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MessageSujet: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyMer 24 Juil - 18:19

" Look to your sins, the night is dark and full of terrors "


    Dans une premier lieu il me faut vous décrire les lieux, un hôtel assez luxueux, pas le meilleur, mais assez pour mes "faibles" finances temporairement. Cela faisait bien une bonne heure que mes voisins de palier devant entendre les râlements sourds de mes partenaires, leurs cris de plaisirs, le bruit de mes coups de reins. Ce corps aimait cela, il aimait la passion qu'il provoquait chez les femmes. Typique d'un looser qui découvrait la puissance de la vitae vampirique, typique d'un paumé, dommage, il avait une belle gueule pourtant.
    Je passais ainsi ma nuit a copuler, le faisant sans douceur, sauvagement, et je dois avouer que tout noble que j'étais cette débauche me plaisait, surtout la partie où bâillon aux lèvres je dévoilais mes canines et mordais à pleine dents dans ces jugulaires, leur sang gavé de plaisir avait le parfum du désir et de la peur, la peur de ce que j'étais. Ha, cela était si plaisant, mais je n'en avait pas encore eu assez, deux partenaires vidées, exsangues, des draps ravagés par ma sauvagerie, du sang sur les murs, la chambre empesté l'odeur cuivré de la vitae. Je plaignais presque la femme de ménage le lendemain.

    Je composais alors le numéro d'une société d'escorte et exigeait une nouvelle partenaire, une endurante, une sauvage, ainsi qu'un mot de passe " vae victis ", haha, je suis certains qu'aucune de ces pauvres filles ne comprendraient ce que voulait dire ces mots. L'agence me dit d'attendre vingt minute, juste de quoi me prendre une douche et de me préparer à accueillir ma nouvelle proie. Je crois que je l'amènerais même pas jusqu'à dans le lit, non, je me voyais déjà la plaquer contre le canapé de l'entré, fermé la porte et dévoilé mes crocs!

    J'entrais sous la douche, laissant l'eau froide couler sur mon torse et retirer le liquide carmin qui commençait déjà à coaguler, j'espérais qu'elle saurait au moins aussi agréable que les précédentes! Soudain, j'entendais la porte être frappé.

    Déjà?

    Plaquant mes cheveux trempés en arrière, m'entourant d'une serviette, je m'approchais à pas de loup près de l'oeileton, j'aperçus alors une beauté sauvage, une rousse comme je les aime, ah, je sentais ce corps se revigorer, je soufflais donc d'un air assuré :


    -Mot de passe?

    Celui ci assuré, j'ouvris la porte, reluquait sans vergogne le corps charmant de la rouquine, pas très "classe", mais le côté sauvage était là. Sans prêter trop attention à ses paroles, je posais directement ma main sur le bas de ses reins une fois qu'elle fut entrer dans la pièce, refermant la porte derrière elle.

    Elle n'était pas venu pour la causette, enfin... Si seulement j'avais sût comment cela allait se finir... Si seulement.
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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyMer 24 Juil - 20:52




    -Bon … Vous avez fini de vous foutre de moi !


    Depuis tout à l'heure, c'était ce qu'ils faisaient, se foutre de moi. Je demandais des informations, rien de plus et eux … putain, je détestais qu'on me prenne pour une conne. Un putain de mec pouvant me donner des infos, c'était trop compliqué pour ces pauvres billes ?!
    Agacée, énervée par un début de nuit pourrie, je perdis patience et choppa le premier par le col pour le ramener face à moi, juste sous mon nez alors que je sortais les crocs


    -Si dans deux secondes tu m'a pas indiqué quelqu'un, tu vas prendre cher, c'est clair ?!


    Celui que je tenais se mis à trembler alors que les autres riaient. N'étais-je pas assez persuasive ?


    -Mais c'est qu'il mordrait le chaton, dit l'un d'eux en rigolant.

    Le chaton … De ma main libre, je fis sortir mes armes, de longues griffes acérées proches du visage de l'autre couillon qui pourrait presque pisser dans son froc là. Les autres arrêtèrent de rire aussitôt


    -Hey non, attend !


    -Donne moi une seule bonne raison de le laisser en vie !


    Ils se regardèrent en silence avant d'enfin parler :


