Présentation de  

Prénom NOM

VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE

Nom : Falconeri da Napoli Prénom : Aurelio (Cesare Guiseppe Marco) Surnom : Euh... Chef? Votre Excellence? Sir? Enfin évitez les sobriquets si vous voulez passer la nuit. Date et lieu de naissance : Naple 1603 Date et lieu d'étreinte : Vatican 1630 Age + Statut d'âge : 383 ans, Jeune Ancien Génération 8ème Génération. Faction Sabbat Clan Lasombra Poste Ductus des Noctis Lacrimae pour l'instant, sans doute plus dans le futur. Disciplines Obténébration *****  Puissance ****  Domination **** Occultation **

Feat. Benedict Cumberbacht

Les apparences sont trompeuses

A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?

A l'époque où il était encore humain, Aurelio était un véritable géant dépassant aisément ses compatriotes de la tête et des épaules. Aujourd'hui il entre cependant dans la moyenne avec son mètre quatre-vingt. Malgré ses origines italiennes dominantes qui lui donnèrent ses cheveux noirs, l'ascendance normande de sa famille lui donna un teint de peau plus clair que celui de ses compatriotes ainsi que des yeux d'un bleu clair perçant.

Le Lasombra garde de son passage dans le clergé l’air émacié qui accompagne les dévots et novices du clergé et ce, malgré son passage à l’armée. Ses pommettes hautes sont saillantes et hautaines, lui donnant un air de noblesse ténébreuse. Ses traits fins et ciselés renforcent d’avantage cette impression de sombre intelligence et son la forme naturelle de ses lèvres lui donne en permanence une impression de sourire arrogant alors que ses yeux brillent de détermination, d’intelligence calculatrice et de malice. Il n’a pas l’air d’un chef ou d’un leader, mais cette impression lui convient parfaitement car il sait que celui qui est sous-estimé est celui qui a le plus de chance de planter une lame dans le dos de ses rivaux.

Avant sa torpeur, le jeune humain, puis vampire se plaisait à se vêtir des dernières modes de manière excentrique faits d'étoffes luxueuses et de couleurs tape à l'œil. Depuis son réveil cependant, il préfère un style plus sobre mais tout aussi chic. Un compromis lui permettant de respecter le luxe inhérent à son lignage et de masquer ses incertitudes sur les mœurs de l'époque moderne.

A la découverte de votre esprit

QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?

Pour comprendre l'esprit du Lasombra, il est important de comprendre la différence entre la personnalité qu'il affiche, et sa personnalité réelle. Se faisant passer pour un jeune ancilla pour éviter d'être repéré par ses anciens rivaux et ennemis, Aurelio est un manipulateur de premier ordre, froid, calculateur, machiavélique, opportuniste et pragmatique. Il est cependant, comme de nombreux Lasombra, arrogant et orgueilleux et son gout pour le luxe et son ambition le restreignent aux plus hautes sphères du pouvoir. Bien qu'il ait parfaitement conscience de ses défauts, il ne parvient pas vraiment à les réprimer. Par ailleurs son tempérament férocement indépendant ne facilite pas sa transition dans le monde moderne si différent de celui qu'il a connu et dans lequel il fut brusquement plongé. Cependant, conscient de sa vulnérabilité dans ce nouveau monde, il a adopté pour parfaire sa fausse identité, un tempérament violent, agressif et fanatique, doublé de l'arrogance, de l'insouciance joueuse et provocatrice des jeunes vampires des nuits modernes.

D’une féroce intelligence, Aurelio est quelqu’un d’observateur et discret dans ses actions. Prudent, il préfère les plans murement réfléchis aux actions impulsives et n’agit que rarement sans avoir tous les éléments en main. Ses expériences passées ont renforcé l’instinct naturel de tromperie et de manipulation si prisé des gardiens et peu de gens peuvent se vanter d’avoir jamais connu le véritable Aurelio. Il se cache derrière des masques et des illusions, masquant ses réelles capacités et induisant alliés et ennemis en erreur sur sa véritable nature, laissant l’arrogance et le dédain, qui découlent de leurs observations, masquer ses véritables projets.

Impitoyable et inhumain, il n’est cependant pas cruel, il ne prend aucun plaisir dans la souffrance gratuite. Il ressent d’ailleurs un profond dégoût envers tout acte sans raison, cause ou conséquence, trouvant qu’une action commise uniquement parce qu’elle peut l’être n’est au final qu’un simple gâchis. Il est cependant déterminé à accomplir ses objectifs et atteindre ses buts et ne reculera devant rien pour y arriver. Les obstacles doivent être recyclés à ses fins, contournés si cela s’avère impossible et si aucune de ces options n’est viable, tout simplement éliminés.

