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 Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord

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Eléanore Byron
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MessageSujet: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptyMer 13 Aoû - 9:54


Parfois, le rôle d'immortel n'est pas aisé à tenir. La malédiction qui empêche tout être de la nuit de faire face à l'astre d'or est lourd et beaucoup ne peuvent se contenter de leur situation et se donne la mort véritable. Si la belle devait en finir, nul doute qu'elle choisirait d'être brûlé par le soleil. Il faut lier le plaisir à la mort, observer un sublime coucher de soleil sur une plage et se laisser devenir de cendre. Nombre de fois, la caïnite y a songé, mais jamais elle n'a atteint ce point de non retour. En venir à sa fin est une décision lourde de conséquence et elle est bien trop jeune encore pour se permettre ce luxe que beaucoup ce sont permis. Et puis, la vampire considère qu'elle a tant de chose à faire et à réaliser pour emprunter ce chemin radical et où l'on ne peut plus faire rebrousser chemin.

Sur cette plage, Beautiful Dragon observe les diamants dans le ciel tout autant que la lune qui lui offre en cette nouvelle nuit sa caresse d'argent. Mère des enfants de la nuit, pendant de longues années, ce fut cet aspect maternel qui accompagna l'infant de traître à travers le monde. Ce qu'il y a de difficile lorsque l'on a un Sire qui trahie, l'infant se retrouve confronté à de longue période de test pour retrouver la confiance autant Tzimisce que tous les Sabbatiques. Eléanore n'a point été jugé, car elle a su démontrer la traîtrise de son Sire envers l'Archevêque, ce dernier s'est laissé aller au pardon lorsque la vampire a voulu elle-même en finir avec l'atroce honte qu'était devenu Adonis Saint-Clair. Par la suite, Eléanore s'est infligé une autre punition. Ne pas faire d'infant. Elle n'est que l'aînée des infants d'Adonis qui a soutenue ces frères et sœurs encore assez fort pour faire face à l'irréparable. Son préféré est là, quelque part à se laisser prendre par sa passion, les femmes, mais aussi son devoir. Il n'y a pas femme plus fière envers son jeune frère qu'Eléanore. Ce dernier répondrait présent si la jeune femme le demandait. Après tout, n'a-t-elle pas tenu le rôle de mère et d'enseignante. C'est elle qui lui a tout enseigné sur le savoir du clan des démons.

Qu'importe, sur celle plage, chaussures à la main, Eléanore se promène tout en laissant ses pieds être caressé par le salé de la mer tout en entendant la musique qui vient caresser ses oreilles. Jesus attend patiemment ne bougeant pas de son post à côté de la voiture alors, qu'il allume une cigarette. Plaisir étrange pour un être totalement refait par le savoir démoniaque, mais déjà dans son ancienne vie, le mastodonte avait déjà ce petit plaisir de mort qu'il prenait à toutes heures de la journée alliant parfois un petit joint pour sombrer dans son univers où il riait pour un oui ou un non. Aujourd'hui la chose ne lui fait rien, mais le plaisir de sentir la fumée entrer et sortir de ces poumons est plus lié à une habitude à suivre qu'à un véritable plaisir.

Le peu de passant, parfois des couples, d'autres fois des groupes de jeunes regardent la belle à la plage qui se promène, mais évite de l'approcher avec son garde du corps géant qui grogne lorsque ces derniers passent devant lui. Si la démone est là, c'est qu'elle attend quelqu'un ou non. Le mot a été donné par sa goule, un chat noir au regard d'émeraude, Nemesis. Le Lasombra saura peut-être d'une compagnie distrayante pour la jeune femme. Certes, elle n'est pas habillée à la mode victorienne. Mais, au vu des années qui ont défilé, la démone a su trouver un style à la fois classe et glamour qui lui convient et qui ne choque pas.

Dans sa pleine contemplation de l'astre lunaire éclairant la surface salé de cette immense étendue à présent noire, Eléanore esquisse un léger sourire attendant patiemment à ce que son invité se présente. De ce qu'elle a pu en juger, Eléanore sait que la bonne étiquette lui déconseille de décliner l'invitation sans motif valable, même ancré dans ce siècle, Eléanore reste amoureuse des règles londoniennes. Un parfum discret vient titiller ses narines et sans même se retourner.

- Heureuse que vous ayez accepté mon invitation sir Asher de Rosenlord. Ne trouvez-vous pas cette nuit sublime et pleine de promesse ?

La démone à la chevelure de feu se retourne finalement inclinant lentement la tête en avant pour un salut discret et de convenance tandis qu'un sourire léger étire peu à peu ses lèvres coloré d'un carmin soyeux et tentant.

- Vous êtes un être bien discret parmi les nôtres mon cher.

Un nouveau sourire se dessine puis la démone porte son regard vers Jesus lui demandant d'un geste d'augmenter le volume pour qu'elle puisse mieux entendre le clair de lune de Beethoven.

- La discrétion fait partie intégrante de notre éducation londonienne, elle pousse un léger soupire, une époque qui me manque. En ce temps-là, les hommes étaient encore chevaleresques et les femmes délicates, gracieuses et emplit d'une féminité. Aujourd'hui les hommes sont grossiers et sans intérêts et les femmes sont loin d'être féminines, elles sont vulgaires. Il y a des exceptions, mais cela reste rare.

La vampire s'approche de son frère de clan, nus pieds.

- Pardonnez cette image, mais il est rare pour moi de goûter au plaisir nocturne d'une plage tranquille.

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Asher de Rosenlord
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MessageSujet: Re: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptyVen 15 Aoû - 20:22

Asher n'avait jamais réellement aimé Los Angeles, ce n'était pas une ville pour lui et ô combien il le savait ! Il avait été habitué trop longtemps aux coutumes mais aussi à l'étiquette qu'instaurait Londres à l'époque Victorienne. Cette époque qu'il regrettait tant pour sa grâce, son élégance, cette politesse. Les hommes avaient été alors pour une fois dans ce monde des hommes séduisants et galants et certains avaient porté leur femme comme la reine de leur cœur. Les demoiselles avaient toutes suivies une éducation des plus exemplaire, revêtant des robes d'une beauté presque divine. Elles avaient été charmantes, douces, féminines... ces créatures du ciel qu'il fallait à tout prix protéger des autres hommes qui les convoitaient. Toutes femmes avaient été belles un jour aux yeux d'Asher de Rosenlord, il n'existait pas pour lui de femmes laides ou qui avaient un physique peu avantageux et disgracieux. Au fond elles étaient toutes charmantes il suffisait simplement de savoir comment elles pouvaient l'être. Cette nostalgie de Londres et de son époque revenait souvent. Il se haïssait parfois pour être parti de son royaume natal. Mais qu'en était-il désormais ? Comment se comportait la société ? Il n'aurait du le dire. Un jour il y retournerait peut-être... Il demanderait- à ce qu'on lui prépare son manoir familiale pour qu'il puisse s'y installer à nouveau pendant quelques années. Mais ne serait-ce alors donc pas une erreur ? Tant de souvenirs dissimulés risqueraient de refaire surface et de le dévaster à nouveau. Non en réalité il se haïssait encore pour ça, être assez faible au point de ressentir encore ses sentiments humains, être nettement trop humain pour un vampire du Sabbat, pour un Lasombra.

Notre jeune vampire avait fini metteur en scène dans cette ville bien qu'il l'ait déjà été à Londres dans les plus grands théâtres royaux ou non. Ses pièces étaient majoritairement admirées pour leur beauté certes mais aussi pour les émotions qu'elles dégagent. Tout reste fluide, poétique, tragique... Il n'était pas un grand partisan de la comédie et exprimait sa douleur dans la tragédie. Il n'écrivait que très rarement des pièces de théâtre, il préférait relater des aventures entre deux personnes, un peu à l'eau de rose mais qui se terminaient presque toujours mal. Il n'avait jamais pensé à se faire connaître, non cela ne lui servirait à rien, il écrivait pour lui et pour... Suzanne.
Toujours distingué et fidèle à son image, il exigeait le meilleur de ses comédiens ainsi que de ses musiciens, il n'acceptait aucun faux pas. Tout devait être parfait et... sublime. Il avait reçu une lettre, un étrange chat la lui avait apportée. Il aimait les chats mais se méfiait précisément de celui-ci il n'était pas comme les autres et semblait bien plus gros que la normale. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il l'ouvrit et découvrit la belle écriture de Lady Byron ! Lui qui pensait qu'il n'était pas à la hauteur d'une telle femme il esquissa un sourire franc et presque joyeux. Elle lui donnait un point de rendez-vous, ainsi donc elle voulait le voir, peut-être simplement pour passer le temps ? Une soirée entre membres de la même faction ou plus... relationnelle ? Il devrait se rendre à la plage, fort bien il l'y rejoindrait avec plaisir donc...

Le jeune homme, fidèle à son époque, avait revêtit une chemise des plus agréable, quoique pouvant paraître efféminée pour la société de nos jours. Assez décolletée, elle laissait entrevoir son torse légèrement en dessous de plusieurs broderies et dentelles fines. Le vêtement était ample au niveau des manches et se resserrait au niveau des poignets pour laisser le tissus s'évader librement par la suite. La chemise à dentelles était d'un blanc aussi pure que ses prunelles nacrées. Son pantalon était cependant un peu plus sobre quoique d'un cuir noir assez moulant mais que voulez-vous ? De longues bottes de cuir qui montaient jusqu'à ses genoux ainsi qu'un pistolet à percussion de l'époque ornaient le tout.Il s'est toujours habillé d'un style semblable, cela le replongeait dans son passé auprès de son fils et de son épouse défunte... oh ces êtres ! Qu'il les aimait tant même après la mort ! Il ne se passait une journée sans qu'il ne pense une fois à eux. Si beaux... Si... lugubre. Leur corps enlacés l'un à l'autre, l'enfant qui n'était pas bien grand et la mère qui avait tenté de le protéger. Ces deux mêmes corps retrouvés par le maître de Rosenlord... Calcinés... Des os, juste des os et un cœur brisé, rompu, démoli pour être à la fin dévasté. Dès lors, il avait commencé à considérer l'amour comme une faiblesse alors qu'il était encore capable d'aimer. Même après avoir été transformé en vampire sabbatique ce sentiment persistait toujours à le hanter, il lui faisait du mal, le tourmentait et constituait en lui une de ses plus grandes faiblesses. Une peur le submergeait alors : retomber amoureux et n'écrivait plus qu'une passion immense quitte à offrir son âme et son corps pour conquérir l'être aimé. Ainsi il s'était fermé au monde, avait coupé ses sentiments des personnes extérieure pour ne montrer qu'un masque de sa personnalité, pour ne montrer que le comédien et metteur en scène qui vivait en lui.

