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 Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]

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Debbie Cauldwell
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MessageSujet: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyMer 18 Déc - 14:53

(Désolée, c’est un peu long… Je n’ai pas réussi à faire plus court)

- Te connaissant, je suis certain que tu vas t’amuser avec ce boulot. Tu trouveras l’essentiel dans le dossier, à toi de faire le reste.

Voilà ce que m’avait dit brièvement Beckett avant de me larguer son fameux dossier dans les mains et de disparaître, il y a quelques jours de cela. Il ne s’embarrassait pas avec les détails et les discours superflus, néanmoins il me laissait souvent une marge de manœuvre plus qu’appréciable dans mes investigations et mes moyens. Et en l’occurrence, j’allais en avoir besoin, car ce n’était visiblement pas un petit poisson auquel j’allais avoir affaire. Les « Lifes Entreprises », rien que ça. J’eu soudain l’impression que Beckett avait surtout cherché à refiler ce dossier telle une patate chaude à la première personne qu’il croiserait. Pourtant j’accueillis cette affaire comme un défi intéressant et capable de m’occuper complètement l’esprit.

Voilà qui promettait ! A peine j’entamais ma lecture que je me retrouvais déjà avec tout un tas d’accusations à confirmer ou infirmer. Possible expérimentation sur des sujets humains, employés « fantôme », prise en charge financière douteuse, disparition de stock de sang… Je tiquais sur ce dernier fait, mais passant outre pour l’instant. Les témoignages provenaient tous d’anciens salariés de la firme, on pouvait donc supposer qu’il s’y tramait bien des choses louches puisqu’ils se rejoignaient tous. Toutefois, on pouvait également se demander si ce n’était pas là une tentative de calomnie, car les salariés en question n’étaient pas partis de leur plein gré, mais avaient été licenciés.

Une petite inspection surprise s’imposait. Mais rien d’officiel bien sûr, sinon autant leur dire de vive voix que je travaillais pour le FBI et leur apporter des fleurs... En fin de dossier, Beckett m’avait adjoint une fausse identité toute prête et diverses informations au cas où je devrais aller jusqu’à jouer les infiltrés.

J’avais donc passé les jours qui suivirent à me renseigner d’avantage sur les activité connues de la firme et sur d'éventuelles affaires passées avec la justice. Et je m’étais également intéressée à son PDG, Marc Raynor. Je l’avais fait par habitude et par soucis du détail, d’autant qu’il devait être le premier à savoir tout ce qui avait lieu dans sa propre firme. Il semblait entouré d’un certain flou quant à son histoire et quelque chose me dérangeait chez lui, sans que je puisse définir quoi.

Quoiqu’il en soit, les accusations portées étaient graves, et il était sous-entendu que les possibles activités étranges de l’entreprise n’étaient pas récentes. Cela laissait supposer une mécanique bien huilée, pour que rien ne nous ait alarmé plus tôt. L’affaire allait sans contexte prendre une tournure compliquée si elle allait dans le sens des anciens salariés. C'est pourquoi Beckett m'avais mise en garde avant que je n'aille sur le terrain :
« Rien de risqué, contente-toi d’une reconnaissance du terrain et de trouver un début de piste, qu’on sache s’ils ont réellement des choses à se reprocher. ».

Il allait être compliqué de le faire sans s’infiltrer directement, aussi avais-je opté pour cette solution. D’autant qu’avec les papiers de Beckett, j’avais une entrée toute faite, ç’aurait été un crime que de ne pas s’en servir. J’allais donc m’appeler Kate Collins pendant la durée de mon séjour au sein de l’entreprise Life, nièce de l’un de leurs chercheurs, lequel avaient des liens avec ceux qui avaient été licenciés. Lui-même pensait sérieusement à donner sa démission, mais nous avions réussi à le convaincre de la reporter à plus tard. Il me permettait ainsi d’avoir une porte d’entrée toute trouvée. J’avais donc une semaine devant moi pour rassembler des informations, sous le couvert d’un stage exceptionnel d’observation en entreprise, d’après les papiers officiels.

Je franchis les portes de l’imposant bâtiment en compagnie du cherch… Pardon, de mon oncle fictif dirons-nous plutôt. Nous fîmes arrêtés dans l’entrée afin que nos identités soient vérifiées puis validées, avant de poursuivre notre chemin. Un point que je trouvais troublant : la sécurité me semblait un tantinet exagérée avec autant de vigiles. C’était presque digne de celle de la Maison Blanche, c’est pour dire.

Mon « oncle » m’énonça finalement que nous étions arrivés dans son laboratoire. Il se dirigea aussitôt vers un microscope et m’intima de le rejoindre, avant de me murmurer tel un conspirateur une fois à ses côtés.

- Juste à côté de vous, vous avez un dossier dans lequel j’ai compilé tout ce que j’ai pu trouver et juger d’intéressants pour votre travail, principalement des rapports de recherches. Mais faites attention où vous le lisez.

Cette dernière remarque me parût évidente. J’avais d’ailleurs remarqué du coin de l’œil la présence de caméras même ici, dans son propre laboratoire. Voyant qu’il n’avait pas fini, je continuai de faire mine de m’intéresser à ce qu’il feintait de me montrer au microscope.

- Vous devriez pouvoir allez et venir à votre guise dans cette partie du bâtiment grâce à votre couverture. Mais je ne peux rien vous garantir si vous vous aventurez au-delà et par pitié, pensez bien que si vous le faites, j’aurai moi aussi des problèmes si vous en avez.

- Contentez-vous de faire ce que vous savez faire et laissez-moi travailler, voilà la meilleure marche à suivre.