Il ne faut cependant pas prendre le Lasombra comme quelqu’un de léthargique, passant des nuits à peser le pour et le contre de chaque action, son esprit et vif et bien construit, ce qui lui permet de peser et placer chaque nouveau facteur alors qu’il n’a pas encore fini de se dévoiler.

Souvent trahi par le passé et ayant lui-même souvent trahi ses alliés, Aurelio est quelqu’un de méfiant, à la limite de la paranoïa, ayant parfaitement conscience des conséquences qui attendent ceux qui ne savent pas doser la confiance accordée à leur entourage.

 

My life before and after...

MA VIE  DE MA NAISSANCE A AUJOURD'HUI...

C’est à l’aube du dix-septième siècle que commence l’histoire d’Aurelio Cesare Guiseppe Marco da Napoli. Né d’une famille de la noblesse de Naple dans le royaume des deux Siciles, Aurelio fut le cinquième enfant et troisième fils de ses parents. Plus jeune enfant dans une famille aisée mais plongée dans les intrigues de cours et de pouvoir de l’Italie du dix-septième siècle, Aurelio grandi entre l’amour inconditionnel de ses parents et le mépris de ne pouvoir apporter grand-chose à la famille. Enfant précoce à l’intelligence vive, il bénéficia d’une éducation complète, apprenant le latin, la théologie et les arts de la guerre.

Cependant, ses sœurs étant mariées à de puissants seigneurs de Sicile et ses frères étant déjà dans les armes, il fut décidé, à ses dix-sept ans, que le jeune homme apporterait plus à sa famille en entrant dans les ordres. Avec son intelligence et le charisme sympathique qui se dégageait de lui, il lui était prévu une ascension rapide dans la hiérarchie de l’église. Le souhait le plus cher de son père étant de voir son fils cardinal ou pourquoi pas, pape.

C’est ainsi qu’en 1620, Aurelio fut envoyé à Rome avec devant lui, la tâche monumentale de renforcer le pouvoir et le prestige de sa famille. Sachant déjà lire et écrire autant en italien, qu’en français ou en latin, le jeune homme aurait pu passer rapidement son noviciat, mais son orgueil et son arrogance contraires aux dogmes cléricaux génèrent sa progression. Le jeune homme était un contestataire dans l’âme. Sceptique, insubordonné et borné, il se refusait à suivre aveuglément le dogme de l’église et ce, malgré les nombreuses menaces de ses supérieurs et de sa famille.

Finalement, après quatre années de frustrations et de luttes acharnées contre sa hiérarchie, le jeune homme décida de prendre le contrôle de sa vie et quitta le clergé pour s’engager dans l’armée papale.

Cette décision dévasta sa famille qui vit alors ses espoirs d’influence cléricale disparaitre pour plusieurs générations. Par conséquent, son père le répudia et ses frères l’avertirent que la prochaine fois qu’il les verrait serait lorsqu’ils enfonceraient une dague dans son cœur. Définitivement séparé de sa famille, Aurelio put pleinement se concentrer sur sa carrière militaire. Là, son éducation martiale et son intelligence lui permirent de se démarquer de ses camarades, et un an à peine après son recrutement, il fut promu capitaine. Ce fut cette promotion qui marqua véritablement un tournant dans sa vie.

Le cardinal Lorenzo Leone, conseiller personnel du pape, entendit en effet parler de cet officier brillant et décida de surveiller le napolitain. Aurelio se vit donc souvent convier à la table du cardinal  et, sans le savoir, se fit souvent tester par cet homme étrange qui ne mangeait jamais.

C’est en 1630 que sa vie mortelle prit fin, le 23 novembre, le cardinal l’invita une nouvelle fois et en fit un vampire. Au début horrifié par sa transformation en damné, Aurelio se fit rapidement à sa nouvelle condition et laissa derrière lui sa vie de mortelle. On pourrait s’étonner du fait qu’un Lasombra ait choisi un militaire de carrière comme infant mais la réalité était que Lorenzo Leone ne cherchait pas un nouvel intriguant à son service, il n’avait pas besoin d’un Hérault pour lorsqu’il se retirerait du monde, pas plus qu’il n’avait besoin d’un nouvel agent au travers duquel étendre son influence. Non ce dont le Lasombra avait cruellement besoin était un exécutant, un bras armé pour terrasser ses ennemis.