Le jeune homme à la chevelure blonde platine avait jeté son cigare. Il se dirigeait vers la plage observait distraitement les étoiles qui parsemaient la nuit. Reverra t-il un jour la lumière du disque solaire ? Ou bien était-il condamné comme tout créature de la nuit à mourir dans les ténèbres ? Il rêvait encore des rayons de l'astre qui caressait sa peau, le faisant frémir de part sa chaleur agréable. Il se souvenait encore à la perfection de son dernier levé de soleil... Comme si c'était hier. Il avait été un homme insouciant ce jour-là, il ne savait pas encore ce qui allait lui arriver, condamné à ne jamais mourir et ainsi retrouver sa bien aimée. Il avait appris à faire avec... Bien vite il traversa la route sans se soucier des voitures qui l'insultaient. Il était digne et noble comme il l'avait toujours été. Un seul regard avait fini par glacer d'effroi les conducteurs, plus personne osait désormais le réprimander. Fermant les yeux doucement il sauta du trottoir pour se retrouver sur le sable. Il n'avait produit aucun bruit, rien il était l'un des maîtres de l'ombre. Les vagues se jetaient à corps perdu contre le sable, jamais à Londres il n'aurait pu observer un pareil spectacle cela l'inspirait, il désirait peindre ce paysage, Lady Byron observant l'étendue d'eau sauvage. Soupirant doucement il s'avança en observant le spectacle qui s'offrait à lui. Au bout de quelques minutes il l’aperçut. Elle lui tournait le dos mais se tenait droite, digne et fière devant ce morceaux d'océan. Elle était comme il l'avait imaginé sur son tableau, oui une fois rentré il peindrait sa beauté. A peine fut-il arrivé à sa hauteur qu'une voix enivrante s'éleva dans la nuit :


- Heureuse que vous ayez accepté mon invitation sir Asher de Rosenlord. Ne trouvez-vous pas cette nuit sublime et pleine de promesse ?

Le jeune homme esquissa un petit sourire en murmura :

- Je suis heureux et honoré de vous revoir enfin Lady Byron... je plussoie, cette nuit est définitivement la plus belle depuis des décennies.

Lorsqu'elle se retourna il s'inclina doucement en prenant sa main et la baisant délicatement comme il l'aurait fait à l'époque. Il lui sourit alors :

- Bien le Bonsoir My Lady...

La suite de ses paroles le firent sourire, il était un Lasombra, après tout c'était normal. Il inclina légèrement la tête comme pour la remercier de ce qu'il prenait pour un compliment. Moonlight Sonata de Beethoven vint alors bercer doucement ses oreilles. Le son s'éclaircit peu à peu, l'homme qui jouait semblait bien se débrouiller.

- La discrétion fait partie intégrante de notre éducation londonienne, une époque qui me manque. En ce temps-là, les hommes étaient encore chevaleresques et les femmes délicates, gracieuses et emplit d'une féminité. Aujourd'hui les hommes sont grossiers et sans intérêts et les femmes sont loin d'être féminines, elles sont vulgaires. Il y a des exceptions, mais cela reste rare.

Un petit rire s'évada de ses lèvres, elle avait bien raison... les temps avaient changé, rien n'était plus comme avant, lui qui aimait tant cette grâce et cette volupté...

- Vous êtes également de Londres à la Belle Epoque ? Voilà qui ne me réjouis que plus. Il est vrai que les temps ont bien changé pour mon plus grand désespoir, je dois bien avouer que je regrette l'époque victorienne. Les femmes s'apprêtent moins qu'auparavant et les hommes deviennent de moins en moins galants. Ils ne se contentent plus de séduire une femme plusieurs fois mais plusieurs à la fois. Voir que vous pensez la même chose que moi semble réchauffer mon cœur froid.

Il la regarda se rapprocher pieds nus de lui et afficha un sourire sincère :

- Cela ne fait rien, profitez de ce paysage et de ce temps.

Sa beauté semblait l'éblouir, cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus vu de femme aussi bien apprêtée, depuis son époque en réalité ou durant les deux guerres mondiales. Tout était si beau auparavant !
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Eléanore Byron
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MessageSujet: Re: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptyDim 17 Aoû - 22:01


Rencontré un être de la belle époque victorienne, c'était comme bercé la Tzimisce dans une illusion parfaite qui se confond avec la réalité. Elanore sourit au baise main du Lasombra apprêté comme autrefois. Leurs goûts semblent différents, mais n'est-ce pas l'atypique qui prévaut dans ce monde pour marquer le passage dans les esprits ? Les artistes en particulier veulent tenter de retenir les gens et faire parler d'eux ou non. Asher est certes un artiste prêt à tout pour la perfection, mais il reste homme venant de cette douce époque où l'homme restait un gentleman en tout occasion, sans prétention ou si peu. Le genre d'homme qui peuvent conquérir facilement la démone qui se trouve sur cette plage ressemblant à un être irréel qui a réussi à sortir de l'esprit de son artiste. Néanmoins, si cela avait été vraiment le cas, alors il faut s'attendre à trouver la pauvre homme, le crâne fendu baignant dans son sang. Une entrée marquée pour Beautiful Dragon dont l'âme a appris à ne faire qu'un avec la noirceur et d'où l'humanité est si peu présente. Tout du moins, il faut être assez proche et capable de discrétion pour découvrir ce côté-là de sa personnalité. Ce n'est pas Jesus qui risquerait de vendre la mèche, l'opération subie pour devenir un être sans fin de vie précise a été dénué de parole. La voix s'est fermé tellement à cause du chose subi par le corps. Mais au moins, c'est pour la bonne cause, servir une femme d'exception dans ce monde où la délicatesse et la bienséance manquent cruellement.

- Vous êtes également de Londres à la Belle Epoque ? Voilà qui ne me réjouis que plus. Il est vrai que les temps ont bien changé pour mon plus grand désespoir, je dois bien avouer que je regrette l'époque victorienne. Les femmes s'apprêtent moins qu'auparavant et les hommes deviennent de moins en moins galants. Ils ne se contentent plus de séduire une femme plusieurs fois mais plusieurs à la fois. Voir que vous pensez la même chose que moi semble réchauffer mon cœur froid.

Eléanore accueille ces paroles d'un sourire et d'une inclinaison délicate de la tête. Pourquoi user de mot inutilement ? De son temps, quand on n'avait rien à dire on se contentait d'un sourire et d'une tête qui s'incline gracieusement pour une femme ou bien une légère révérence pour un homme. Rien de bien pompeux, simplement normal pour une personne qui vient de l'époque victorienne. Les moments où se trouvaient à la fois compliqué ou bien que trop facile. Les règles posées étaient si simple tandis que maintenant elles ne semblent qu'être des chaînes pour les jeunes générations qui oublient les règles élémentaires du respect. Qu'est-ce qu'il en coûte de dire merci, bonjour ou au revoir ? Cela semble arracher le cœur du bétail mortel. Si cela n'est que ça, la démone peut en faire une démonstration à cette manière de penser.

- Cela ne fait rien, profitez de ce paysage et de ce temps.

De coutume, Eléanore est toujours bien apprêté, mais ce soir, pour le lieu choisit. Il aurait été compliqué et difficile de se promener dans une robe de haute couture faite pour des soirées privées. Elle a donc opté pour du simple. Observant l'océan, elle décide de défaire son chignon laissant une vague de feu onduler sur ses épaules délicates. La brise marine vient l'effleurer et lui conter mille promesses. Dans son esprit, la vampire imagine un lever ou un coucher de soleil, chose qu'elle ne reverra jamais hormis si elle décide de se donner la mort ultime. Laisser le feu l'envahir jusqu'à ce qu'elle ne soit plus que cendre. Une pensée vient caresser son esprit. Elle imagine ses enfants, qu'elle n'a pas pu longuement connaître, courir nus pieds sur cette plage riant à gorge déployé. Pauvre être devant vivre dans la honte d'un père saoul et prompt à aller voir une fille de mauvaise vie pour assouvir ces pulsions. Chacune d'elles ont su trouver la route d'Eléanore finissant ainsi entre ses mains, sa jalousie destructrice pour leur faire payer cet affront. La démone se souvient à quel point Adonis aimait la voir dans cet état meurtrier. Mais ce dernier n'a jamais pu avoir ce qu'il a toujours voulu de cette femme qu'il a infanté par passion qui a duré si longtemps. Ce n'est qu'à sa sentence qu'Eléanore jugea bon de l'appâter avec son corps pour le torturer et le laisser prendre feu après de longues tortures offertes.

- Comment avance les préparations de votre pièce ? J'ai pu prendre un billet pour la première représentation dans les loges privés.

Finalement, elle se retourne accordant de regarder Asher dans sa splendeur passé qu'il emmène dans ce présent chaotique et décadent.

- Vous m'avez marqué vous savez. Enfin votre regard m'a intrigué, nous sommes deux à porter un masque pour se complaire dans le monde. Pour que personne ne se pose trop de questions à notre sujet. Nous faisons ce que nous avons à faire sans nous détacher de ce passé qui nous hante.

La vampire esquisse un sourire.

- C'est une profonde tristesse que j'observe les images de mon passé me tourmenter.
Pourtant, j'ose et je tente de combattre pour accepter.
Je suis là, devant vous, je joue et je fais une révérence me moquant bien de ce que pense le Destin dans son jeu fil.
Il m'a tout retiré, mais m'a laissé derrière lui comme pour m'offrir une sentence que je n'ai point cherché.
Je suis lasse de jouer la comédie et pourtant, cela me plaît.
Je prends mon mal en patience en attendant de rencontrer un être qui comme moi porte le masque théâtralement comique et mélodramatique de la vie.