Il semblait passablement nerveux, ce que je mis sur le compte de la réelle raison de ma présence ici. J’espérai bien qu’il allait se calmer en se mettant au travail, autrement il risquait bien de finir chauve avant la fin de la journée…

Je passai l’heure suivante en sa compagnie, celui-ci ne se souciant alors plus de moi, lui posant parfois quelques questions bateau pour jouer mon rôle. Passé ce délai, je pris alors la décision de trouver un coin plus tranquille pour jeter un œil à la paperasse qu’il m’avait transmise, le laboratoire s’étant rempli d’assistants et d’autres chercheurs entre-temps. Selon les indications que j’avais demandé à un employé avant de quitter mon cher oncle, je pris la direction des toilettes, entamant dans la même occasion un petit repérage des lieux, quitte à faire mine de me perdre.
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MessageSujet: Re: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyMer 18 Déc - 16:02

" Life is Our Business "
Phrase choc d'entretien des entreprises Lifes.

    Loup y es-tu, m'entends tu? Cette phrase aurait parfaitement convenu à notre apprentie Matahari. Il fallait dire qu'entrer ici dans ce gigantesque bullding aux allures de forteresses était un temps soi peu suicidaire? Suicidaire, pas tant que ça avec les faux papiers attitrés.
    Oui, la jeune femme sous couvert de ce "stage" avait put pénétré dans le sacro-saint lieu des entreprises lifes. Les lieux étaient d'une propreté impeccable mais le blanc du sol et noir des agents de sécurités rendant tout cela très impersonnel, froid et dur. Fort heureusement les salaires attractifs permettaient au PDG si discret qu'était Marc Raynor de garder près de lui les cadres et autres chercheurs. En parlant de Marc, ce soir là, car assurément seul la nuit permettait la sorti de notre créature noctambule, notre "héros" était vêtu comme à son habitude avec classe et raffinement, engoncé comme dans une armure dans un costume italien bleu nuit, une cravate bordeaux, bref, l'excellence à l'état brute.

    Mais revenons sur notre fouineuse, petite peste si on y prête attention. Cette dernière n'avait pas conscience, du moins pas totalement du voile obscure que l'humanité avait devant les yeux, car derrière la violence de la rue, les difficultés du monde, la pauvreté, se dressait l'odieux monde de ténèbres où créatures surnaturelles s'affrontaient depuis l'éternité dans des combats sanglants et violents où les pauvres mortels étaient réduits à l'états de spectateurs immobiles, victimes collatérales des monstruosités nocturnes. Les pauvres...

    Notre plantureuse Debbie se faufilait ainsi, dossier sous le bras, vers les lieux d'aisances comme dirait Marc, fouinant au passage lentement autours d'elle. Elle pouvait remarquer de nombreux laboratoires, mais rien de très... surprenant, si on retirait cette étrange porte blindée à code d'accès, porte étrange qui ne pouvait que attirer l'oeil des avertis, surtout quand on cherche quelques choses.
    Ainsi Mademoiselle Cauldwell s'en approcha, histoire de voir peut être, de comprendre? de lire la marque du digicode? Qui sait, peut être simplement au fond d'elle résidait l'instinct des êtres éveillés, cet attrait pour le surnaturel. Tout cas est-il qu'alors elle était proche de cette porte, cette dernière s'ouvris, offrant au monde la vision dur de Marc.
    Le brujah de son était tenait un téléphone entre ses mains et prononcé dans un français impeccable ces mots :


    -Je suis votre obligé et celui de la Sainte Camarilla votre Excellence... Pax Noctis.

    A l'instant où il raccrocha il vit Cauldwell. Assurément la présence d'un humain ici était normal. Assurément ses propos ne brisait pas la mascarade tout comme il y avait peu de chance que quelqu'un parle Latin ou Français. Mais néanmoins, Marc avait appris à connaître les visages des gens qu'il connaissait et alors qu'il refermait la porte derrière lui, il commença à détailler des yeux la jeune femme comme le ferait un croc-mort et ajouter d'un anglais tinter de son accent outre-atlantique:

    -Bonsoir... Je ne crois pas avoir déjà vu... Mademoiselle?

    La paranoïa était la seule façon de survivre dans le Jyhad, qui sais si derrière ces traits délicieux ne se cachait pas un terrible assassin?
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Debbie Cauldwell
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MessageSujet: Re: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyVen 20 Déc - 13:51

Une prison. Voilà l’impression qui venait progressivement à moi alors que je faisais mon chemin dans ce labyrinthe. Une prison oui, ou même une forteresse, voilà des termes qui convenaient sans doute mieux pour définir cet endroit. Je ne faisais guère plus de cinquante mètres sans croiser de près ou de loin un de ces vigiles avec un visage à peu près aussi avenant que celui d’un bouledogue. Au bout d’un temps, n’importe qui finissait par relâcher sa vigilance, terrassé par l’ennui, surtout quand il n’y avait rien de plus palpitant à faire que de fixer la blancheur impeccable du sol jusqu’à s’en éblouir la rétine. Mais non, ils étaient tout aussi méthodiques et concentrés que je l’étais à ne pas attirer leur attention.

Toutefois, dans ce dédale qui semblait être un cauchemar éveillé pour les claustrophobes, je trouvai finalement quelque chose d’intéressant. Une porte blindée avec code d’accès. Bon sang, mais ils se croyaient à la zone 51 ou quoi ? Pourquoi autant de minutie quant à la sécurité si ce n’était pas pour cacher quelque chose ? Aucune autre entreprise semblable n’avait de tels dispositifs. Je n’eus cependant pas le loisir de m’intéresser d’avantage à cette curiosité car celle-ci s’ouvrit sur un homme à la carrure impressionnante : Marc Raynor.