Ayant accepté sa nouvelle condition, Aurelio fut formé en secret pour être cette arme de destruction dont son Sire avait besoin.  Pendant les quinze années qui suivirent son Etreinte, il se vit enseigné les secrets du Clan Lasombra. Il montra une aptitude très particulière pour la discipline d’Obténébration dont il fit son atout principal. Lorsqu’en 1645 son Sire le jugea enfin apte à éliminer ses rivaux, il l’envoya accomplir ses basses besognes.

Les projets de Lorenzo ne restèrent cependant pas longtemps un secret pour Aurelio. Lui qui s’était imaginé être le successeur de son Sire fut cruellement déçu par la réalité. Mais ce que Lorenzo ignorait, c’était qu’Aurelio était un véritable Lasombra dans l’âme et qu’au lieu de se laisser abattre par sa déception et de se laisser aller à son sort, Aurelio décida de profiter des opportunités qui s’offraient à lui pour reprendre le contrôle de sa non-vie.

Il fut d’abord renvoyé à Naples pour traquer et assassiner une rivale de son Sire. L’intrigante Toréador Lorena Caligiari. La Toréador tenait à Naples et dans toute la Sicile plusieurs maisons de passe dans lesquelles elle entretenait des courtisanes appréciées des plus grands. Derrière cet empire de la prostitution se cachait en réalité un véritable marché de secrets et de rumeurs qui permettait à Lorena de monter doucement mais surement dans les échelles du pouvoir. Lorenzo avait conscience de la menace représentée par la Toréador et s’il désirait l’éliminer, il ne souhaitait cependant pas perdre son impressionnant réseau. C’est pourquoi il avait déjà prévu une remplaçante pour la Toréador, sa propre infante Cristina Galdi.

Ce qu’il ignorait cependant, c’était qu’Aurelio était parfaitement au courant de ses projets et c’est pourquoi avant de partir pour Naples, il avait intercepté sa sœur et l’avait discrètement liée à lui par le sang, s’assurant ainsi sa loyauté et les ressources à sa disposition.

L’exécution de Lorena se passa sans encombre. Si la Toréador était prudente et s’attendait à une tentative d’assassinat, elle ne s’était pas attendue à voir un Lasombra entraîné pour le meurtre venir frapper à sa porte. C’est donc victorieux qu’Aurelio revint à Rome en 1651.

Satisfait du travail de son infant, Lorenzo l’envoya ensuite en Aquitaine afin de se débarrasser de la menace grandissante qu’était le Ventrue Fabien d’Aquitaine. Encore une fois, le remplacement du Ventrue était déjà prévu. Cette fois cependant, Aurelio n’avait aucun moyen de s’assurer de la loyauté du candidat de son Sire, ce dernier étant de fait, déjà lié à Lorenzo. Par conséquent, il prit la décision d’aller à l’encontre de ses ordres et prévint Fabien du complot contre lui avant de lui proposer une alternative et une alliance qui leur conviendrait tous les deux. Après la mort de son rival, Fabien se ferait passer pour lui à la condition qu’il apporterait à Aurelio le soutien dont il aurait besoin le moment venu. Le Lasombra persuada par la suite le candidat de Lorenzo de se faire passer pour Fabien d’Aquitaine, arguant qu’il aurait ainsi un contrôle plus aisé sur les territoires du Ventrue. Ses machinations faites, il fit assassiner l’agent de son Sire, déguisé en Fabien, et Fabien avec le soutien de ses plus proches alliés, au courant du plan, se fit passer pour son assassin et garda le contrôle sur ses terres.

Encore une fois, Lorenzo ne se rendit pas compte que son infant lui volait son pouvoir et son influence et le félicita pour son succès. Sa faute était sans doute de sous-estimer son infant, ne voyant en lui qu’un outil et non pas un Lasombra capable de comploter contre lui.

Entre 1653 et 1673, Lorenzo confia deux nouvelles cibles à son infant. Alfredo de Lombardie et Raphael Balatta de Toscane. Encore une fois, Aurelio profita de l’arrogance de son Sire pour placer ses propres pions à la place de ceux choisis par Lorenzo. De fait, Aurelio avait maintenant une influence et un pouvoir qui s’approchait de ceux de son Sire.

