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 Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.

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MessageSujet: Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.    Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  EmptyDim 9 Mar - 19:09



Présentation de  


Jeremy DOPEL
VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE





Nom : Dopel
Prénom : Jeremy
Surnom : Cristo
Date et lieu de naissance : 18 Janvier 1952 à Vancouver
Date et lieu d'étreinte : Minneapolis, 20 Octobre 1975.
Age + Statut d'âge : Nouveau-né, 38 ans de malédiction Vampirique, 62 ans au total.
Génération 10
Faction Sabbat à tendance Anarch'
Clan Toréador anti-tribu
Poste Ductus
Disciplines Auspex **, Présence ***




    Dessin de Timothy Bradstreet


Les apparences sont trompeuses
A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?



Plutôt grand et très élancé, le corps noueux, Jeremy à garder le visage de jeune homme qu'il avait lors de son étreinte. Le front bas, des yeux verts légèrement en amandes qui surmontent un nez busqué. Ses lèvres sont charnues et son menton volontaire.

Son visage est encadré de longs cheveux, masse informe et épaisse de couleur châtain clair ou blond foncé selon les points de vues. En général ils les laisse cascader sur ses épaules, ou les attache en une sorte de chignon stricte qui relève les traits anguleux de son visage.

D'aspect général il parait plutôt frêle, comme une rock star en fin de carrière, un look légèrement épave, mais il marche avec élégance et à une sorte de dignité innée typiquement Toréador, une grâce féline.
Côté vêtement il est plus simple que de nombreux frères de clan. Il arbore le plus souvent une veste longue en cuir foncé, un pantalon en cuir ou un jean noir et il possède tout une gamme de chemises en satin coupée près du corps dont il est très fier. Il ne les boutonne jamais jusqu'en haut et laisse apparaître une multitude de colliers et de colifichets ésotérique qui surplombent son torse légèrement pileux. Il porte souvent des lunettes de soleil Wayfarer.

Il porte également quelques bracelets en or, finement ouvragés dans un esprit très oriental, Égyptien peut être ? Autre coquetterie, il porte des bijoux de canines en or, qui égaye son sourire parfois légèrement carnassier.



A la découverte de votre esprit
QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?



Jeremy possède une personnalité complexe et torturée en rapport avec son passif tumultueux. Artiste humain puis poupée Caïnite, il à longtemps été mal dans ses bottes. Il en résulte aujourd'hui une sorte d'agressivité envers le monde, les anciens vampires, les lois ou la politique. En somme tout ce qui pourrait posséder une ascendant sur lui. Il à un réel traumatisme vis à vis de l'autorité et de nombreuses déviances perverses dues aux sévices qu'il à subit durant les premières années de sa non-vie.

C'est une Artiste avec un grand A. Amateur du beau, il est constamment à la recherche de la perle rare, de l'oeuvre unique et de la perfection du trait. Cependant de part sa nature torturée il ne l'exprime plus tout à fait comme autrefois. Scarification rituelle, peinture au sang (de toute provenance) sculpture des os, son sens artistique est à l'image du chaos de sa vie et des épreuves qu'il à subit.

Réfractaire à l'ordre, il à une forte tendance anarchiste mais est actuellement membre du Sabbat du fait des liens qu'il entretien avec ses frères et sœurs de meute pour qui il a un réel attachement, toute proportion gardée bien sur.
Il est très pragmatique et ne croit pas aux extrémismes religieux et sectaires en vogues au sein du Sabbat. Il refuse le mythe de Caïn qu'il considère comme une superstition craignos et un moyen de contrôle de la masse vampirique dans son ensemble. Il donne le change en participant aux différends Ritaes qui rythme la vie du Sabbat mais uniquement par hypocrisie et par intérêt.
D'un caractère violent et emporté, il aurait fait un candidat idéal à l'étreinte pour un Brujah. Quoi que sont penchant pour les déviances le désignaient aussi pour être Malkavien.
Il est complètement déshumanisé et accepte parfaitement sa condition de prédateur.

Sa vision des différentes sectes et clans.

La Camarilla : Tout ce que je déteste, des vieilles chauves-souris calculatrices qui se servent des plus jeunes pour torcher la merde.

Le Sabbat : Pas si différend de la Cam' si on y regarde de trop près. Mais si on sait mener sa barque on est pas trop emmerdé. Un moindre mal.