Il me sembla reconnaître du français avant qu’il ne délaisse son téléphone et ne me remarque, mais je n’en compris pas un traître mot. Je sentis son regard peser sur moi, évaluateur. D’ordinaire, c’était moi qui faisais ça, et je me rendis compte que ce n’était pas très agréable d’être ainsi prise à son propre jeu. Il dégageait un charisme certain, mais je n’étais pas en reste non plus comme à mon habitude.

Un pantalon noir galbait parfaitement mes jambes et une veste, de couleur assortie à ce dernier et que je laissais ouverte, contrastait avec mon haut blanc. Celui-ci était brodé d’arabesques, et donc à moitié transparent, et ce juste au-dessus du décolleté ainsi que sur les manches, laissant opaques tout ce qui était en-dessous. J’avais également rassemblé mes cheveux en un chignon plus décontracté que strict. Continuant son inspection, le mystérieux Raynor finit par me saluer et me demander mon nom.

Je rentrai immédiatement dans le rôle que je m’étais préparée. A savoir, celui d’une jeune étudiante sympathique, ouverte aux gens, mais un peu niaise sur les bords. C’est donc armée d’un sourire que je lui répondis.


- Collins. Kate Collins. Je suis stagiaire pour la semaine, alors non, vous ne m’avez certainement jamais vu ici auparavant.

Je ne savais pas encore si je devais voir cette rencontre comme un hasard inespéré ou comme un mauvais signe. Beckett m’avait bien dit de me garder de faire du zèle, mais c’était peut-être là une occasion d’en apprendre un peu plus sur le personnage. Toutefois, la prudence s’imposait malgré tout. Quelque chose d’inexplicable m’y incitait. Il en était souvent ainsi, parfois j’étais comme alertée par une sorte d’instinct primaire. Instinct de survie ? Toujours est-il que je m’y fiais dans la majorité des cas, car il s’avérait souvent juste.

Ma conscience d’agent me disait que ce n’était pas une bonne idée d’attirer plus longtemps l’attention du patron des lieux, mais la curiosité repris le dessus et un détail que j’avais rangé dans un coin de ma mémoire me revint : disparition de stock de sang. Je n’aimais pas tomber dans la paranoïa, mais… Et s’il savait quelque chose ? Bien sûr, il savait forcément, il était sur son propre domaine ! La question était plutôt, s’il s’agissait bel et bien de ce quoi je pensais, jusqu’où était-il impliqué ? Quelle était la part de vérité, et l’autre de fable ?

Ce n’était jamais bon de mêler le privé et le travail et sans doute pris-je la mauvaise décision d’un point de vue professionnel. Il me fallait gagner du temps, trouver un prétexte pour qu’il s’attarde s’il ne le faisait pas de lui-même. C’était même déraisonnable, et j’en n’en retirerai certainement rien qui en vaille la peine. Mais chaque occasion ou chaque parcelle d’informations me permettant de me rapprocher d’un début de réponse sur la mort de mon fiancé m’était devenue quasi vitale.

C’est donc d’un air parfaitement naturel, feignant un sourire gêné, que je repris :


- Excusez-moi de vous embêter avec ça, mais… Je n’arrive plus à retrouver le laboratoire de mon oncle, le docteur Lawrence, cela vous dit quelque chose ? Enfin peut-être pas, il y a tellement de personnel ici, concluais-je d’un léger rire.

Jouer un rôle, feindre d’être ce que l’on n’est pas pour être délibérément sous-estimé et classé parmi ceux qui ne représentaient aucun danger, à priori. Je ne comptais plus les personnes qui s’y étaient laisser prendre lors de mes missions et l’avaient amèrement regretté une fois le masque tombé.
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MessageSujet: Re: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyJeu 26 Déc - 8:40


    Une lame qui vous transperce, avez vous déjà ressenti cela? Avez vous déjà senti l'acier qui vous traverse? Non? Et bien avez vous alors déjà senti votre coeur qui soudainement se crispe, cette douleur, ce sentiment de malaise, cette vague qui vous submerge car soudainement vous avez l'impression que vous allez vous noyer.
    C'était à peu près ça que ressentait Marc à cet instant, en plus complexe. Oui, s'il avait été mortel il se serait certainement arrêté un instant, tenu contre ces murs froids pour tenter de calmer l'ardeur de ce cœur, cœur qui aujourd'hui ne bat plus.

    Pourquoi? Ha, bonne question, le pourquoi était simple, ce rire, ce rire si fin, si léger, ce sourire. l y avait tant de souvenir dans ce souvenir, le souvenir d'une femme tant aimé, c'était l'esquisse d'un amour depuis plusieurs siècles disparu, perdu dans la rage de l'étreinte.
    Il y eu ensuite l'envie passé le choc, l'envie de la serrer contre soi, elle, parodie d'un amour d'antan, elle qui n'était probablement plus maintenant. Il fallait se retenir, contenir ses pulsions force et passions du clan brujah. Non, reste calme Marc, ne t'emporte pas, ce n'est pas elle, ce n'est pas possible, elle est morte maintenant.
    Notre fléau ferma les yeux un instant, le temps de reprendre contenance, assurément au yeux du monde il offrait quelqu'un affectait de faiblesse. Fatigue, cela irait avec ses très tirés caractéristiques des semblables peu affectés par la via humanitas.