Le jeune Lasombra avait cependant conscience que cela ne suffirait pas et que s’il voulait être libre des contraintes du Cardinal, il lui faudrait tisser des alliances et gagner de l’influence au sein même de leur maison. Usant des liens du sang et du pouvoir dont il disposait déjà, Aurelio gagna la loyauté de plusieurs de ses frères et sœurs, et parfois même d’infants des rivaux de son sire.

Cependant, il fallait bien qu’arrive un moment où Lorenzo se rende compte que quelque chose clochait. Craignant le pouvoir grandissant de son infant, il prit la décision de l’éloigner des intrigues et jeux de pouvoirs et lui confia la tâche avilissante de lui trouver des calices.

Aurelio, prenant conscience que s’il ne se libérait pas de son Sire, il verrait son influence et son pouvoir disparaître commença immédiatement à comploter l’assassinat de Lorenzo. A l’aide de ses frères et sœurs il devisa un plan pour se débarrasser de leur Sire sans pour autant perdre l’influence de ce dernier qu’ils n’avaient pas réussi à prendre. Ils décidèrent finalement qu’il ne fallait pas que sa mort leur soit attribuée et qu’ils devraient passer comme ses vengeurs pour rallier ses sympathisants. Une fois leur forfait accomplit, ils dirigeraient son empire ensembles.

Il leur fallu bien dix ans de manipulations et de patience pour que l’opportunité se présente enfin à eux. En 1690, la famille Giovanni de Venise, excédée par le Lasombra et désirant ardemment une nouvelle croisade pour étendre leur pouvoir et leur influence, engagèrent des Assamite pour se débarrasser du Cardinal.

Apprenant cela grâce au réseau qu’il avait volé à Lorena, Aurelio contacta la troupe d’assassin et leur proposa un marché. Il les ferait entrer discrètement dans le havre de son sire à la condition qu’il soit celui qui l’achève. Il n’interviendrait pas dans le combat. Voyant la une opportunité de se laver les mains du meurtre d’un puissant ancien, les assassins acceptèrent.

La nuit même, Aurelio les fit entrer dans le palais de Lorenzo, les faisant passer pour les calices qu’il avait trouvé, avant de refermer la porte derrière eux afin de les laisser à leurs affaires. Le combat entre l’ancien et ses assassins dura une bonne partie de la nuit et au final, le Lasombra parvint à se débarrasser d’eux. Terriblement affaibli, il était à la merci de son infant et devant l’absence de témoins, Aurelio l’acheva promptement. Il avait respecté sa part du marché. Mieux encore, selon toute vraisemblance, il avait vengé son Sire au lieu de l’achever.

Enfin libéré du joug de Lorenzo, Aurelio prit les devants de ses frères et sœurs encore ignorants de ce qui venait de se passer et usant de son influence prit la tête de la pyramide de pouvoir de son ancien Sire. Devant la rapidité de sa réaction, la plupart de ses frères et sœurs se soumirent sans résister à son autorité mais certains, plus âgés que lui, refusèrent de plier genoux devant lui et fuirent Rome pour s’organiser et lui prendre les rênes du pouvoir.

Heureusement pour Aurelio, Theresa, Arthur et Isabella, ses trois rivaux, se montrèrent incapables de coopérer. Les rivalités qui les divisaient étaient vieilles et accompagnées de rancœurs et le coup de maître d’Aurelio qui avait trahi ses alliés alimenta la méfiance qui empoisonnait leurs rapports.

Usant des maintenant considérables ressources à sa disposition, Aurelio fit traquer et capturer les trois traîtres les uns après les autres. Après moins d’un an de conflit, ses trois rivaux étaient maintenant à sa merci et il les fit amener devant lui. Ce fut-là, sous les yeux de toute sa cour à Rome, qu’il leur proposa un marché. Son pardon en échange de leur obéissance. Sachant pertinemment qu’aucun des trois ne plierait genoux devant les deux autres. Et comme il l’avait prévu, aucun d’entre eux n’accepta son pardon. Passant pour le seigneur magnanime qui se voit forcer d’user de la force par l’insubordination de ses ennemis, il leur fit passer l’ordalie à laquelle aucun ne survécut.

Maintenant seul maître à bord et débarrassé de ses rivaux, Aurelio commença par consolider son empire. Il avait acquis son pouvoir rapidement et il devait faire attention à ne pas le perdre tout aussi vite. C’est pourquoi il commença par étreindre les personnalités prometteuses sur son territoire, s’assurant discrètement de leur loyauté par des liens du sang. Il plaça ses sujets les plus fidèles aux positions clés de son influence et lentement mais surement, il fit de sa cours l’une des plus puissantes d’Europe.

