporter envers des personnes qui n'ont aucune éducation mais c'est mon coté sentimental et attaché à mes traditions, je dirais...

"Le respect est le lien d'amitié"

Mon sang fait de moi un meneur. Je fus éduqué pour mener des foules trop peu soucieuses de leur bien-être et trop abruties par leurs sociétés pour voir leurs véritables intérêts. On me décrit souvent comme un chef de société éclairé... Je ne suis qu'un simple vampire usant du peu de cervelle encore tiède pour améliorer le profit. C'est mon destin de Ventrue d'être la lumière scintillante dans les ténèbres de la société actuelle.

"Le meneur apparaît comme une réponse à la misère psychique des masses"

Suis-je amical ? Heureux ? Aimable ? Cela dépend de ce que vous me proposez. Vous me faites perdre mon temps, vous ferez connaissance avec mes chaussures de plus près. Vous faites tout pour m'être agréable, nous serons les meilleurs amis du monde. Je ne déteste pas la violence et je n'ai pas peur de me salir les mains, il est toujours bon de savoir à quoi se frotter avant de toucher. Car mon arme ne vous ratera pas.


Un dernier principe qui me tient à cœur. Je suis adepte de la réciprocité, cela vous dit quelque chose ? C'est ce qui m'anime. Vous me vendez du rêve, je réalise les vôtres, tant que j'y trouve mon bonheur. Je ne suis pas un philanthrope, juste une personne qui sait que des collaborateurs heureux et des amis contents, font des personnes qui font du bon boulot. Vous me donnez, je vous rends bien plus, cela vaut aussi avec le plomb. Je peux vous rendre heureux ou être votre pire cauchemar, cela ne dépend pas de moi, mais de vous.

"Si tu es bon avec moi, je serai bon avec toi"

On dit que je suis violent, colérique, paranoïaque. Je répondrai qu’on ne fait pas d'affaires sans casser quelques crânes. La violence est ce qui fait tourner le monde, comme le sexe fait tourner la tête. On me décrit comme irascible et sauvage quand je "m'emporte". Il est vrai que cela peut être vu comme excessif d'écraser la tête d'un petit dealer lorsque ce dernier oublie sa place dans l'organisation mais pour moi, c'est la logique des choses. Certains préfèrent des méthodes autres pour arriver à leurs buts, moi c'est le mien dans ce monde où les armes ont plus de poids que les mots.

"La violence n'est pas le but, la violence est le moyen"

Hormis cela, je suis l’un des plus dévoués Camaristes présents dans cette ville, je pense. Parfait représentant de mon clan, je ne lui fais jamais honte quand je me retrouve parmi mes frères. L'Elysium est ma scène préférée où je peux montrer tout ce qu'on m'a appris lors de mon éducation. On aurait parfois du mal à imaginer que, encore cinq minutes avant mon arrivée, je réglais mes affaires de manière musclée... La ville, quant à elle, est mon terrain de jeu. Que diriez-vous de jouer avec moi ?

My life before and after...

MA VIE  DE MA NAISSANCE A AUJOURD'HUI...

Je viens de Koninkrijk der Nederlanden, si vous préférez, les Pays-Bas. Mon pays a connu beaucoup de changement de main avant qu'il se soit stabilisé en un gouvernement indépendant. Ma foi, à l'époque de ma naissance, tout cela était du passé, nous étions déjà une grande puissance commerciale, malgré notre faible territoire... Maintenant que le cours d'histoire est fini, revenons à nos moutons. Je naquis dans la ville de Rotterdam, dans la province de Zuid-Holland... Hollande-méridionale. J'avais tout pour moi, je suis le fils ainé d'une riche famille de propriétaires terriens. J'ai eu la chance d'avoir une mère aussi douce que mon père était intelligent... Un véritable et parfait bonheur conventionnel. Il fut vite décidé que je suivrais une éducation militaire pour faire carrière dans l'armée. Ainsi, j'ai eu très vite la chance de rejoindre l'école d'officiers de cavalerie de notre Land ! Je commençai ma formation à mes 9 ans à Eindhoven. Je fis la connaissance de nombreuses personnes qui ne sont maintenant guère plus que des tas de cendre. Néanmoins, un seul homme resta parmi ses visages dont le temps a éraflé leurs portraits. Cet "homme" fut un de mes mentors, soi-disant envoyé par ma famille dans le but de m’enseigner plus que les arts militaires. Grâce à lui, j'appris tellement de chose, comme l'histoire de mon pays mais aussi la philosophie, les mathématiques, la gestion, la prestance. Il s'était présenté comme Ludwig van Persie. Ainsi ma vie était rythmée : dans la journée j'apprenais à tuer des gens avec distinction et la nuit, j'apprenais à vivre avec les gens de mon époque et de ma société. Ce mentor était à la fois fascinant et terrifiant, tant de savoir qu'on en arrivait presque à croire qu'il savait tout et d’une classe difficilement égalable. De nombreuses années se sont ainsi écoulées dans ce mélange étrange entre deux vies.

