Présentation de 

Asher de Rosenlord

VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE

Nom : de Rosenlord Prénom : Asher Surnom : le Comte ou bien l'Aristo (péjoratif) Date et lieu de naissance : 18 Juillet 1850 à Londres. Date et lieu d'étreinte : 25 Novembre 1874 en France, à Paris, à la fin d'une pièce de théâtre. Age + Statut d'âge : 140 ans, Jeune Ancilla Génération 9 Faction Sabbat Clan Lasombra Poste peu importe, selon la disponibilité des postes ^^ Disciplines Puissance: II   Obténébration:IV      Domination: IV

Feat. Reproduction de Lestat dans entretien avec un vampire joué par Tom Cruise par HRFleur

Les apparences sont trompeuses

A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?

D'une taille assez imposante, Asher possède une stature mince quoique un poil musclée. Du haut de ses un mètre quatre-vingt neuf, il dévisage ses interlocuteurs d'un air toujours hautain voir presque moqueur comme si le monde lui appartenait, comme s'il était supérieur, ce qui n'est pas vraiment le cas... Le jeune homme possède de grands yeux bleus extraordinairement clairs prenant quelques fois la teinte nacrée du blanc. Un nez fin et aquilin prend place juste au-dessus de ses lèvres rosées et fines adoptant la forme d'un M allongé et arrondi. De longs cheveux blonds platines encadrent son visage jovial cascadant en boucles jusqu'à ses épaules. Sa peau d'une blancheur extraordinaire est dû au fait qu'il n'est plus humain depuis plus d'un siècle. Ses mains longues et fines usées par la soie lui permettaient auparavant de manier les armes avec dextérité, désormais, elle lui servent à produire des sons merveilleux lors qu'elles se promènent sur le clavier d'un piano ou sur les cordes d'un violon. Il possède une agilité déconcertante pour les humains grâce à sa nature mais aussi grâce à ses longues jambes athlétiques. Sous sa chemise, on pourrait trouver à l'emplacement de son cœur une fine cicatrice en forme de croix catholique.

Asher de Rosenlord porte une chemise à col mao noire aux rebords, rouges, verts, blancs ou bien noirs en fonction de son humeur mais aussi des diverses occasions qui se présentent à lui. Pour accompagner ce haut moulant son torse et ses bras, le jeune homme revêt un pantalon de cuir noir à lacets ainsi que de grandes bottes se fondant dans les ténèbres de la nuit. Un long manteau noir recouvre souvent ses vêtements. Cependant, il lui arrive aussi assez fréquemment d'enfiler une chemise blanche possédant des dentelles ou bien des fleurs brodées au niveau des manches et du col. Quelque soit la chemise qu'il décide de porter, il laisse souvent deux ou trois boutons ouverts pour séduire les femmes ou appâter sa proie, sinon, il ferme le col pour se montrer plus froid, indifférent, distant, lorsqu'il se trouve au milieu de vampires. Cependant, il lui arrivera de se vêtir de manière assez extravagante, ses accoutrement accompagnés du comportement adéquat.  

A la découverte de votre esprit

QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?

En tant qu'homme, notre jeune Comte se montre agréable et de bonne compagnie, dévoilant parfois une facette un peu plus obscure qui fait de lui un opportuniste confirmé, extravagant et un narcissique né. Cependant, ayant appris l'étiquette lors de son éducation auprès de son cher père sous l’œil maternel de sa Créatrice, il arrive à mesurer ses paroles, parlant avec intérêt auprès des femmes mais restant quelque peu froid et distant lorsqu'il entame une conversation avec des nobles. Il faut d'ailleurs noter qu'il leurs accorde peu d'importance, simplement le strict minimum consacré à la partie agréable de son esprit (ce qui est déjà énorme pour lui...). Il lui arrive d'ailleurs très souvent de se montrer hautain comme tout ancien aristocrate digne de ce nom, cependant il semble presque toujours afficher un air attentionné. Mais prenez garde ! Ne vous laissez pas entraîner dans le venin de ses filets, vous risqueriez d'y tomber et de ne plus jamais vous en dépêtrer.
Même si certaines de ses paroles peuvent paraître agréables et franches, accompagnées d'un soupçon  d'honnêteté et de gentillesse, elles sont d'autant plus emplies de mensonges, d'indifférence. Pour arriver à ses fins, il lui arrive de se servir de ses interlocuteurs en les manipulant, mais ne vous y trompez pas, cet homme n'est pas celui qu'il prétend être. En effet, il est quelqu'un de très mélancolique et froid, ne cachant pas son désintérêt pour une conversation lorsqu'il en a le pouvoir, en réalité il n'apprécie rien ni personne, il affiche simplement un masque de courtoisie aristocrate.