    -C'est bon, le tue pas, on va te dire qui aller voir …




    Avais-je bien fait de les écouter ? Maintenant que j'étais l'ascenseur de cet hôtel, je n'en étais pas sûr, mais pas du tout. J'avais un mauvais pressentiment. C'était étrange, comme une sensation, mon instinct qui me mettait en garde contre ce qu'il allait se produire. Je n'avais pas cet endroit, je n'aimais pas ce que je ressentais.
    Cet endroit, un hôtel comme je les détestais. À l'accueil, on m'avait regardé comme une folle, je n'avais parlé à personne, j'avais tracé, tout simplement. Je n'avais pas de temps à perdre. Et lui non plus sûrement.
    L'ascenseur s'ouvrit et à peine avais-je fait un pas dans ce couloir qu'une odeur me fit tressaillir et éveilla la bête en moi, la faisait se redresser à cet appel si particulier, d'un coup. Cet odeur, celle de la chasse, celle du sang.
    L'odeur envahissait le couloir, je tentais de me concentrer pour ne pas faire d'erreur. L'odeur était forte, très forte, et si … attirante à mesure que je me rapprochais de la chambre de celui qu'on m'avait indiqué. Je me forçais à respirer au fur et à mesure que les nombres passaient. Oui, le sang, il ne pouvait venir que de là. J'étais face à cette porte, et là, je ne pouvais plus l'ignorer.
    Je fermais à la porte, attendant qu'il ouvre. Un mot de passe, les autres boulets me l'avaient donné : ''vae victis''. De mauvais goût selon moi, malheur aux vaincu. Quoiqu'il arrive, ce soir, ce ne serait pas moi la vaincue.
    On approchais, je l'entendais, il arrivait près de la porte. Il était là, proche, juste de l'autre côté de la porte. Et il me demanda le mot de passe. Sans hésitation, je lui donnais, une clé tourna ...
    Et on m'ouvrit, un homme trempé, les cheveux plaqués en arrière, un homme simple, uniquement vêtu d'une serviette. Je l'observais, intriguée alors que son regard allait sur moi sans gêne. Mes capacités étaient prête à être activé. Le sang avait envahi mes sens à la seconde ou il avait ouvert, à l'intérieur, sur lui …  j'étais au bon endroit, du moins, je le croyais. Sans bruit, je fis un pas pour entrer à l'intérieur alors qu'il m'observait toujours. J'étais à l'intérieur quand il eut ce geste malheureux, quand il posa sa main sur moi, sans prévenir. Ma bête s'éveilla, mon sang bouillit dans mes veines alors que celui ci envahissait mon corps, alors que ma vitesse et ma force en était décuplées. Un coup à la machoire pour l'écarter moi, et un coup de pied pour le faire voler. Il s'étala quelques mètres plus loin, sans même avoir compris ce qu'il se passait. D'un geste, je claquais la porte avant de faire apparaître mes griffes, il n'avait pas encore eu le temps de se relever que déjà, je lui sautais dessus, emprisonnant un de ses mains et posant mes griffes sous sa gorge, prête à lui trancher. Mes crocs étaient sorties, je grognais comme un animal en colère.


    -Tu n'aurais JAMAIS du poser la main sur moi …Maintenant, c'est toi le vaincu.


    Mes yeux brillaient presque du sang qui parcourait mon corps, pour un peu, mon cœur aurait pu battre. Je le tenais fermement, les pieds accroché autour de son corps pour le maintenir. Pas question qu'il s'échappe ou tente n'importe quoi. Il devais encore me donner ce pour quoi j'étais venue

    -J'ai besoin d'infos, et on m'a dit que tu les avais, donne les moi et je te laisse tranquille, essaye de me balancer et tu seras réellement le vaincu, c'est clair ?

    Il n'avait qu'un choix, qu'il ne se trompe pas, j'aurais peine à tâcher de ses cendres ses murs couverts de sang.
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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyDim 28 Juil - 16:07



    Vae Victis, malheur aux vaincus, voilà ce qu'avait jeté un barbare à la gueule d'un romain alors qu'il exigeait son tribu.
    Mon tribu a moi était fait de sang, de sang et de peur, la peur, ce sentiment si humain. Oui, la peur avait une odeur, un parfum doux et délicat, la peur était plus qu'une réaction chimique du cerveau, la peur était plus qu'une libération d'hormones, la peur était ma nourriture, une représentation symbolique de ce que j'étais, un enfant maudit de dieu, un fils de Caïn, le fratricide, le premier à avoir versé le sang.

    Mais je m'emporte, vous me pardonnerez, c'est ma nature, ainsi, je posais a main sur le bas reins de la rousse, la sauvage, la picte, rien que le mouvement provoqua chez moi une profonde envie, l'envie de planter es crocs dans sa nuque, l'envie de la faire mienne, de l'entendre hurler de terreur, de ce plaisir malsain de la prise de vitae.
    Mais, malheureusement, je m'étais fait avoir, véritable erreur de ma part, véritable troue béante dans mon armure, je n'avais pas pensé à vérifier sa nature, il fallait avouer que sans le don d'auspex que j'avais dans ma « prime » jeunesse, ce genre d'action était plus difficile, ainsi, sans crier gare, je me prenait un enchaînement qui me fit voler à travers la pièce, fracassant au passage une table basse et une lampe de chevet ce qui assurément ferait plaisir à la femme de ménage.

    Je n'eus le temps de l'insulter ou de ponctuer a scène d'une réplique cinglante sur la profession de la mère de mon agresseur que déjà on me prenait à la gorge me crachant au visage une demande d'information. Vraiment tu sais où tu peux te les carrer tes infos ? Au passage, ais-je vraiment besoin de vous expliquer que la serviette qui cachait mon intimité était tombé au sol, offrant à l'inconnue la vision fort charmant il faut quand même l'avouer de ma personne complètement dénudé.
    Cet état de fait ne me gênant guère, quand on a mon « âge » vampirique, l'on a connu des individus vivant nus (souvent des gangrels) et la notion de pudeur est devenu plus qu'un vague souvenir mortel. Mais il fallait déjà que je calme le jeu, assurément le bruit fait par le début de rixe allait alerté le voisinage, et avec ce que je cachais dans la chambre je ne pense pas que mes dons de domination fonctionnent pour faire oublier cet état.

    Fixant le regard de braise de la jeune femme désirable, j'usais de mon don impie de domination pour la forcer à se calmer et lâchais délicatement comme une demande amicale :


    -Lâches moi...