    Pendant un battement de coeur, une fraction de seconde, il se retrouva de nouveau au temps béni ou le soleil caressait sa peau, il entendait alors encore le cris de ses filles entrain de jouer et la douceur des baisés de sa tendre épouse. Ce temps lui manquait maintenant que ca vie n'était plus que nuit froide et éternelle.

    Ouvrant de les yeux, Marc souri à son tours, feignant le fait que tout allait bien. Il souffla de son accent étranger si caractéristique de l'outre-atlantique :


    -Je dois vous avouez Mademoiselle Collins que je ne connais pas votre oncle. Mais les entreprises sont heureuses de vous recevoir en stage, souhaitez vous que je vous présente un peu la structure?

    Sincère? Assurément, l'idée de se trouver près de celle qui ressemblait tant à cet amour perdu avait annihiler cette paranoïa caractéristiques des camaristes. Le brujah passa ses mains dans ses poches, rangeant ainsi le téléphone sécurisé qui lui avait servi à appeler son sir, archonte de la Sainte Camarilla. Soudainement, sursautant presque, il lâcha l'air un peu hasardeux :

    -Mais, je ne me suis pas présenté, toutes mes excuses. Je suis Marc Raynor, dirigeant des Entreprises Lifes mademoiselle.

    Il tendit sa main vers elle, paume vers le ciel comme pour qu'elle y dépose doucement la sienne. Ce qu'elle ne savait pas encore, c'est qu'a peine elle y poserait la sienne, Marc s'en saisirait délicatement et y accolera un chaste baisé, oui, un baise-main comme on n'en fait plus, tradition des gentilshommes de sont époques qui depuis longtemps révolu n'avait guère survécu qu'au travers les films et les stéréotypes de la bourgeoisie d'épée anglaise.
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MessageSujet: Re: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyVen 27 Déc - 8:50

Ma vie était devenue jalonnée de bizarreries depuis que je m’étais mise en tête de me faire justice moi-même. Des vampires qui écumaient Los Angeles, d’étranges inconnus habillés comme s’ils venaient tout droit du passé, d’autres affaires de meurtres suspectes mais étouffées, et maintenant… Maintenant, je tendais la main en direction de celle que me présentait Marc Raynor. Il s’en saisit avec douceur, comme si je venais de lui remettre un bien précieux et fragile et l’embrassa avec la même délicatesse.

Un… baise-main ? Si l’intention avait été de me prendre au dépourvu, c’était un succès total. Je n’eus même pas besoin de me forcer à prendre un air confus quand il relâcha ma main pour me la rendre.


- Enchantée…

Voilà que ma voix me trahissait à son tour, encore quelque peu enrouée par la surprise. Allons ! Il m’avait surprise, bien. Mais cela n’était décidément pas une raison pour perdre mes moyens, d’autant que je me devais de garder l’esprit clair. Rester objective et concentrée.

Donc, une petite visite des locaux ? La véritable Debbie n’aurait pas manqué de le chambrer, personnage important ou pas. Un dirigeant avait sans doute bien plus important ou urgent à faire que cela, non ? Malheureusement, en tant que Kate Collins, je me devais de ranger mes sarcasmes au fond d’un tiroir et d’incarner la joyeuse jeune femme que je devais être pour cette enquête. Et d’un point de vue purement pragmatique, cette visite serait tout à mon avantage. Je n’y voyais aucun risque pour l’instant.

Reprenant de l’assurance, je lui souris de nouveau :


- Je ne suis pas contre une petite visite, ce serait avec plaisir. Enfin, si vous êtes certain que cela ne vous dérange pas. Vous devez avoir beaucoup de travail, en tant que dirigeant…

La balle était dans son camp, mais je savais déjà qu’il ne se rétracterait pas. A cause du baise-main ? Peut-être. Je me grondai mentalement d’être encore troublée par cela. Et puis après tout, c’était un Français. Sûrement que l’on exagérait bien trop leur réputation de gentleman charmeurs et bien éduqués, mais il existait probablement encore quelques hautes familles conservatrices apprenant à leurs enfants à saluer les femmes de cette manière. Peut-être ?

Mais pour l'heure, ce n'était pas important. Voyons plûtôt, depuis combien de temps avais-je quitté le laboratoire du docteur Lawrence ? Trois quarts d'heure, au moins ? Peut-être un peu plus ? J’espérai bien qu’il s’était livré corps et âme dans son travail, pas qu’il était en train de se ronger jusqu’au sang à l’idée de me savoir quelque part dans le bâtiment sans pouvoir garder un œil sur ce que je faisais. Devoir coopérer avec des gens qui n’étaient pas du métier n'était pas toujours avantageux une fois sur le terrain… Je ne devais donc pas m'attarder trop longuement.
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MessageSujet: Re: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyJeu 2 Jan - 9:21

    Surprise? Comment ne pas l'être face à la montagne qu'étais Marc, cet imposante bâtisse taillé dans du roc, forgé par l'acier brujah et éduquer par la philosophie française. Dire qu'il avait été médecin, le serment d’Hippocrate, ne pas de faire du mal aux gens, préserver la vie, tout ça tout ça... C'était il y a si longtemps pour lui, un temps qui n'existe plus depuis trop longtemps.
    Pourtant, quand ses lèvres frôlent ses mains, il ne peut s'empêcher de penser à ce temps là, celui où il criait un "vive l'Empereur!", oui, un temps béni entre tous. Il lui manquait ce temps.

    Sur le temps ou non de faire cela, prenons en compte l'immortalité de notre personnage, le fait qu'il n'avait pas besoin de se nourrir (pas comme tout le monde du moins), le fait qu'il ne ressentait ni fatigué ni faiblesse et bien entendu le fait que des dizaines de personnes travailler à sa place pour faire tourner l'entreprise. Il n'était que le financier, le magnat, sorte de gourou qui finalement faisait bien peu de chose, mais juste celle qui demandait d'enfoncer une lame de 40 cm dans une gorge bien fraîche.