La vampire fait une révérence théâtrale saluant un public composé uniquement d'Asher de Rosenlord.

- N'est-ce pas le mot qu'on vous a laissé dans votre loge ?

C'est en rentrant chez elle que ces pensées ont encombrés délicieusement son esprit et il lui a fallu les partager avec un être capable de comprendre. Asher fut celui qui traversa son esprit. Eléanore a donc chargé sa goule Nemesis.

- Ces vers vous ont-ils plu mon ami ?

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MessageSujet: Re: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptyMer 27 Aoû - 13:30

Le beau jeune homme avait bel et bien reçu le mot délicat de la part de lady Byron. Il avait semblé être presque heureux l'espace de quelques instants. La délicate démone lui avait donné un point de rendez-vous, elle s'intéressait donc légèrement à lui... Mais que désirait-elle ? Voulait-elle parler de quelque chose en particulier ou était-ce simplement pour créer des liens ? Qu'il s'en souvienne Asher n'avait pas de très bonnes relations avec ses frères et sœurs du Sabbat. On ne l'appréciait pas tellement, peut-être parce qu'il se cachait ? Que son visage n'était qu'un voile ? Un masque ? Une illusion pour tenter de prouver qu'il s'intéressait à une personne ou bien une conversation alors qu'il n'en a strictement rien à faire. Le Lasombras était un homme des plus solitaires, il n'aimait pas la compagnie autre que celle des femmes et se complaisait dans sa solitude. Il en profitait pour ressasser le passer et mettre toutes les erreurs sur son dos. Il culpabilisait alors et passait des heures entières devant le tableau qui représentait son épouse et le nourrisson. Cette femme n'avait pas été la plus belle de toutes mais qu'est-ce qu'il l'avait aimé ! Des cheveux bruns et soyeux qui cascadaient en dessous de sa poitrine et des beaux yeux bleus. Mince presque maigre elle était souvent le sujet de moquerie entre femmes à l'époque, elle n'avait jamais eu toutes leurs belles rondeurs ni leur corps de belle femme. Elle avait fait mieux, Suzanne avait été charmante et intelligente. Douce et attentionnée. Elle avait été à ses yeux La Femme. Celle qui avait comblé sa vie...

Le jeune homme n'avait jamais pu se détacher du style victorien de son époque. Il avait gardé de magnifiques vêtements qu'il revêtait quelques fois lorsqu'il était invité à de belles soirées somptueuses. Asher de Rosenlord ne voulait pas non plus se faire trop remarquer. Lorsqu'il travaillait il ne revêtait qu'une chemise de son époque simple mais une veste costard par dessus pour ne pas être le centre d'attention. En dehors de sa fonction de metteur en scène l'homme préférait se vêtirent comme le parfait gentilhomme qu'il avait été. Chemises à dentelles, vestons, pantalons de cuirs, peignoirs de soie et de satin, gants d'excellentes qualités et bottes sombres de cuirs remontant aux genoux peuplaient ses armoires. Ainsi ses cheveux blonds platines presque blancs étaient le plus souvent lâchés sur ses épaules ou bien regroupés à l'aide d'un ruban en bas de sa nuque. Ainsi préparé comme d'antan il avançait dans les sombres ruelles finissant par poser les pieds sur du sable fin. Il se faufilait à travers les grains de coquillages effrités qui laissaient un passage derrière lui. Ses pas discrets étaient imperceptibles. Il marchait avec confiance et détermination mais avec une grâce et une volupté des moins communes pour l'époque. Le vent se faufilait entre ses cheveux et non loin de lui il l'aperçut. Cette créature à la chevelure démentielle qui voulait lui parler, laissant un mot des plus mystérieux dans sa loge. Elle l'était comme il l'avait imaginée quelques instants plus tôt, face à la mer le vent dans les cheveux, fièrement dressé en dame du monde avec élégance et délicatesse. Il se voyait déjà peindre le tableau magnifique... Des touches de bleus par-ci par-là et puis du carmin... oui... Lune ou soleil ? Que désirait-elle ? Le bel aristocrate le lui offrirait lorsqu'il l'aurait fini. Il avait déjà toute son œuvre dans l'esprit, chaque parcelle de son futur dessin... les vagues se jetant à corps perdu sur le sable qui se soulevait au rythme de la houle. Une petit bise qui le laissait s'évader lentement. Doucement la belle s'était retournée vers lui et il l'avait saluée convenablement, lui baisant sa fine main avec délicatesse. Le jeune immortel ne quittait plus son regard clair, un sourire agréable figé aux lèvres. Elle était de son temps, de sa ville, de son époque, enfin un peu de beauté dans ce monde si obscur ! Son corps émanait une certaine prestance et beauté diabolique mais si agréable à regarder que l'on ne pouvait plus défaire son regard de son corps, de ses yeux, de ses lèvres, de ses cheveux ! Non, elle ne répondait pas,mais qu'aurait-elle pu bien dire à la fin ? Quelle était de cette époque ? Avoir inclinée la tête respectueusement avait suffit à l'aristocrate pour savoir qu'elle était bel et bien l'une de ces femmes que l'on rencontrait auparavant et que l'on oubliait plus jamais.

Mademoiselle Byron observait l'océan, doucement il se plaça à côté d'elle, bercé par le ronronnement relaxant du Moonlight Sonata de Beethoven que jouait un homme à la carrure assez imposante. Il posa son regard à son tour sur l'eau et plongea la main dans le sable le laissant glisser entre ses doigts et être conduit par la bise qui le faisait danser tel un être irréel. La demoiselle enleva alors lentement son chignon, ses cheveux carmins retombant sur ses épaules, sublimant sa beauté déjà parfaite. Le Comte détourna le regard doucement, il ne devait pas dévisager une demoiselle cela ne se faisait guère. De plus elle semblait plonger dans ses pensées, autant ne pas trop la déranger. Il fut surpris lorsqu'elle lui posa une question presque hors contexte. Lentement il se retourna vers elle. Oui c'est vrai, comment avançaient les préparatifs de la pièce ? Marie et Viktor allaient jouer, ses deux belles goules incarneraient les personnages principaux de Phèdre de Monsieur Racine. Ils étaient tous deux très honorés de pouvoir se donner en spectacle mais n'étaient-ils pas ses meilleurs acteurs ? Lorsqu'elle lui annonça qu'elle avait acheté une place dans une loge privée un sourire fin étira ses lèvres. Il s'inclina légèrement de manière respectueuse comme s'il était très honoré de savoir qu'elle allait assister à son spectacle, ce qui en outre était bel et bien le cas.

- Fort bien Mademoiselle, nous avons rattrapé notre retard, ma chère goule remplacera donc l'acteur blessé. C'est un honneur pour moi My Lady que de vous savoir présente lors de la première représentation. Malheureusement vous ne m'avez guère laissé le temps de vous offrir cette place dans une des loges privées...

C'était vrai, il comptait en faire son invitée mais les dés étaient jetés et voilà qu'elle avait déjà payé sa place ! Il lui ferait donc cadeau des autres services mis à sa disposition tel que le dîner. Ses futures paroles le surprirent légèrement. Il l'écoutait avec attention et hocha lentement la tête :

- Le passé nous poursuit... Nous n'arrivons à l'oublier, il nous hante jours et nuits. Afficher un masque pour que personne ne nous connaisse, pour rester dans cette solitude profonde et mélancolique. Je suis navré pour les mauvais tours que vous a joué le destin, nous sommes désormais maître de nos corps My Lady, tâchons de diriger nos pions avec grâce sans omettre de frôler la perfection.

Il l'écouta doucement déclamer les quelques vers qu'il avait lu lui-même dans sa loge. Asher de Rosenlord semblait émerveillé, il en avait les étoiles pleins les yeux. Il la voyait déjà sur scène, récitant les longues tirades de Médée de Corneille ! Il se l'imaginait vêtu comme cette magicienne petite fille du Soleil ! L'envie de lui proposer d'être une talentueuse comédienne lui faisait trembler doucement les mains. Il ouvrit la bouche, époustouflé par son talent, mais la referma aussitôt. Il acquiesça doucement en inclinant la tête. Il se mordit les lèvres doucement avant de la dévorer du regard :

- S'ils m'ont plu ? Oh Ciel ! Bien sûr ! Vous m'impressionnez Mademoiselle ! Avez-vous déjà pensé à faire carrière ?

Il se reprit en souriant :

- Pardonnez moi... ses vers sont excellents, non magnifique, vous m'en en avez mis pleins les yeux. Le destin a été des plus cruels envers nous deux pourtant nous continuons d'avancer, nous embourbant dans notre passé, ne cherchant plus à oublier ses longues heures damnés à se tourmenter.
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Eléanore Byron
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MessageSujet: Re: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptyVen 29 Aoû - 16:54


Asher est un être autant ancré dans les principes de l'époque victorienne que ne l'est la Tzimisce à ces côtés. Effectivement, Eléanore ne peut aussi facilement oublier le faste d'antan et se laisse totalement plonger dans le présent et sa décadence. Les femmes d'aujourd'hui lui paraissent tellement fade, prétentieuse, sans saveur et pire que tout sans aucun charme. Elles se croient capable de tout, alors qu'elles ne sont que le fruit d'une mauvaise récolte. Ces femmes ont mal mis en œuvre les libertés offertes pour des choix incohérents, inutiles et dégradants. N'avez-vous donc pas remarqué ces femmes se pavanant dans la rue ? Certes, elles sont ravissantes pour certaines, mais quand la bouche s'ouvrent déversant un flot de vulgarité, cela déçoit et donne envie à la démone de mettre un terme à cette éducation affligeante et cette évolution horrible de l'humanité. C'est un sujet que la Tzimisce balaie facilement de sa mémoire laissant la houle l'emporter au loin tandis que l'être à ses côtés s'exprime. Des mots que la vampire entend et écoute malgré que son regard soit accaparé par la beauté qui lui fait face.

- Fort bien Mademoiselle, nous avons rattrapé notre retard, ma chère goule remplacera donc l'acteur blessé. C'est un honneur pour moi My Lady que de vous savoir présente lors de la première représentation. Malheureusement vous ne m'avez guère laissé le temps de vous offrir cette place dans une des loges privées...