Assamite : Des diableristes sauce Ninja. On en croise pas beaucoup et si c'était le cas je les éviterais.

Brujah : Des gueulards, souvent épais et lent. Mais en général on se marre bien avec eux, et puis c'est toujours utile d'avoir un pote qui file des beignes.

Gangrel : Les p'tits loups. Je les assimile à des Brujah de la campagne, plutôt cool comme descente de lit ou garde du corps.

Giovanni : Je sais pas si j'en ai déjà rencontré, je crois pas. En gros c'est le Parrain avec des dents pointues c'est ça ?

Lasombra : Leurs trucs avec les ombres c'est bandant comme tout. Si je savais faire ça je ferais des fresques mouvantes, tout en ombre et en...pardon je m'égare. Des bons gars en général, un peu prétentieux mais sympas.

Malkavien : Comme le dit Forrest, ou sa mère je sais plus, eux ils sont comme une boîte de chocolat. Tu sais jamais sur quoi tu va tomber.

Nosferatu : Bon...franchement tu me pose la question ? j'doute pas qu'ils soient cools comme mecs mais bon...la tronche quoi. Franchement ça heurt ma sensibilité et j'fais pas partie des plus jeunes.

Ravnos : On en croise pas des masses dont j'ai pas d'avis vraiment tranché. On m'a dit que c'était des nomades, un peu comme des gitans.

Sethite : Eux ils sont complètement fondus, avec leurs rites louches et leurs croyances anachroniques ! Et puis moi le serpents j'aime pas ça.

Toréador : Bah c'est moi quoi.  Je m'aime.

Tremere : Vous avez vu Harry Potter ? Spoiler : Voldemort n'est pas mort. Non, en fait il est toujours là, il boit du sang et il à plein de p'tits infants. Ouais les Mangemorts.

Tzimisce : Un peu freak mais tellement cool. Ils me sidèrent avec Vicissitude. Ils ont un super sens artistique même s'ils s'en rendent pas compte.

Ventrue : Des bâtards, la pire espèce de Caïnite qui existent. Ils auraient jamais du sortir de trou du cul de l'enfer. Tout ce que je détèste sur deux jambes. La messe est dite.



My life before and after...
MA VIE  DE MA NAISSANCE A AUJOURD'HUI...



Mexico, 2012.

Dans la vie, il y'a parfois des priorités, des genres de trucs à hiérarchisés pour pouvoir y voir clair même quand c'est la merde. J'dois dire que voir ma créatrice avec un pieu dans le cœur m'a fait perdre un peu ce sens des réalités. Sur le coup y'avait plus de bien, de mal, de oui ou de non. Tout ce que je voyais c'était une canette et pas le genre sous-marque, non monsieur, là c'était la grande classe, un putain de grand cru. Une marche de plus direction Papy Cain.

-"Fait le Cristo !"
-" Putain ouais. Trop tard pour reculer maintenant !!!"

Les gars me pressaient, et j'crois qu'a ce moment je me suis dis que si je laissais passer ma chance l'un d'eux me coifferait sûrement au poteau. L'occasion était trop belle. Je dévoilais mes canines et perçait le cou de cette garce, m'affalant sur elle comme un violeur dans une ruelle, m'agripant à ses épaules en lâchant des grognements de bête enragée, enivré par un sang plus ancien que le mien et par le fait de braver un tabou. J'avais le sentiment que son sang me rendait plus puissant un peu comme un trip Higlander "Il ne peut en rester qu'un" comme si après ça j'allais me relever avec une force nouvelle ou un pouvoir en plus. Les autres autours de moi étaient excités comme une bande de p'tits gros devant un Twix, ils juraient et vociféraient, crachaient comme des putains de chats de gouttières.
Là j'ai eu un doute et j'me suis demandé si ça allait pas être mon tour ensuite. Mais non. J'ai fini de diaboliser mon Sire, peinard, les doigts d'pieds en éventails avec une bande de vicelards en train d'me mater comme si j'étais l'acteur d'un peep-show macabre.

J'me rappelle m'être essuyer le menton avec mon pardessus élimé pendant que j'me relevais en contemplant son corps qui finissait de se consumer. J'me suis dis qu'on devrait peut être en ramasser une poignée pour le délire fétichiste...et puis non. Je détestais trop cette salope, et j'vais vous raconter en détail pourquoi on en est arrivé là.

