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| Bal des soupirants [PV Zillah] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Bal des soupirants [PV Zillah] Jeu 6 Mar - 10:38 | |
| Au bord de cet océan, l'endroit était idéal pour consommer le succès couronnant mes efforts. Si je n'étais pas second du roi, une marche de plus avait été franchie. J'étais Neji d'Emiya encore Gardien de l'Elyseum, mais désormais Primogene du clan brujah. Faire eclipse à Marc ne fut point chose facile, amèrement j'avais pu constater des restes de son influence à l’assemblée du clan. Mais mon ombre avait su rallier ses opposants silencieux, ceux qui n'osaient pas face à sa carrure et sa réputation.
Je me devais bien de fêter l’événement, plus qu'une nouvelle tête au Conseil, il s'agissait de l'impulsion d'une nouvelle politique. La voix des brujahs est importante, cruciale, avec ma présence il s'agit alors d'offrir à la Camarilla de Los Angeles la stabilité dont elle avait besoin. Point de menaces à demi mot, le Régent dispose désormais d'un bras armé fidèle, mais désireux de retrouver toute la noblesse due à son rang.
L’événement devait être fêté ! Si notre clan n'avait pas l'art d'organiser une réception à la manière des toreadors. J'avais l’expérience des bals de l'Elyséum. Je souhaitais néanmoins l'organisation d'un événement plus intimiste, plus permissif. Qu'il était ennuyeux parfois de jouer à la mortalité, singer l'aristocrate moderne avec son verre de cristal légèrement rempli d'un sang merveilleux. La Camarilla avait parfois besoin de se souvenir de quelle nature nous étions animées. Sans tomber dans la bêtise sabbatique, il était bon qu'une nuit le lever de voile de la modération se fasse. De se sentir alors vampire, vraiment vampire. C'était le cadeau que j'offrais à mon entourage, le sang et l'extase.
Les calices n'étaient que des esclaves ce soir, prêt à servir nos plaisirs de leurs gorges. Il y-avait tout pour apaiser l'âme monstrueuse de nos natures bestiales. Plaisir de toucher la peau nu d'un éphèbe. Plaisir d'entendre les soupirs de la vie qui s'éteint. Plaisir de sentir le parfum du désir. Plaisir de voir, d’apprécier la beauté des calices. Plaisir de gouter au sang...
J'avais choisi des esclaves parfait, il y-avait des curieux, des dominés... Ce soir la mort allait frapper ces malheureux agneaux dans leur majorité.
Les invités arrivaient déjà à cet hotel particulier de Venice. La plupart était brujah, mais je ne pouvais dire non à la présence de quelques roses alléchées par la luxure d'une nuit sanguine. Une soirée au finale hétéroclite, en un milieu sombre d'un style victorien. Un lieux avec une décoration classique pour un vampire. L'hôtel disposait d'un grand salon, le cœur de cette soirée. Les invités avaient bien sur la possibilité de s’échapper un moment dans l'une des nombreuses pièces de ce palais pour assouvir quelques pulsions ou autres. Aux désirs de mes hôtes, cette soirée ne refusait guère d'opportunités.
En maître de cérémonie il me fallait être l'un dès plus sages. Allongé à la romaine sur un sofa noir, je me demandais combien de temps j'allais pouvoir résister à l'exotisme de cette délicieuse sud américaine. Je savourais déjà la douceur de ses lèvres, tout en conservant un regard pour mon interlocuteur. Il s'agissait d'un jeune toreador, apparemment comblé par cette soirée. Ne pouvant plus se satisfaire de quelques approches obscènes, ce cher ami se leva pour certainement gouter le calice en toute tranquillité. Je salua alors ce départ, m'occupant ensuite de mes lèvres au gouter de l'épiderme de cette jeune amie. Il me fallait me promettre avant le levée du soleil d'avoir gouté à son sang. Moi l’organisateur de cette soirée, je me devais de bien profiter aussi des fruits proposés.