    Une fois ceci fait, je me décalais d'un pas, la fixant. Qui était le prédateur, qui était la proie ? J'avais pas petite idée compte tenu de a nudité, et surtout du fait que le clan de la louve avait toujours était de bon chasseur que je n'étais pas en position de force, mais il fallait pas le montrer, c'était l'une des lois les plus importantes, se montrer plus puissant qu'on l'est. Ainsi je commençais à faire danser les ombres, véritables marionnettes entre mes mains, elles servaient à dire « attention mon chat, je sais aussi me battre ». Je soufflais de nouveau de ce ton presque mielleux, véritable outil de démagogue comme je l'avais été :

    -Je pense que l'un comme l'autre nous ne nous attentions pas à ce genre scène, nous sommes parti sur des mauvaises bases mademoiselle. Tentons alors d’apaiser nos tensions avant d'en venir à l'objet de votre venu qui vraisemblablement n'a rien à voir avec ce que j'attendais.

    Me saisissant de ma serviette tombé au sol, je retrouvais un semblant de dignité et poser mon corps façonné dans les salles de sports non les champs de batailles sur le canapé. Assis ainsi je continuais la détaillant du regard, arrêtant mes yeux emplies de désir pour les remplacer par ceux de l'homme intrigué, intéressé et suspicieux :

    -Qui êtes vous jeunes louves ? Comment vous nommez vous, qui vous a envoyé ici, savez vous qui je suis, vous a-t-on dit que vous étiez magnifique et avez vous faim?

    Les premiers questions étaient légitimes, je voulais savoir quel était l'enfoiré qui me l'avait envoyé et le buter, ensuite savoir un nom c'était toujours utile, sait on jamais. Enfin, la question sur le repas était de la pure courtoisie et celle sur le physique un test, voire sa réaction, si cela la surprendrait, la déstabiliserait. Je ne voulais pas encore user de mes dons de présence mais voir comme l'amadouer, si elle était gêné peut être pourrais je tenter de la séduire pour l'amener à un plus grand calme, si ça l'agacer je m'en servirais pour l'emmerder le cas échéant, et si finalement elle rentrait totalement dans le jeu, tant mieux, ça rendrait cette soirée amusante.

    Tant que j'y pense, je ne sais pas si je vous l'ai dit, mais j'ai toujours eu pour les gangrels un profond respect, une sorte de sympathie pour eux, eux nos vassaux (comprenez à nous les ventrues). Et par vassaux j'entends le terme féodal, l'idée du chevalier servant son seigneur avec respect et ce dernier le récompensant avec joie, honneur, cette étrange hiérarchie faite de respect, ce lien si puissant qu'il soulevait des nations entières. Oui, les gangrels étaient des alliés précieux à mes yeux, bien que celle-ci soit un peu impulsive.

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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptySam 17 Aoû - 11:59




    J'avais à peine franchi le pas que déjà une table basse et une lampe de chevet étaient passés à trépas. J'étais au dessus de lui, le sang bouillonnant dans mes veines, prête à trancher la gorge de ce porc (et sadique de ce que je pouvais de la nouvelle déco des murs) au moindre mouvement de sa part.
    Il était à ma merci, surpris au premier regard mais très vite, il se reprit, me fixant droit dans les yeux … voulait-il tenter de me faire peur ainsi ? C'est pas comme ça que tu vas y arriver mon chou.
    Mais pourtant, après qu'il ait parler, alors que je m'apprêtais à me foutre un peu de sa gueule, je me sentie … différente. Et je me sentie, me vis le lâcher, relâcher sa gorge. Ah la saloper … mes doigts relâchaient ce lâche qui en profita pour s'échapper aussitôt. Je ne bougeais plus, l'air furieux, le fixant alors que lui même, à poil, sa serviette toujours gisant sur le sol. Il semblait sûr de lui malgré le fait qu'il soit complètement nu, son regard soutenait le mien. Ne joue pas trop p'tit vers de terre, tu m'as surprise une fois, pas deux.
    La pièce pourtant s'assombrit soudain, devenant de plus en plus noire. Effet d'optique ? Non, pas du tout … saloperie … un de ceux qui manipulait l'ombre. C'était bien un membre de l'épée de Cain. Ils étaient les seuls à savoir transformer l’intangible noirceur en matière qui se pliait à leur volonté. Aucun autre clan ne savait faire cela, comme aucun autre clan ne pouvait faire surgir de griffes ou se métamorphoser comme nous le faisons. Je restais à distance, le corps légèrement tendu, prêt à passer à l'attaque, aussitôt, au moindre signe de sa part, conscient ou non. J'étais un vampire, j'étais une louve …  


    -Je pense que l'un comme l'autre nous ne nous attentions pas à ce genre scène, nous sommes parti sur des mauvaises bases mademoiselle. Tentons alors d’apaiser nos tensions avant d'en venir à l'objet de votre venu qui vraisemblablement n'a rien à voir avec ce que j'attendais.


    De mauvaises bases … entre lui, ses mains baladeuses, sa tendance à jouer les Picasso avec le sang de ses victimes, et mon impulsivité un peu trop poussé parfois … enfin bref, calmer les tensions, pourquoi pas, mais mon corps lui restait prêt à l'attaque. Lui alla chercher pour sa part chercher sa serviette qui était tombée pendant l'assaut et se l'enroula autour de la taille avant de se poser dans le canap, plus aussi blanc qu'avant d'ailleurs, et se mit à me fixer. Je n'aimais pas son regard mais alors pas du tout.

    -Qui êtes vous jeunes louves ? Comment vous nommez vous, qui vous a envoyé ici, savez vous qui je suis, vous a-t-on dit que vous étiez magnifique et avez vous faim?