Elle s'appelait Dorothéa et c'était une Torduador, pardon, Tordéador anti-tribu. Anti-Trib' parce qu'elle était tarée. Sérieusement avec le grain qu'elle avait à la place du cerveau elle aurait méritée d'être Malkav' mais c'était sans compter son talent. Parce qu'elle avait un putain de talent, le genre de Don qui avait convaincu son Sire de l'étreindre alors qu'elle était déjà tarée quand elle faisait partie du bétail.
Moi quand j'étais humain j'étais un artiste aussi, peintre exactement. Bon sans me vanter j'avais un vrai talent, je l'ai toujours d'ailleurs c'est juste que j'ai moins de temps pour la peinture par les temps qui courent. Qu'on se comprenne bien, j'étais pas le genre exacte d'infant rêver pour un Toréador, mais Dorothéa était pas une Toré' commune. Moi j'étais le mec écorché vif, scarification, cheveux longs, combo alcool-fumette-drogues dures pour atteindre des transes créatrices dans lesquelles j'étalais ma douleur, mon rejet du monde et du conformiste sur une toile enduite. Il m'arrivait aussi de toucher à la sculpture et à d'autres trucs ! J'avais même un p'tit talent de tatoueur ! Un véritable créatif en somme.

Bon faut dire que j'avais eu une enfance de merde. J'suis né à Vancouver et mon père était un routard alcoolo que j'ai vu deux ou trois fois dans ma vie, juste le temps de le voir cognée sur ma mère qui elle était serveuse dans un bar pour mecs dans le genre du paternel justement. Du coup, j'étais pas bien vieux quand j'ai fini en foyer.
J'étais naze à l'école et j'ai vite décroché. Vers seize ans j'écumais les squattes, les coins à branleurs et à cas sociaux comme moi. Tout ce que j'avais, tout ce que savais c'était la peinture. Au départ je peignais sur le trottoir des portraits ou des paysages pour quelques billets, juste de quoi bouffer et pieuter. Un jour j'suis tomber sur un type, un belge en visite au Canada qui s'appelait Thomas Van Hort. Bien sappé, bien parfumé, il avait l'air de bien aimer ma peinture et comme il s'était présenté comme négociant en Art j'ai tout de suite flairé le filon en bonne petite raclure que j'étais. J'lui ai parlé d'ma vie, de mes problèmes tout cas, et le gars je l'ai senti touché !

C'est devenu un genre de mécène, il me payait à bouffer, une piaule à l’hôtel et me laissait exposer quelques croûtes dans sa galerie. L'avantage c'est qu'il avait une putain de clientèle et un sacré carnet d'adresse et qu'il me demandait rien en échange. Enfin rien...il était un peu à vapeur comme on dit et un peu amoureux de moi je crois. Du coup j'le laissais m'en tailler une de temps en temps pour donner le change et lui faire croire que c'était plus ou moins réciproque. J'étais pas du tout de ce bord là, mais j'avais bien trop peur que tout disparaisse du jour au lendemain.

J'vous raconte ça maintenant, mais pour comprendre le succès rapide que j'ai connu, faut savoir que dans les années 70 c'était tendance pour les bourges de s'encanailler en jactant sur la nouvelle forme d'art, la new wave comme ils appelaient ça. Moi j'étais content parce que c'était quand même une amélioration du quotidien, un petit confort bienvenu. J'étais posé, j'arrivais à mettre de l'argent de côté, je pouvais manger trois repas par jours et prendre une douche tout les soirs. Je rencontrais du monde et les gens semblaient aimer mes toiles et mon histoire de pauvre gosse sauvé de la rue m'aidait à vendre. En quelques mois j'ai acquis une petite réputation et "Cristo" était le peintre new wave en vogue dont ont balançait le nom dans les soirées entres richards pour montrer qu'on s'y connaissait un peu. J'avais choisis un nom d'artiste parce que je voulais pas que mon vieux ou ma mère vienne me jouer du violon sur la corde du parent repenti pour gratter quelques liasses et j'avais choisis Cristo en référence au Comte de Monte-Cristo qui était le seul bouquin que j'avais lu à l'époque.