J'étais Primogène, mais je demeurais aussi Narcisse, celui qui ne voit la beauté que comme un simple reflet. |
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| Sujet: Re: Bal des soupirants [PV Zillah] Jeu 6 Mar - 19:13 | |
| Le garçon d'étage venait tout juste de quitter ma suite lorsque mon téléphone vibra. Regardant mon smartphone, je prenais connaissance du sms ; regarde tes mails ma Sœur. Un petit sourire se dessina sur mon visage. Prenant mon ordinateur portable, je pris place sur la table de salon, les fauteuils y étaient très confortables, chose logique pour une suite V.I.P à mille cinq cents dollars la nuit. Ailis, comme d'habitude avait fait le choix du luxe déraisonnable en me prenant cette réservation. Heureusement pour moi, c'était elle aussi qui en payerait la note ; non pas que j'étais dans le besoin, bien au contraire mais j'avais un tempérament à ne pas jeter l'argent par les fenêtres. Me connectant au réseau de l’hôtel, je pris connaissance du mail.
Bonjour Ma Très Chère Sœur,
J'espère que tu es bien installée dans ta suite. Je t'ai fait parvenir un petit cadeau qui te sera utile en plus de te ravir. Tu le trouveras sur le lit.
Ta Grande Amie Ailis.
A la suite de ce mail, une photo en pièce jointe que je m'empressais de télécharger sur mon ordinateur. La photo n'était qu'un leurre contenant en réalité des données cryptées à l'intérieur pour qui le savait et connaissait bien sur le code ou dans ce cas présent, la clef de décryptage. Ailis était une vraie mordue de tout ce qui touchait au cryptage et à la stéganographie ; cela nous permettez des échanges de la plus haute importance sans la moindre crainte de fuites.
Illa,
J'ai appris qu'il y avait une réception organisée par le nouveau primogène Brujah ; Neji d'Emyia. Je pense qu'il serait judicieux pour toi de t'y rendre. Il n'est pas nécessaire de te souligner le véritable enjeu d'une telle opportunité pour le clan et pour toi.
Ps : pas d'invitation, à toi de faire parler tes charmes pour t'incruster à la petite fête. Comme je t'envie et au combien j'aimerais être à tes côtés et te voir porter mon présent.
Ailis.
Détruisant toute trace du mail et de la pièce jointe, j'allais en direction de la chambre à coucher où m'attendait posée sur le lit, une somptueuse robe de soirée. Enfilant la robe haute couture noire qui épousait parfaitement les formes généreuses de mon corps, je pris quelques minutes pour m'admirer. Ailis toujours égale à elle même, m'avait offert une longue robe fendue tout du long de la jambe gauche et dénudant intégralement mon dos ; pour le décolleté de la robe, celui-ci était des plus aguicheur, ainsi vêtue, il était clair que j'allais attirer l'attention à la petite fête. La grande inquisitrice avait aussi pensé aux chaussures noires à talons hauts allant avec la robe.
A peine coiffée, la sonnerie du téléphone de la suite résonna pour m'avertir que mon chauffeur était arrivé. De mon hôtel, il fallu une vingtaine de minutes pour gagner le lieu des festivités. Là, le chauffeur m'ouvrit la portière de la limousine m'informant qu'il m'attendrait comme lui avait demandé Ailis. La démarche féline je montais les marches de l’hôtel particulier. L'endroit, proche de l'océan avait un cachet notable. Malgré l'heure peu avancée, il y avait déjà foule et l'odeur du sang flottée déjà dans l'air ; douce odeur... C'est avec patience que je mettais frayée un chemin vers l'entrée où m'attendait un comité d'accueil ; le moment était venu de voir si mon charme faisait toujours autant d'effet. Quand à ma couverture, celle-ci était parfaitement rodée depuis des siècles déjà et m'avait valu mon entrée chez les Trémère, « la belle du bal » comme Ailis s'amusait à l’appeler. Avec les ans, j'avais perfectionné cette couverture cachant ma fonction d'Astor ; j'étais Zillah Vi Britania experte en œuvres d'arts et livres anciens.
« - Bonsoir, Vi Britania, je viens présenter mes hommages au maître de cérémonie. » Dis-je avec le plus grand des respects au chargé des entrées. |
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| Sujet: Re: Bal des soupirants [PV Zillah] Ven 7 Mar - 15:39 | |
| Tout portait à croire que rien ne pouvait entraver cette nuit de délice. Comme par enchantement, la belle se laissez faire par l'audace de mes caresses. Très vite il me fallait sentir ce corps encore chaud, apprivoiser la belle créature et réfréner des tentations si gourmandes. Dompter le désir était un exercice si délicieux, attendre pour mieux savourer ces plaisirs. Sans la moindre discussion politique à soutenir, je me trouvais totalement à la disposition de ce calice. Prêt à finaliser mon rôle de vampire charmeur, prêt à consommer la noble vitae de ce corps chaud. Encore quelques instants de légèretés et...
