Présentation de  

Sylvio FRATELLI

L'apôtre du Marionettiste.

Nom : Fratelli Prénom : Sylvio Surnom : L'apôtre du Marionettiste Date et lieu de naissance : 1895, Milan(Italie) Date et lieu d'étreinte : 1922, Rome(Italie) Age + Statut d'âge : Vieux Nouveau-Né Génération 10 Faction Sabbat Clan Malkavien Anti-Tribu Poste aucun Disciplines Présence 1, Auspex 2, Aliénation 4, Dissimulation 1

Feat. Kurt Sutter as Margos Dezerian

Les apparences sont trompeuses

A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?

Que dire de l'apparence de celui qui sait voir par delà les mensonges et les costumes? Ces traits taillés au couteau, cette longue face caucasienne que percent le gris granit du regard que je pose sur leurs errances, d'aucun pourrait le trouver attirant. Les humains s'imaginent que leurs costumes et leurs maquillages rendent crédible leur pauvres êtres, mais je sais qu'ils écoutent avec respect celui qui s'affranchit de leur carcan.

L'habit ne fait pas le moine, mais la nudité fait le Prophête.

Mais ils ne sont pas encore prêt pour ça, je me contente de simplicité :Amples chemises blanches, sarouels, manteaux pour transporter mes maigres attaches matérielles, mais rien entre moi et la terre qui m'empêcherait de ressentir les vibrations de ce Pays dans sa descente vers la ruine. A ceci, ma crinière blonde et ma barbe mal soignée, saisie par l'étreinte dans l'exaltation de la Marche sur Rome, achêve de constituer l'image du prophête, du professeur et du philosophe que les humains attendent...

A la découverte de votre esprit

QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?

Nous sommes les bergers des ames humaines, ceux que Dieu a issu de la lignée maudite de Caïn pour les mener jusqu'à leur perte. Ils sont capables d'ériger eux même les machines politiques et sociales qui régiront les abattoiirs du jugement dernier, tout ce que nous avons à faire est de veiller à ce qu'ils ne perdent pas leur malfaisance et leur besoin de diriger et détruire ceux plus fabiles qu'eux.
C'est donc ma tâche, veiller les instincts, les pensées, les mouvements des mortels et les aiguiller afin qu'ils génèrent à la fois assez de chaos pour s'auto-détruire et assez d'ordre pour couper toute échappatoire à celui qui percevrait nos desseins. J'ai été initié par le plus grand maître, qui mena un pays entier à sa perte et à sa corruption durant les dernières vrai guerres humaines, et je cherche à être digne de son héritage dans cette nouvelle cité.
J'aiguille par la parole, l'enseignement et dans le pire des cas la manipulation pure de leurs émotions ceux qui seront capable de transformer Los Angeles en l'usine de mort qu'elle mériterait d'être, et seul deux choses sont capable d'attirer mon Ire.
D'abord, les lâches de la Camarilla, détournés de notre but en croyant que la survie des plus forts de notre race déchue est plus importante que notre dessin, et qui se cachent derrière l'humanité et tente de mêler leurs âmes à la leur, dans une pitoyable tentative de détourner l'Apocalypse par leur Mascarade.
Ensuite, ceux qui corrompent mon travail en brisant les esprits ou en les pliant. Quel berger brise les pattes à son troupeau pour le porter sur son dos jusqu'à la pature? De telles brebis ne mériteraient qu'une mort rapide pour ne plus entâché le beau tableau du tourbillon de la société humaine.

My life before and after...

MA VIE  DE MA NAISSANCE A AUJOURD'HUI...

Sylvio est né en 1895 dans la ville de Milan, fils d'un conseiller municipal influent issu d'un famille bourgeoise locale. Sa jeune enfance se déroule assez calmement dans la riche maison de ses parents, entourés de quelques serviteurs, et rien jusqu'au jour de son départ pour l'université en 1913 n'aurait pu annoncer ce qui l'attendait...
Sitôt hors du carcan familial, Sylvio se plongea avec delectation dans les turpitudes de la vie étudiante, son esprit bien éduqué s'éveillant plus dans les cafés étudiants que dans les ennuyeux cours de sciences économiques et politiques. De cercles en clubs, puis de clubs en confrérie, ils s'enfonçait de plus en plus dans les secrets d'une société mystérieuse aux yeux du profane, où une poignée de main au cours d'une soirée dans la villa du père d'un ami pouvait avoir plus d'impact pour son avenir que tous les examens de l'année. Il se mélait à des conversation politiques qui frôlaient la philosophie ou la théologie et qui auraient choquée de nombreuses personnes, si elle ne menaient pas tout simplement leurs participants au tribunal le plus proche. C'est au cours d'une soirée de ce type qu'il fit la rencontre du Signore Vitelli, alors qu'ils commentaient le tout récent XIIIe congrès socialiste. Si l'homme en costume noir parfaitement ajusté, à la sévère barbe noire et à la quarantaine bien passée aurait semblé plus à sa place aux bals princiers, son langage était parfaitement adapté à ses interlocuteurs plus jeunes et plus modestes, et il donnait lors de ses interventions l'impression d'avoir été présent derrière chaque personalité citée, à lire dans leurs coeurs et leurs calculs comme dans un livre ouvert. Etonnament, la fougue des idées qu'il défendait et imposait avec une déconcertante facilité au reste de l'assemblée ne semblait pas lui même l'atteindre, sa voix restant grave et posée tout au long du débat.
Intrigué, Sylvio l'aborda pour tenter de comprendre plus précisément comment un homme dont le nom ne paraissait pas dans la presse pouvait s'être fait une idée et une maîtrise si juste de la scène politique Italienne, pourtant si boulversée ces derniers temps.
A son grand plaisir, Vitelli sembla prendre un grand intérêt pour le jeune étudiant, commençant à éclairer sa lanterne sur les différents rouages des grands mouvements politiques qui se disputaient l'Italie et les raisons derrière les troubles qui l'agitaient. D'electron libre errant de groupes en groupes sans but réel, Sylvio était devenu une sorte de disciple de cet étrange homme, et nombreuses furent les fois où ils se retrouvaient absorbés si longtemps dans leurs conversations que Sylvio n'aurait pu redire précisément ce qu'ils s'étaient dit, n'en retenant qu'un vague souvenir d'epiphanie en compagnie de son mentor.
Au fur et à mesure de leurs entretiens nocturnes, les deux hommes s'aventurèrent dans des lieux plus secrets, sous la guidance du plus vieux des deux, qui fit découvrir à Sylvio des ordres mystérieux et occulte à l'emprise étrangement forte sur les affaires du monde autour d'eux, révélant des secrets sur des leviers et des forces dans les ténèbres des antichambres qui sous-entendaient de plus en plus l'existence d'une société ignorée de tous qui controlerait ce monde par des moyens surnaturels, tirant sa force du sang de l'humanité.
Vitelli commença de plus à l'associer à ses manoeuvres, l'emmenant dans des réceptions où à sa grande surprise ce dernier ne semblait pas être connu des personalités présentes, mais discutait en revanche avec des hommes dont Sylvio ignorait les noms mais dont les visages lui parlaient, présents en arrière plan sur les photos des grands leaders politiques de l'époque. Il comprit que Vitelli oeuvrait par les biais les plus indirects que possible, rien de ce qu'il avait pu dire ou sous-entendre dans ces soirée n'auraient d'effet avant plusieurs mois, et ces effets resteraient jusque là un mystère aux yeux de ses interlocuteurs.

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