Indifférent voir froid, il ne vous montrera jamais ses sentiments qu'il considère comme une faiblesse de l'âme. Au contraire, il tentera de vous faire croire qu'il a perdu toutes les émotions humaines. Il se dissimulera, se cachera, n'affichera qu'un masque et tentera de vous contrôler, il vous persuadera d'adhérer à ses idées en faisant appel à vos sentiments humains naïfs et vous convaincra que ceux que vous croyez être vos amis sont en réalité vos ennemis par des preuves irréfutables. Il pourrait soutenir certaines causes mais se montrerait toujours hautain, la séduction dans le monde vampirique n'est pas son fort. En effet, les humaines sont plus simples à influencer que les autres créatures de la nuit. Revenons à son comportement actuel et non à de simples suppositions qui s’avéreraient être vraies. Asher ne s'intéresse qu'aux autres vampires pour servir ses propres intérêt, le vice est en lui, jamais il ne sacrifie sa vie pour les autres, hors de question.

Ce qu'il vous faut retenir c'est qu'Asher n'est pas un homme violent. Non, s'il agit c'est en traître et par la ruse, s'attaquer physiquement à des personnes n'est pas son fort quoiqu'il lui arrive d'en venir en main ou de relever des défis au fleuret (à son époque XIXème siècle). Il vous appelle, vous séduit, vous emprisonne avec ses yeux, vous restez bloqué et le tour est joué. Il a gagné son pari, vous êtes à lui, sa nouvelle marionnette, son nouveau jouet, sa belle poupée de porcelaine et bientôt vous êtes celui ou celle qui aura rendu l'âme entre ses bras, la tête contre son torse. Oui, notre vampire aime tuer, nous venons de dire qu'il n'était pas violent, certes, excepté lorsqu'il fait la guerre, il désire créer des conflits, c'est plus fort que lui, il en jubile certains jours. Oh oui, il vous transperça le cœur avec une lame, un fin sourire sadique flottant délicatement sur ses lèvres charmantes, oh oui vous souffrirez mais aussitôt vous vous réjouirez, n'est-ce pas une des plus belles morts que de dériver vers l'Enfer grâce à ce jeune homme ? Il est gentleman, respectant l'étiquette, mais prenez garde, c'est un manipulateur sorti du plus profond des ténèbres, toutes ses paroles ont un sens caché, si vous acceptez un compromis avec lui soyez certain qu'il attendra autre chose de vous. Non, Asher n'est pas honnête, ni franc, sauf s'il a décidé de venir en aide à une personne de rang supérieur, il préfère jouer la carte de la franchise. D'ailleurs, même s'il montre un profond respect pour les aristocrates et les nobles, même s'il méprise les classes sociales plus basses, qu'il se montre hautain et orgueilleux, il vous hait et s'amuse avec vous. Audacieux, certes, mais moqueur, rabaisser son interlocuteur en présence d'autres personnes lui est un petit plaisir quotidien. Rusé, il déteste l'imprévu mais sait se débrouiller et envisage une issue possible quoique souvent mal préparée. Asher pourrait se montrer froid voir indifférent mais cela ne dure pas longtemps puisque sa bonne humeur revenant en force, fait dessiner sur son visage un fin sourire jovial.

