Sujet: sur la tête, alouette [Billy the Kid] Mer 3 Sep - 6:37
Billy & Ksenia
« obviously, quite obviously i'm weird »
La nuit venait juste de tombée... Cela faisait bien cinq minutes que Ksenia s'était éveillée. La créature s'étira et décida qu'il était temps de se lever. D'un pas félin elle quitta sa chambre, ne prenant pas la peine de se vêtir. Ce n'était pas comme si il y avait quelqu'un avec elle. Ses long cheveux noir, tombait dans le milieux de son dos, chatouillant légèrement sa peau blanche. Elle se posta face au vivarium d'Azrael, l'ouvrit et en sortit le long python blanc. Elle resta un long moment à regarder les yeux bleu de ce dernier avant de le poser sur son épaule et de le laisser faire ce qu'il voulait. En l’occurrence dormir. Puis se fut direction le frigidaire, où une poche de sang l'attendait. Elle n'aimait pas le sang froid récupérer dans les hôpitaux, mais elle n'avait pas envie de chasser ce soir. Son repas en main, elle s'appuya à la fenêtre de son appartement et contempla la ville. C'était le début de la nuit et tout était encore bien vivant. Les passants se promenaient ou rentraient chez eux, elle suivit pendant un moment un couple du regard. Ils avaient l'air de se disputer. La fille s'agitait et le garçon semblait se renfermé. Elle le savait grâce au don qui coulait de ses veine, à la discipline de son clan. Ses yeux était subitement plus précis que ceux d'un humain, et elle pouvait distingué les traits du visage de chaque passant. C'était mieux que la télévision. Son repas finit, elle jeta la pochette de sang, et remit le serpent à sa place. Elle se retourna, l'appartement était parfait. Rien n'avait bouger, tout était blanc. Seul trônait au milieu de la pièce un bouquet de rose bleu séché, cadeau de Jared qu'elle conservait depuis longtemps maintenant. A voire cet endroit on n'aurait put se croire dans une publicité, tout était épuré, propre, en ordre. La jeune fille sourit et partit chercher l'aspirateur et la javel. Elle avait encore un peu de ménage à faire avant de commencer sa nuit.
Il aurait été impossible de saisir la différence entre avant et après son ménage. L'appartement était de toute façon toujours aussi propre quoiqu'il arrive. Même la pièce des chiens avaient été savamment nettoyer. Les mur de cet endroit était tout aussi blanc, mais le sol, lui était en bois simplement, comme celui de l'entrée. Elle fit une caresse à Corvus et Freud. Le premier était un molosse croisé doberman et on ne savait quoi absolument noir, le second un croisé husky et chien des Pyrénées, était absolument blanc. Quand ils avaient vu entrer leur maîtresse, les deux chiens s'étaient mit à japper de joie. Ksenia avait sourit et donner à chacun une gamelle de viande rouge. Elle aimait ses chiens, peut être moins qu'Azrael, mais elle les aimait. Aujourd'hui, puisqu'elle n'avait rien à faire pour la Camarilla, elle avait résolue de passer la nuit avec eux et de les sortir. Elle retourna dans sa chambre, et sortit d'une housse un jean slim noir troué, un corset de cuir noir, et une paire de mitaine résille tout aussi sombre. D'un emballage plastique elle prit des affaires de toilettes neuves direction la salle de bain où une douche brûlante l'attendait. Elle espérait brûler un maximum de bactérie qui aurait put s'installer sur son corps. Après ça, elle ouvrit une brosse à dent neuve, un tube de dentifrice neuf, et se brossa très soigneusement les dents. Ensuite elle prit ses affaires de toilettes, brosse à dent et dentifrice, et jeta le tout. Jamais utiliser les choses plus d'une fois, sinon elles risqueraient d'être trop sale ! Les seules chose qu'elle nettoyait et réutilisait c'était ses vêtements. Le nettoyage était toujours effectué par le meilleur pressing de la ville, puis relaver une fois en machine chez elle. Tout ses vêtements devaient être capable de supporter la chaleur maximal en machine. Elle maquilla son visage, charbonnant les yeux, parant ses lèvre d'un rouge sombre, et attrapa une sacoche militaire qu'elle glissa en bandoulière. Dedans elle fit bien attention à ce qu'il y soit glissé sa dague en céramique, un paquet de cigarette, du tabac à rouler, un briquet, son cannabis et ses feuilles, ainsi qu'un bout de carton. Ksenia ne fumait pas avec les filtre, elle n'aimait pas ça. A tout ce bazar elle ajouta le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir. Sa lecture du moment. Finalement elle retourna vers les chien, deux laisses en chaîne fraîchement désinfecter dans la main.
