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 From Paris with Love

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Ismahel Lucilius
Ismahel Lucilius



Messages : 197
Date d'inscription : 03/08/2013

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From Paris with Love Empty
MessageSujet: From Paris with Love   From Paris with Love EmptyMar 20 Mai - 8:58

Un vase se brise alors que ce qui recouvrait le bureau massif est projeté par terre.

- 12 Roses sont tombées ?!! C'est inacceptable ! Inimaginable !
Kyle ! Contactez nos alliés ! Contactez Prias qu'il demande à Sa Maîtresse ce que nous devons faire !
Vous rappellerez à Monsieur de Salluste du Clan des Sages et au Signore Commene de la Maison Tremere que tout deux  doivent à son Altesse Sérénissime menus services.
La Rose ne laissera pas traînée dans l’ignominie, Monsieur Lucilius. Vous avez bien fait de venir à Paris.


La petite étude où Ismahel avait été reçu, était l'un des lieux les plus proches du refuge princier sous le musée d'Orsay. Après avoir traversé les vestiaires du musée sous l'entrée principale, il avait traversé une galerie de peintures préraphaélites avant d'arriver devant une petite porte en bois décorée d'une marqueterie en bois de violette représentant le "procès" de Villon. La porte était encadré de deux magnifique sculptures de Rodin jamais présentée au public humain et que peu de vampires pouvaient se vanter d'avoir vu.
Garance de Vauquer est une femme élancée, aux formes rondes et désirables bien loin des squelettiques mannequins des nuits contemporaines. Ses longs cheveux  d'or et pourpre que certains décrieraient comme blond vénitien, tombent en cascade dans son dos. Elle porte une robe fine décorée d'un lampas bleuté et argenté. Une broche en forme de rose en émail ivoire sur or est accrochée au niveau de son sein gauche. Elle affiche un air dur.

- Son Altesse Sérénissime a fort apprécié votre interprétation de "La ballade des Dames du Temps Jadis". Il faut avouer que cela fait bien longtemps que personne n'avait eu le courage d'interpréter à notre Roi une de ses propres œuvres.

- Je ne comptais pas proposé telle chanson à Son Altesse Sérénissime mais une fois en son Elyseum je n'ai pu me résoudre à en choisir une autre.

- Une muse vous a donc bien inspiré car Il en a été ravi, chose rare vous confirais-je.

Une délicate musique traverse la pièce en provenance de l'interphone. Une musique simple et mélodieuse, claire comme le rire d'un enfant et douce comme le feulement d'une amante.
Garance lève les yeux, prend une inspiration comme si elle était humaine. Une perle carmine naît au coin de son œil.
Quand la musique se termine, elle reprend ses esprits et s'empresse de faire disparaître la petite trace sanglante.

- Son Altesse Sérénissime consent  vous accorder une entrevue.

Deux pans de la bibliothèque émettent un bruit grinçant et se déplacent découvrant un ascenseur au style Belle époque. Un gorille en Armani l'attend à l'intérieur.

Ils débouchent dans la nef d’une jolie chapelle gothique. Des projecteurs disposés derrière les vitraux du XV° siècle transforment l’endroit en une féerie de couleurs. Les murs sont couverts presque jusqu’à la naissance des voûtes de tableaux et d’esquisses de grands peintres, appartenant à diverses époques et divers courants artistiques - Grands maîtres flamands, quattrocinto italien, Manièrisme français, Baroque, académisme, impressionnisme, cubisme...
Les allées sont occupées par cinq sarcophages somptueux, d’origine romaine, sans doute arrachés au sous-sol de l’antique Lutèce. Ils sont garnis de coussins brodés, d’étoffes précieuses et de soieries. Au centre de la nef se trouve le Transi d’or massif sculpté par Rodin et représentant Narcisse s'admirant à l'aide d'un miroir de nacre.
Le Toréador avait entendu parler de cette sculpture, ce trésor révéré par le Prince de Paris. Une larme vient teindre le mouchoir de soie blanche d'Ismahel.

Dans le chœur, une cathèdre majestueuse est posée à la place de l’hôtel. Le siège est en vieux chêne décoré de plaques d’ivoire sculpté représentant de ravissants petits personnages Renaissance, livrés à des scènes galantes dans des décors stylisés d’intérieurs et de jardins. Les accoudoirs et le fond de la cathèdre sont brillants à force d’avoir été polis, comme par un long usage.