Pour ce qui est de ses relations dans le monde vampirique, le jeune homme pensent comme tout Lasombras être supérieur aux autres clans. Il ne supporte pas les idéologies de la Camarilla qu'il a apprit à haïr. Il ne comprend pas pourquoi des vampires, des êtres puissants et surnaturels, se rabaissent au statut d'être humains et qui même leur montrent un certain respect. il est répugné par leur servitude, il trouve cela ridicule d'être effrayé par la puissance des hommes. De plus, ayant été auparavant un homme comme tout autre vampire, il a du mal à comprendre pourquoi encore une fois les membres de cette secte s'acharnent à vouloir sauvegarder en eux une certaine humanité qui selon lui ne fait que les affaiblir. Le sang c'est la vie, alors pourquoi se priver de ce bien que l'on acquiert lorsque l'on possède le Sang? Pourquoi se retenir face à tant d'être humains qui n'attendent plus qu'une chose, tendre leur cou pour que l'on puisse y planter délicatement (ou pas) ses canines...
Il s'intéresse peu aux autres clans et donc ne possède pas réellement un avis positif ou négatif sur les différents membres. Cependant, il pourrait bien les critiquer en insistant sur le fait qu'il pense les Assamites fous à lier avec leur mentalité démoniaque. Il ne compte pas se rapprocher des Nosferatus, leur simple présence lui fit froid dans le dos et à vrai dire tout ce qui a l'air plus puissant et terrifiant que lui a tendance à l'effrayer. Le reste il s'en contre-fiche royalement, ils existent c'est bien, ils disparaissent tant pis...

My life before and after...

MA VIE  DE MA NAISSANCE A AUJOURD'HUI...

1850 – Londres: Demeure des De Rosenlord

Une douce lumière se projetait sur les vitres de la demeure des Rosenlord. Une ombre passa, une autre s'en suivit un peu plus précipitée peut-être. Le personnel s'agitait.  La respiration haletante de la maîtresse de maison faisait blêmir son doux époux, pourquoi souffrait-elle ainsi? Il savait que l'accouchement était une épreuve terrible dans la vie d'une femme, seulement il ne pouvait s'imaginer la douleur fulgurante qu'elle ressentait, car après tout, tout ceci ne lui arrivera jamais. Alors que l'inquiétude se lisait sur son visage, sa main se posa sur le front ruisselant de la jeune femme, il savait qu'elle faisait preuve de beaucoup de courage et contrairement à toutes les autres femmes de son époque il ne l'avait entendue crier de souffrance. Il était fière d'elle, fière de sa dignité, fière du petit être qu'elle allait mettre au monde, fière de son courage. Puis un cri se fit entendre et ce fut la naissance du plus grand mystère de la vie: un nouveau né, des fins cheveux bruns parsemant son crâne presque chauve. Bien évidement, ils ne resteraient pas de cette couleur, les enfants sont si imprévisibles, ils peuvent naître blonds et terminer par avoir une tignasse aussi sombre que les ténèbres de Londres. Les yeux fermés, le nourrisson se délectait de l'odeur apaisante de sa mère tandis qu'il reposait sur sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration. Le petit garçon ne se lassait de cette douceur extrême à laquelle il sera arraché quelques minutes plus tard sans qu'il ne comprenne l'ampleur de la situation. La chevelure blonde de sa créatrice chatouillait son front: Asher de Rosenlord était né, fière héritier de la maison mais aussi futur Comte de Rosenlord. Ô belle innocence, douce joie que d'être un bébé qui ne se rend compte de la peau qui se refroidit lentement contre son corps. Le Comte de Rosenlord, Andréas, père du jeune Asher se retrouva ainsi seul, retirant l'enfant à sa mère tentant de ravaler de fines larmes mélancoliques qui roulaient sur ses joues traçant de longs sillons sur ses joues rosées. Ainsi, il élèvera son fils seul, sous le regard bienveillant du nouvel astre qui parsèmera le ciel de sa douce lumière maternelle.

1857-1866 – Londres : Terres de Rosenlord

Son éducation se déroula sans aucun soucis particulier si l'on mettait de côté les petites bousculades entre futurs jeunes hommes convoitant la belle. Il ne supportait pas que plusieurs personnes puissent être attirées par la même jeune fille que lui, cela le mettait hors de lui et revenait souvent dans son domaine accompagné d'un œil au beurre noir ou bien le nez cassé. Les coups de poings ne cessaient de fuser lorsqu'il s'agissait d'un même objet de convoitise et entre eux les garçons étaient insupportables qu'ils aient huit ans ou bien quinze ans. Il passait la plupart de son temps dans sa demeure, en compagnie de son père qui lui apprit les chiffres et les lettres, l'histoire de l'Ancien Monde mais aussi la découverte du Nouveau aussi bien que le jeune homme ne pensait plus qu'au jour où il s'y rendrait. Londres était un ville certes très agréable mais il avait envie de changer d'air et ces nouvelles terres lui paraissaient parfaites. Lorsqu'il n'étudiait pas la théorie et l'apprentissage bête et dure, il se rendait aux écuries dans lesquelles il pouvait se détendre en montant son canasson ou bien apprendre l'art du combat à cheval grâce à Andreas. Souvent, lorsqu'il se sentait seul, il faisait appel à l'un de leurs domestiques, Tom qui avait déjà trois ans de plus que lui, et il s'en allait en sa compagnie flâner dans les parcs ou bien canoter dans le lac familial. Il faut savoir que son père exerçait à cette époque la fonction de Lord, son fils était donc destiné à devenir un Lord Héréditaire, faisant parti de l'entourage, le gratin, de la Couronne, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Ainsi, on le forma toute son enfance à devenir le successeur de son père, le Lord de Rosenlord.