    Mais revenons à notre duo peu conventionnel, la flic et le vampire, combo fatale et dangereuse pour les deux. En effet, où elle tenterait vainement de le tuer, ou il tenterait de la tuer. Ou d'en faire un serviteur, plus utile surtout compte tenu de l'amour du sang vampirique. Car oui, notre belle Debbie ne semblait pas être de ce genre de flic corruptible, une sorte de parangon de Justice, la plaie pour les vampires, mais un délice pour les ventrues et Brujah. Croire en des convictions, et y croire fortement !

    Marc se permis de souffler, lui qui était bien loin de la véritable identité de notre agent du bureau fédéral :


    -Il faut toujours avoir le temps de prendre le temps mademoiselle Collins, et puis... En tant que stagiaire, il est indispensable de voir les locaux.

    Il plaça sa main gauche dans sa poche et de la main droite l'agita comme le ferait un agitateur publique. :

    -Bienvenu dans les Entreprises Lifes! Si vous avez une question, n'hésitez pas. Derrière moi, il montra la porte qu'il venait de franchir La zone de recherche et développement où nous travaillons sur nos projets classé secret défense dont je ne pourrais malheureusement pas plus vous parler, mais continuons mademoiselle Collins... D'ailleurs, vous êtes stagiaire en quoi?

    Déjà le brujah avait commencé à faire quelques pas, et s'apprêter à expliquer les fonctions des laboratoires et les projets (connus et bienveillant) de ses entreprises. Presque malgré lui il avait le bras tendu, comme pour laisser à Debbie une chance de s'y agripper. Drague volontaire? Non... Plutôt sorte d'agissement inconscient, souvenir du plaisir de quelqu'un qui se sert contre vous.
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MessageSujet: Re: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyDim 5 Jan - 12:16

Avoir le temps de prendre le temps… La formule m’arracha un léger sourire bien trompeur en comparaison de ce que je pensais réellement. Elle pouvait avoir une ironie tout particulière venant de certains individus. Individus ? Non, ces sangsues qui jouaient à cache-cache au milieu des humains n’en étaient plus. Plus j’y pensais, et plus j’en venais à la conclusion qu’ils ne pouvaient être considérés comme tels. Des monstres se jouant de nous pour mieux nous berner et endormir notre vigilance afin de pouvoir nous dévorer sans être inquiétés, voilà ce qu’ils étaient. Bien sûr, une part non négligeable de ma colère et de ma haine influençaient ma vision des choses, mais pouvait-on réellement porter un jugement différent lorsque les morts inexpliquées et semblables à celles de Stephen jonchaient les recoins de la ville après leurs passages et que personne ne semblait s’en interpeler ?

Je ne demandais qu’à pouvoir en coincer un pour avoir d’avantage d’informations, et ensuite je ferai payer celui qui avait pris la vie de mon fiancé. Depuis ce funeste jour, je ne m’étais jamais résolue à enlever ma bague de fiançailles. Elle restait à ma main gauche, petit anneau argenté orné d’un rubis, une pierre qui selon Stephen, était à l’image de mon caractère : rouge ardent, avec la fermeté de l’argent pour l’envelopper et contenir ses flammes.

Moi aussi je comptais bien « prendre le temps », bien que celui-ci soit limité, d’extraire les sombres vérités de cet endroit. Monsieur Raynor se conforta dans le rôle du parfait guide et m’entraîna avec lui alors que je venais d’accepter son bras pour faire bonne figure. C’était là un tableau inhabituel quand on me connaissait. Je n’aimais guère que l’on investisse de trop près mon espace vital en public, et ce depuis toujours. Sur le coup, je me sentis bien frêle à côté de lui, qui devait bien atteindre facilement les deux mètres et était plus large d’épaule que la plupart des hommes que je connaissais.


- Hé bien, je suis étudiante en première année de médecine, alors c’est surtout de l’observation, pour moi. Disons que c’est une manière plus ou moins subtile pour mon père de m‘inciter à me diriger vers le travail en laboratoire. Je ne trouve pas cela inintéressant, mais disons que je me vois plutôt médecin et au contact des gens.

Pour broder une histoire, mettez une certaine quantité de faits réels, incorporez-y un soupçon d’imagination et de bon sens pour en tirer des idées nouvelles, puis ajoutez-y une pincée d’assurance, faute de quoi, au démoulage, vous risquez fort de ruiner vous-même le fruit de vos efforts par une maladresse malvenue ou un sentiment de malaise visible pour votre interlocuteur. Malgré moi et le fait que cela ne soit pas un jeu, mais une affaire sérieuse, je ne pouvais m’empêcher de ressentir un certain plaisir lorsque j’étais en immersion comme maintenant. La part de risque, sans doute.

Avais-je moyen de le convaincre d’une quelconque manière de me faire visiter cette fameuse zone de recherche et développement si bien protégée et de laquelle nous nous éloignions un peu plus à chaque pas ? Car de toute évidence, je ne trouverai rien de valable dans cette partie-ci de la structure. Et je devais toujours consulter le dossier de mon « oncle », que je tenais sous mon bras libre. L’ennui, c’est que manifester un intérêt trop insistant envers cette zone protégée paraitrait sans doute déplacé, et même suspect.

- Quels sont les derniers projets sur lesquels travaille votre entreprise ?