    Piquée au vif comme j'étais, j'aurais pu lui renvoyer ses questions dans la figure en lui disant tout simplement qu'on se présentait avant de demander mais bon, calmer les tensions, même si sa remarque concernant … bah moi, m'avait un peu fait tiqué sur le coup …


    -Qui suis-je : Griffe. Qui m'a envoyé : Un couillon que j'ai un peu malmené qui m'a dit que vous auriez des infos. Qui vous êtes : pas la moindre idée et je m'en fous un peu. Votre remarque : non et je m'en fous à nouveau. Et la dernière question : non également.


    Voilà, listing terminé. Je restais debout face à lui, les griffes toujours visibles histoire d'être à ''armes égales''. Mais même si ma dernière chasse remontait à peine deux heures, je me sentais mal dans cet endroit, mélange de Mikael Myers et de Hannibal Lecter avec une petite touche de Layer Face … c'était … je ne tuais pas mes proies, je les chassais, je chassais ma nourriture mais jamais, je ne tuais et là, cet endroit. Au moins deux personnes y ont perdu la vie, ça se voyait, ça se ressentait, et je n'aimais pas ça. Cet homme était aussi détestable que dangereux, et même si mes yeux étaient remplis de colère, ils étaient aussi assez mal à l'aise devant ce spectacle.

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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyVen 13 Sep - 12:59


    -Qui suis-je : Griffe. Qui m'a envoyé : Un couillon que j'ai un peu malmené qui m'a dit que vous auriez des infos. Qui vous êtes : pas la moindre idée et je m'en fous un peu. Votre remarque : non et je m'en fous à nouveau. Et la dernière question : non également.


    Griffe, je me souvenais d'une coterie en europe, la Coterie de la Griffe, un groupe mené par un gangrel qui était parti vers les enfers, l'europe de l'Est, une bande de vampire avec une sacrée paire. Mais là aucun rapport, ce prénom ou plus exactement surnom était moche, stéréotypé, typiquement plébéien vous me direz, typiquement gangrel et nosferatu, cet amour du surnom qui fait cliché. Enfin, les jeunes...
    Sans rien dire je faisais craquer mes os continuant de la regarder, disséquant son corps silencieusement. Mon nom ne l’intéressait pas, bien, elle ne l'aurait pas alors. Moi je voulais avoir le nom du fils de pute qui avait osé balancé mon adresse, je voulais l'avoir, lui éclater sa gueule sur le bitume et planter ma main dans sa sale petite gueule.
    Je reprenais doucement :


    -Le mal de notre siècle, s'en foutre... Enfin...

    Je me relevais, marchant quelque pas alors que sans le savoir déjà mon futur repas était en route, s'apprêtant à être déposé par un taxi dans les minutes qui allait suivre. Mais je ne le savais pas encore, pour l'instant ma proie c'était griffe :

    -Des informations, j'en ai... Ensuite ais-je celle que vous souhaitez... Et surtout, comme vous devez le savoir, toute peine demande salaire. J'ose espérer que vous avez de quoi payer, mais... Je suis certains que vous saurez me payer.

    Le sabbat comme les aubains n'avaient pas de système de dette, l'honneur était une chose pour eux très relative, ce qui comptait c'était sur l'instant, payer en sang, payer en proie, payer en physique. Je me serais bien fait un peu de jeu avec Griffe, jeu violent ou en douceur, qu'importe, me battre me manquait un peu et le plaisir de la chaire, pour Johnny boy', était un bon payement, surtout vu la hargne et le dégoût qu'elle semblait avoir pour moi....
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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyMar 24 Sep - 23:00


    Il était spécial … chiant un peu. Il ne disait rien à mes mots, me regardant simplement... non, à la réflexion, son regard n'était pas simple. Il était vieux, de quelques choses que je n'appréciais pas, qui m'inquiétait, me disait : ''Fous le camp, fais le maintenant avant qu'il ne soit trop tard''
    Pourtant, je ne bougeais pas un instant, pourtant, je ne montrerai aucune peur, aucune inquiétude. Je le fixais alors qu'il m'observait, moi et mon corps. Il se craquait les doigts puis se remit à parler.


    -Le mal de notre siècle, s'en foutre... Enfin...


    Qu'est-ce qu'il me chantait ce con … Con qui se releva pour marcher doucement, se rapprochant un peu de moi, du moins, j'en avais l'impression. Je ne le quittais pas une seule seconde du regard.

    -Des informations, j'en ai... Ensuite ais-je celle que vous souhaitez... Et surtout, comme vous devez le savoir, toute peine demande salaire. J'ose espérer que vous avez de quoi payer, mais... Je suis certains que vous saurez me payer.


    Sa manière de dire … mes yeux se fermèrent d'avantage, devinrent plus graves. Je croyais comprendre ce qu'il disait pourtant, j'espérais que ce ne soit pas ça. Le payer … j'avais déjà fais des missions, j'avais déjà rendu service mais vu son ton, ses mots, son regard, c'est un autre style de service qu'il cherchait. Et celui ci …


    -Le payement dépendra de vos informations, de ce que vous pourrez me dire, m'apprendre.