La vampire tourne la tête vers Asher, un sourire d'excuse sur les lèvres et le regard possédé par la beauté lunaire qui s'ancre dans le bleu de ses pupilles hypnotiques.

- Pardonnez-moi mon cher, mais l'enfant en moi n'a pu que laisser son impatience parler.

Pensez-vous que la démone soit passée à côté de ce regard qui se calque sur le sien ? Absolument pas. Eléanore a pertinemment vu cette mélancolique posséder les pupilles claires du Lasombras durant leur première rencontre. Il y a eu immédiatement dans l'esprit de la Tzimisce un désir de faire amitié avec cet être. Il est discret, respectueux, galant... Ils sont unis dans une époque à la fois proche et lointaine qui comble les souvenirs de la jeune femme qui repense à ces moments ô combien précieux. Son humanité ? Elle persiste à le garder pour ne pas se plonger bien plus loin encore à la monstruosité qui la définit de par le clan qu'elle représente dans cette rencontre sur la plage.

- Le passé nous poursuit... Nous n'arrivons à l'oublier, il nous hante jours et nuits. Afficher un masque pour que personne ne nous connaisse, pour rester dans cette solitude profonde et mélancolique. Je suis navré pour les mauvais tours que vous a joué le destin, nous sommes désormais maître de nos corps My Lady, tâchons de diriger nos pions avec grâce sans omettre de frôler la perfection.

- Attention mon cher... Nous espérons être perfection, mais nous ne faisons que l'effleurer. Et encore, ce mot est bien fort. Je me complais dans le masque qui est mien. La mélancolie et la nostalgie sont ce qui fait ce que je suis dans notre éminente faction. Je ne changerais pas. Car ce masque attise, attire et piège.

La démone vient alors, à déclamer le poème créé sur un moment d'égarement artistique. Elle y met le jeu plongeant dans le rôle de l'héroïne qui fait face à la vision de son passé la poursuivant et son acharnement à combattre. Une comédienne sur une scène bleuté faite de vagues insolentes.

- S'ils m'ont plu ? Oh Ciel ! Bien sûr ! Vous m'impressionnez Mademoiselle ! Avez-vous déjà pensé à faire carrière ?

Eléanore émet un léger rire face à ces dires. Nulle moquerie, simplement un amusement ni plus ni moins.

- Moi ? Carrière ? Absolument pas, mon ami. Je n'ai pas été forgé pour cela, même dans mon humanité. Je suis de celle qui pense, observe et font... Tout simplement.

- Pardonnez moi... ses vers sont excellents, non magnifique, vous m'en en avez mis pleins les yeux. Le destin a été des plus cruels envers nous deux pourtant nous continuons d'avancer, nous embourbant dans notre passé, ne cherchant plus à oublier ses longues heures damnés à se tourmenter.

La ravissante, mais non moins dangereuse démone vient à faire une révérence parfaite emplit d'une grâce certaine due à ce rang qui reste toujours le sien. Celle d'une femme noble, une rentière qui mène sa fortune d'une poigne de fer.

- Malgré moi et par obligation, j'ai dû apprendre à vivre avec mon passé et la douleur que cela a engendré dans une immortalité à la fois triste et heureuse. Je suis faite de ces roches qui jamais ne s'ébranleront, qui continueront à se battre pour un idéal. Le nôtre.

Elle se tourne vers l'océan auquel elle tend les bras.

- Nous sommes comme cet océan. Le Sabbat est imprévisible, dangereux, mais pourvu d'une grande sagesse.

La démone fait mine d'enlacer l'élément.

- Oui, atrocement imprévisible, mais ô combien vibrant.

Au bout d'un instant, la jeune femme se retourne.

- Mon cher ami... Bien que votre compagnie me soit plaisante, il me faut vous dire ce que je pense de vous. Je garde en moi l'authenticité de notre belle époque, mais j'ai su adopter quelque évolution qui ont affiné mes armes que je détiens dans mes entrailles.

La vampire s'avance ancrant son regard dans celui d'Asher.

- Vous êtes un être discret parmi les nôtres. Je ne puis vous reprocher cela, c'est ce qui vous rend si...charmant à mon regard.

Elle ose toucher une mèche de cheveux de son interlocuteur.

- Justement, vous me serez d'une aide précieuse mon tendre artiste de l'ombre. Vous êtes ce qu'une femme rêve. Certaines demoiselles de ce temps rêvent de grand gentleman. Et vous êtes de cela. C'est pour cela que j'ai un service à vous demander, vous êtes en mesure d'accepter ou non.

Eléanore saura comment rebondir si besoin. Elle claque des doigts et immédiatement Jesus vient à sa rencontre lui donnant un dossier où son renfermé les informations qui serviront au Lasombras. Jesus se contente, pour sa part, d'observer le vampire inclinant rapidement la tête puis s'en va dans un grognement satisfait sous le regard amusé de sa créatrice.

- Ce dossier, mon ami, contient des informations que j'ai récoltés auprès d'un de nos frères Ventrus. Voyez-vous, dans son humanité, il a eu une fille qui l'a abandonné préférant la fortune familiale que le fruit de son égarement avec une danseuse de cabaret.

La démone a déjà largement fait savoir son opinion sur ce point. De son temps, on venait à cacher les enfants nés de ce genre de relation.

- Il n'a néanmoins pas totalement oublié son enfant et il a veillé sur elle suivant son évolution dans ce triste monde. Et je dois avouer que ce qu'on m'a rapporté me réchauffe l'âme, car c'est une véritable petite lady pourvu d'un caractère bien trempé et d'une intelligence extrêmement plaisante.

Eléanore retira une photo de la jeune femme en question qui ne fut guère difficile de trouver étant donné que cette enfant ait été une mannequin reconnue au Japon pour son style atypique et plaisant. Elle tendit donc la photographie à Asher.

- N'est-elle pas ravissante ? Elle se Raven Cooper, c'est une chanteuse et musicienne talentueuse, autant qu'une ancienne mannequin et propriétaire de diplôme en psychologie. Mais le plus passionnant reste à venir, car cette demoiselle a eu le cadeau de l'étreinte par le Primogène Toreador, vous l'aurez aisément deviné, nous parlons d'Ismahel Lucilius qui selon nos renseignements, est de retour. Enfin... Cette fleur possède des talents intéressants qui se doivent être exploité, notre frère le sait et m'a demandé à guider sa fille lentement vers notre éminente faction.

Elle lui sourit.

- Auriez-vous entendu de William Gabriel Belford, parmi nous, il se fait appeler Dante. C'est lui le père et je lui ai donné ma parole que je tenterais de faire de mon possible. Néanmoins, cette demoiselle a besoin d'une personne plus apte à la faire chavirer. Et c'est là justement que vous pourriez intervenir. Gagner sa confiance, lui donner envie de rejoindre nos rangs. Ce chois doit venir d'elle-même. Je souhaite de la finesse dans cette mission. Un infant qui ne vient pas de son plein gré sera une recrue inutile pour le Priscus et c'est une chose que je ne souhaite en aucun cas.

D'un geste de l'index posé sur le menton du vampire, elle lui relève la tête.

- Je vous répète que vous êtes en droit de refuser cette demande. Elle comporte des risques étant donné que cette infant est celle d'Ismahel et la protégée du Régent de la Camarilla et tenez-vous bien elle semble avoir charmé d'une certaine manière le Baron Arnach et attention James Forrel, le prince des loups en a fait sa protégée. N'est-elle pas surprenante cette petite ? Elle a des dons certains et ils se doivent d'être utilisé avec intelligence parmi les nôtres. Dante le sait et il veut qu'elle soit guidée vers lui, vers nous. Moi-même, dans mon éternité, je suis plus qu'impressionné par cette demoiselle. Les talents de la rose sont insondables, mais avec nous, elle fera de ces épines la plus dangereuse des armes.

La main de la vampire caresse délicatement la joue du Lasombras.

- Alors... Qu'en dites-vous ? Acceptez-vous de soudoyer cette rose ? Avec tout le charme dont qui vous appartient ? N'ayez crainte, le père m'a donné l'autorisation d'user de tout pour que sa fille, sa chair, son sang le rejoigne dans cette vie.

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MessageSujet: Re: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptyLun 1 Sep - 11:34

Leur petite discussion avait doucement débouché sur la profession du jeune immortel. Metteur en scène, il allait exposer au grand jour une somptueuse représentation, dévoilant ses deux belles goules qui avait été là pour lui depuis tant d'années. Viktor et Marie seraient donc de la partie. En effet un des acteurs principaux avait dû abandonner son rôle pour prendre soin de lui étant blessé. Tout organiser les derniers jours n'avaient pas été une mince tâche. Sa goule avait du apprendre tout le rôle à la perfection, heureusement que celui-ci connaissait la pièce et l'avait déjà lu plusieurs fois durant sa longue existence. L'apprentissage du personnage n'avait donc pas été le plus compliqué dans toute la pièce, il fallait désormais faire en sorte qu'il assimile tous les faits et gestes de son personnages en s'appliquant sur l'intonation de sa voix. Il fallait faire trembler les spectateurs, leur en mettre pleins la vue, les faire rêver ne serait-ce qu'un soir. Tout devait être absolument parfait. Asher désirait que sa pièce soit l'une des plus belle du théâtre de la cité des anges. Et il aurait dans son public certainement l'une des plus belles femmes de la cité. Lady Byron sera donc présente lors de la première représentation. Elle l'avait pris de court, lui qui désirait lui offrir un billet pour une place dans une des loges privés... c'était raté, elle en avait déjà acheté un. Il ne lui en portait pas rigueur mais se trouvait presque ridicule pour le coup de ne pas avoir devancé ses actes. Il lui souriait avec amusement. Elle avait tourné vers lui son visage éblouissant en lui souriant une expression de pardon dans le regard et sur ses lèvres.

- Pardonnez-moi mon cher, mais l'enfant en moi n'a pu que laisser son impatience parler.