1866-1873 – Londres

Les années s'écoulèrent sans qu'il ne put réellement s'en rendre compte. Il était devenu un adulte désormais, fière, fiancé de sa future épouse, Suzanne Martine, fille de Vicomte et de Vicomtesse. Son statut lui importait peu, son père lui avait trouvé une femme que lui même appréciait pour ses qualités littéraires mais aussi intellectuelles. Il fallait dire que Suzanne n'était certainement pas la plus belle femme qu'il puisse exister. Elle possédait des traits fins et pas d'aussi beaux atouts que les autres femmes de la noblesse convoitaient tant. Elle savait nourrir le jeune homme grâce à sa gentillesse et son esprit fin et rusé. Elle était capable de tout pour lui mais ne franchirait jamais le pas du crime. Asher se rendait régulièrement à la Chambre des Lords, lui où il exerçait sa fonction pour le Gouvernement, mais ne participait guère souvent aux débats, cela ne l'intéressait pas. Il trouvait leurs sujets sans fondements ou bien d'une débilité extrême aussi bien que lorsqu'il participait il arrivait à se mettre à dos tous les Lords de la pièce, y compris son père qui siégeait à ses côtés. Le mariage se déroula sans encombre durant l'année 1872. Heureux jeunes mariés, ils eurent ensemble un petit garçon qu'ils nommèrent Andreas, en l'honneur du père défunt d'Asher en 1871 à cause de la fièvre. Leur bonheur ne dura malheureusement qu'un an.
Alors qu'Asher était parti à cheval sur le port pour vérifier que toutes les marchandises qu'il avait fait partir de Londres étaient bien arrivées dans le Nouveau Monde, une fumée noire étouffante s'éleva dans les airs faisant lever la tête du Comte. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise et il s'élança vers cette fumée dangereusement proche de sa demeure. En effet lorsqu'il arriva devant son château, il n'y découvrit que des murs noircis par les flammes. Se propulsant à l'intérieur, se couvrant la bouche et le nez de son bras, il monta à l'étage et ses yeux ne virent qu'une seule et unique chose: deux corps calcinés enlacés pour le dernier des repos. Il ne put lui même se souvenir ce qu'il vécut après cela tellement ça n'avait plus d'importance à ses yeux. Il s'était simplement aperçu qu'un agent du Scotland Yard l’entraînait hors de sa demeure pour l'interroger sur les faits. Etant absent lorsque l'incident s'était produit il ne put rien rajouter de plus que ce que les forces de l'ordre savaient déjà. L'incendie avait débuté dans les écuries, la paille sèche avait été en contact avec un objet non identifié produisant de la fumée oublié par l'un des domestiques qui s'occupait des canassons. Peut-être n'avait-il pas fait exprès mais les flammes s'était propagées jusque dans les cuisines, puis avaient ravagées tout l'étage. Seule l'aile droite du châtelet était encore en bonne état, nous dirons donc habitable pour qualifier son état. Ce fut dans cette partie que le Comte logea tout en faisant le deuil de sa bien-aimée mais aussi celui de son fils unique, héritier direct de son nom et de son sang, de sa lignée. Ce fut à partir de ce moment qu'il commença à devenir exécrable, exigeant le meilleur de ses domestiques sans pour autant se chercher une nouvelle épouse sur qui compter. Bien évidement, il en avait vu défiler des prétendantes, mais aucune n'égalait la défunte. Aussi les rejetait-il si froidement qu'elles finissaient par quitter les lieux déshonorées, touchées dans leur estime, les larmes ruisselants sur leurs joues rosées.

