Vivre, vivre à tous prix ! Le 20 Novembre 2003 à l'hôpital naquit une jolie petite fille prénomée Lisbeth. Tout ceci avait l'air de bien commencer mais voilà, non, car la mère, Elisabeth Dulligan n'en voulait pas de ce sale gosse, qu'il fût beau ou pas, elle s'en fichait. Pour mieux comprendre, voyons comment est son mari, John Dulligan. C'est un homme froid et distant avec tout, mauvais au possible, il déteste sa femme, sa mère, la vie, la mort et bien plus encore. Lorsque neuf mois auparavant il discuta de son envie, très étonnante, d'avoir une fille, sa femme refusa, jugeant qu'elle n'avait pas le temps avec son travail de chef comptable chez CNN. Mais John Dulligan n'est pas homme à qui l'on reffuse quoi que ce soit, ancien capitaine dans les Marines, il sait obtenir ce qu'il veut, de grés ou de force.
Et cete fois là, ce fût de force. Il n'hésita pas une seule seconde à violer sa femme pour obtenir satisfaction. Pourquoi sa femme n'est pas partie? Bonne question.

Mais revenons en date du 20 Novembre 2003.
Sortant de l'hôpital avec leur enfant, les Dulligan semblaient heureux face aux regards émerveillés des futures mères et autres visiteurs. Pourtant, une fois dans leur puissante Bentley, l'orage se déclencha.
-Tu n'es qu'une saloperie John, compte pas sur moi pour m'occuper de cet enfant..je n'en veux pas..
-Ferme ta grande gueule Elisabeth et regarde la route.
-En plus, faire conduire ta femme, mais merde..je sors à peine de maternité je te signale..!
-Elisabeth, deuxième fois ta..
La petite Lisbeth venait de se réveiller en pleurant,installée à l'arrière dans son coufin, même pas attachée.
-TOI AUSSI, TA GUEULE !Reprirent-ils de concert.
Oui vraiment, sa vie démarrait assez mal.
Et son calvaire ne faisait que commencer, de sa naissance jusqu'a ses dix ans, elle subit mauvais traitements, humiliation et dégout de la part de ses géniteurs. Elle était indésirable et on le lui faisait bien comprendre. Ses résultat scolaires ne faisaient aucune différence. Elle n'était rien pour eux. Elle vécu toute ces années avec un seul espoir, devenir une vampire comme Sélène et aussi parceque Michael est trop beau. Cette petite s'inventa un monde, juste pour elle. Elle était une vampire et aidait son héroïne à combattre Raven, accompagnée de Crac bien sûr. Elle était certaine et l'est toujours, que Sélène existe pour de vrai comme les vamp..-Bordel, LA MIOCHE..TU DESCENDS OUI OU MERDE?! Siffla la douce voix de son père.

30 juillet 2013, ils sont morts et moi aussi..enfin presque.

Ce matin là, ses parents avaient décidé de se rendre dans le centre pour effectuer quelques achats pour une oeuvre de charité, histoire de faire bonne figure auprès des voisins. " Les Dulligan sont des gens généreux, vous avez vu? " Evidement même si elle leur avait demandé, leur propre fille n'aurait rien reçu.
" Je t'ai portée durant neuf mois et tu viens encore réclamer? Elle est gonflée celle la. " Ce fût la dernière fois qu'elle osa demander quelque chose.
Les rues étaient bondées comme si une guerre se préparait, il s'en préparait une effectivement. Devant un magasin de jouet ou Lisbeth regardait Les fausses dents de vampire, six coup de feu la fit sursauter. Elle se retourna très vite pour voir ses parents tomber au sol. Elle cru voir la scène au ralenti, son père venait de prendre cinq balles dans la poitrine, tandis que sa mère gisait, atteinte d'une balle en pleine tête. Elle vit un homme s'enfuir, sans pouvoir oublier ce visage, elle se mit à hurler aussi fort qu'elle le pouvait. Mais au lieu de rester là pour attendre du secours, elle s'enfuit, laissant là ses parents gisants sur le sol et Les badaus rassemblés autour de la scène.
Courant a travers toute la ville, désemparée et seule, les maudissant, mais pourquoi?
Durant toute sa courte vie elle avait apprit à Les haïr, et en ce jour ils étaient morts, sans qu'elle puisse réussir sa vie et leur prouver qu'ils de trompaient et qu'elle pouvait survivre sans eux.
Passant devant un magasin d'electronique, elle put voir que l'ont parlait déja de ce qui s'était passé et un avis de recherche la concernait avec sa photo en grand.
La police la recherchait partout, elle pouvait entendre les sirènes hurlantes alors que le soleil atteignait déja son zénit.