Au fond du chœur, suspendu au-dessus de la cathèdre, se trouve un grand portrait en pied qu’un amateur d’art éclairé pourra attribuer au Primatice ou à son école. C’est une superbe aristocrate, maigre, au teint lumineux, au magnifique regard mauve brillant d’une intensité presque insupportable. Elle est corsetée dans une robe de Brocart chatoyant, le cou auréolé par une
fraise compliquée et diaphane, et ses cheveux blond vénitiens sont rassemblés en une coiffure savante semée de perles et de pierres précieuses.
Ismahel a un haut-le-coeur. Il sait qui est cette femme, il en a entendu parler. C'était la plus belle humaine du monde achéen et sans doute la plus belle femme du monde après Arikel. Pour sa beauté, le monde grec s'est massacré pendant 10ans sur les plages d'Asie Mineur. Hélène.
La belle Hélène, infant de Minos et Sire de François Villon.

Dans une absidiole excentrée derrière le chœur se trouvent un bureau et une bibliothèque de quelques milliers de volumes. Il y a presque autant d'ouvrage que dans la bibliothèque Toréador de Constantinople... Si seulement le Roy lui autorisait à passer quelques années à découvrir ces livres et... non. Raven, son Domaine... Il ne peut se détourner de sa mission.

Accompagné du colosse, Ismahel arriva devant le bureau de Son Altesse Sérénissime. Le bureau est un immense meuble de design contemporain, garni d’un fauteuil ergonomique en cuir noir luxueux et confortable. Le bureau comporte cinq écrans de contrôle reliés à des caméras qui surveillent l’accès du refuge. Il s'y trouve trois stylos plumes en or, dont deux à large bout carré, qui permettent à Villon de continuer à écrire dans des calligraphies anciennes. Mais le meuble est vierge de tout papier, seuls accessoires : une télécommande pour les caméras et un interphone.
Le Prince de Paris et de toute la France est accoudé torse nu à une cheminée qui ne brûle plus sans doute depuis des siècles. Il tient à la main un violon et son archer. Dans l'autre une coupe de sang. Ses yeux noirs et profond autant que sa chevelure fixent les âtres éteintes du foyer.

- Je déplore Monsieur Lucilius de ne vous avoir point connu. Je rappelle pourtant quand, Archonte, votre sire s'était rendu à la Cour de Beatrix, feu Prince de Paris et Reine de France. Vous nous aviez fait une lecture des plus palpitantes quant à vos aventures au nord de la Volga.

- Votre Altesse Sérénissime est trop bonne d'encombré un si glorieux esprit avec des pacotilles et les babillages de mon Infantinat. Mais sachez que ma mémoire n'a jamais pu oublier la voix angélique avec laquelle vous avez comblé l’assistance cette nuit là.

- Vous êtes par trop modeste, mon ami, et flatteur à l'excès. Par chance, flatterie est mère de courage et nous donne la force d'atteindre nos ambitions.
Mais parlons de la triste affaire qui vous a fait venir à Paris. J'ai été surpris, contrit et amère d'apprendre la mort de tant de Nos Enfants. Mais je dois avoué que ce qui m'a le plus intriqué est votre réflexion quant à ce Philippe. Car je me souviens qu'un homme de cet accabit, un Ancien Ravnos s'était présenté à Ma Cour peut de temps après qu'il est délaissé la province de Valentinois qui eut été sous votre autorité pendant un temps, si je ne m'abuse.


- Vous ne pouvez être plus exact Votre Altesse.

- Ainsi donc, ce Philippe serait passé du coté du Sabbat... voilà qui est fort inquiétant. Asseyons nous. Stanko va nous ouvrir ce pétillant de Bourguignon, année 1957. Un jeune échanson que Nous avons mis en fût de hêtre, vous m'en direz des nouvelles.

Le Prince s'assit dans un confortable fauteuil en face de la cheminée, saisit son porte-cigarette d'ivoire et d'argent et prit une bouffée en soupirant.

- Parlez-moi de la Praxis de Los Angeles. Population, ennemis, faits d'armes, prétentions de clans. Je veux tout savoir. Soyez précis, mon ami, car la Rose de Chicago, Ma Maîtresse pourrait vous envoyer ses faveurs si vous êtes convaincants...
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