Pour assurer la sécurité de son territoire, il laissa à la Camarilla et au Sabbat libre passage sur ses terres à la condition qu’aucun conflit n’y éclate entre les deux factions. Se sachant puissant et prisé, il se laissa courtiser par les deux factions, passant des accords sans jamais favoriser l’une par rapport à l’autre et prenant garde à ne jamais réellement s’engager. Ne rejoignant aucune des deux sectes et affirmant sa neutralité dans leur guerre.

C'est en 1720 qu'il signa conjointement aux émissaires du Sabbat et de la Camarilla, l'Accord de Rome, qui établissait ses territoires comme royaume Caïnite souverain, indépendant et neutre, obligeant les deux sectes à respecter sa neutralité, leur interdisant toute violence sur son territoire, mais donnant cependant droit de passage à leurs troupes et d'asile à ses membres. Grâce à sa politique de neutralité et ses puissants alliés, même ses voisins Giovanni n’osaient pas lui disputer ses territoires. Aurelio avait réussi ce que son Sire n'était pas parvenu à accomplir, et à cette époque fut probablement, d'un point de vue purement politique, l'un des plus puissants Ancilla de son temps.

Cependant il arrive un moment où tout empire commence à décliner. Pour celui d’Aurelio, cela commença en 1789. Alors que la Révolution française commençait, le Lasombra décida, contre toute attente, de venir discrètement en aide aux révolutionnaires, espérant affaiblir les pouvoirs caïnites et les remplacer par d’autres qui lui seraient redevables. Malheureusement il se fit doubler par un Toréador qui devint alors Prince de Paris et dont l’influence couvrit l’ensemble de la France révolutionnaire.

Défait dans ses machinations pour la première fois depuis son Etreinte, Aurelio se retira dans sa cours pour préparer sa revanche. Cette revanche, elle vient en la personne de Napoléon Bonaparte, alors simple officier de la Révolution. Sentant l’ambition du jeune Corse, Aurelio le soutien dans sa carrière jusqu’à en faire le premier empereur des français.

Mais là encore ses plans finissent par être déjoués par ses rivaux français. Avec l’expansion de l’empire et de l’influence des vampires de France, Aurelio perd des territoires et en 1804 se voit contraint à l’exile. Il s’allie alors avec les nations résistants toujours à l’Empire et mène alors une guérilla contre les envahisseurs, usant d’actes de brigandages et de piraterie pour diminuer leur influence sur ses terres.

Il est finalement victorieux mais très affaibli lorsqu’en 1815, après la défaite de l’empereur et de ses rivaux, il parvient à reprendre le royaume de Naples. Le royaume de Sicile et le reste de l’Italie lui échappent mais il y garde cependant de nombreux agents loyaux qu’il utilisera pour rebâtir son empire.

Malgré tous ses efforts, sa défaite face aux français entacha lourdement sa réputation et son rival de Sicile le chassa de Naples lors de la fondation du Royaume des deux Siciles. Fou de rage et d’amertume après cette nouvelle défaite, il part en exil en 1860 en Espagne, place forte de son clan pour y trouver de l’aide.

Malheureusement, sans la puissance de son empire usurpé à son Sire, Aurelio n’a pas l’oreille des Lasombra d’Espagne qui se rient de sa défaite et complotent alors pour prendre ce qu’il a perdu. Au bord du désespoir et songeant réellement rencontrer le soleil pour abréger ses souffrances, il est alors trahi par son dernier infant qui lui tend un piège en 1865. Prit en embuscade par une armée de chasseurs de l’Ordre de Léopold sur les côtes de la Catalogne, Aurelio parvint cependant à tuer son infant avant d’être, à bout de forces, maîtrisé par ses assaillants. Se rendant compte que sa survie ne dépendait que de sa capacité à manipuler ses assaillants, il joua sur leur orgueil, leur promettant de les suivre jusqu’à Rome pour une exécution publique. Les chasseurs, aveuglés par leur foi et leur capture de l’ancien, l’enchainèrent et le placèrent dans un cercueil de plomb pour l’empêcher de s’échapper sur la route de Rome. Aurelio, vidé de toute énergie, sombra en torpeur.

Le Lasombra fut emmené à Barcelone où les chasseurs prirent un bateau en direction de l’Italie pour l’exécuter devant l’ensemble de leur ordre. Cela aurait été la pire des humiliations pour le Lasombra, d’être ainsi mis à mort en public sur les lieux de son ancienne cours, mais le sort en décida autrement.