Il balaya ses excuse d'un geste de la main poli, ce n'était rien, il n'avait qu'à s'y prendre à l'avance s'il avait voulu lui offrir une place. Il continuait d'étirer ses lèvres agréablement, ce n'était vraiment pas grave. Ce qui l'amusait était le terme « enfant ». la demoiselle avait immédiatement envoûté le jeune homme qui lui faisait face. Ses cheveux d'un roux flamboyant encadraient dès à présent son visage de poupée. Rien ne venait rompre leur contact visuel. Les perles nacrées d'Asher semblaient presque sonder les siennes. Elle semblait être quelqu'un d'une agréable compagnie. Sa manière d'être et son comportement lui soufflaient qu'elle faisait partie de la haute société. Cette femme terriblement séductrice l'écoutait parler. Elle paraissait être empreinte d'une grande intelligence, déjà ses dires lors de la réunion entre Sabbatiques avaient fait mouche. Le Priscus la tenait en haute estime et cela se sentait. Après tout, qu'était-il lui à côté d'elle ? Rien, il refusait tout poste dans le Sabbat, ainsi il restait sombre et discret, ainsi la Camarilla pouvait le craindre mais bien moins que les autres membres. Après tout, rester dissimulé parmi les ombres et prendre par surprise ou par la manipulation n'est-ce pas l'une des caractéristiques de son clan ? Ses dires caressèrent alors sa peau d'ivoire :

- Attention mon cher... Nous espérons être perfection, mais nous ne faisons que l'effleurer. Et encore, ce mot est bien fort. Je me complais dans le masque qui est mien. La mélancolie et la nostalgie sont ce qui fait ce que je suis dans notre éminente faction. Je ne changerais pas. Car ce masque attise, attire et piège.

Oui elle était une femme spéciale... ce qui le lui soufflait à l'oreille ? Le fait qu'elle soit une démone... n'était-elle donc pas une magnifique manipulatrice ? Le jeune homme aimait ça, il aimait du moins se laisser prendre au jeu, cela l'amusait. Elle aussi portait un masque, lourdement chargé de par son passé mais un masque tout de même qui ne semblera jamais se craqueler. Les deux jeunes gens ne se faisaient pas passer pour autres que ce qu'ils étaient, ils cachaient simplement leurs sentiments, leur humanité encore présente et à jamais.

- Mademoiselle... c'est bien pour cela que j'ai seulement dit « frôler la perfection » car l'atteindre reste pour moi un but impossible et tentant.


La belle avait alors déclamé ces quelques vers qui suffisaient à toucher le Lasombra, oui il les avait lu et avait reconnu une écriture fine et calligraphiée, une comme il les aimait tant. L'entendre discourir ainsi l'émerveiller au plus haut point, elle avait un réel talent, il fallait qu'elle le mette à profil ! La seule intonation de sa voix le faisait vibrer, une seule femme avait réussi à produire un pareil effet sur lui sur scène, il s'agissait de sa délicieuse calice Marie de Blois... Jeune goule timide et réservée en présence d'autres vampires que son maître elle possède un don inné en ce qui concerne le théâtre. Les cours du jeune homme n'ont fait qu'approfondir légèrement son talent peu exploité. Elle était tombée dans les bras de la bonne personne.

- Moi ? Carrière ? Absolument pas, mon ami. Je n'ai pas été forgé pour cela, même dans mon humanité. Je suis de celle qui pense, observe et font... Tout simplement.

Talent qu'elle ne met finalement pas à profil en vue de ses paroles. Il se contenta d'acquiescer non pas déçu mais... envieux de ce talent que peu de gens possède. Avoir une personne comme elle dans sa troupe aurait été un bonus des plus exploitables, une vraie perle de la tragédie. Il avait hoché lentement la tête.

- Et bien... A votre aise Mademoiselle... Je ne peux m'empêcher de penser que je passe à côté d'une comédienne hors pair.

Le jeune homme avait demandé le pardon pour un tel empressement. Ses vers avaient été tellement magnifiques qu'ils avaient enclenché une effusion de joie dans âme d'artiste. Il n'ajouta rien d'autres préférant écouter ce qu'elle avait bien à dire.

- Malgré moi et par obligation, j'ai dû apprendre à vivre avec mon passé et la douleur que cela a engendré dans une immortalité à la fois triste et heureuse. Je suis faite de ces roches qui jamais ne s'ébranleront, qui continueront à se battre pour un idéal. Le nôtre.

Il lui sourit tandis qu'elle se tournait vers l'océan. En réalité il n'aurait du que dire. Il se tourna à son tour vers l'étendue d'eau sauvage. Les rayons du disque lunaire faisaient briller le précieux liquide ondulant. Elle ouvrit les bras en parlant ensuite du Sabbat, le comparant à cette sauvagerie impériale qu'était l'océan, aussi imprévisible et dangereux et pourtant si gracieux. Elle fit alors semblant d'enlacer l'océan, Asher se retournait doucement vers elle. Eléanore semblait devoir lui parler, pourquoi l'avait elle fait venir ? C'était qu'elle devait lui parler très certainement d'un sujet important... Mais quel était donc ce sujet ? Certes il était envoûté par sa beauté hypnotique mais une telle demoiselle ne le ferait pas venir à elle simplement pour ses beaux yeux clairs. De quoi voulait-elle donc lui parler.. ? Elle se retourna vers lui alors.

- Mon cher ami... Bien que votre compagnie me soit plaisante, il me faut vous dire ce que je pense de vous. Je garde en moi l'authenticité de notre belle époque, mais j'ai su adopter quelque évolution qui ont affiné mes armes que je détiens dans mes entrailles.

Il inclina la tête sur le côté comme pour l'encourager à poursuivre. Elle s'était approchée un peu plus de lui. Il soutint son regard. Asher souriait rarement. Lorsqu'il n'étirait pas ses lèvres il restait comme un être froid, indifférent alors... alors qu'il pouvait en penser autrement. Il l'écouta avec attention, attendant la suite de ses paroles.

- Vous êtes un être discret parmi les nôtres. Je ne puis vous reprocher cela, c'est ce qui vous rend si...charmant à mon regard.

Était-ce simplement un petit jeu de flatterie pour lui demander un service par la suite ou bien le pensait-elle réellement ? Il laissa un petit sourire s'évader, dans tous les cas elle le trouvait charmant et cela lui allait droit au... cœur ? Discret ? Oui il l'était, après tout c'était normal non ? Lui un Lasombra parmi le Sabbat... Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu un frère ou une sœur de clan, cela ne lui manquait pas, il restait un être solitaire.

- Charmant ? Réellement ? Je vous en remercie Mademoiselle Byron...

Il planta ses yeux dans les siens lorsqu'elle commença à caresser une de ses mèches de cheveux. Lui même se rapprocha un peu plus d'elle la laissant faire. Oui c'était certain, elle avait quelque chose à lui demander, comme si ça lui brûlait les lèvres... Il attendit patiemment qu'elle se dévoile.

- Justement, vous me serez d'une aide précieuse mon tendre artiste de l'ombre. Vous êtes ce qu'une femme rêve. Certaines demoiselles de ce temps rêvent de grand gentleman. Et vous êtes de cela. C'est pour cela que j'ai un service à vous demander, vous êtes en mesure d'accepter ou non.

C'était fait, elle lui avait donc annoncé qu'elle avait un service à lui demander. Il avait presque frémit lorsqu'elel lui dit « mon tendre artiste de l'ombre ». cette femme avait-elle réellement besoin de son aide ? Elle semblait être pourtant parfaitement capable de se débrouiller toute seule cependant... Il était un Gentleman et se devait de rendre service aux Ladies de ce monde. Du moins, du moment qu'elles ne le trahissent pas. Asher n'esquissa aucun geste, il se contenta de lui répondre de sa voix charismatique.

- Allez y je vous écoute My Lady...

Un claquement de doigts et un homme d'une stature bien plus imposante que celle d'Asher se posta aux côtés de la démone. Il lui donna alors un dossier, sa maîtresse avait un regard assez amusé. Les pupilles nacrées du Comte se posèrent sur la liasse de papiers, terriblement attiré pas ces nouveaux secrets et ce... service.

- Ce dossier, mon ami, contient des informations que j'ai récoltés auprès d'un de nos frères Ventrus. Voyez-vous, dans son humanité, il a eu une fille qui l'a abandonné préférant la fortune familiale que le fruit de son égarement avec une danseuse de cabaret. Il n'a néanmoins pas totalement oublié son enfant et il a veillé sur elle suivant son évolution dans ce triste monde. Et je dois avouer que ce qu'on m'a rapporté me réchauffe l'âme, car c'est une véritable petite lady pourvu d'un caractère bien trempé et d'une intelligence extrêmement plaisante.

Asher de Rosenlord l'écoutait attentivement.  Malgré les us et les coutumes de son temps le jeune homme n'aurait jamais mis son enfant à l'écart tout ça parce que celui-ci était le fruit d'une union défendu... Ce dont il en était sûr c'est qu'il n'aurait jamais agi ainsi... Son fils et son épouse avaient été tout pour lui, jamais il n'aurait abandonné son enfant même en veillant sur lui de loin, c'était une idée inconcevable chez lui. Il aurait donné sa vie et sa fortune pour un enfant, car qu'était-ce donc un enfant ? Une créature faible, soumise à l'autorité parentale, un être dépendant de ses géniteurs... il suffirait de serrer un peu trop sa petite gorge pour lui ôter son souffle de vie. Il ne pipa mot, préférant attendre qu'elle continue ce dont elle avait à lui dire. La belle jeune femme sortit alors une photographie qu'elle lui tendit. Il la remercia avec un petit sourire en observant la beauté inscrite sur le papier photo. Des cheveux d'un rouge éclatant dont la teinte noircit vers le haut de son jolie visage de poupée. Ses yeux presque mordorés attirèrent son attention, ils semblaient empreint d'une grande intelligence, mais les apparences sont parfois trompeuses.

- N'est-elle pas ravissante ? Elle se Raven Cooper, c'est une chanteuse et musicienne talentueuse, autant qu'une ancienne mannequin et propriétaire de diplôme en psychologie. Mais le plus passionnant reste à venir, car cette demoiselle a eu le cadeau de l'étreinte par le Primogène Toreador, vous l'aurez aisément deviné, nous parlons d'Ismahel Lucilius qui selon nos renseignements, est de retour. Enfin... Cette fleur possède des talents intéressants qui se doivent être exploité, notre frère le sait et m'a demandé à guider sa fille lentement vers notre éminente faction.