De fil en aiguille j'ai commencé à amasser du blé, et Thomas m'a présenté une américaine, une gronzesse du Minnesota, peintre comme moi et qui possédait une galerie reconnue à Minnéapolis, Dorothéa Lamb. Le courant est tout de suite passé. Je la trouvais super belle, intelligente et charmante et j'me sentais inexplicablement attiré. Vous avez déjà compris que cette Dorothéa c'est la même que celle du début de l'histoire, et vous comprenez du coup pourquoi j'me sentais "mystérieusement" attiré. En fait y'avait rien de mystérieux  ni de sexuel la dedans, seulement un bon usage de la Présence.

Il me semble que c'était en...décembre 1974, et je me souviens avoir pensé que c'était un tournant à ne pas manquer dans ma carrière. Donc j'ai accepté, on à topé,on s'est claqué une bise et ont s'est donné rendez vous dans quelques mois chez elle pour une expo'. Thomas s'est chargé de régler les détails et les paperasses et bon voilà, je débarque aux Etats-Unis en Mars ou Février '75. J'avais réussi à laisser la vieille tarlouze derrière moi à Vancouver en lui demandant de veiller au grain la bas, et puis fallait qu'il reste pour tenir la galerie alors la pilule à pas eu trop d'mal à passer. Il m'a fait des adieux à la con dans le genre larmoyants, je t'aime et tout ça. Moi j'ai été plutôt froid et j'ai laisser transparaître un peu du dégoût que je refoulais depuis presque un an. Je n'avais plus besoin de lui et dans les faits, plus besoin de jouer un rôle de jeune éphèbe.

Donc voilà, je débarque dans le Minnesota la terre des fermiers, des propriétaires terriens et des nouveaux riches industriels, et qui dit nouveau riche dit amateur d'art néophyte à qui on peut refouler la dernière des merdes. Dorothéa avait un sacré sens des affaires j'veux bien lui reconnaître ça.
Elle gardait ses trésors pour elle, pour sa collection privée et revendait les daubes aux gogos qui se paluchaient juste de voir les initiales D.L sur une croûte minable, genre les monochromes...sa plus belle enfilade ! Un putain de Monochrome ! une couleur quoi, un tableau blanc ou bleu ou rouge ou bref ! Sérieusement faut pas être le dernier des caves pour acheter un foutu monochrome ?! Passons...

Le soir de mon arrivée elle est venue me chercher à la gare. J'avais fais un long voyage depuis mon Canada natal, du train puis du car et pour finir encore du train ! Et je l'ai vu, superbe dans sa robe rouge, son vison noir jeté sur ses épaules pâles. Ses cheveux d'un noir de jais qui se mêlaient à la fourrure...Elle était la couleur dans la nuit blanche. Sérieusement le peintre en moi en bande encore. Faut savoir un truc sur nous, les Toréadors j'veux dire, c'est qu'on à comme tout le monde une petite tare sanguine ! Il peut nous arriver de tomber dans un genre d'état contemplatif face à une vision de beauté pure. Ce soir là c'est ce que j'ai ressenti, et croyez moi, j'étais encore tout ce qu'il y'a de plus humain.