1874 – Londres : Terres des de Rosenlord.

A l'aide d'une main d’œuvre efficace, il fit refaire au complet son châtelet, prenant soin de faire faire des portraits de sa femme et de son fils qui envahissaient toutes les pièces. Il ajouta même une armurerie au sous-sol ainsi qu'une salle destinée seulement pour le plaisir du théâtre lorsqu'il recevait des invités. Il aimait jouer la comédie et faire pleurer ses interlocuteurs sur une pièce tragique. Il commença également à écrire ses mémoires, accentuant l'histoire un peu plus sur sa vie sentimentale avec son épouse défunte. Nostalgique, il ne cessait de penser à la vie qu'il aurait pu avoir à ses côtés.  Il se rendait régulièrement à l'Opéra mais aussi au Grand Theatre de Londres pour y admirer quelques pièces. Il s'absentait régulièrement aux réunion du Parlement britannique, ne se sentant plus obligé d'endosser cette responsabilité, s'y rendant seulement une fois sur trois pour y conserver son honneur. Ainsi il passa ses journées devant son piano, composant, jouant, se divertissant. Sa sévérité envers ses domestiques s'accentua de jours en jours, il finit même par en violenter quelques uns aussi bien que toute la maison commença par le craindre plus que la mort. Un fouet était toujours à porter de sa main, accroché à sa ceinture en cas de besoin.

Novembre 1874 – Paris : Théâtre

Un ancien ami à lui, Thomas Fitzmorston, l’entraîna avec lui en France, lui faisant visiter Paris et Versailles pour le faire changer d'air, lui montrer de nouvelles cultures, de nouveaux horizons qu'il n'avait pas encore explorés. Le 25, il accompagna le jeune homme à une pièce de théâtre, critiquant sans cesse les comédiens puis quittant la salle bien avant la fin de la pièce. Lorsqu'il sortit du bâtiment, une ombre se dessina devant lui, le surplombant de toute sa hauteur. Ce fut le commencement de la fin. Une nouvelle naissance, une nouvelle vie. Une morsure, une douleur, puis plus rien. Il se sentait irrésistiblement tiré par les ténèbres, à vrai dire il avait appelé la mort, elle n'avait qu' exaucer son souhait le plus cher, mourir, mais pas comme il l'avait envisagé... L'obscurité l'envahissait sans même qu'il aie pu esquisser un mouvement, non rien...
Il sentit un poids peser sur ses lèvres, du sang s'infiltrant entre ses dents. Ses mains entourèrent le poignet qui se pressait contre lui. Il tenta de s'en dépêtrer mais rien... Niet... Nothing... L'homme était beaucoup trop fort, ses longs cheveux noirs cascadant sur ses épaules venant chatouiller agréablement ses joues. Alors il se laissa aller, se disant que plus rien ne pouvait être pire... Mais il semblait se tromper... Ce goût métallique l'incitait à en prélever encore plus, il commençait à aimer ce que lui donnait son maître, une excitation fine naissante dans son cœur, il cessa de se débattre et appuya encore plus le poignet contre ses lèvres.
La mort s'empara alors de son corps, on l'avait prévenu, il fallait mourir pour renaître... Il ne s'était pas imaginé que cela puisse être aussi douloureux. Fermant les yeux il profitait de ses derniers instants en tant que simple humain, Comte de Rosenlord.
D'après son sire il avait passé le rituel, résultat : il ne s'en rappelait même plus. Peut-être cette expérience avait été trop choquante pour lui et que son esprit avait donc désiré lui ôter ce cauchemars de la tête. On lui apprit à haïr la Camarilla et à aimer sa nouvelle famille, le Sabbat. Du clan des Lasombras, sa personnalité déjà forte s'intensifia : devenu plus extravagant qu'à l'ordinaire, il était également plus hautain et orgueilleux que jamais. La moquerie et le cynisme s'insinuaient lui tel le venin d'un serpent sans qu'il ne puisse réellement s'en protéger. Le sadisme s'infiltra également en lui lorsqu'on l'éduqua au plus grand plaisir de ses congénères mais aussi peut-être leur plus grande malédiction : se nourrir de sang... Sa première victime fut Thomas, ainsi on lui enlevait ses sentiments humains. Ainsi il cessa d'être humain. Ainsi il devint vampire.