    Je le scrutais, commençant à marcher aussi, à m'éloigner de lui autant qu'il s'approche,  former avec lui une sorte de cercle. Plus il approchait, plus je reculais. C'était étrange, inégal, rien de naturel. Je ne l'aimais pas, je n'aimais pas son regard …

    -Et comment monnayez-vous vos infos ? Quels genre de payement attendez-vous ? Et comment savoir si elles valent le coup …


    J'étais presque sûre de ses réponses, mais bon, je voulais malgré savoir de quoi on parlait précisément. Des missions, des trucs du genre, j'en avais déjà fait. Pour d'autres choses … mes yeux le fixaient intensément, presque avec colère. Je sentais que cette situation allait être presque impossible. J'étais dans l'inconnu. Que savait-il ? Et s'il me menait en bateau, me demandait de ''payer'' avant pour ensuite m'apprendre qu'il ne savait rien … est-ce que dans pareille situation, je réussirai à me contrôler suffisamment pour ne pas le tuer, à me regarder à nouveau dans la glace …
    Je ne me laisserais pas faire, je ne serais pas un jouet entre ses mains …
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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyDim 6 Oct - 9:57


    Je crois que Johnny boy à toujours eu un faible pour les rousses, allais-je lui faire plaisir? Faisant tomber ma serviette comme si de rien n'était, dévoilant ainsi une nouvelle fois ma nudité.
    Cela vous choque? Vous savez, pour nous les créatures éternelles, la nudité, le sexe, l'inceste, tout cela n'est plus taboue, surtout dans le sabbat, surtout quand on a mon âge. John était un peu plus mal à l'aise, mais moi, un De Cortez, avec mon "grand âge", j'en avais cure. Je me doutais que Griffe serait choquée, mais qu'elle soit choquée ou émoustillé, cela n'étais pas un affecte pour moi.

    Je me saisissait alors de mes affaires qui traînaient au sol, enfilant enfant un sous-vêtement permettant ainsi à Griffe de ne plus être troublé (ou pas) par mes attribut masculin. Je commençais de nouveau à parler en enfilant mon pantalon de costume noir :

    -Les payements sont multiples, services à me rendre, information...
    Vous êtes jeunes et à mon avis pas assez expérimenté pour abattre mes adversaires, mais, l'information ça... Ou bien...


    Je refermais la fermeture du pantalon, restant ainsi un instant torse nue, on aurait dit un jeune couple discutant, ou plus exactement vu la peur et l'attitude de la louve un violeur se retrouvant avec sa proie.
    Le viole n'était pas pour moi un problème, il était l'expression même du sabbat : le fort à ce qu'il veut. Moche n'est ce pas, pour vos principes mortels, mais pour des monstres comme nous, ou plus exactement comme moi.

    Je restais une seconde silencieux, j'avais encore envie de la choquer, de la mettre mal à l'aise, je continuais donc en prenant ma chemise au sol, une chemise bleu ciel presque entièrement couverte du sang frais qui commençant à coagulait la rendait sale et peu attrayante :


    -Ou bien tu pourrais me payer avec ton corps et nous ferions l'amour sauvagement comme ton peuple païen. Nos corps s'entrelaçant dans des râles de jouissances jusqu'à ce que tu ne sois même plus capable de supporter la violence de nos ébats...

    J'affichais mes crocs dans un rire moqueur dépourvus d'humanité en enfilant ma chemise, dissimulant petit à petit ce corps si parfait pour mes standards. Me rapprochant un peu vers elle sans détermination de me coller à son corps mais plus dans l'objectif d'avoir une distance de conversation convenable, je continuais :

    -Mais dis moi ce que tu cherches Griffes. Peut être est-ce que je connais déjà la réponse.

    On toqua soudainement à la porte, un bruit fort, mat d'un individus déterminée. Une voix s'éleva, féminine, sensuelle :

    -Vae... Victis...

    M'approchant de la porte d'un air satisfait, me saisissant de ma ceinture pour pouvoir étrangler la future proie, je lâchais à griffe :

    -Délicieuse amie, je vous prie d'ouvrir la porte, le repas vient d'être livrée...

    Sang et ombre, n'était-ce pas ma devise? Non? Ca devrait l'être alors !
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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyLun 7 Oct - 17:02



    Il était vraiment … mais dans quelle galère je m'étais mise encore. Je ne savais pas, et dans un sens, je pensais sérieusement que dès que je sortirais d'ici, j'allais buter le mec qui m'avait indiqué cet espèce de … enfin presque. Je tournais légèrement les yeux alors qu'il se foutait à nouveau  à poil … pfff, ses mecs, bande de cons. Il s'habillait tranquillement, comme si de rien n'était. Je n'étais pas troublée, dans un sens, je m'en fichais complètement mais bon, j'étais pas là pour mater un pauvre crétin.


    -Les payements sont multiples, services à me rendre, information...
    Vous êtes jeunes et à mon avis pas assez expérimenté pour abattre mes adversaires, mais, l'information ça... Ou bien...


    Il doutait de mes capacité, grand bien lui en fasse. Pourquoi un suspense inutile ? Que voulait-il dire … putain, chaque minute que je passais plus proche de lui, j'avais plus envie encore de tuer le mec qui me l'avait indiqué. Je le regardais dans les yeux alors qu'il m'observait, visiblement en plein réflexion, ou jouissance de son effet. Mais toujours pas, il s'amusait à prendre sa chemise au sol pour la mettre, une chemise qui désormais était pourpre …

    -Ou bien quoi ?

    -Ou bien tu pourrais me payer avec ton corps et nous ferions l'amour sauvagement comme ton peuple païen. Nos corps s'entrelaçant dans des râles de jouissances jusqu'à ce que tu ne sois même plus capable de supporter la violence de nos ébats...