Un type à prit mon sac et l'a mit dans le coffre de la Bentley noire et rutilante, il nous à ouvert la porte et on est monté dans la voiture. Elle m'a sourit, moi aussi et on à roulé jusqu’à son Loft du centre ville, comme ça sans dire un mot. C'était magique. Une fois arrivé le mec à prit mes affaires et il les a refilé au groom qui attendait en bas de l'immeuble pendant que lui allait garer la caisse. Ont est monté jusqu'au penthouse et la putain j'ai pris une claque. Bon j'étais pas malheureux à Vancouver, j'vivais bien et j'avais mon p'tit confort. Mais là...c'était LA classe quoi, la grande vie, le luxe enfin bref, vous voyez le topo. Spirou m'a montré ma chambre et à déposé mon sac. Comme un con j'ai voulu lui refilé un petit billet pour le service mais il m'a dit qu'on n'était pas à l’hôtel, qu'il travaillait a temps plein pour "Miss Lamb" et tout l'toutim. Il m'a dit que Dorothéa se rafraîchissait et qu'elle me ferait "quérir" pour le souper. Carrément ! quérir ! La j'ai réalisé que je m'étais trompé, le mec c'était pas Spirou, c'était Jacquouilles. J'ai répondu par un simple "Okay" et j'ai fermé la porte avant de m'allonger sur le pieu qui je le précise avec des draps en satin rouge. J'ai tellement adorer que j'm'y suis endormi et pas qu'un peu.
J'ai été réveillé par Jacquouilles, qui en fait s'appelait Luc, deux heures plus tard. Doro' était rafraîchit et du coup on passait à table.
J'vous rappelle qu'a l'époque j'étais un pauvre gars qui manquait d'éducation et je pense que c'est ce qu'elle s'est dit en me voyant manger. J'me suis senti gêné en voyant qu'elle ne mangeait pas, en me disant que j'avais du lui couper l’appétit. Au moment ou j'vous raconte ça on sait bien que c'était pas le cas mais en replaçant les choses dans le contexte ça tient debout. Du coup j'me suis excusé de pas finir ma "Pintade, pomme de terre en robe des champs et légumes printaniers" et elle à sourit en me disant que ce n'était pas grave et puis elle à dit à Luc qui faisait le service de nous laisser et de fermer la porte en sortant.

Après plus d'un an d'homosexualité forcée avec le vieil homo', j'peux vous dire que j'étais plus que près pour passer au dessert ! Et j'ai pas été déçu. Avec du recul et ma condition actuelle je ne peux que saluer la performance d'actrice ! parce que bon on est quand même des macabés quoi ! Plus tard elle m'a expliqué qu'on pouvait "réactivé" le matos avec une certaine maîtrise mais en ce qui me concerne j'ai toujours pas compris comment et elle est plus là pour me l'expliquer.
Reprenons. On s'amuse comme des p'tits fous et puis une fois épuisé on reste là, allongé l'un près de l'autre sur le sol de son loft immense, entre les tableaux de maîtres et la pintade. D'un coup elle se redresse et pose sa tête sur mon torse et elle me mate, les yeux dans les yeux avec son regard de chatte gourmande. Là elle me désigne un chevalet du doigt et me dit "peint quelque chose". J'ai trouvé le trip un peu bizarre mais bon, comme avec Thomas, c'était le moment de faire le dos rond devant un nouvel ascenseur social. J'me lève à poil et je m'approche du chevalet. Tout était là, pinceaux, couleurs, palette...
j'commence à faire mon choix et j'ai sentis des bras me saisir avec une force inhumaine, l'un d'eux à basculé ma tête sur le côté et avant que je ne puisse hurler une douleur dans le cou. Quelque chose hein, un truc salace l'espace d'un instant et puis plus rien, le vide, la tête dans le coton. Je me sens devenir de plus en plus faible et d'un coup je m'écroule comme un tas de chiffons, à poil, sur le sol. Retour à la case départ.

J'ai l'impression que ce moment à duré une vie. J'entendais seulement mon cœur battre de plus en plus lentement. J'avais froid, et c'était pas seulement du au marbre du sol, c'était un froid mortel, celui que tu reconnais même si c'est la première fois. J'ai eu envie de pleurer, de crier, de demander pourquoi moi et toutes les conneries qu'on peut dire dans un moment pareil mais j'avais la gorge sèche à en crever et j'ai rien pu dire d'autre que "aaaaaah..." ou peut être bien "ooooooh". La dessus, là garce s'entaille le poignet et presse la plaie au dessus de mes lèvres et vous connaissez la suite du tour. On à tous vu le spectacle.

C'est comme ça que je suis entré dans la Famille avec un grand F. J'le dis, "famille", et j'sais bien que dans l'Sabbat on aime pas trop ce terme qui sonne trop Camy aux oreilles des anciens. Mais c'est mon petit côté artiste "Che Guevara".