Je sortis avec le grade de Tweede-Luitenant à l'âge de 21 ans et fut affecté au régiment gardant la ville de Eindhoven. Étant un officier en poste, qui plus est d'une riche famille, j’étais un parti des plus attirants. Je ne pouvais rentrer à Rotterdam, ainsi ma famille essaya d'arranger une bonne alliance par le mariage, néanmoins de nombreux déplacements furent un point qui ralenti extrêmement les plans de mes parents. L'Europe grondait au fur et à mesure que les années passaient. Moi, je gardais l'épée au fourreau, en attendant les ordres, protégeant la ville contre les quelques bandits de passage, faisant la chasse à des malfrats à peine plus dangereux que des moutons apeurés. Néanmoins, je fus aussi promu entre-temps au rang de Eerste-Luitenant suite à là débâcle d'un groupement de gueux dont l'histoire a très vite oublié les noms. Nombreuses fois, je pris conseil chez celui qui était devenu mon inestimable ami. Ludvig était celui qui me guidait quand je n'avais pas de réponse, qui m'aidait lorsque que j'étais dans le besoin... Néanmoins, tout ce qu'il m'a donné, ne vaudra jamais ce qu'il m'a offert un soir de l’année 1802. Il me fit un don improbable que jamais je n'aurai pu imaginer de mon vivant. Il me raconta tout, les vampires, les Ventrues, que j'étais son élu et qu'il me voulait comme son nouvel Infant. Cette nuit, une pluie battante, frappait les carreaux de la demeure de celui que je considérais comme mon vieil ami, comme le battement de mon cœur, encore chaud, dans mon torse. Bientôt, j'allais quitter le monde de lumière où la vie était si trépidante, pour passer le voile de la mort pour être Étreint par cet homme, qui sera après ce jour, mon père dans ma nouvelle non-vie.

Mélancolie, détresse, tristesse, voila ce dont je me souviens à mon réveil, pensant tout laisser derrière moi alors qu'une éternité s'offrait si j’étais en mesure de la saisir. Mon Sire me dévoila aussi ce soir qu'il était, en vérité, l’un des mes ancêtres venant du moyen-âge, presque le fondateur de ma lignée et qu'il attendait tapis dans l'ombre depuis tant d'années. Dans l’amertume de ce que je venais perdre à tout jamais, je n'ai pas su apprécier ce présent les premiers jours où je chassais pour affuter mes papilles à mon nouvel aliment. Je découvris dans le sang des meurtriers mon millésime et depuis cela est ma vitae de prédilection. Après que mon palet se fut affiné à ma convenance, mon Agoge, comme disait mon maitre, mon illumination pour ma part, commença. A partir de ce moment nous nous sommes enfermés dans la demeure de mon Sire, apprenant tout ce que je devais savoir sur mon clan et sur ma nature. Un véritable nouveau monde s'ouvrit à ma personne, balayant ma vie si sinistre comparée à la richesse de ce don. Deux semaines d'instruction débutèrent et s’achevèrent, puis s'en suivit les traditions habituelles. Une fois prêt, je fus présenté aux autres représentants de mon clan. J'étais le petit nouveau qui avait encore beaucoup à apprendre, sans qu’on le mêle plus que cela à la vie de la communauté, jugé encore trop jeune. J'appris bien des choses pendant ces quelques années où je vis défiler trop de Ventrues pour me souvenir d'eux. Tous m'apprirent des choses, certains même me mirent en gardent contre mon Sire, pour différente raisons. Il est vrai qu'il fut un mentor des plus exceptionnels mais aussi un homme des plus secrets, si on peut dire, même s’il m'avouait avoir quelques secrets dont me ferait part quand je serai devenu son égal. De cette époque, je me souviens encore de deux choses qui ont tracé ma ligne de conduite : la fin justifie les moyens et l’on peut avoir confiance en tout le monde mais qu'il faut se méfier du diable qui sommeille en chacun.