Mais me voila interrompu par l'un de mes hommes, la sécurité dans l'incertitude venait toujours me voir. Combien de temps leur fallait-il pour apprendre à avoir de l'initiative dans les idées. On m'annonça une caïnite de grande beauté, introuvable en nos fichiers, ne s'étant point présenté sur son clan, ni sur ses intentions réelles. Me présenter ses hommages... Hum ce n'était pas sur ce point que mes hommes avaient hésité sur la procédure à suivre. Elle était charmante au point de faire chavirer le coeur de ce toreador à l'entrée. Point d'attention hostile révélée dans l'aura, une personne manifestement partisan de la Camarilla, cette dernière donnée n'était point encore confirmée... Je soufflais au rapport ainsi fait, on me dérangeait pour une beauté, alors que je m’apprêtais à en gouter une autre. Je donna alors mes ordres concernant miss Vi Britania. Tant d'éloge sur son charme, je voulais bien sur vérifier cela. Aussi, rien que son patronyme sonnait à mes oreilles avec prestige.
Je donnais audience à miss Vi Britania au Salon Diogène, une pièce éclairée par un grand chandelier, tapisserie de style ancien, lit et autres couches pour le confort. Assis confortablement sur un fauteuil Voltaire, j'attendais cette nouvelle arrivée tardive. A mes cotés et à demi nu se tenait la créature sud américaine. Prévoyant la faim de mon hôte j'avais alors pensé à convoquer deux calices mâles. Jeunes et asiatiques, ils étaient d'anciens de mon clan, l’organisation mafieuse de ma famille, mais entachés par le déshonneur d'une trahison les voila à servir leur maître pour une dernière fois. Torse nu, les deux garçons attendaient, alignés contre le mur. Ils étaient si lucides sur leur sorts.
Je faisais grand plaisir à un hôte qui ne s'était pas présenté dans les règles de l'art. J'ignorais sa fonction et sa position... Mais tout m'intriguait dans cette façon audacieuse de tout miser sur un certain charme. Aussi je patientais chemise ouverte, peu vraiment à mon tour soucieux du protocole. Après tout, nous n'étions pas en Elyseum et la soirée se présentait sous les aspects de la démesure. Le sang se devait de couler au salon Diogène, parce que nous étions vampire, parce qu'il fallait au moins sanctionner deux trahisons.
Alors quand miss Vi Britania ouvrit la porte du salon pour se présenter devant mon regard encore suspicieux. Toute méfiance s’endormit bien vite devant ce portrait, les éloges n'étaient point immérités. Mais il demeurait la question fâcheuse de l'identité. C'était à moi de m'adresser en premier lieu, à la nouvelle arrivante.
"Miss Vi Britania, quelle audace d'avoir ainsi parié sur vos charmes pour entrer. Vous avez eu de la chance d'avoir trouvé sur votre route un toreador, déjà conquis apparemment. Vous vous doutez que je ne puis décemment pas me contenter d'une raison de simple présentation d'hommage. Aussi j'aimerais connaître votre clan et votre statut si vous en disposez d'un. Quand la chose sera faite, j'aurais à mon tour l'audace de vous demander votre compagnie à la dégustation de ces calices. J'ose espérer que la chose ne brusque guère vos convictions, aussi j'espère qu'ils seront à votre gout."
Encore quelques mots de simples formalités et nous pourrions passer aux choses sérieuses. Je n'imaginais nullement de mauvaises intentions de sa part, cela aurait été relevé. Je pensais que miss Vi Britania cherchait soit mon amitié, soit de l'influence, soit une place pour jouer au vampire en toute quiétude. On pouvait bien manger sans la fatigue de la chasse, sans l'angoisse de préserver cette Mascarade. Savourer le sang en toute tranquillité, il s'agissait presque d'un luxe en ce monde moderne. |
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| Sujet: Re: Bal des soupirants [PV Zillah] Sam 8 Mar - 13:22 | |
| Mon interlocuteur, un asiatique à la tenue légèrement débraillée, s'adressa à moi avec respect. Il était clair que j'avais attiré son attention avec mon petit numéro de femme mystérieuse. Bien sur, cela m'avait ouvert « sa » porte mais je ne devais pas crier victoire trop vite et rapidement lui confirmer que je n'étais point là pour lui faire perdre son temps, avant que le charme de la beauté mystérieuse ne retombe. Balayant du regard le salon, j'en mémorisa chaque détail grâce à ma mémoire photographique. La pièce était somptueuse, décorée avec grand goût pourtant, de cette petite fête émanait une odeur macabre de luxure, bien loin des préceptes véhiculés par la Camarilla habituellement, comme l'indiquait les deux calices en offrande.