Bon jusque ici vous vous dites que Doro' c'est la caricature de la caïnite sexy et vous vous demandez pourquoi c'est un vieux Nosferatu qui sent l'égout qui vous à planter ses crocs pourraves dans la gorge. Bah les frères, les soeurs, vous avez pas perdu au change, elle avait beau avoir une plastique à faire lever la bite de Caïn lui même, elle était pourrie à l'intérieur. Un cœur noir comme l'abîme et vous savez ce que c'est le pire dans tout ça ? Elle m'a rendu comme elle.
J'vous passe la rétrospective touchante sur mes premiers pas dans la nuit, la première pute que j'ai vidée pendant que Doro' la tenait pour moi et tout les autres trucs que j'ai appris et que j'avais besoin d'apprendre. A peu d'chose près on à tous vécu les mêmes trucs.
La ou ça diffère c'est que moi j'avais un mère complètement secouée, peut être que vous aussi, mais les vôtres étaient sûrement moins créatifs ! Son truc à Dorothea c'était la douleur. Peindre avec de la peinture, des pinceaux et tout le reste c'était trop humain pour elle et cette part d'elle même elle l'avait abandonné depuis trop longtemps. Elle avait acquis une nouvelle sensibilité et ce que représente l'art pour vous, c'était des dessins d'enfants pour elle. Sa nouvelle expression, son nouveau créneau, c'était la sculpture sur chair. Comme les Tzim' oui, mais vicissitude en moins quoi. Elle avait juste besoin d'un scalpel pour la peau, d'un burin et d'un marteau pour les os, bref du matériel plus chirurgical qu'artistique. Quand elle à commencée, elle prenait des rebuts dans la rue, style putes ou clodos, le genre de gens qui manquent à personne quand elle les faisaient passer de vie à tableau. Et puis, ça je le tiens de Luc, elle s'est fait un peu gronder par l’Évêque de Minneapolis parce que bon, on peut déconner mais quand même y'a des limites, fallait pas non plus qu'une armée de chasseurs ou l'ordre de Léopold ne déboule dans le Minnesota parce que le Pop Art n'était pas à son gout.

Du coup elle à réfléchit et elle à eu une idée de génie. Une idée de sadique aussi. Plutôt que de prendre sa matière première dans la rue, elle allait trouver une source facile à se procurer, intarissable et toujours à portée de main. Un infant quoi. Bon, elle à quand même choisit un type qu'elle estimait capable de comprendre et d’apprécier son mode d'expression artistique. Comme si j'allais lui dire que mon index rendait mieux dans ma narine droite que dans mon oreille gauche pendant qu'elle s'amusait sur moi. J'vous vois tous vous demander "pourquoi tu t'es pas enfui ?" Bah c'est très simple : je pensais que c'était impossible. En fait elle me gardait chez elle sous la surveillance de ses deux goules lorsque elle sortait et si je devais quitter le Loft elle m'accompagnait systématiquement. Elle me racontait que tous les Sires infantaient pour se servir de leurs progénitures et dans un sens elle avait pas tord. Y'en à qu'on envoie au casse-pipe sur des bastions de la Camarilla. Moi je servais de toile. Bizarre je vous l'accorde mais pas plus que d'autres trucs dont j'ai été témoin depuis.

Donc comme je le disais, elle me maintenant dans la peur et l'ignorance, et puis en dehors de ses folies créatrices j'étais traité comme un chienchien à sa mémère. Les meilleurs calices, la meilleur piaule, des fringues de grandes marques...une putain de belle prison dorée. J'précise quand même qu'elle s'amusait pas tout les soirs, la nature vampirique à quand même ses limites. Après une création y me fallait quelques jours pour m'en remettre et puis je bénéficiais aussi de quelques jours après ça ou elle me couvrait de cadeaux et d'attention. Mais bon, j'vous le cache pas, je détestais cette salope. J'suis pas un marginal et j'ai pas le monopole de la haine du Sire ça je le sais. Si le Sabbat est ce qu'il est c'est parce qu'on tombe tous en majorité sur des débiles qui nous déshumanise pour nous rendre pire qu'eux !

On à fonctionner comme ça jusqu'en 90', et puis elle s'est lassé. Je ne l'intéressais plus, ne l'inspirait plus. Elle s'est prit d'affection pour une gamine de quinze ans qui était douée comme tout elle aussi, dans le dessin et en particulier les Comics, super à la mode à l'époque. Et vous allez rire, mais j'étais jaloux à en crever putain, j'ai détesté cette pute deux fois plus. Du coup j'ai pris ce qui me restait de couilles et j'me suis barré, j'ai rejoins une meute de nomade et on à vu du pays. J'ai visité tout les bastions de la secte et on à filer des coups d'mains ici et là. C'est avec mes frères que j'ai réellement compris la nature vampirique et tout ce qu'impliquait mon affiliation au Sabbat.
J'ai appris la meute, les Auctoritas Ritae et les Ignobilis Ritae, qui était l'ami et qui était l'ennemi, les légendes de Caïn, le livre de Nod...tout putain tout. Je savais rien, quand j'ai trouvé la meute j'étais pire qu'un chiot, tout ce que je savais de mes quinze années de non vie c'était la haine, la douleur et le besoin de sang.