J'eus fini cette partie de ma vie après les années 1835. Je devais faire mes preuves maintenant, en établissant un domaine dans une ville selon les traditions de mon auguste clan. Ainsi, j'embarquai pour l'Amérique avec comme seule compagnie une goule offerte par mon Sire, Klaus. New York, une ville multiculturelle, des italiens, des irlandais, des américains pur-souches et des noirs ! Un tumulte qui m'avait fasciné à mon arrivée et qui continue encore aujourd'hui ! Je m'accaparai un domaine bien modeste, je dois avouer, gérant principalement les petites frappes de l'époque. Je fus grand ami avec de nombreux industriels et des maires. Je fus l'étranger sur une terre qui m'accueillit à bras ouverts. Mon domaine s'étendit ensuite dans les années 1850 sur la criminalité en tout genre, mais j'avais aussi, grâce aux conseils avisés de Klaus, quelques usines à en ma possession. Mon Sire me rendit une fois visite pour juger de ma réussite et même si mes méthodes n'étaient guère à son goût, il ne put que s'incliner devant la réussite de son Infant et fut même presque fier car je n'avais rien oublié de ce qu'il m'avait appris. Il m'offrit même une montre que je garde encore aujourd'hui comme trophée de cette réussite. Je retournai à mon pays d'origine afin de passer devant mes paires pour enfin entrer dans le monde élitiste des Ventrues véritablement parlant. Je fis rapport de mes avancées sur le territoire américain. Une fête traditionnelle s'en suivit à l’occasion de mon entrée dans le cerclé fermé de mon clan. Puis, je retournai à mes affaires, avec la bénédiction de mes « amis » et frères, détenant en sus quelques réponses utiles sur les mystérieux secrets de mon Sire. J'appris par exemple que j'étais son troisième infant et que mes prédécesseurs avaient disparu, certains médisants ou clairvoyants accusaient même Ludwig, mais la version officielle était qu'ils avaient  tous connus la Mort Ultime aux mains du Sabbat... En ce qui me concernait, je retournai chez moi avec cette incertitude quant au sort qui me serait réservé et pas peu content de m'éloigner de cet homme, mon Sire si énigmatique.  

New York, 1862, rien n'avait changé mais tout en même temps était si différent. Une poudrière s'était installée dans la ville depuis le début de la Guerre de Sécession. La poudrière prit feu et explosa en 1863, le 13 juillet, lors des évènements de la Draft Riots, chaque hommes étaient dans la rue pour défendre son droit de ne pas aller à la guerre. Ces jours… maudit soient-ils ! Tout comme Lincoln qui détruisit l’entièreté mon empire criminel. Il ne me restait plus que des usines, déjà mises à mal par la guerre. Je survécut à cela mais mon domaine avait vacillé et m'avait ouvert les yeux sur l’instabilité des humains et sur la nature violente des choses. Mes alliés Ventrues du vieux continent m'envoyèrent de quoi rebâtir mon influence et regagner mon emprise sur la ville. Néanmoins, depuis les révoltes et les tirs dans la population, je ne pu récupérer toute ma grandeur et je décidai de déléguer mon domaine à une de mes goules pour m'implanter dans d'autres villes, essayant de trouver l'herbe toujours plus verte autre part. Cependant, mes méthodes et surtout mes résultats des plus impressionnants, m'ouvrir les portes du rang de Licteur au sein de mon clan, sous les ordres directs d'un Ventrue nommé Phillip Winchester avec qui je remplis mon devoir en lui emboitant le pas pendant de nombreuses années qui nous firent atterrir en 1918, à Chicago à la veille de la Prohibition. Cette ville était étrange, on était là pour donner un coup de main à la Camarilla dans cette partie du pays. Je repris mes vieilles habitudes dans le banditisme en créant un groupement criminel organisé. J'étais le bras avec mes casseurs pendant que Phillips tissait sa toile dans les sphères politiques et économique de la ville. Phillip fut un de mes meilleurs mentors dans ce qui était, selon lui, la valse du pouvoir et de la corruption. Selon, lui chaque homme avait un prix et il fallait le trouver pour faire ce qu'on en voulait. Phillip avait les mêmes méthodes que moi, toutefois, il l'avait l'expérience, sachant qu'il était aussi âgé que mon Sire, ce fut un véritable régal de travailler avec un Ventrue de sa trempe.