J’avais posé d’une voix douce et enjouée en levant le visage vers lui, comme l’aurait fait n’importe quelle personne réellement intéressée par la réponse. A vrai dire, j’escomptais plutôt le laisser s’emporter dans son exposé en guettant une faille que je pourrais exploiter pour ensuite virer subtilement sur un autre sujet plus intéressant. Celui de ces projets secrets. Ou même celui de ce sujet plus personnel qui me préoccupait intensément…
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MessageSujet: Re: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyJeu 16 Jan - 19:55

    Les Vampires étaient ils des monstres? Certains diraient oui, d'autre non.
    Prenons plusieurs exemples, le nazisme guidé par la personne d'Hitler avait été soutenu par Gustav, ancien du clan Ventrue. Mais Hitler en lui n'avait jamais, oh grand jamais, était sous son contrôle. Himmler quand à lui d'ailleurs aurait été étreint par le clan de la lune, rumeur fondé ou non, force était de constater que l'horreur était né des hommes et non des vampires.

    Autre exemple, le développement des cités, voulu pour repousser les lupins, et le développement de l'électricité était un lobbying vampirique, des fonds d'investissement voulu et soutenu par les clans vampiriques. Certes l'objectif était de servir les immortels, mais lui humains profitaient de ses biens fait.
    Ainsi les "parasites", les "sangsues" étaient des bienfaiteurs de l'humanité... Bon, on oubliera que bon nombre de guerre ont été causé par le Jyhad vampirique, mais, il faut bien que les choses avances, et la guerre est un excellent moteur. Non? La radio est né des mains des militaires. Oui, notre monde n'est ni blanc, ni noire, horrible de s'en rendre compte n'est-ce pas?
    Et puis, l'homme quand il mange son burger préféré au coin de la rue ne fait il pas mourir par sa volonté l'infortuné animal qui lui sert de steak? Le vêtement tissé ne demande-t-il pas la souffrance d'enfants du tiers monde?

    L'homme est un loup pour l'homme, le vampire domine juste l'homme. Ou pour parodier le film de Spielberg :
    Dieu détruit les dinosaures. Dieu créé l'homme. L'homme détruit Dieu. L'homme créé les dinosaures. Les dinosaures mangent l'homme...
    A l'inverse près que Dieu avait créer le vampire selon le saint Livre de Nod...

    La visite fut sans grande entrave si ce n'est la question presque gênante du PDG qu'il survola heureusement :


    -Vous n'avez pas le visage d'une première années, une dernière à la rigueur...

    Point pour le brujah, fort heureusement, lui et l'école s'était quitté il y a plusieurs siècles de cela... Le géant qui accompagnait la jeune femme était un hôte charmant, et quand elle vient à lui poser la question, il s'arrêta un instant, la regardant avec un léger sourire :

    -Nous travaillons actuellement sur l'immortalité, le vampirisme tout ça...

    Le vampire marqua une courte pause avant d'exploser de rire et de reprendre, reprenant son sérieux, son accent rajoutant presque du charme à son jargon :

    -Non, plus sérieusement, bien que je ne sois pas au fait de tout les petits projets, nos projets majeurs sont sur le traitement des aphasies et agnosies. Actuellement nous avons des sujets volontaires souffrant agnosie des signes graphiques dut a une lésion postérieur gauche avec Hémianopsie latérale homonyme droit et via nos traitements expérimentaux certains ont une légère amélioration de leur situation.
    Hormis cela nous faisons bien entendu des recherches sur les maladies sanguines communes et surtout réfléchis sur des distributions médicamenteuses via intravéneuse mais facilement exploitable.


    Il marqua une courte pause puis repris doucement, semblant chercher ses mots :

    -Nous avons aussi un projet de soigner les nourrissons dans le corps de leur mère via injection sanguine, le but étant de guérir le nourrisson avant sa naissance. Le soucis étant le sujet d'expérimentation. Mais je dois avouer que je ne sais l'étendu de l'avancer de nos travaux sur ceci.

    Il décocha un sourire séducteur à la jeune femme, comme tout bon français, sa mâchoire carré et son allure baraqué rendant cela à la fois attirant et terriblement effrayant. Un peu comme une bête qui peu aussi bien vous dévorer que vous aimer.
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Debbie Cauldwell
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MessageSujet: Re: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyLun 20 Jan - 13:28

Têtue comme un troupeau de mules, à la limite de la mauvaise foi, c’était ce que mon frère disait de moi lorsque je l’exaspérais profondément ou ne voulait pas en démordre sur un sujet. Je n’aimais pas avoir tort, je le reconnaissais sans problème. En revanche, reconnaître que je n’avais pas raison, ou pas complètement, c’était là un exploit digne de figurer parmi les fêtes nationales du pays que d’arriver à me le faire dire à haute voix. Quand cela arrivait, je ne le reconnaissais qu’à mi-mots, ou passant même entièrement outre.

Je prenais la vie comme un combat de chaque instant, une lutte où faire preuve de faiblesse n’était pas permis. Et reconnaître ses torts, c’en était une, c’était reconnaître que l’on était faillible. C’était ma vision des choses. Tout le monde l’était bien sûr, mais ce n’était pas une raison pour le montrer. Car dans ce monde, il fallait au moins donner l’illusion d’être fort et de savoir ce que l’on voulait à défaut de l’être réellement, pour ne pas se faire écraser négligemment du talon par les autres.

Au final, ce qui m’importait tant, ce n’était pas de savoir qui de l’Homme ou du vampire était le plus néfaste. Ce n’était pas de bien ou de mal dont il s’agissait, juste d’une sordide histoire de vengeance. Je voulais pouvoir mettre un visage sur la chose qui m‘avait privé de l’homme que j’aimais, je voulais pouvoir déverser toute ma hargne et ma souffrance sur cette personne. Je voulais pouvoir me libérer de ce poids qui me pesait et m’interdisait de faire mon deuil maintenant.