"Miss Vi Britania, quelle audace d'avoir ainsi parié sur vos charmes pour entrer. Vous avez eu de la chance d'avoir trouvé sur votre route un toreador, déjà conquis apparemment. Vous vous doutez que je ne puis décemment pas me contenter d'une raison de simple présentation d'hommage. Aussi j'aimerais connaître votre clan et votre statut si vous en disposez d'un. Quand la chose sera faite, j'aurais à mon tour l'audace de vous demander votre compagnie à la dégustation de ces calices. J'ose espérer que la chose ne brusque guère vos convictions, aussi j'espère qu'ils seront à votre gout."
M'approchant du primogène, le regard accroché un bref instant sur les deux calices mâles, je pris place en face de mon interlocuteur occupé avec une beauté sud américaine à moitié nue. Volontairement, je répondis à ces interrogations avec une pointe d'accent français dont j'avais pu, à maintes reprises, voir les effets charmeurs opérer. Un petit détail qui avait pourtant une grande importance pour mon rôle.
« - Je tiens tout d'abord à vous remerciez de votre hospitalité. Je me nomme Zillah fraîchement arrivée de France. » Dis-je mélodieusement avant de reprendre. « - Et c'est au nom des Trémères, Mon Clan, que je me permet de vous féliciter pour votre nomination comme Primogène des Brujah. »
Faisant une nouvelle pause, je fis quelques pas supplémentaires en direction du Brujah diminuant ainsi la distance qui nous éloigniez sans pour autant empiéter sur son espace vital. Ailis ne m'avait donné que très peu d'informations, m'obligeant à composer mon rôle en live, un exercice à la fois dangereux et sincère. Il était facile de faire une boulette mais, les pointes d'hésitations, les blancs bien que relativement courts donnaient de la crédibilité au récit.
« - Je dois bien avouer que, bien que sincères, mes hommages ne sont pas l'unique raison de ma présence ici. Je suis de celles qui appliquent l'adage 'bien heureux le simple d'esprit qui sait compter sur la chance pour provoquer le Destin'. Apprenant pour votre fête, j'y ai vu une chance de rencontrer des personnes d'influences ; chose primordiale dans mon domaine d'expertise. » Je fis de nouveaux quelques pas en direction de Neji brisant finalement son espace vital rendant notre discussion plus chaleureuse, plus intime.
« - Je suis experte en livres anciens et plus généralement dans les œuvres d'arts en tous genres... » Me pinçant légèrement la lèvre inférieure, les yeux rivés sur le Brujah je poursuivis mon numéro de charme. « - Et, la vision qui m'est offerte en ce moment est des plus agréable. »
A travers mon approche, il était quasiment certain que mon interlocuteur aller voir en moi, la jolie plante vampirisée pour sa plastique avant tout mais, qui, recelait d'autres qualités pour ceux et celles se donnant la peine de creuser un peu plus en profondeur. Ainsi, présentée, il me sera tout naturel de me renseigner sur les livres anciens, sans éveiller les soupçons et ainsi avoir un début de piste concernant la dite traduction d'Aristote de Laurent recherché par Ailis. Un tel livre ne pouvait pas circuler dans les sphères de la plèbe, mais bien dans celles de la haute société des libres penseurs et autres personnalités de pouvoir. Il ne tenait qu'à moi et à ma rencontre avec Neji pour m'approcher de tels personnages. |
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| Sujet: Re: Bal des soupirants [PV Zillah] Sam 8 Mar - 17:18 | |
| J'aimais beaucoup cette franchise, si surprenante venant d'un membre de notre race. La plupart du temps on m'aurait répondu de façon détourné, comme un réflexe politique camariste. On m'aurait dit, Comte d'Emiya, c'est pour rendre hommage à tout un clan que je suis là, à tout un clan qui se bat et qui meurt pour les idéaux de la belle Camarilla. Ceux qui disaient cela n'étaient guère inventif j'en conviens facilement. Alors quelle simplicité de m'avouer la véritable raison, gagner en influence dans ce lieux propice à l'assouvissement des désirs. Il fallait alors mettre un masque, ou forcer l'apparition de certaines envies. Le tour était alors joué, partager la coupe des seigneurs c'était parler avec eux, attirer la sympathie de certains.