1874 – à maintenant : Nouveau Monde.

Le sang... sa nouvelle passion... sa nouvelle raison de vivre... Peu à peu il oubliait l'incident de 1873... Sa nouvelle demeure était certes reconstruite mais il s'en contre-fichait, il possédait l'éternité et il voulait s'en aller, loin d'où il venait, d'où il avait souffert... Son Sire quant à lui avait été tué par un membre de la Camarilla lorsqu'ils s'apprêtaient à rejoindre le Nouveau Monde. Très attaché à son Sire qui lui apprenait tout ce dont il avait besoins de savoir, il possédait désormais d'énormes lacunes en matière de connaissances vampiriques à cause de la mort de ce dernier. Il ne pouvait pas se prétendre amant de celui-ci, non, ils avaient une relation de maître et de subordonné même s'ils leur arrivaient quelques fois de se laisser tenter par les plaisirs de la chair. Il prit alors le premier navire pour le nouveau monde en quête de nouvelles richesses, de nouvelles rencontres, de nouvelles proies. Avant de partir il prit la précaution de prendre un calice, un jeune russe bourgeois qu'il avait rencontré sur le port. Tout de suite attiré par la blancheur surnaturelle du jeune homme sous le disque lunaire, le jeune Viktor s'était rapproché de lui et lui avait proposé ses services prétendant chercher un emploi. Bien évidement, il ne connaissait la nature maléfique d'Asher et fut surpris lorsqu'il le mordit pour la première fois. Mais peu à peu la douleur laissait place au plaisir et il allait de lui-même voir son maître pour lui donner son sang, ainsi il devint son calice personnel. Encore précautionneux, il s'en alla chercher une autre petite Vicomtesse nommée Maria De Blois, une française, qui lui servirait de calice lorsque Viktor serait trop fatigué pour lui offrir ce dont il avait besoin mais aussi pour servir ses petits plaisirs et besoins charnels. Ainsi il prit le large, dormant dans un cercueil qu'il fit placer dans la cale du navire prenant pour prétexte qu'il transportait un proche défunt. Le voyage se déroula sans encombre particulier si l'on omettait de dire le fait qu'il n'avait pas réussit à se retenir face à tant d'humains et qu'il en tua un au bout de la première nuit. Heureusement, il s'agissait d'un homme solitaire, passé inaperçu parmi toute cette masse d'énergumènes. Personne ne se posa donc de questions concernant la victime. Arrivé dans en Amérique, le jeune homme fit venir une diligence, une voiture et racheta un manoir à Los Angeles. Il devint alors comédien représentant des pièces simplement la nuit occasionnellement puis finit par être metteur en scène. Il continua le piano ainsi que le violon n'y comprenant rien aux nouveaux instruments qui faisaient leur apparition au fur et à mesure des décennies.
Au niveau du monde vampirique, il se présenta en tant que membres du Sabbat auprès de ses confrères et y fut accueilli quoique très peu apprécié par ses manières aristocratiques et extravagantes. Faisant parti du clan des Lasombras, ses frères et sœurs lui apprirent à maîtriser ses pouvoirs jusqu'au jour d'aujourd'hui. On peut dire qu'il s'en sort bien même s'il n'est pas un professionnel et qu'il préfère se vanter au lieu d'être réellement puissant. Il vécut ainsi jusqu'à notre époque, haïssant de tout son cœur la Camarilla et ayant donné l'immortalité à ses deux calices, Viktor et Maria.
 

En dehors du forum

QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ÉCRAN ?

Pseudo : Victoria
Age : 16 ans ^^
Comment avez vous découvert le forum ? en cherchant des forums de rpg sur les vampires et en fuyant ceux qui se rapprochent de Twilight et autres séries comme celles-ci !
Votre avis sur le forum ? Il a l'air d'y avoir une super bonne ambiance puis le thème bien sûr!
Votre présence sur le forum ? Houla, hum, je pense que je suis assez active, je ne bouge pas trop de chez moi alors je passe mon temps à écrire des rps ^^, bien évidement je ne serais pas présente lors de mes heures de cours (normal)
Quelles sont les caractéristiques de votre race ? OK par Nod.