Une violente tempête, comme la méditerranée les produit si bien, se déchaîna peu de temps après le départ du navire qui fut dévié de sa route jusqu’aux côtes algérienne où il sombra. Cent-trente-cinq années passèrent avant que l’épave ne fut retrouvée par des pillards et chasseurs de trésors qui, excités par la vue du cercueil, tentèrent de le vendre au plus offrant. Conscient de la présence d’un ancien dans ce cercueil, les Laïbon firent tout leur possible pour s’en emparer mais firent face à un adversaire inattendu en la personne de l’Assamite Hassan Ibn-Mot qui parvint finalement à le leur arracher.

L’Assamite avait une dette d’honneur envers Aurelio. En effet, lorsque Lasombra prit la place de son Sire, il annula la chasse au sang que ce dernier avait placé sur l’Assamite renégat et ce dernier s’était décidé à la rembourser. Il tira le vampire de sa torpeur avec le sang des Laïbon lui expliqua qu’il était au vingtième siècle et l’aurait laissé ainsi si Aurelio n’avait pas argué que le laisser dans ce monde nouveau dont il ne connaissait rien relevait de la cruauté. Comprenant que sa dette ne serait payée que lorsqu’il aurait aidé le Lasombra à regagner son indépendance, l’Assamite le garda caché le temps de lui expliquer les changements qui s’étaient opérés dans le monde depuis le début de sa torpeur.

Aurelio était incrédule et craintif devant les prouesses technologiques et scientifiques de l’humanité. Maintenant qu’il connaissait, même s’il ne les comprenait pas vraiment, les nouveautés de la fin du vingtième siècle, chaque ombre, chaque objet lui semblait une menace. Il lui fallut un certain temps pour passer cette paranoïa mais le nouveau monde lui semblait toujours étrange.

Se sachant seul et sans alliés, sa lignée éteinte et son empire disparu dans les limbes de l’histoire, il prit la résolution de le rebâtir à nouveau, apprenant des erreurs du passé. Il endossa, par sécurité, l’identité d’un jeune ancilla de la campagne sicilienne qui venait de se rebeller contre son Sire et joignit le Sabbat.

Aurelio fut surpris des changements à l'intérieur de la Secte. Le Sabbat qu'il avait connu était brutal, cruel et inhumain, mais celui qu'il rejoignait cent trente ans plus tard était encore différent. A ses yeux, la secte avec perdu de son panache et de son superbe pour se laisser gangrener par de jeunes arrivistes, des prétentieux fiers d'avoir survécu à leur étreinte de masse. Il était d'ailleurs horrifié par cette pratique d'étreindre nombre d'humains sans s'assurer du mérite de chacun pour ensuite les lancer en chair à canon et accepter les survivants comme des vampires à part entière. Là où à ses yeux le Sabbat avait eu une raison d'exister, une valeur et un message, il ne trouvait plus qu'un ramassis dégénéré. Et c'était là la plus grande création de son clan.

Cependant, force lui était de reconnaître que ce que le Sabbat avait perdu en attrait et en valeur, il l'avait gagné en organisation et en détermination. La secte qu'il avait rejoint était bien mieux organisée que celle qu'il avait côtoyé dans son passé, elle était plus dirigée et surtout, plus déterminée. Contrairement à la Camarilla et à nombre d'indépendants, la Secte avait su s'adapter à son temps et c'était de cette force qu'il avait besoin.

Il lui fallut pas moins de huit ans pour gagner la confiance des meutes du vieux monde avec ses mœurs étrange et sa fausse identité légèrement caricaturale. Mais finalement, l’Archevêque de Prague le promu au rang de Ductus et l’envoya à Los Angeles fonder une nouvelle meute et participer à la conquête de la ville. C’était là-bas, Aurelio le savait, qu’il fonderait son nouvel empire.

En dehors du forum

QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ÉCRAN ?

Pseudo : Mon premier permit la fondation de l'une des plus vieille civilisation de l'histoire. Mon second est fuit par les champions. Mon troisième est prisé par Nietzsche. Mon tout est à la fois très long et très court.
Age : 23 ans
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derrière celle d'un jeune ancilla,

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Craignant le pouvoir grandissant de son infant, il prit la décision de l’éloigner des intrigues et jeux de pouvoirs et lui confia la tâche avilissante de lui trouver des calices.

Citation :

Il endossa, par sécurité, l’identité d’un jeune ancilla de la campagne sicilienne qui venait de se rebeller contre son Sire Anti-tribu et joignit le Sabbat