Zillah, du clan Tremere et experte en livre ancien, je ne remettais point en cause cela. Parfois l'on trouvait des perles au sein du clan des sorciers, et il ne fallait pas les sous estimer pour autant. Elle était certainement la seule représentante de ce clan à cette fête spéciale. Unique elle devenait donc un objet intéressant, une Tremere qui n'hésitait à braver ce genre de milieu pour une quête d'influence. Néanmoins, c'était un mauvais choix comme début de carrière. Il y-avait les réceptions d'Ismahel Primogène des roses qui étaient bien plus osées que celle-ci. Et Ismahel était un grand ami des artistes, un grand amoureux des connaissances. Si je disposais d'une bibliothèque avec pour seuls trésors de grands poèmes philosophiques datant de l'ére Edo, lui pouvait se targuer de disposer du reste. Ismahel était le vampire à rencontrer si tel était son objectif.
Plus que la franchise, j'aimais sa façon de parler, sa façon de se rapprocher de mon corps. Elle avait quelque chose qui déroutait pour une tremere. Ultérieurement il me fallait me renseigner au sujet de ce joli minois. Évidemment elle me faisait languir avec ses regards, j'avais déjà assez souffert au cour de cette soirée, j'avais si soif désormais.
Il s'agissait alors d'un échange, quelques contacts contre quoi... Une simple compagnie cela était suffisant à vrai dire, j'étais une âme généreuse ce soir. Je récompensais ainsi l'audace et la franchise, des vertus qui s'oubliaient à la Camarilla. Même si à l'encontre de cette jeune Tremere je ne pouvais m'empecher de penser à quelque chose qui clochait. Aucun élément, je ne pouvais faire un procès, je n'en avais aucune envie car sa compagnie m'apparaissait plaisante.
"Vous êtes surprenante à ainsi répondre par votre recherche d'influence. Je puis vous guider, vous assister même, vers des personnes qui sauront vous orienter, vous satisfaire bien mieux que moi..."
Comment mes yeux pouvaient éviter ce corps qui s'offrait à moi. Elle avait capturé mes sens, déjà Eléanore la magnifique semblait si lointaine lors de cette première rencontre.
"Aucun prix ne vous sera demandé pour ce service miss, simplement j'oserais vous demander de rester pour la nuit. Je connais une personne à laquelle vous devriez rendre une visite, mon homologue du clan de la rose. Sa bibliothèque est dit-on l'une des plus riche au monde, il est aussi un expert en livre ancien. Ses soirées sont davantage selects que les miennes, je suis un débutant face à lui, mais qui saurait ignorer un mot d'introduction du Primogene des sages ? Pour vous je le ferais, cela ne me coute pas vraiment."
Il ne s'agissait point d'acheter sa docilité, je voulais simplement conserver cette présence si radieuse. Elle représentait un vent si rafraichissant pour une sorcière, elle en devenait une invité de qualité à cet égard.
Me levant alors car certain de l'effet concernant ma proposition, je me retrouvais désormais si proche du corps de Zillah. Délaissant alors la créature du sud, je préférais dévorer son regard envoutant et d'une caresse enfantine effleurer sa joue si tendre.
"La nuit nous appartient je pense, je vous donne la possibilité de choisir. Quel plaisir souhaiteriez vous combler miss Vi Britania ?"
Il y-avait le sang ou la chair, cette question n'était pas si ouverte qu'elle pouvait paraitre. Elle correspondait au reflet de mes désirs, en cela la chose devait être entendue. |
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| Sujet: Re: Bal des soupirants [PV Zillah] Ven 14 Mar - 21:17 | |
| Tout portait à croire que j'avais fait forte impression auprès de Neji, primogène des Brujah. En effet, celui-ci m'offrit une 'carotte' des plus alléchante ; il se proposa de me recommander auprès de son homologue du clan de la Rose. Selon les dire de mon interlocuteur, le primogène des Toreador possédait l'une des plus riches collections de livres anciens. Si quelqu'un pouvait avoir des informations sur le livre que je recherchais c'était bien lui. Neji était un vampire intelligent, charmeur et rusé. Certes, j'avais fait une petite lecture à froid du primogène pour tenter de le cerner et j'avais décelé ces qualités, mais, il réussit à me surprendre. Une pensée traversa mon esprit qui me troubla un bref instant ; ne me serais-je pas faite piéger à mon propre jeu ? Si je me posais cette question alors oui. Pour confirmer mes doutes, Neji s'était levé, s'approchant de moi pour me flatter délicatement la joue. Fermant légèrement les yeux, je me fis docile, le laissant faire à sa guise. Il avait beau dire qu'il m'aidera sans rien me demander en retour, la réalité était toute autre. En plus de gagner mon attention, il venait avec intelligence, d'acheter ma docilité, ma presque soumission.