    Il se fichait de moi … espèce de … oh, à cet instant, que j'aimerai te retirer tes crocs pour te les faire bouffer. Et ce crétin se rapproche de moi. Touche moi, et tu voles encore à l'autre bout de la salle … mais non, il reste à distance encore.


    -T'es pas mon genre.


    -Mais dis moi ce que tu cherches Griffes. Peut être est-ce que je connais déjà la réponse.


    Si lui avait la réponse, je crois que je hurlerais, et tuerai mon père le jours où je le retrouverai. Nan, s'il ne voulait que personne ne puisse le joindre, ce ne serait surement pas un mec comme lui qui aurait pu le retrouver.


    -Je cherche une personne en réalité et il s'ap...


    Je m'arrêtais alors qu'à la porte on entendait un bruit. Quelqu'un tapait sur le bois comme moi je l'avais fait. Et surtout, une voix résonna, une voix de femme.


    -Vae... Victis...


    Et un air content apparut sur le visage de ce crétin. Avoir son nom, au final, ça pourrait être cool. Mais nan, pour l'instant, je doutais qu'il me le donnerai. Non, il s'approchait de la porte, tenant une ceinture dans ses mains.


    -Délicieuse amie, je vous prie d'ouvrir la porte, le repas vient d'être livrée...


    Je vous prie … mais bien sûr. À peine a-t-il dit cela que je tourne les talons et me pose dans un fauteuil qui en partie a été protégé de tout ce merdier. Mon dieu, la Mascarade allait prendre un grand coup ce soir si quelqu'un découvrait cette chambre avant qu'elle ne soit … brûlée ? C'était le seul moyen pour éviter que toute la camarilla soit troublé par cela. Je me posais simplement avant de le regarder, les bras croisés.


    -C'est votre repas, pas le mien. Démerdez vous tout seul. Je ne chasse pas comme ça.


    Enfin, si on pouvait appelez ça chasser … il les amenait à lui, et les tuait ainsi. Mes proies étaient bien mieux traitées dans un sens.

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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyMer 30 Oct - 17:31

(hj : merde, j'avais zappé ce topic Surprised, mea culpa! )


    Ooooh, pauvre chaton, qu'est-ce que tu as, mes pratiques te mettent mal à l'aise? Mais tu espérais quoi, franchement, tu fais des transaction avec le sabbat, l'épée de caïn, les pires créatures, les plus odieuses et les plus monstrueuses qui n'ont jamais arpenter cette terre.
    Nous sommes les monstres qui sommes sous le lit, les croquemitaines, les plus terribles peurs. Alors qu'attendais tu? Tu pensais que j'allais te recevoir en sirotant une coupe de sang dans une suite d'un hotel cinq étoiles? Ha, pauvre enfant, pauvre petite créature fragile habitué aux rats des champs et pas au monstres des villes.  Mais soit, tu veux pas jouer avec ma proie, tant pis, je regarde ta démarche féline. Hum... UN jours tu seras à moi, je le veux, je l'exige. Je me colle au mur fixant ma "jeune amie" avant de souffler un :


    -Entrez, c'est ouvert...

    La porte s'ouvre offrant aux yeux de griffe une belle petite rousse avec un petit haut blanc au décolleté plongeant sans oublié un short tellement court qu'on n'était pas certains si elle portait un short ou si c'était un sous-vêtement. Passant sa langue sur ses lèvres, elle souffla à l'encontre de la gangrel, n'ayant as remarqué la présence du lasombra derrière elle :

    -Je ne savais pas que c'était pas un plan à trois... ça fera deux ce...

    Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase que déjà je passais la ceinture contre sa gorge et commençais à serrer. Elle se mis à crier de douleur, s'étouffant elle passa la main à sa gorge, tirant un regard apeuré et plaintif à l'encontre de griffe. Pendant se temps, je serrais encore et encore, continuant doucement de mes mots légers, comme si de rien n'était :

    -Mais tu n'as pas dit le nom du type que tu cherches... Et ce que tu payes...

    Si les yeux pouvaient souffler des mots, nuls doutes qu'on entendrait hurler "pitiez". Dieu que c'était néanmoins jouissant de savoir que j'otais sa vie, de savoir qu'elle était entrain de mourir doucement et lentement par ma simple envie, par mon pouvoir. J'étais dieu sur simple envie de ma personne.
    Le pouvoir, le fait d'être l'ange de la Mort, l'enfant de Dieu... Tellement bon!
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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyDim 3 Nov - 17:24


    Est-ce que je préviendrais la camarilla pour ce problème ? Le carnage dans cette pièce, les cadavres feraient sûrement un putain de scandale. Un sabbateux sadique et vicieux. Le p'tit con qui m'avait envoyé ici, il reverrait jamais la lune …
    Il m'observait, je détestais de plus en plus son regard, ses yeux fixés sur moi. Je soutenais son regard alors qu'il se collait au mur. Je ne bougeais pas, les bras croisés, attendant qu'il ai fini ses … enfin bref …


    -Entrez, c'est ouvert...


    Et c'est parti … une pauvre petite humaine passa la porte, et j'étais juste devant cela. Une pauvre gamine qui allait finir sa vie surement de la pire manière que ce soir. L'autre était derrière elle, je ne pensais même pas à la prévenir, c'était déjà trop tard.

    -Je ne savais pas que c'était pas un plan à trois... ça fera deux ce...