« - On sort les gars! »
Jappement de joie, fête. Les deux animaux étaient toujours ravis des promenade. Elle enfila une pair de patin à roulette vintage à ses pieds, et glissa dans son sac (entourées d'un sac plastique hermétiquement fermé) ses doc martens. On ne savait jamais après tout. Puis, attachant les chiens, elle sortit de son sanctuaire pour affronter le monde extérieur... Prenant auparavant l’ascenseur avec sa voisine d'en face qui, comme d'habitude, fit en sorte d'ignorer royalement ce qu'elle prenait pour une jeune femme anorexique et complètement cinglée, qui n'avait rien à faire dans un appartement haut standing. Ksenia c'était souvent demander dans quelle mesure cette brave voisine avait tort. Toute sourire elle s'échappa en roulant de la boite en métal quand elle s'ouvrit, guidée par les deux chiens trop ravis de se dégourdir les pattes ce soir-là. La plus part de leur sortie consistait à accompagner leur maîtresse en mission, quand elle chaussait les rollers c'était une toute autre histoire. Enfin on allait pouvoir courir un peu et manifester sa joie. La Malkavian se laissait tirer, ne faisant pas grand cas des passants. Los Angeles défilait sous ses yeux, et elle aimait ça. De temps à autre elle donnait un petit coup de roue pour tourner ou choisir une direction. Elle avait opter pour Rodeo Drive ce soir. En tant que sentinelle, elle n'était pas sans savoir que ce territoire appartenait aux Anarchs... mais bon c'était loin de la déranger, ce soir elle ne faisait que promener ces chiens. Elle stoppa les deux molosse devant un parc de la luxueuse avenue, et les fit entrer. Retirant ses patins et les rangeant accrochant par les lacet à sa sacoche, elle enfila les docs et sortit une balle.
« - Et bien ? On joue les grands? »
Freud et Corvus, libérer de leur chaîne, bondissaient et aboyaient en découvrant le jouet qui leur faisait face. Arrachant un petit rire à leur maîtresse. La jeune femme prépara son bras, et lâcha la balle qui partit s'écraser dans l'herbe plus loin alors que les deux animaux couraient de toute leur force pour l'attraper et la rapporter. Freud étant le plus rapide il fut le premier sur place, et bientôt les deux chiens étaient de nouveau au pied de Ksenia, attendant que le jouet soit relancer. Le petit manège dura un bon quart d'heure, jusqu'à ce que la balle arrête sa course sur un passant et que les deux chiens soient obliger de freiner brutalement pour ne pas renverser l'homme. Amusée la malkave s'approcha.
« - Pardonnez-moi, je n'ai jamais été très doué au lancé. »
Elle émit un petit sifflement, et les deux chiens vinrent se ranger à ses côtés, recevant chacun une caresse. Tout deux avaient été parfaitement dresser à l'attaque et la défense, et obéissaient au doigt et à l’œil de leur maîtresse.