Mon esprit bouillonna cherchant une réponse appropriée me permettant de reprendre notre échange à mon avantage. Malgré moi, il me fallu admettre que Neji, m'avait porté avec subtilité une magnifique estocade qui me déstabilisa un instant. Mais, je n'avais pas dit mon dernier mot et pour la première fois, j'avais l'envie d'oublier mon jeu de rôle pour m'y abandonner complètement afin d'en vivre chaque seconde pleinement. C'est donc joueuse, que je lui échappais, via un pas croisé. Frôlant de mon dos son épaule, mes cheveux caressant sensuellement son visage, je fis de cette esquive de combat un mouvement aussi bref qu'intime. Féline, je rejoignis la jeune femme sud américaine, l'ongle de mon index effleurant sa douce peau dénudée tandis que j'allais prendre place derrière elle. Mettant ma tête à sa hauteur, les yeux rivés sur Neji, je répondis d'une voix provocante à sa question.
« - Pourquoi devrions-nous choisir messire. Comme vous l'avez si habilement fait remarquer, nous avons toute la nuit devant nous. Ainsi, il nous est aisé de mélanger à la fois la soif et la chair. Et par pitié, appelez moi Zillah.»
Sur ces douces paroles, j'embrassais dans le cou la jeune femme avant de la mordre ne buvant que très peu. Les lèvres ensanglantés, mon regard se reporta sur le primogène attendant sa réaction. |
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| Sujet: Re: Bal des soupirants [PV Zillah] Lun 17 Mar - 19:43 | |
| Elle croquait la première au fruit que je gardais pourtant si jalousement. Elle goutait la première à ce met que je me réservais depuis si longtemps. Une nouvelle à Los Angeles qui déjà défiait le conseiller des sages, beaucoup de mes semblables se seraient alors élevés face à cette audace déplacée. Tout ceci n'était qu'une coquetterie, il n'y avait aucun intérêt à se déchirer à propos du sang d'un fruit délicieux. Eve croqua la pomme en premier, elle proposa ensuite le gout de ce fruit à son compagnon. Une scène qui possédait quelques similitudes pour ceux qui aimaient chercher. Je n'avais aucun grief envers Zillah son naturel me plaisait et son aisance au milieu de ce lac de requin me rappelait quelques errances.
Voila qui était une belle réponse de surcroit. Cela me donnait si soif à présent, la chair et le sang, je me devais de tout consommer avec appétit en cette soirée. Il n'était plus question de livre, ces détails se régleront en temps voulu. Nous en étions à savourer ces instants, moments qui annonçaient une escalade dans la perversion, l'horreur dévoilée de notre nature. Déjà ses crocs avaient transperçais la peau halé de ce fruit, déjà ses caresses avaient visitées les formes généreuses de ma créature. Comment ne pas répondre présent à cette invitation ?
Il me fallait alors rejoindre cette promesse, en délaissant quelques peu les deux mâles. J'aurais aimé commencé par ce menu, mais la dame avait son choix. Totalement en transe à force de manipulation de l'esprit, la créature ne voyait pas le mal qui tournait autour de son corps. Des caresses elle appréhendait le désir, des crocs elle avait alors un doux aperçu de l'extase que pouvait offrir un vampire avant la mort de sa victime. Sans un bruit, si désireux de gouter au sang, je laissais alors chuter la chemise qui comprimait inutilement mes mouvements. Aveuglé par le désir je longeais alors le corps de l'esclave. Aucune rudeur, que de la douceur, en chemin je ne pu m'empecher de déposer quelques baisers sur ce chemin de chair. Déjà la pauvre soupirait à l'avance du sort qui lui était réservé. Le sang brujah qui coulait en mes veines avait du mal à contenir toute cette envie de morsure. Arrivé à l'épaule, mon regard d'ébène fut capturé par celui de Zillah. Instinctivement je ne pu dire non à cette invitation au baiser, juste du bout des lèvres, simplement pour gouter les quelques perles de vitae que le fruit me promettait. Fermant les yeux, appréciant alors le gout de ce calice, j'étais encore plus résolu à prendre tout ce sang.