A la tombée de la nuit, épuisée et afamée, ayant prit un taxi, elle entra dans le Griffith park pour le dernier acte de sa vie.

Il commencait à faire assez frais, Lisbeth avec sa petite robe rouge sentait bien la brise d'une journée d'été qui s'éteind.
Croisant les bras pour tenter de se réchauffer, elle avancait en  silence, pas rassurée par le soleil couchant.
Le silence était pesant, mis à part des bruits de gravier assez loin derrière elle.
Elle ne voulu pas s'attarder pour savoir ce qu'il en était et alla se réfugier près d'un buisson pour passer sa première nuit, seule et effrayée.

-Debout !
Un violent coup de pied en pleine tête venait de la réveiller.
Elle paniqua, regarda en face d'elle l'homme qui venait de la fraper sans retenue, son bourreau la fixait avec le regard de celui qui ne sait même plus qui il est vraiment, sentant la drogue et l'alcool à plein nez.
-Ton fric, allez donne..allez !
-Je n'ai pas..
Lisbeth tremblait, horrifiée et se mit à pleurer.
[ color=#336633]-Je n'ai pas d'argent, j..je suis une petite fi.....
La réponse de l'enfant, ne satisfaisant pas le junkie, entraina de nouveaux coup, bien plus fort. Il la frapait encore et encore, partout sur le corps de la gamine, ne prenant plus conscience des réalités, une pure folie meurtrière.
Lisbeth, pleura encore plus et hurla le plus fort qu'elle pouvait, sentant sa vie s'en aller sous la main de son bourreau.
Alors que ses yeux se fermaient, elle ne sentait plus la douleur.
Mais là derrière l'homme, une ombre avancait a grands pas, malgré l'obscurité, elle reconnu une femme, avant de refermer les yeux, agonisante.
Elle avanca rageuse et retourna l'agresseur vers elle, une main s'agrippa sur la gorge de sa victime.

- Sale chien ! Osez porter la main sur une enfant !


Lentement, la dame  le leva étranglant cette limace. Sa main lentement se referma encore et encore jusqu'à entendre un craquement parfaitement distinct. Le cou était  brisé. D'un coup sec, l'humain n'avait plus de souffle de vie. Silver, car c'est là son nom, le lâcha laissant le corps tomber dans un bruit sourd.

L'immortelle se retourna pour faire face au corps recroquevillé qui avait perdu trop de sang. Les coups ont été important et la louve était arrivé trop tard.

Délicatement, Silver s'agenouilla amenant le corps frêle vers elle. Pauvre enfant. La vie s'échappe de son corps à chaque seconde qui passe.

- Pauvre enfant...

Dans un premier temps, la louve ne sait pas quoi faire puis la réponse vint tout aussi rapidement que la question. Crocs apparent, Silver dégagea la belle chevelure châtain du cou de la petite fille et lentement elle la mordit prenant le reste de sa vitae. L'étreindre était la seule option à ce stade. Puis avant que le dernier filet de vie ne la quitte, silver se mordit le poignet et le porta aux lèvres de l'enfant.

- Bois...bois et tu renaîtras...

Lentement, la fillette boit. Certes, il est injuste qu'elle ne puisse grandir comme tout être humain, mais il est autant injuste de la laisser mourir si jeune. A présent que l'étreinte est terminée, Silver la porta dans ses bras, ce frêle corps qui s'ouvrira à sa nouvelle existence, elle renaîtra en louve forte.

- Rentrons...

Silver s'abstenue de dire ma fille. Bien qu'elle a eu d'autres enfants, les étreintes furent nombreuses dans sa non-vie, mais jamais encore, elle n'avait étreint une enfant. Voilà l'aube d'une nouvelle expérience pour l'enfant et elle. Cette fillette dans ses bras qu'elle portait pour l'emmener à Griffith Park, l'endroit des ravnos et des gangrel, l'endroit où pour le moment, elle a posé ses valises. Le lieu le plus sûr de Los Angeles pour deux clans frère.

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