    Les dés étaient jetés, et déjà, j'entendais son agonie alors qu'une ceinture de cuir enserrait son cou, pressant sa gorge pour la priver d'air. Des cris, entrecoupés de sanglots et de plantes. Je détournais le regard … les proies ne devaient pas être traités de la sorte. Je n'étais pas une sentimentaliste mais elles nous donnaient leur vies pour nous permettre de survivre. Plus les instants passaient, plus je haïssais cet homme. Il ne la tuait même pas, il jouait avec elle, et c'était ce qui m'enrageait le plus . Je n'aimais pas voir ça, je n'aimais pas entendre ça. À l'intérieur de moi ce jouait une grande lutte, l'envie de briser la nuque de cette femme pour abréger ses souffrances, ou celle de ce monstre.
    Qu'il arrête … qu'il arrête …


    -Mais tu n'as pas dit le nom du type que tu cherches... Et ce que tu payes...


    -Arrêtez …


    Les cris et les gémissements continuaient … je levais d'un coup, excédé, sur le point de le tuer, de l'envoyer par la fenêtre mais non, j'arrivais devant lui, mon sang activant la célérité de mon sang sans que je le veuille, et d'un geste, un bruit sourd résonna dans la pièce sans que le corps de la jeune femme ne s'écroule sans force contre lui. Il allait sûrement vouloir m'arracher un bras ou d'autres joyeuseté du genre mais peut importe. Je ne supportais pas ça.

    -Maintenant que vous avez fini, on peut parler ou faut que j'aille démonter le p'tit con qui m'a dit de venir vous voir maintenant ?!

    J'étais proche de lui, il était vrai, mais mon sang bouillait dans mes veines. Lui foutre une baffe, lui enfoncer une main pleine de griffe dans le bide. J'avais tellement de haine, de rage envers ce monstre.
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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyMer 20 Nov - 21:16

    Mais, mais... Elle vient de casser mon jouet! J'affichais ainsi un air boudeur, presque désolé qu'aurait un bambin en bas âge, j'étais dépité de voire que mon amusement venait de rendre l'âme par la simple volonté d'une petite chatte (haha le jeu de mot graveleux) un peu trop effarouché par le fait qu'on joue avec la nourriture ou comme le disait les jeunes "les canettes", partant du principe que tu arrachais la tête puis tu buvais avant de jeter par terre, un camariste bien née s'occupant de faire le ménage pour toi.

    Je regardais le corps sans vie, une nuit viendrait où elle devrait me rembourser, rembourser cet outrage, oh oui, mais patience, je l'avais rencontré, viendrait un moment ou abusant de la présence je la convoquerais pour la dresser un peu. Johnny avait toujours voulu un chien gosse, je pourrais lui en offrir un pour la non vie! Cette idée me ravie, j'imaginais la délicieuse griffe au bout d'une laisse, dominée à outrance, liée au sang, un véritable toutou, une bête qui servirait pour les moment ou j'aurais envié de l'outragé comme pour les moments ou j'aurais envie de rire. Je la voyais déjà se jetant à la gorge d'un chétif caïtiff... L'idée me fit sourire, un sourire malsain et sadique certains diront, mais un sourire quand même, bien qu'il n'ai rien de rassurant. Je me permis enfin de continuer :


    -Tigre, Tigre, Brûlant, Brillant, dans les forêts de la nuit. Quelle main, quel œil immortel ont fabriqué ton effroyable symétrie ?

    Je lâchais ma ceinture, les strophes de Blake flottant dans mon esprit, pour m'assoire de nouveau et scander à l'attention de la jeune Gangrel :

    -Je ne saurais dire si vous êtes sans saveur ou au contraire assez acre pour m'intéresser. Mais parlez... Et aux passages, répondez enfin à mes questions. A toutes.

    et les strophes de continuer dans ma tête " Quand les étoiles abandonnèrent leurs lances, et trempèrent le ciel de larmes, a-t-il souri de l'oeuvre accomplie ? Celui qui créa l'Agneau a-t-il pu te créer ? "
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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyJeu 19 Déc - 23:16


    Je venais de tuer une humaine … une pauvre jeune femme qui n'avait rien demandé, sur qui je ne me nourrirait même pas. Je ne le voulais pas. J'avais abrégé ses souffrances, je devais me dire cela. À l'intérieur, la bête grondait … honte à mon nom, honte à mon sire. Je l'avais tué … je n'avais pas de voie très précise à suivre mais si je devait en citer une, ce serait celle du Cœur Sauvage.
    Et lui, il faisait la gueule, simplement, comme un enfant. Quel être méprisable … j'avais envie de fuir en même temps que là, je rêvais de transpercer sa poitrine de mes griffes, de les lui enfoncer dans le cœur et de lui arracher … c'était un monstre … et ma bête parlait, me susurrait des idées affreuses. Non, je ne devais pas lâcher, ça n'était pas la solution.
    Je le fixe, je ne détourne pas les yeux, pas un instant. Pas question que je lui donne raison, je ne supporte pas ça.


    -Tigre, Tigre, Brûlant, Brillant, dans les forêts de la nuit. Quelle main, quel œil immortel ont fabriqué ton effroyable symétrie ?


    Ça y est, il me fait de la poésie, en mode serial killer dandy. Il s'éloigne, lâchant son arme et me fixe toujours. Debout, je le suis du regard.


    -Je ne saurais dire si vous êtes sans saveur ou au contraire assez acre pour m'intéresser. Mais parlez... Et aux passages, répondez enfin à mes questions. A toutes.