Sauf qu'on quitte pas Dorothéa Lamb comme ça. Pour elle j'étais l'équivalent du jouet cassé dont on se fou mais qu'on refuse de donner, ou ce vieux slibard qu'on à au fond du tiroir qu'on porte jamais mais qu'on jette pas. J'crois que c'était un reliquat de son amour propre perdu qui fait qu'elle s'est sentie insultée et elle n'a eu de cesse d'essayer de me le faire payer. Faut savoir qu'aucun Sabbat n'a le droit de tuer un autre Sabbat hors rite de la Monomacie qui est le rite du "duel" légal au sein de la secte.
Mais comme plein de truc chez nous, tant que c'est pas trop trop voyant on s'en tamponne. Du coup j'saurais pas vous dire combien de coups de sa part j'ai essuyé. Elle m'a envoyé tout ce que l'enfer peut dégueuler : chasseurs de prime humains, goules, emmerdes politiques avec des vieux dans les villes ou j'me rendais. Pendant plus de vingt ans elle à essayer de rendre ma non-vie impossible et j'en ai chier des ronds de chapeau, suffisamment pour me dire qu'il était temps qu'elle se calme, ou qu'on la calme.

Du coup je l'ai jouer "retour à l'envoyeur" et j'me suis servis des contacts que je m'étais crée au fil du temps. J'ai appris qu'elle était au Mexique avec sa nouvelle poupée, à Tijuana exactement. Le Mexique est un état sous le contrôle du Sabbat et nombre de vieux aiment aller faire leur Springbreak de sangsues sur le retour la bas. J'ai réclamer le soutien de ma meute, et comme on était ensemble depuis un p'tit bout et que j'avais acquis un certain statut ET qu'ils avaient aussi eu à souffrir des attentions de ma chère Mère, on à tous décidés d'un commun accord d’aller lui dire ce qu'on pensait d'elle.

Quand ont est arrivés à Tijuana elle avait déjà quitter la ville, peut être prévenue par je ne sais qui. Faut dire que nous quand on voyage on est pas des plus discrets. Du coup on à gratter et ont à fini par apprendre qu'elle avait plié bagages direction Mexico City, le capitale de notre bon Sabbat. Bon, comme avait pas fait le chemin jusque là juste pour se taper une pinata et quelques chicas locales, on à décider de finir le boulot. On s'est d'abord occupé de la p'tit salope, celle qui m'avait volé ma place et j'peux vous dire qu'avant de lui couper la tête je me suis occupé d'elle comme il fallait avec toute la science de la sculpture sur chair que j'avais appris de cette chère Doro. Et le pire c'est que cette petite poufiasse aimait ça ! clair que Miss Lamb s'était trouvé une meilleur Infante que moi.
On s'est arrangé pour que la petite lui soit renvoyée dans un poivrier, et pour qu'elle sache aussi que son fils prodige était de retour et qu'il était en pétard. Elle à pas mis longtemps à nous tomber dessus avec deux goules, sauf que malins, on s'étaient préparés à la curée et nous aussi ont avaient des goules, des malabars locaux sauce Lucha Libre. Du coup le truc à tourner en notre faveur, on est tombé sur la vieille à coup de pieux, qu'est ce qu'elle pouvait faire contre six enfants de putains en colère ?

La suite ? Bah vous la connaissez.

Après notre petite sauterie, ont s'est dit qu'il valait mieux qu'on quitte le sud pour se mettre un peu au vert, donc on à repasser la frontière. Le nomadisme me cassait un peu les burnes, et puis j'suis quand même un Toréador, alors dormir entre un gangrel qui schlingue et un Brujah qui ronfle...J'ai dis à mes frères que je voulais qu'on se pose quelques part et comme ont pouvait pas trop aller vers l'Est parce que l'un de mes gars à eu quelques mots avec un proche de Fabrizia Conteras, la matronne de Miami, bah on à prit à l'Ouest.
L.A, nous voilà, et on est pas des Anges.






Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  Stock210 Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  Stock210Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  Stock210

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QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ÉCRAN ?


Pseudo : RudeYard
Age : Et bah j'ai eu 27 ans l'année dernière
Comment avez vous découvert le forum ? Pour être précis j'ai tapé "forum jdr vampire la mascarade" dans google et j'ai cliqué sur le premier lien !
Votre avis sur le forum ? C'est tout pourri mais j'me suis inscris quand même...Noooon ! il est super, je m'inscris rarement sur les forums JDR parce que j'en trouve rarement à mon gout. Tout est dit !
Votre présence sur le forum ? Je me connecte tous les jours, sauf cas exceptionnel
Quelles sont les caractéristiques de votre race ? OK par Nod.




Dernière édition par Jeremy Dopel le Mer 12 Mar - 9:52, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.    Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  EmptyLun 10 Mar - 9:01

Monsieur Dopel, croyez que cela sera un plaisir pour moi de vous rencontrer à votre arrivée en ville.

J'aurais besoin de vos conseils pour redécorer mon havre.
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Lilith
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MessageSujet: Re: Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.    Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  EmptyLun 10 Mar - 12:07

Ah, ravi d'accueillir un nouveau membre parmi nous ^^
Préviens nous quand ta fiche est finie, qu'on puisse y appliquer notre terrible jugement  Twisted Evil 
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Lucien T. Clairmont
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MessageSujet: Re: Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.    Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  EmptyLun 10 Mar - 12:11

Ahaah ! Enfin un Toréador AT en ville ! Je prends note, ça pourrait m'intéresser. ^^
Mais j'en oublie mes manières, bienvenue à toi !
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MessageSujet: Re: Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.    Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  EmptyLun 10 Mar - 15:08

Merci pour l’accueil !

Et j'en profite pour dire que c'est fini ! Y'a peut être des erreurs, j'ai relu mais on sait jamais...
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Nod
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MessageSujet: Re: Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.    Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  EmptyLun 10 Mar - 23:20

Et bien, en voilà une bonne fiche !
J'ai beaucoup aimé ta description des Malkaviens dans ton mental. L'historique est très sympa, tu nous livres un bon Toreador AT, bien torturé.
La fiche est excellente dans son ensemble, cela dit deux détails ne conviennent pas.
Le premier est vraiment un détail, on aimerait si tu l'as avoir la source du dessin (le nom de l'artiste et le titre de l'oeuvre).
Le second est plus conséquent : tu dis dans le premier encadré que tu as été étreint en 1963, or dans l'historique détaillé tu es étreint en Mars ou Février '75. Ce qui implique que tu as trois points de disciplines en trop. Car si tu changes la date, ça ne colle plus vraiment avec l'ambiance (le côté seventies, et aussi ça impliquerait que tu naisses dans un monde en guerre...)
Je t'invite donc à modifier tes disciplines, et ce sera bon pour moi. ^^
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MessageSujet: Re: Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.    Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  EmptyMar 11 Mar - 8:20

Tu as ton second avis positif mais à retardement pour ma part. Une excellente fiche que j'ai adorée, ravi d'avoir un membre du sabbat en plus.^^ J'aurais simplement une demande de correction à faire en plus de celles de Nod. A savoir l'avatar, qui doit être de taille 200x 320. Une fois cela fait, ce sera tout bon.^^
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MessageSujet: Re: Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.    Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  EmptyMer 12 Mar - 10:00

Alors :

1) J'ai modifié les dates qui ne convenaient pas.

2) La taille de l'avatar a été changée.

3) L'auteur du dessin c'est Timothy Bradstreet, un artiste qui à travaillé avec White Wolf pour l'illustration des bouquins du jeu. Par contre je ne saurais plus dire dans quel livre apparaît l'image exactement !

Et voilàaaaaaa !
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Nod
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MessageSujet: Re: Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.    Jeremy Dopel, Sabbatique Torduador.  EmptyMer 12 Mar - 10:09

Bienvenue au Sabbat !
Je t'invite à activer la feuille de disciplines dans ton profil pour y noter les infos nécessaires.
Bon jeu ^^
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