"Zillah mordons ensemble ces calices, faisons leur vivre l'extase du baiser de vampire."
Si les mâles avaient conscience qu'il s'agissait d'une exécution, la créature ne faisait que vivre cet instant avec délectation. Nos caresses semblaient combler cet être avec efficacité. D'un geste de la main je commanda au premier des condamnés à s'approcher de nous. Pas besoin de mot il avait dès lors compris ma pensée, donner encore plus de plaisir à cette pauvre chose. Agenouillé, désormais il touchait à l'intimité de cette fleur du sud. De ses lèvres il allait pouvoir assurer une belle nuit à ce fruit.
Ne me préoccupant guère des gémissements naissant, je n'avais d'yeux que pour Zillah. Nos regards étaient prêt à plonger en cette nuque, c'est le miens qui s'aventura le premier pour la recherche d'une place propice à la morsure. Salivant par avance, de ma langue effleurant mes lèvres je donnai le départ à ce curieux supplice. Mes crocs transpercèrent les faibles défenses de ce fruit, de la mortalité je nourrissais alors mon immortalité. Un gout merveilleux, pour une existence qui traversait les siècles. Des plaisirs de chair, de l'extase du sang, la pauvre chose ne savait plus comment se comporter face à tant de plaisir. Son corps ondulait aux convulsions d'extase qui étreignaient son corps. Difficile à penser que j’arrêterais ce baiser avant la mort, j'attendais au moins que Zillah me rejoigne à cette mise à mort. |
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| Sujet: Re: Bal des soupirants [PV Zillah] Ven 28 Mar - 9:53 | |
| Alors que le primogène Brujah retirait sa chemise pour me rejoindre, j'esquissais un sourire à la fois carnassier et coquin ; une invitation à la luxure qui nous attendait. J'étais heureuse de voir qu'il n'était pas de ceux à s'offusquer lorsqu'on prenait leur jouet. J'avais mordu sa délicieuse proie qu'il c'était sûrement gardé jalousement, luttant tout le long de la soirée, dans l'intention de se délecter de ce met de choix. Doux, le Brujah vint effleurer mes lèvres ensanglantées par la divine vitae qui les souillait. Je ne sus dire si le primogène se délectait plus du sang du calice sur mes lèvres ou de la douceur de celles-ci. Intérieurement, je choisis la seconde idée flattant ainsi mon ego. Ronronnante, je bu le moindre de ces mouvements, me régalant de la douce vision de son torse nu, de son délicat parfum enivrant. A partir de maintenant, le jeu de la duperie venait de prendre fin et tout ceci jusqu'à la fin de notre délicieux repas.
Le calice était dévoré par l'extase, le feu du plaisir charnel. Elle n'avait aucune idée de ce qui l'attendait contrairement aux deux mâles et de ce fait se nourrissait pleinement de chaque plaisir offert. Ondulante et gémissante, la jeune femme sud américaine se rapprochait de plus en plus de l'orgasme. Son show était des plus plaisant à voir et à entendre, mais ce n'est point cela qui retenait toute mon attention. Non... J'étais toute accaparée par Neji, enfin par son regard d'ébène plongé dans le mien comme si, il cherchait à scruter mon âme. Ronronnante, un sourire se dessina sur mon visage lorsqu'il enfonça ces crocs dans le cou de l'humaine, se délectant de sa précieuse et douce vitae. Le vampire devait sûrement se contenir pour ne pas la vider trop vite tellement le nectar de ce doux fruit était exquis.
La vie de la mortelle ne tenait plus qu'à un fil. Tel un prédateur, je laissais la jeune Sud Américaine se rapprocher du plaisir, attendant mon heure pour me régaler de sa vitae. Doucement, j'allais embrasser son cou, le lapant entre deux baisers, mes ongles courant sur le torse dénudé de Neji. Attentive aux ondulations du corps de la mortelle et à ces battements de cœur anarchique, j'attendis encore un peu, la laissant entrevoir l'extase. Ce ne fut que lorsqu'elle arriva au bord de l'orgasme que je lui offris mon tendre et mortel baiser vampirique plantant mes crocs dans son cou pour sceller sa mise à mort. Son sang chaud et bouillonnant était un véritable régal pour mes papilles gustatives. La respiration haletante, la jeune femme s’arqua gémissante, soumise au plaisir procuré par nos baisers vampiriques. Lentement, ma main remonta sur la peau douce du primogène en une délicate caresse tandis que je dégustais ce met de choix. Il était rare que je prenne plaisir à partager un calice, trouvant cela trop intime.