Faisant mine d’être étonnée quand il fit la remarque sur l’âge que je lui paraissais avoir, j’étais légèrement contrariée intérieurement. Il n’était pas toujours aisé à une époque comme la nôtre de deviner avec certitude l’âge de quelqu’un, mais lui ne semblait pas s’y laisser prendre aussi facilement que les autres, sans que je ne sache ce qui lui faisait penser cela. Heureusement, il ne s’attarda pas sur ce sujet.

Et là, en réponse à ma question… Mon cœur rata un battement. Ce que j’entendis ne me plut pas du tout, absolument pas, si bien que je me crispai un instant, sur mes gardes, pendant cette courte pause qu’il fit et qui me sembla durer une éternité, avant qu’il ne se mette à rire.

Mais… Mais qu’est-ce que c’était que ce trait d’humour douteux ? Me dire quelque chose de la sorte à moi, avec le même naturel que s’il m’énonçait la météo de demain… Il ne savait tout de même pas que le sujet avait une importance toute particulière pour moi ? Non, comment aurait-ce pu être le cas… Même mon frère, avec qui je partageais pourtant tout, n’était pas au courant de la nature de mes soupçons.

Je tachai de me reprendre et de n’en rien laisser paraître, mais encore une fois, il venait de me prendre de court. C’était déjà deux de trop, et cela ne me plaisait pas. J’avais le sentiment, contrairement à d’habitude, de perdre peu à peu ce contrôle de la situation que je m’arrangeais toujours pour avoir en main. Mais le mal était fait, et s’il avait certainement sentit mon malaise alors que j’étais contre lui, agrippée à son bras, j’espérais qu’il ne s’attarderait pas dessus…

Pendant un moment, j’avais perdu le fil de ses paroles suite à cette plaisanterie qui ne m’avait pas fait rire, celles-ci résonnant de loin, son accent seul retenant le peu d’attention qu’il me restait. Ce n’est que lorsqu’il s’arrêta un instant dans son discours, avant de reprendre sur un autre projet, que je raccrochai réellement.

- Dans ce cas, pourquoi ne pas se renseigner à ce sujet maintenant ? Et après, je pense rejoindre mon oncle, autrement il risque de penser que je me suis perdue, ponctuai-je d’un sourire.

Je préférais rebondir sur ce qu’il venait de dire plutôt que lui laisser le temps de réfléchir au reste. Quoiqu’avec le sourire qu’il me lançait, j’avais l’impression que mon trouble était passé inaperçu. Une impression seulement, la vérité demeurant floue, car j’étais bien placée pour savoir à quel point les mots et les expressions du visage pouvaient être trompeurs.

Je n’aimais pas ce sourire. Je n’aimais pas non plus ce petit numéro de charme à la française qu’il commençait à me jouer. C’était le genre de choses auxquelles je ne prêtais pas attention d’ordinaire, ne me laissant pas amadouer par quelques galanteries et compliments. En fait, ce n’était pas tant ce sourire qui me dérangeait, non. C’était plutôt ce quelque chose en lui qui m’incitait à rester alerte, comme si je m’étais trouvée en face d’un « prédateur » trop coriace pour moi cette fois…
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MessageSujet: Re: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyJeu 10 Avr - 10:24

[ hj : maxi mea culpa, semaines ultra chargée ]


    L'éternité pour un vampire, c'est long, surtout vers la fin. Mais l'avantage, c'est qu'on sait ensuite comment réagir à toutes les situations de la vie, en effet, comment être déstabilisé par des situations qu'on a déja vu, comment être surpris par quelques chose qu'on connait, comment découvrir des nouvelles choses quand les siècles s'égrainent comme des secondes? C'était ainsi une bénédiction et une malédiction, car quand on a tout vu et tout vécu, la vie, ou ici non-vie, à un parfum amer. Ajustant ses manches puis sa cravate, Marc resta un instant silencieux, prenant soin de ne pas répondre tout de suite. Prendre le temps de réfléchir aux propos, ne jamais se jeter dans la gueule du loup. Dans les élysées il fallait savoir prendre le temps de poser sa réflexion, mais aussi de réagir au tac au tac. Ainsi le chevalier répondit enfin :


    -Jeune enfant, la patience est une vertu en notre monde, et je fais parti des hommes occupés. Et... Les nuits sont courtes pour des êtres tel que moi.

    Le caïnite expatrié, se permis un sourire léger, presque moqueur, une fois de plus il gouté sa supériorité surnaturelle, lui enfant de caïn, elle, fille de Set.
    Néanmoins, il ne put se retenir d'avoir une idée, une idée qui venait de planter sa graine dans son esprit centenaire, une idée qui pourrait mourir ou vivre. Oui, il pensa qu'a cette instant, la délicieuse femme à ses côtés avait bien des qualité.
    En effet, on ne pouvait nié qu'elle était d'une intelligence rare et d'une curiosité saine, bien que dangereuse pour sa propre vie surtout dans ce Monde des Ténèbres qui drapait tel un suaire morbide la cité des Anges.
    Mais revenons à cette idée qui avait déposé sa germe, elle était simple, cette jeune fille, elle aurait fait une parfaite étreinte pour le sang des Sages, voir même pour le sang des sorciers. A voir, à méditer. De toute façon, il fallait la connaître d'avantage, une réflexion à mener, l'éternité était un don précieux, tout le monde ne pouvait être une créature de la nuit, tout le monde ne pouvait accepter de l'être non plus, plus d'un avait préféré la chaleur douloureuse du maudit soleil plutôt que de continuer à se nourrir du sang des innocents.