- Raven Cooper... En effet, voilà une demoiselle fort agréable à regarder. Je sens que ce que vous allez me demander est quelque chose d'assez périlleux... Se frotter ainsi à l'Infant du Primogène Toreador reste très audacieux, ne serait-ce donc pas inconscient ? Car je suppose que le père de cette enfant souhaiterait la récupérer...

Il eut un petit sourire en entendant la suite des paroles de la Demoiselle Byron. Ainsi il avait vu juste...

- Auriez-vous entendu de ,William Gabriel Belford parmi nous, il se fait appeler Dante. C'est lui le père et je lui ai donné ma parole que je tenterais de faire de mon possible. Néanmoins, cette demoiselle a besoin d'une personne plus apte à la faire chavirer. Et c'est là justement que vous pourriez intervenir. Gagner sa confiance, lui donner envie de rejoindre nos rangs. Ce chois doit venir d'elle-même. Je souhaite de la finesse dans cette mission. Un infant qui ne vient pas de son plein gré sera une recrue inutile pour le Priscus et c'est une chose que je ne souhaite en aucun cas.

Il hocha la tête, bien évidement qu'il avait entendu parlé de ce fameux Dante, il ne savait en revanche pas que celui-ci avait eu une fille durant sa courte existence humaine...

- Ainsi vous souhaiteriez que je la séduise pour l'attirer dans nos rangs... mais puisque ce Primogène est son Sire, serait-elle capable de le trahir ? J'en doute assez fortement si vous voulez mon avis. Il y a de très fortes chances qu'elle soit tombée sous son charme... l'amour pourrait être bien plus fort que l'intérêt que son père lui porte à ce qu'elle rejoigne notre faction.

Elle lui releva alors le menton et il plongea ses yeux dans les siens gardant la photographie dans la main. Elle était d'une telle beauté ! Encore plus que la demoiselle représentée sur ce bout de papier. Son souffle inutile s'arrêta pendant quelques secondes. Elle ne passait pas inaperçue à ses yeux.

- Je vous répète que vous êtes en droit de refuser cette demande. Elle comporte des risques étant donné que cette infant est celle d'Ismahel et la protégée du Régent de la Camarilla et tenez-vous bien elle semble avoir charmé d'une certaine manière le Baron Arnach et attention James Forrel, le prince des loups en a fait sa protégée. N'est-elle pas surprenante cette petite ? Elle a des dons certains et ils se doivent d'être utilisé avec intelligence parmi les nôtres. Dante le sait et il veut qu'elle soit guidée vers lui, vers nous. Moi-même, dans mon éternité, je suis plus qu'impressionné par cette demoiselle. Les talents de la rose sont insondables, mais avec nous, elle fera de ces épines la plus dangereuse des armes.

Il plongea à nouveau son regard dans le sien en frissonnant à ses paroles. Il eut un petit sourire fermant les yeux en sentant sa main caresser doucement sa joue nacrée.

- Alors... Qu'en dites-vous ? Acceptez-vous de soudoyer cette rose ? Avec tout le charme dont qui vous appartient ? N'ayez crainte, le père m'a donné l'autorisation d'user de tout pour que sa fille, sa chair, son sang le rejoigne dans cette vie.

Il se pencha alors vers elle un petit sourire flottant sur ses lèvres. Il déposa un léger baiser sur sa joue à la commissure de ses lèvres avant de lui murmurer tout près de l'oreille :

- En effet... une de ces roses dans notre faction nous serait un grand avantage que je ne saurais négliger. C'est une surprenant demoiselle qui sait séduire les hommes qui l'entourent. Alors oui je l'accepte, comment le refuser après tout ? Se frotter au danger n'est-ce pas une expérience qui nous fera avancer dans la non-vie Mademoiselle ? Je la soudoierais donc pour le Sabbat, pour cet homme mais aussi pour vous Mademoiselle Byron.

Il posa ses mains sur les siennes et fit glisser ses doigts sur le dossier pour le prendre dans ses mains. Il se recula alors légèrement pour rester tout de même dans les convenances.
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MessageSujet: Re: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptySam 6 Sep - 14:05


Le lasombra semble sous le charme. C'est une bonne chose pour Eléanore qui souhaite confier cette mission à ce dernier. Après tout, ne sont-il pas quelque peu rival dans cette éternité de par leur clan qui sont âme et cœur du Sabbat. Les clans fondateurs et les seuls à ne pas se laisser avoir par le faste illusoire que propose la Camarilla ? Adonis s'est vu passionné par cette idée en vendant des informations qui n'auraient jamais dû être connu et le voilà où ? Dans un purgatoire infini à subir mille fois la mort offerte par l'infant qu'il a souhaité modeler à son image, mais qu'il n'a jamais pu faire. Il fut un piètre sire et il a tenté de modeler encore avec Ezekiel, mais ce fut une nouvelle fois vain. Seule Eléanore a su combler et charmer le jeune homme pour en faire ce qu'elle souhaite. Il est comme son fils, son aîné. Un infant d'adoption alors qu'Adonis l'a simplement ignoré, car il ne possédait aucun intérêt à part devenir un rival à son regard. Oui. Selon Adonis, Ezekiel se trouvait bien trop proche d'Eléanore qu'il nommait à qui voulait l'entendre. Sa perfection. Une perfection qui a su le détruire d'une manière qui a impressionné les hauts commandements sabbatiques. La vampire sourit lorsqu'Asher accepte osant même à déposer un baiser à la commissure des lèvres de cette dernière. Encore, un qui succombe à son charme démoniaque. La succube qui séduit avec une facilité presque déconcertante. Mais, le lasombra plaît, car il vient d'une époque chère au cœur immortel et figé de la vampire. Elle lui sourit lui laissant le soin de prendre connaissance des données réunies. Elle retourne à sa contemplation, le sourire ne disparaissant pas. Le sait-elle ? Le vent du changement souffle pour elle. Bientôt, la vampire se verra accomplie et se sera vengé de ces mauvaises langues qu'elle prit plaisir à certain de les arracher.

- Raven doit nous appartenir. Je suis certaine qu'un avenir intéressant se profile pour elle dans une faction ou dans une autre autant qu'elle embrasse notre cause. Vous êtes digne à mon regard de lui ouvrir les yeux.

Elanore prend une bouffée d'air marin, le salé divin de l'étendue bleue possédait par un sombre profond en cette nuit, mais reflétant à la perfection la cours étoilé juste au-dessus de la tête des deux immortels autant que mère lune sous laquelle il marche depuis leur étreinte fuyant comme la peste les rayons d'or d'un amant à la fois proche et lointain.

- Je dois vous informer d'une chose. Il m'a été apporté que le Baron s'est montré fort imprudent et lui a fait voir la face la plus sombre de Sabbat, l'antre de Lenneth m'est délicieusement amusant, mais pas pour une perle venant d'être étreinte et qui prend tout juste le temps de voir le monde avec son regard d'immortel. Nous avons un moment ou à un autre plongé dans les vérités parfois affreuses de notre faction. Prenez grand soin à la guider, courtisez-là, usez du moindre de vos talents... J'ose croire que lorsque vous entendrez son don pour la musique vous la voudrez pour vous. Qu'importe tant qu'elle choisisse dans le Sabbat.

La tzimisce se tourne vers le lasombras qui s'est éloigné pour respecter une distance de bienséance, joyaux de l'époque londonienne qui fait sourire la démone qui elle, au contraire, se rapproche doucement de ce dernier pour l'inviter à marcher, nus pieds, la sensation du sable est si agréable sur sa peau.

- Faites acte de prudence, cette jeune infant est fort bien entouré. Usez de fin stratège, qu'importe le temps qui doit être prit pour cette mission, elle n'aura que pour finalité le choix de cette enfant. Suivre ou non le Sabbat, je ne vous en porterais guère rigueur. Dante aurait dû mieux réfléchir ce jour-là avant de faire un choix décisif. De notre temps, c'était bien différent... Et vous ? Qu'auriez-vous fait ?

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MessageSujet: Re: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptyMer 17 Sep - 16:47

Asher s'était vu proposer un projet fort intéressant pour les rangs du Sabbat certes mais tout aussi venimeux et dangereux... Il commençait alors à y réfléchir... D'un côté cette femme pouvait très bien être une manipulatrice et il avait la sale impression que ses compliments n'étaient là que pour le persuader d'accepter cette « mission ». Devait-il accepter et se mettre en danger pour sa faction ? En serait-il capable ? La volonté y était-elle ? Non pas vraiment. Asher n'était pas un homme qui prenait des décisions au sein de son clan. Il était un Lasombra, un Maître, un prince de l'Ombre mais pas un haut dirigeant et certainement pas un partisan du danger. Peut-être était-ce simplement une ruse pour l'éliminer, après tout les coups bas dans cette secte étaient assez fréquents, il ne devait pas s'étonner qu'on veuille le nuire un jour ou l'autre. Il ne voulait pas périr sur une mission telle que celle-ci... mais... Et si cela pouvait réellement être important ? Le dossier le convainc enfin, qui aurait pu faire un tel travail de recherche sur une seule et unique personne pour en exterminer une autre ? De plus cette demoiselle aux beaux cheveux de feu paraissait d'un certain côté sincère. Il se sentit alors terriblement honteux, il doutait d'une femme, d'une des plus belles créatures qui puisse exister sur cette terre. Son père aurait été affreusement blessé de voir son fils penser ainsi, il fallait que le Comte se reprennent ! Et puis quand bien même il s'agissait d'un piège il jouerait à ce jeu avec plaisir rien que pour danser avec l'Enfer une dernière fois très certainement.
Il avait finalement dit oui à l'épouse de Lucifer, cet ange déchu. Cette poupée de porcelaine avait réussi à lui faire accepter cette mission assez périlleuse, m'enfin nous n'avons rien sans rien n'est-ce pas ? Il avait embrassé sa joue à l'extrémité de ses lèvres. Il s'en voulut immédiatement d'avoir été aussi tactile mais c'était dans sa nature, il aimait le contact la proximité... cependant cela ne se faisait guère de la part d'un véritable gentleman. Peut-être devrait-il surveiller ses manières ? Il s'était déjà montré un peu trop proche à son goût en parlant à cette Debbie, agent du FBI. Mais c'était pour la bonne cause, une femme qui pourrait être son arme... un nouveau pion, de nouvelles possibilités pour vaincre la Camarilla de l'intérieur. Il fallait désormais gagner sa confiance. Il avait réussi à l'amadouer légèrement sans pour autant la convaincre. Il s'agissait d'un être assez coriace, peut-être même un peu trop mais qu'elle ferait une bonne chasseuse !! cependant il ne s'était pas montré lui-même devant cette femme... Simplement une facette de lui costumée, déguisée. Une image de lui extravagante et joueuse alors qu'en réalité il était un être sombre et discret, peu bavard qui se contente d'être seul pour dissimuler son passé qu'il garde encore enfouit dans son cœur ;
La délicieuse Eléanore s'exclamait à nouveau, le baiser ne semblait pas l'avoir dérange et fort heureusement ! Asher aurait du s'excuser pour avoir été aussi maladroit et cela aurait peut-être jeté un froid entre les deux immortels. Il inclina légèrement la tête.