Cependant Chicago fut aussi témoin et acteur de ce qu'on appellera l'ère de Capone ! Chicago gagna ses lettres de noblesses dans le domaine de la violence et de la corruption. Phillip et moi étions comme cul et chemise avec Capone, sans que ce dernier ne sache notre véritable nature. Nous étions des hommes de mains, mon nouveau mentor était devenu un confident et un ami fidèle du seigneur de la pègre alors que moi, j'étais un de ses nettoyeurs. J'étais celui qui effaçait ou faisait taire ceux qui parlaient un peu trop. Ce boulot m'apprit à me servir d'une arme et les rudiments de la mafia italienne, toute en nuances et brutalité. J'appris aussi l'importance du respect en ces jours. A cette époque, j'en ai tué du bétail, mitraillé des obstacles, fusillé des ennemis, explosé des concurrents, tout cela pour le compte d'un autre. Cette époque avait donné un sens aux paroles de mon Sire : avant de savoir mener, il faut savoir suivre. J'étais un pion, puis je suis devenu un joueur. Devenu un grade plus élevé, j'étais responsable avec mon ami humain Aldo, capo aussi de Capone, de la protection nocturne des boites et des réserves d'alcool de Capone. Plus tard, cet ami sicilien est devenu ma goule en 1930. Cependant, revenons avant, après que Capone eut tué ou fait fuir les autres mafieux de la ville, un fléau s'abattit sur Chicago. Les incorruptibles, une véritable plaie dans cette ville du vice. Impossible à acheter, on assassina même l’un d'entre eux, mais cela n’empêcha pas Ness et son équipe de réduire notre empire à néant. Phillip et moi-même avons réussit à nous échapper avant que la police, devenue subitement moins véreuse, eut l’occasion de nous tomber dessus. Cette période active de mon existence m'apprit quelques trucs bons à savoir : toujours avoir du Bétail avec toi, comme le prouva la mise à sac d'une distillerie par les hommes de Ness qui a bien failli me couter ma non-vie. Heureusement ce ne fut pas le cas. Et l'importance du respect, prise de conscience émanant de l’exemple Capone et de ses plus proches collaborateurs.

Ensuite, peu après cela, Phillip me présenta comme un potentiel Stratège au sein de notre clan. Sa requête fut prise en compte. La réponse que j’espérais arriva en 1952, ainsi j’accédais au rang de Stratège du clan Ventrue sur les domaines américains, avec comme mission de surveiller la côte Ouest des Etat-Unies et d’aider à l’implantation des autres Ventrues. Je m’installai alors à Los Angeles, sous le règne du criminel Cohen. La Cité des Anges était d’une ressemblance frappante avec le Chicago des années 20. Cohen avait cette vision agressive des affaires et ses opposants le lui rendaient bien. Saviez-vous que sa maison fut bombardée par les flics, une fois ? Malgré tout, je trouvai une opportunité  d’affaires avec lui, devenant presque ami avec cet homme, autant qu’on peut l’être. Ah, une belle époque fructueuse pour mon organisation. Je touchai un peu à tout, des armes, des prostituées, de la drogue, tout en laissant la gloire et le crédit à Cohen. J'étais plus observateur qu’acteur à ce moment de ma vie. Nous partagions des gains ensemble, même si la plus grosse part revenait au mortel. La fin des années Cohen m’ouvrit la voie, à moi et à mes compères Ventrues, nous permettant de récupérer les morceaux restant de l'empire mafieux italien. Depuis cette époque, mes affaires n'ont fait que s'améliorer. Profitant de l’expansion de mon empire, je me suis encore diversifié, touchant à un maximum de domaines, casino, racket, arme, toujours prostitution et drogues, garage clandestin... et la liste est encore longue. Nonobstant ses activités en marge des lois, je possède désormais quelques affaires légales : une entreprise de sécurité, qui me sert de milice personnelle, plusieurs immeubles dans Downtown où je passe le plus clair de mes nuits que je veux prolifiques. J'ai aussi plusieurs placements en bourse et des actions dans des entreprises aussi diverses que variées, lesquelles m'apportent des dividendes confortables. Je suis toujours à l'affût d’investissements dans des entreprises ou guettant les bonnes personnes. Dernier placement en date, une Malkavian portant le charmant patronyme de Dyan Leigh. J’ai investi en elle depuis environ 15 ans, sans le regretter… pour le moment. Un duo à la Bonnie et Clyde et promis à un meilleur avenir. En dehors de cette talentueuse semblable, je suis toujours à la recherche de jeunes associés prometteurs pour les aider dans cette non-vie si lugubre et cruelle. J’ai toujours à cœur de concilier mes intérêts avec ceux de mon clan et de la Camarilla. Les nombreuses années passées à Los Angeles me donnent une notoriété suffisante pour atteindre le rang de Primogène du Sceptre et faire partie du Comité du clan au sein de la ville depuis bientôt 50 ans. La nomination d'un de mes semblables à la régence de la Cité des Anges est pour moi synonyme de profits à venir si les deux parties mettent du leur.

Voici mon histoire. Et elle n’est pas finie.

En dehors du forum

QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ÉCRAN ?

Pseudo : Brad
Age : C'est dans la première case !
Comment avez vous découvert le forum ? Google est mon ami !
Votre avis sur le forum ? Nice !
Votre présence sur le forum ? Tous les jours
Quelles sont les caractéristiques de votre race ? Ok by Lilith

Karl a écrit:

J'espère ne pas trop faire attendre Mr Pearson ^^