J’eus un léger rictus tandis que je griffais sans vraiment m'en rendre compte le torse du Brujah, l'esprit perdu à la pensée d'Ailis loupant ce festin qui aurait été très certainement à son goût. Mais, bien vite, la réalité me sortit de ma douce rêverie, bientôt l'humaine ne sera plus. L'idée de perdre « notre » jouet m'ennuya. Tirant la tête de l'humaine en arrière par les cheveux, je fis ma morsure plus sauvage, plus douloureuse comme si je voulais lui faire comprendre son funeste destin et ainsi goutter à sa peur. |
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| Sujet: Re: Bal des soupirants [PV Zillah] Lun 21 Avr - 14:53 | |
| Une scène à glacer le sang, deux monstres aspirant la vitalité d'un être qui n'avait rien demandé. Il n'y avait aucune sagesse à prendre ainsi une vie. Simplement faire corps avec l'horreur des entrailles, permettre à cette voix obscène de gouter au plaisir d'incarner un véritable vampire. La beauté s’essoufflait, la plante se mourrait vidée de sa force, vampirisée de son énergie. Par deux immortels à la beauté glacée, un sage et une érudit, alliés dans le meurtre. J'aimais ses initiatives, j'aimais son regard, elle n'était pas frigide à l'idée de faire souffrir, elle n'était pas contre l'idée d'en prendre un certain plaisir. Touchant alors ma peau nue, n'hésitant point à y opposer ses griffes. Une tremere bien atypique.
Nous aurions pu laisser la belle mourir dans le confort de l'extase, mais ma tendre amie en décida autrement. Rajoutant la douleur à ce trépas, la créature eut la révélation avant la chute, il s'agissait bien d'un assassinat. Elle aurait aimée criée, bénéficier d'une aide divine, mais personne ne vint et comment hurler au désespoir sans énergie. A peine avait-elle la possibilité de se mouvoir, on ne voyait que l'horreur marquer ses traits. M'abreuvant du sang, je sentais que la belle n'avait plus rien à offrir, le calice était vide.
Bouche ouverte, c'est dans un court soupir notre repas avait rendu l'âme. J'avais encore son sang sur les lèvres. Le calice consommée, son corps s'avérait être une gêne désormais. Repoussant le cadavre, je pouvais admirer ma cruelle complice. Après une caresse dans ses cheveux, j'entrepris l'idée sensuelle de déposer un baiser sur ces lèvres rouges. Nous partagions les dernières saveurs de cette mortelle. Que son repos soit.
Mais ce n'était que le début, il nous restait encore deux garçons à dévorer. La mort de la créature semblait avoir ému le plus jeune des deux sacrifiés. Il se nommait Renji, à peine avait-il 17 ans qu'il était la à attendre la fatalité. Sora son grand frère était celui encore debout, attendant lui aussi. Tout deux possédaient la beauté du peuple nippon, mais à cause d'une faute impardonnable les voila ainsi.
J'étais aux cotés de Zillah, préférant poursuivre en de meilleures conditions je relevais l'exquise tremere pour la conduire sur le lit, au fond de la pièce. La tenant par la main, ayant peur de froisser d'une mauvaise manière la lady, je l'invitais donc à prendre place sur ces draps de soie. Faisant approcher les deux frères, il me fut venu l'idée d'une possible rédemption. Après tout, nous avions bien mangés, nous n'étions pas totalement obligés d'achever cette nuit dans le sang. Même si l'idée en était si tentante. L'idée de trancher la question m'était insupportable, étant subjectif au verdict je préférais laisser le choix à mon hôte. En présent de son arrivée en ville.
Les garçons alignés en face de nous, je murmurais ainsi à l'oreille de Zillah.
"Ils sont à vous Zillah, voyez cela comme un présent de bienvenue en cette cité. Deux excellents calices. A vous de choisir, vous pourrez quitter le manoir cette nuit en leur compagnie. Ou vous pouvez décider d'en croquer un ce soir avec moi, voir les deux. La décision est votre."
Je mesurais par cette question, le désir qui habitait Zillah. Il n'y avait véritablement pas de bons choix, enfin plus ou moins. C'était un fait, la bête qui soumettait mon appétit sanglant pourrait être frustrée à l'idée de ne pas en croquer au moins un. |
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