- C'est dans ce cas un honneur de vous voir vous adresser à ma personne pour cette « mission » Lady Byron, je ferais de mon mieux mais je ne vous garantis pas la réussite simplement une tentative...

Il posa ses prunelles nacrées sur elle tandis qu'elle observait l'horizon. Le jeune aristocrate enleva ses gants qui recouvraient ses longs doigts effilés et se rapprocha de l'eau pour toucher ce liquide si précieux pour certaines formes de vie... A peu près toutes. Sauf les immortels... L'eau s'infiltra doucement dans sa peau et bientôt sa main sécha. C'était rapide, il y avait une petite bise. Les deux jeunes gens se mirent alors à marcher sur la plage. Il préférait rester en chaussure contrairement à elle. Il posa son regard sur sa nuque puis sur l'horizon. Elle semblait l'envoûter, il fallait bien l'avouer, Eléanore était une très belle femme. Il l'avait écouté avec attention, ce qu'elle lui avait dévoilé allait très certainement lui compliquer la tâche... Comment prouver que le Sabbat est bien mieux que la Camarilla ? Ne pas se soumettre aux humains pourraient faire peur à cette chère enfant nouvellement vampire...

- Je comprends... jouer avec cette enfant ne sera donc pas une simple tâche. Je ferais de mon mieux pour la persuader de venir dans nos rangs. Un talent pour la musique ? Vraiment ? Et bien si ce que vous dîtes est vrai il serait fort probable que ses dons m'intéressent. Le théâtre manque souvent de douceur ou d'intenses émotions... La musique pourrait adoucir la comédie de mes acteurs bien que j'utilise déjà un orchestre...

Il continua d'avancer à ses côtés et osa lui proposer son bras pour marcher en toute tranquillité. Il afficha un petit sourire :

- Je suis heureux de savoir que vous ne m'en porterez pas rigueur My Lady... Et bien... je pense que j'aurais agi autrement. Mon enfant aurait été tout pour moi, qu'il vienne ou non de mon épouse je n'aurais jamais osé le dénigré ou le placer dans un orphelinat. Bien sûr de notre époque c'était assez fréquent mais je ne peux m'empêcher de me poser certaines questions « Comment arrive t-on à laisser la chaire de sa chaire ? Comment peut-on l'abandonner ou la placer dans un foyer lorsqu'on a la possibilité de lui offrir une vie confortable ? » . Alors Voilà ce que j'aurais fait, que ma fille provienne d'une union défendue ou non je l'aurais acceptée telle quel et l'aurait élevée comme n'importe lequel de mes enfants.

Il avait répondu très sérieusement et pensait à chacune de ses paroles. Il avait eu un fils autrefois... il aurait donné sa vie pour sauver la sienne.

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MessageSujet: Re: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptyMer 24 Sep - 15:29


- C'est dans ce cas un honneur de vous voir vous adresser à ma personne pour cette « mission » Lady Byron, je ferais de mon mieux mais je ne vous garantis pas la réussite simplement une tentative...

Il fut facile pour la tzimisce de convaincre de lasombra pour cette délicate mission. En même temps, connaissait-elle d'autre homme capable de se conduire comme il faut en présence de cette infant ? De ce qu'elle a pu obtenir comme information, Raven est une femme combattive, prudente, mais également un puits d'intelligence qui pourrait ravir le clan de la rose de sang des sabbatiques. Oui, sans aucun doute que Raven serait un membre de choix parmi eux peut-être même devenir la protégée de la démone. Néanmoins, elle ne conçoit que très peu l'attitude qu'a eu Dante lors de sa condition humaine. Argent ou famille. Il a choisi l'argent, chose peu honorable pour une vampire de sa condition. La vampire balaie ces pensées négatives d'un geste de la main mentale et accepte le bras que lui offre Asher pour se laisser guider sur le sable fin. Quelle douce nuit en perspective, il n'y a pas plus délicat que cela au regard de la tzimisce qui trouve que le temps se fait discret pour permettre aux deux immortels de devenir l'espace d'un instant des êtres de chairs et de sang au cœur palpitant de vie. Elle esquisse un sourire à cette idée saugrenue. Chose qui ne pourrait avoir lieu, car dès l'aube le sommeille les surprendra et ne les quittera que lorsque la lune aura épousé la voute céleste.

- Je comprends... jouer avec cette enfant ne sera donc pas une simple tâche. Je ferais de mon mieux pour la persuader de venir dans nos rangs. Un talent pour la musique ? Vraiment ? Et bien si ce que vous dîtes est vrai il serait fort probable que ses dons m'intéressent. Le théâtre manque souvent de douceur ou d'intenses émotions... La musique pourrait adoucir la comédie de mes acteurs bien que j'utilise déjà un orchestre...

- Un petit rat m'a soufflé qu'elle a beaucoup de talent, mais je ne dis rien de plus. Vous le découvrirez par vous-même mon cher ami.

- Je suis heureux de savoir que vous ne m'en porterez pas rigueur My Lady... Et bien... je pense que j'aurais agi autrement. Mon enfant aurait été tout pour moi, qu'il vienne ou non de mon épouse je n'aurais jamais osé le dénigré ou le placer dans un orphelinat. Bien sûr de notre époque c'était assez fréquent mais je ne peux m'empêcher de me poser certaines questions « Comment arrive t-on à laisser la chaire de sa chaire ? Comment peut-on l'abandonner ou la placer dans un foyer lorsqu'on a la possibilité de lui offrir une vie confortable ? » . Alors Voilà ce que j'aurais fait, que ma fille provienne d'une union défendue ou non je l'aurais acceptée telle quel et l'aurait élevée comme n'importe lequel de mes enfants.

Eléanore l'observe et l'écoute. Les paroles du vampire ne font qu'appuyer son choix judicieux pour cette mission certes, sans importance pour certain, mais dangereuse néanmoins, surtout lorsque l'on sait que le sire de cette enfant n'est autre que Ismahel Lucilius, primogène du clan des toreadors.

- Parfois, le simple fait d'énoncer que la fortune passera sous votre nez suffit à faire prendre les pires décisions. Je suppose que Dante n'a pas eu un exemple comme vous pour suivre une ligne honorable. Mais, de ce que j'ai pu entendre, cet homme a beaucoup aimé cette femme autant que sa fille, mais il a préféré la tenir éloignée de la dureté et l'intolérance d'un père qui a détesté plus que tous les gens dit pauvres. Voyons-là, la conduite d'un père responsable.

A dire que ces êtres existent encore. Détester de gens simplement parce qu'ils n'ont pas de classe sociale élevée paraît ridicule et pourtant, cela met un gouffre immense entre celui qui déteste et celui qui est détesté.

La démone s'arrête pour se tourner vers Asher, un fin sourire sur les lèvres arrangeant une mèche rebelle du lasombra derrière son oreille. Eléanore est devenue un peu plus tactile avec le temps apprenant à se délecter de la séduction et de l'état des hommes lorsqu'ils se voient attirer son attention. Est-ce pareil pour Asher ? Peut-être... C'est un mystère pour le moment. L'index de la démone se pose sur la bouche du vampire pour le faire taire s'il souhaitait dire quelque chose ancrant simplement son regard dans le sien sans quitter le sourire à la fois charmeur et froid de cette dernière. Puis finalement, elle vint déposer un baiser à la commissure des lèvres du lasombra.

- Vous devriez peut-être devenir mon ombre, cher Asher de Rosenlord...
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MessageSujet: Re: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptyDim 26 Oct - 15:50

Que désirait exactement cette chère demoiselle de lui ? Voulait-elle simplement qu'il participe à cette mission ou bien... N'était-ce qu'une ruse pour l'attirer dans ses filets ? Le jeune homme n'aurait su déterminer la nature de ses intentions à son égard pour le moment. Il la voyait bien presque user de ses charmes délirants pour qu'il accepte cette mission. Cependant elle ne semblait pas lui vouloir grand mal, Asher l'aurait forcément senti, lorsque les relations se noircissent pas les besoins de l'autre il ressent aussitôt comme un poids immense qui s'abat sur ses épaules. Un poids qui l'écrase et qui l'aide à douter de son interlocuteur. Or il ne ressentait pas encore ce besoin de se méfier d'elle. Certes il y décelait une pointe de dangerosité mais elle ne semblait pas lui vouloir du mal. Il pouvait également se tromper et faire confiance à une femme qui ne désirait qu'une chose : se montrer supérieure à lui, le dominer, l'écraser de toute sa puissance. Mais dieu qu'elle était délicieuse ! Ses mots flottaient autour de lui telle la bise d'un vent sauvage et bestiale. Alors il ne lui ferait pas entièrement confiance... Mais il lui accordait son attention, son regard, son intérêt ce que peu de gens arrivait à captiver. Il avait donc accepter avec un petit sourire se doutant que cela ne serait pas d'une grande simplicité que de convaincre une rose de rejoindre le Sabbat. Peut-être même aurait-il des ennuis avec ce Ismahel. Très certainement même. Devrait-il lui tenir tête ou tout simplement abandonner ? Non il offrirait le choix à cette demoiselle. Il ne devait pas la forcer, c'était elle qui devait décider. Se ranger à leurs côtés ou offrir son intelligence et sa beauté à une secte qui ne saurait pas l'exploiter et l'écrasera au nom de l'humanité.
Doucement Asher avait pris le bras de la belle pour la promener à ses côtés sur la plage de sables fins. Il eut un sourire lorsqu'elle accepta de le prendre doucement. Elle semblait presque plongée dans ses pensées, à quoi réfléchissait-elle ? Cela devait être bien plaisant puisque ses lèvres semblaient étirées en une grimace délicieuse et adorable qu'était le sourire. Chercherait-il à l’interpréter ? Oh non, si elle désirait se dévoiler il fallait qu'elle le fasse elle-même. Il ne chercherait donc pas à la découvrir. Il fallait qu'elle le fasse à sa guise.