Sujet: Re: sur la tête, alouette [Billy the Kid] Jeu 4 Sep - 0:59
Une nuit comme toutes les autres, une nuit ou je partais à vagabonder au hasard de la ville. Une ville qui commençait à me faire peur, moi l’humain qui voyageait, moi le vampire qui restait bloqué à la cité des anges. Comme si ces rues, ces immeubles, tout cela n’était qu’une immense boîte, mon cercueil. Je collectionnais les excuses, mes devoirs de camariste, ensuite ma baronnie à tenir et ces derniers temps mon enlèvement. Toutes les excuses pour dire un truc, je pouvais pas bouger de Los Angeles. Moi qui était libre de corps et d’esprit ainsi je m’interdisais de voir d’autres terres, coincé à l’ouest toujours à l’ouest comme il me tente parfois de revenir sur mes pas, redécouvrir l’est. Retourner à New York, gouter aux plaisirs de Miami… Tant de projet limité à une idée, à la vue de paysage sur carte postale. Los Angeles c’était grand, mais Los Angeles ce n’était qu’une ville. A force on connaissait tout, on devenait mémoire de la cité. Les rues changeaient de nom, les bâtiments s’agrandissaient, la périphérie se développait mais moi, j’étais toujours la. Surement, je devais pas être le seul et surement aussi je ne devais pas être plaint. J’avais une famille, enfin un commencement de famille tant certain membre me tapait sur le système. Etais-je à plaindre, non, je devais juste m’habituer à une vie de sédentaire à très très long terme.
Cette nuit avait une lune comme les précédentes et moi je marchais en faux perdu. J’incorporais l’aléatoire en ma ballade, je voulais connaître la sensation d’une surprise, du nouveau. Simuler quelque chose de jamais vu, inconsciemment je cherchais à me distraire. L’esprit ailleurs à fumer ma septième cigarette j’avançais sans peur en cette nuit naissante. Trop de mortels pour que ne puisse frapper quelconque prédateur, il me fallait attendre si je souhaitais croiser de véritable habitué de la nuit. J’avais envie d’ailleurs, tester quelque chose d’un peu fou, user de ma liberté comme jamais je ne l’avait fait. La pensée était motivante mais les idées ne suivaient pas, quoi faire à part glander ? Encore une nuit à jouer à la Wii avec des anarchs un peu trop lourdingue ? Non merci ! Surtout qu’ils étaient mauvais joueurs, aussi l’usage de célérité ne semblait pas plaire aux capteurs de la console. Ils devraient faire une Wii pour vampire, ce serait un peu plus drôle. Alors quoi ? Déambuler, simplement déambuler ? Attendre qu’une fille soit sur le point de se faire violer pour jouer au héros ? Ah ça m’ennuyait presque ça… La prochaine fois que je vois une fille ou un gars se faire violer, je soupirerais. Ce fut au moment ou je m’imaginais moi à soupirer devant un viol, que quelque chose sembla me foncer dessus.
Visuellement stone, je n’eus aucun reflexe à éviter le potentiel danger. Et puis, ce n’était que deux chiens voulant attraper une balle. Rien d’extraordinaire, un simple promeneur qui sortait ses chiens en soirée. Sauf que la fille avait une apparence bien atypique, loin de me repousser au contraire. Un anarch se devait d’apprécier l’originalité, ce genre d’originalité. Bien disposé donc à me montrer agréable, je ne pouvais agir comme si elle n’existait pas, poussant la balle du pied avec une neutralité insultante, puis traçant mon chemin avec indifférence. Je préféra la surprise d’un contact, voyant ce que l’autre pouvait me réserver. Ramassant la balle je la lançai à l’un de ses chiens, le blanc. Ses chiens étaient magnifiques, humain j’avais grandi avec un chien leur loyauté m’avait toujours autant fasciné. M’approchant pour une caresse, je me rappelai que face à un vampire inconnu les animaux réagissaient plutôt mal à la sensation d’être si proche d’un mort vivant. Je ravisais mon geste à la vue des quelques pas de reculs.
« Y-a pas de mal. Ce sont des bons chiens que vous avez la, j’aurais aimé les caressé mais je sens que c’est une mauvaise idée. Vous habitez dans le quartier ?» J’avais surement la tête du jeune nouvellement installé avec mon sourire, ou la tête du jeune à problème. Quoiqu’il en soit avec mes manières de premier je gagnais surement quelques points. Oui je faisais la discussion à un voisin de quartier et alors ? Cela pouvait arriver à n’importe quel anarch.