    Et puis, il ne fallait pas non plus oublier quelque chose, pour infanté, pour donner la non-vie, il fallait avoir une autorisation, il fallait obtenir cette faveur. Et l'obtenir n'était pas simple, il faudrait déjà être bien considéré pour le prince, et ce n'était pas pour notre Français fétiche, pour le moment, il n'était pas vraiment le vampire préféré du régent, il était même plutôt en disgrâce, son fléau, épine dans le pied de ce dernier, trop puissant pour être ignoré, trop puissant pour être apprécié.
    Mais les temps change, c'était cela la diplomatie, la politique, les jeux de cours, la vrai mascarade des créatures de la Nuit.
    Mais cessons ces réflexions sur la camarilla et ses jeux politiques. Revenons à la scène initiale, c'est à dire cet étrange duel entre l'immortel et celle qui un jours verrait le poids des années la tuer sans qu'elle puisse y faire la moindre opposition. Ainsi, le français souffla encore de son accent si particulier qui sentait bon l'outre-atlantique :

    -Mais je vais vous raccompagner jusqu'à votre oncle ne vous inquiétez, je suis assuré qu'il n'osera vous porter outrage.

    [i]Raynor commença alors doucement à marcher vers les laboratoires, emmenant avec lui la jeune femme un peu trop curieuse, si seulement il avait sût qu'elle était là pour lui. Et, le pauvre "oncle", résisterait il à une attaque cardiaque en voyant la jeune femme aux bras du monstre qu'il était.
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MessageSujet: Re: Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor]   Qui a osé dire : "Blanc comme neige" ? [Pv Marc Raynor] EmptyLun 14 Avr - 6:42

Je ne savais que penser de son brusque revirement. L’instant d’avant, il était avenant, semblant apprécier ma compagnie et prêt à satisfaire une partie de ma curiosité, et maintenant, il semblait s’être plus ou moins fermé. Ses propos m’intriguèrent, comme si ceux-ci détenaient un double-sens connu de lui seul, mais je gardais mes réflexions pour moi-même. Visiblement, cela marqua la fin de cette visite guidée, car alors, il me proposa de me raccompagner auprès du docteur Lawrence, mon « oncle » d’une semaine.

- C’est gentil à vous, je ne pense pas que j’aurais réussi à m’orienter toute seule pour retourner au laboratoire, répondis-je avec un sourire désolé.

Je le suivis donc docilement, pensive. C’était le moment de se ressaisir et de penser en priorité à mon boulot et à la véritable raison de ma présence ici, et non pas les motifs personnels que cela pouvait impliquer. Il me fallait faire une claire distinction entre les deux. Je n’avais pas moyen de savoir ce qu’il en était au sujet de Raynor, s’il était impliqué dans ces histoires de créatures nocturnes ou non. Pas sans que cela fasse capoter ma mission officielle, sans doute. Le choix était fait, même si au plus profond de moi, je n’en étais pas pleinement satisfaite : ce serait ma mission, non ma vendetta personnelle, mais ce n’était que partie remise. Comme il l’avait si bien dit lui-même, la patience était une vertu, et aussi étonnant que cela soit, j’étais parfois capable d’en faire preuve. Je patienterai donc, l’occasion se présenterait peut-être d’elle-même.

Contrairement à ce que j’avais laissé croire, j’avais maintenant les plans de cette partie du bâtiment en tête, et déjà une petite idée dont se déroulait les rondes des surveillants, ainsi que l’emplacement de certaines caméras. De quoi facilité une partie du travail qui m’attendait.

Nous arrivâmes finalement à la porte du laboratoire du docteur Lawrence, lequel manqua de lâcher le matériel qu’il tenait avant de le poser précipitamment sur la table, pour éviter que cela n’arrive justement. Et voilà, qu’avais-je dis déjà, à ce sujet ? Mêler des personnes extérieures, même si parfois cela s’avérait nécessaire, c’était toujours risqué. Le pauvre homme sembla tout retourné de me voir au bras de son patron, j’aurais dû m’y attendre… Ou plutôt, je m’y attendais, mais avais quelque peu négligé son existence, absorbée par dans ma réflexion. Alors qu’il était devenu le centre de l’attention, je brisai brièvement le masque de l’étudiante modèle, juste le temps de lui lancer un regard glacé qui lui fit tout de suite comprendre qu’il avait intérêt à ne pas gaffer et à se reprendre. Cela dit, il semblait hésiter qui était censé lui faire le plus peur : son boss, ou moi. Je n’avais pas sa carrure pour impressionner les gens, c’était certain, mais je savais y faire malgré tout.


- Monsieur Raynor ! Pardonnez-moi, j’espère que ma nièce ne vous a pas fait perdre de votre précieux temps, elle est parfois… accaparante, dans sa curiosité. – Il m’adressa un regard de désapprobation qui aurait bien mérité un Oscar, tant il n’avait pas besoin de se forcer pour le faire. Je me contentais d’un sourire faussement désolé. – Je veillerai à ce qu’elle ne gêne le travail de personne pour le restant de la semaine.

Oh ça non, ça ne risquait pas ! J’allais me faire toute petite pour pouvoir fouiner à ma guise.


(HRP : Je pense que le sujet se termine, on verra en fonction de ta réponse. Je t’envoie un petit mail pour qu’on règle quelques petits détails pour un rebondir sur un autre sujet, pourras-tu me dire si tu l’as bien reçu ?)
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