- Un petit rat m'a soufflé qu'elle a beaucoup de talent, mais je ne dis rien de plus. Vous le découvrirez par vous-même mon cher ami.

Ah ! Le théâtre ! Homme perfectionniste et parfait comédien, Asher avait fait du théâtre sa vie. Jamais il n'avait écrit, toujours interpréter. Il se savait indigne de Molière, Sartre, Corneille, Wilde, Shakespeare, Sophocle, Racine ou même de Musset ! Jamais il n'atteindrait leur génie, ô grand jamais, il se contentait donc de mettre en scène et de faire honneur à leurs œuvres... Après la mort de sa tendre épouse plus rien ne semblait avoir capturé son attention. Il aurait communiqué sa passion à son fils et peut-être à ses nombreux enfants. Oh oui, il avait rêvé d'avoir une ribambelle d'enfants à ses côtés qui serait venu le voir lors de certaines de ses pièces de théâtre. Il avait rêvé également de vieillir aux côtés de la femme qu'il avait tant aimé. Puis mourir avec elle, avant elle, la savoir heureuse et comblée. Mais l'avait-il su réellement un jour ? Oh comme il aurait aimé le lui demander désormais. As-tu réellement été heureuse à mes côtés ? Était-ce moi le mari dont tu rêvais ? Et cet enfant l'as-tu désiré à mes côtés ? Me pardonneras-tu un jour de ne pas avoir été là lorsque l'incendie vous a rongé ? Votre disparition m'a tellement détruit...

- J'ai, dans ce cas Mademoiselle, hâte de la voir à l’œuvre. Peut-être accepterait-elle, si son don me convient, de sublimer mes représentations...

La discussion avait alors tourné vers l'enfant de ce certains Dante, du moins comment Asher aurait-il réagi à sa place. La réponse lui paraissait presque évidente, jamais il n'aurait laissé sa fille. Le fait d'avoir perdu son fils une fois l'avait détruit. Après sa mort plus rien n'avait subsisté du jeune Asher de Rosenlord. Alors comment pouvait-on penser à laisser sa fille dans un orphelinat ? Pour de la richesse ? Pour ses biens matériaux ? Il trouvait cela irresponsable, indigne d'un père. Le jeune vampire arqua un sourcil ,il ne comprenait pas cette haine des pauvres, qu'avaient-ils de moins qu'eux ? Au contraires ils étaient peut-être même plus vertueux que ces aristocrates au cœur de pierre. Doucement ses longs doigts vinrent se balader sur le bras de la belle. Il posa son regard nacré sur elle détaillant sa belle chevelure de feu. Il finit par lui répondre :

- Je me permets de vous corriger Lady Byron, voyez là simplement la conduite d'une père responsable. Moi je ne le vois pas et je ne désire pas le voir. Ce n'est pas ce que j'appelle un acte responsable. Vous prétendez qu'il aime sa fille et pourtant... l'amour ne doit-il pas passer avant la classe sociale ? S'il avait réellement aimé sa fille il l'aurait élevé lui-même et il serait passé outre sa haine pour ce que le commun des mortels appelle les pauvres. Je suis navré, cela me choque profondément, cela me ferait presque du mal. Un enfant reste un enfant, il n'a pas à subir la haine qu'un de ses parents apporte à qui ou quoi que ce soit.

Le bel aristocrate s'arrête à son tour observant la délicate démone replacer une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Il réussit à lui souffler avant qu'elle ne pose son doigt sur ses lèvres :

- Et vous Mademoiselle, qu'auriez vous fait ?

Il plonge son regard doucement dans le sien et la laissa lui déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. Doucement il fit glisser sa main le long de sa joue, ses longs doigts fins se délectant de la douceur nacrée de sa peau. Il écoutait ses paroles. Devenir son ombre ? Voilà qui commençait à devenir intéressant. Quelques mots s'échappèrent de ses lèvres :

- Votre ombre ma belle amie ?

Il voulait qu'elle s'explique, qu'elle lui dise en quel honneur il avait droit à cela de sa part. Sa main finit de glisser le long de sa joue et se posa dans son cou. Doucement il laissa ses lèvres se rapprocher et se poser sur son front pour au final venir chercher le chemin de ses lèvres. Il les trouva et les embrassa avec une infini douceur son autre main laissant ses doigts jouer sur son bras. Doucement il rompit le baiser mais glissa ses lèvres à son oreille :

- Que voulez-vous Mademoiselle Byron ? Qu'attendez-vous exactement de moi ?

Elle le séduisait, de ça il en était presque certain, et pourtant il ne restait pas insensible au charme qu'elle dégageait et qui l'envahissait lentement, doucement, comme pour l'empoisonner. Il voulait savoir... Elle devait lui vouloir quelque chose sinon pourquoi donc jouer avec lui?
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MessageSujet: Re: Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord   Promenade nocturne | PV : Asher de Rosenlord EmptyMer 5 Nov - 21:59


La démone peut briser et manipuler à sa convenance, mais ce n'est pas dans ses habitudes d'oser dépasser les limites avec un vampire qui semble vouloir coopérer avec elle. Et pourquoi nuire à un nouveau soupirant ? Eléanore a une grande faiblesse. Elle aime les hommes et avoir une cour sans nul autre pareil semblable à ces harems d'antan qui contenaient les plus belles femmes du monde. Eléanore aime posséder, partager rarement, c'est une jeune femme plutôt capricieuse qui estime que tout lui revient. Égoïste certes, mais avec une classe sans pareille que l'on ne voit pas ce qu'elle fait et ce qu'elle est. Alors, du comportement du lasombra, elle s'amuse souriant et aimant sa façon de se poser mentalement des questions tout autant que de la manière dont il la regarde. Va-t-elle le nuire ? Tout au contraire l'aider à rester dans son ombre, son regard parmi les siens afin de savoir si l'on peut venir à comploter envers elle. Avoir un atout dans chaque clan, voilà qui peut-être utile, mais dangereux également voir même impossible. Un rat lui appartient déjà tout autant qu'un brujah camariste qui se tâte, attiré par la prestance de la rousse, mais trop pris dans une ligne de conduite qui l'oblige à respecter sa parole. C'est une chose que la démone ne peut qu'admirer. Il est rare de croiser des hommes capables de tels actes envers la faction envers laquelle ils se sont tournés. Même si la démone a été plongé de force dans le Sabbat mourant dans la douleur pour ensuite utiliser ses ongles pour sortir de terre, elle respecte les préceptes, suivant une voie qui ne peut que lui convenir. La voie de l'Accord Honorable. Quelque chose de très chevaleresque, mais qui lui correspond pleinement.

Eléanore esquisse un sourire en entendant l'impatience qu'Asher aura de découvrir ce rubis parmi les camaristes. Il est sûr qu'il ne sera pas déçu. Bien que la jeune demoiselle se soit lancé dans un style à l'opposée de ce que les deux vampires écoutaient autrefois, elle n'en reste pas moins une rose douée de bien des dons.

Le sujet du père de miss Raven Cooper reste quelque chose qui offre une note sombre à ce rendez-vous à la place. Eléanore écoute le vampire hochant la tête par moment. Il est vrai qu'entre fortune et famille, le choix fut vite fait. Cependant, elle a su comprendre que le ventrue n'a pas pu faire le meilleur des choix étant donné qu'il n'a pas eu un bon exemple à suivre. Un père qui déteste les pauvres au point de les renier et les considérer plus bas que du bétail.

- Et vous Mademoiselle, qu'auriez vous fait ?

" J'aurais choisi mon enfant plutôt que mon héritage. Mais peut-on réellement blâmer un homme qui n'a pas eu un bon exemple à suivre ? Son caractère a été trop faible en cet instant certes... Mais ignare de la vie et de ce qu'elle engendre peut-on vraiment faire le bon choix sous le coup de la peur ? "

Eléanore ne cherche aucune excuse et encore moins à défendre Dante. Non, il a fait son choix, peut-être en toute connaissance de cause. La tzimisce s'en moque un peu à vrai dire, ce dernier saura comment réfléchir à tout cela quand il osera faire face à l'enfant abandonné pour de l'argent. Ce n'est pas à la démone de pardonner, mais à ce rubis embrassé par la Camarilla.

- Votre ombre ma belle amie ?

Il succombe ou bien se laisse conduire dans la toile de la démone. Asher semble vouloir se perdre dans l'univers de la tzimisce. Fort bien, cela sera amusant de croquer un nouvel amant dans ces nuits parfois que trop solitaire. Eléanore apprécie le baiser offert tout autant que cette innocente caresse.

- Que voulez-vous Mademoiselle Byron ? Qu'attendez-vous exactement de moi ?

Eléanore s'échappe s'éloignant quelque peu du vampire laissant ainsi ces pieds embrasser la froideur de cette eau salée. Si elle avait été encore humaine, peut-être qu'elle aurait pu avoir un frisson parcourant son échine. Mais, ce n'est qu'une vague sensation, ni plus, ni moins. Elle finit par se retourner avec ce sourire charmeur et ce regard plein d'assurance.

" Ne vous l'ai-je pas dit juste avant ? J'ai besoin de votre savoir faire et de votre prestance pour séduire une jeune demoiselle. "

Elle esquisse un sourire.

" Devenir mon ombre peut signifier tant de chose... Quelle définition vous tente le plus ? "

Joueuse ? Parfaitement. Eléanore peut être parfois si enfant que cela appuie sur son charme démoniaque.
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