    Les réponses … ais-je envie de les lui donner … mon sire avait parfois des ennemis, des personnes pouvant chercher à lui nuire, ce n'était peut etre pas une bonne idée.
    Cependant, je n'avais presque aucune aide : James ne voulait qu'une chose : c'est tuer Moana. Pour lui, Moana était l'assassin de Violine mais non, il aurait tout donner pour prendre sa place, et moi aussi …
    Mais pourtant, je décide de parler. Tant pis pour le reste


    -Je cherche mon sire. Il a disparu y a presque un an. Personne ne sait où il se trouve, et je tentais de trouver des informations. Je veux retrouver sa trace.


    Je voulais m'arrêter là, mais au final, je finis par dire :


    -Il se nomme Moana

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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyLun 17 Mar - 18:02

    Moana, Moana... C'est vraiment un nom ça? Tu me diras, pour quelqu'un qui se fait appeler griffe, ça ne serait guère étonnant finalement.
    Bon, maintenant, il fallait trouver quoi dire, quoi penser. Assurément, je n'avais rien, mais ne rien dire n'étais pas une bonne idée, il fallait toujours faire semblant d'avoir quelque chose, il fallait avoir de quoi vendre, même juste de l'espoir, même juste du rêve!
    Sans rien dire, je prenais un air réfléchis, laissant mon regard perdu dans les ombres agitant par mes dons obscures de mon sang cette matière de ténèbres.

    Je me tournais vers elle et soufflait avec une assurance typique de on sang originel, celui des roys :


    -Moana... Moana... Hum... Un aubain aussi non? Assez vif?

    Propos bidon, mais assez pour sembler avoir l'air d'en savoir assez. Je continuais, l'air assez sur de moi :

    -Ce nom me dit quelque chose. Je pourrais me renseigner, ensuite, ça ne sera que du côté de ma secte, je ne pourrais dire ce que le sang de ces bâtards de la camarilla savent... Mais peut être cela sera assez.
    Ensuite, si je trouve assez, tu me devras... quelques choses en conséquence de ce que j'ai...


    Je joignais mes mains, comme un parrain de la mafia, comme pour attendre sa voix conclure le deal. Oui, j'attendais qu'elle dise oui, et il était certains qu'elle allait fait un oui, car elle n'avait rien à perdre, bon, sauf si je trouvais quelque chose car assurément, elle paierait un prix pour tout ce que je ramènerais. Ensuite, ... oh, j'improviserai, je verrai, peut être la torturerais-je, ou peut être pas, je ne sais pas...
    Oh, là j'avais pas l'esprit claire. On vira.

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MessageSujet: Re: Quiproquo[griffe]   Quiproquo[griffe] EmptyVen 2 Mai - 23:52



    Les dées étaient jetés, il savait. Mon sire, son nom, je lui avais dis. Avais-je bien fait ? Pour l'instant, je ne voulais pas y penser, réfléchir à cela. J'espérais, réellement d'avoir fait le bon choix ou qu'au pire, cela ne soit pas néfaste à Moana.
    Le silence, je le trouvais si pesant, je fixais ce fou, cette personne que je rêvais là de fuir et en même temps de trucider. Il était … malsain, la bête à l'intérieur de moi avait le poil qui se hérissait en sa présence. Signe ? Oui, sûrement, il semblait aussi fou que dangereux, je ne devais pas le prendre à la légère. J'étais sur le qui-vive, prête à frapper si je le devais. Et je faisais bien vu ce qu'il semblait se passer dans les ombres … putain, j'étais rarement aussi nerveuse ! Tout chez lui … bref !
    Sa voix reprit dans le silence :


    -Moana... Moana... Hum... Un aubain aussi non? Assez vif?


    Sérieux, c'était ça ses infos ? On m'a souvent donné plus mais même avec ce qu'on a pu me donner, je n'ai pas réussi à le retrouver. Je le fixais, le regard dur, attendant la suite que j'espérais un peu meilleur pour me décider à oui ou non prendre la porte, définitivement.


    -Ce nom me dit quelque chose. Je pourrais me renseigner, ensuite, ça ne sera que du côté de ma secte, je ne pourrais dire ce que le sang de ces bâtards de la camarilla savent... Mais peut être cela sera assez.
    Ensuite, si je trouve assez, tu me devras... quelques choses en conséquence de ce que j'ai...


    Quelques choses en conséquence … il reprenait ses habitude bizarres … Et puis, qu'est-ce qu'il pouvait bien me dire de plus … et qu'est-ce que j'avais à perdre de toute façon. Pour mon sire, pour Moana, je donnerai ma vie et plus encore …
    Je le regardais et m'approchais de lui pour lui dire à l'oreille


    -Le jour ou tu auras des infos, tu me recontactera. Le blaireau qui m'a donné ton nom a mon numéro de tel, tu n'auras qu'à le trouver, si tu le peux.


    Et sans rien demander de plus, je me retournais, passant pour aller vers la porte de cette chambre à la con. Ce soir, c'était juste, une chose que je ne voudrais plus jamais revivre. Une embrouille de la sorte, c'était juste trop. J'étais une louve, et je le resterais. Je trouverais mes infos maintenant, et je n'aurais plus jamais de souci de la sorte. Je sortis, sans demander mon reste. Qu'il se démerde avec son cadavre et les débris de la chambre, je m'en fichais, ce n'était pas mon problème.



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