| Sujet: Si vis pacem para bellum Dim 20 Oct - 21:17 | |
| Hiver 1874, Deskford Ecosse :
La neige avait couvert d'un épais manteau blanc le paysage, la nature semblait endormie, les vagues gelées se couvraient de givre tandis que les fjords tels des plaies béantes dans l'île couvaient les cris du vent. En cet hivers si dur, le petit village de Deskford souffrait d'un mal bien plus grand. Un homme était arrivé amenant avec lui des corbeaux, l'ombre, le froid et le malheur. Il avait, en une nuit aussi sombre que le cœur du diable, pendus les moines de l'abbaye avec leurs viscères et s'était nommé prieur. Il instaura des lois d'une extrême sévérité au nom du Seigneur. Les catins furent attachées sur la plage tandis que la marée montait inexorablement... quiconque surpris à boire de l'alcool se voyait accrochait en haut du clocher pour nourrir ses corbeaux, ses "messagers du Père"... le vol était puni d'éviscération, les rixes de pendaisons et ceux qui tentaient de fuir sa "divine justice" étaient systématiquement rattrapés pour être équarris.
C'est en cette lugubre période que Clotius Désiré Marie, Vicomte de Beaubillant, trésorier de la Couronne et Lord de Gwynedd arriva. Il se présenta au prieur et s'annonça sous sa véritable identité, son identité noire, son identité d'esclave.
Je suis Clotius, serviteur de l'Inquisiteur Alloysius, Ancien du Clan de la Lune. Son Éminence souhaite vous féliciter de vos travaux. Il ordonne aussi que vous lui indiquiez à quelle meute vous appartenez. Il ordonne de plus que vous vous signalez au plus vite à lui par une visite privée en ses terres d'Oslo. Il...
Le corps de la goule fut alors prise d'effroi quand le soleil apparut brulant et rayonnant dans la pièce sombre. Il hurlait à la mort croyant être dévoré par les flammes quand il tomba en torpeur. Le prieur se leva de sa chaise et s'approcha du corps. Nous le crucifierons sur la place publique, que tous voient ce qu'il arrive aux ennemis de la Vraie Foi. Le lendemain, alors que le peuple effaré découvrait un corps s'embraser par la lumière divine du soleil d'hiver, le prieur fit une dernière messe puis laissa le village entre les mains de ces légats. Il ne doutait plus que ce village s'éloignasse de la Foi désormais.
Mars 1882, Catacombes de Paris :
Le prieur n'était plus... Désormais vivait le médecin. Le médecin était arrivé hier à Paris. Il était en cette ville car il doutait. Ses convictions étaient ébranlées par les fils de l’Épée Il devait être purifié. Il devait être ramené dans le droit chemin par les seuls êtres capables d'apporter la Lumière dans les Ténèbres. Seul Aristarcus Melibeius des Paridii l'aider. Il logeait à Paris depuis quelques décennies et y avait établit un imposant centre Nodiste sous le nez de François Villon. Le médecin se fit introduire auprès de cet Inconnu. Le Romain lui parla longuement, il purgea son esprit des doutes, il lui rappela que la Secte du Sabbat était aussi aveugle que l'organisation tyrannique de la Camarilla. Il lui rappela les Vraies Lois et son Devoir. Il le remit sur le chemin de la Lumière Noire et la brebis égarée sortit des catacombes rayonnante comme la Nuit.
Octobre 1923, Nouvelle-Orléans :
J'ai si sommeil et pourtant ma tache n'est qu'à son commencement. Je vais devoir renaître pour être suffisamment fort pour affronter les démons et les faibles qui polluent ce monde infâme. Je ne dois pas dévier de ma route, jamais je ne quitterai le chemin qu'Il a tracé. Le monde ne peut survivre au Jyhad, cette lutte doit s'éteindre par le sang et la foi. La solide Camarilla sera battu par le violent Sabbat. Le violent Sabbat se pliera à la juste Inquisition. La juste Inquisition s'agenouillera devant le puissant Inconnu. L'Inconnu apportera l'aube à ce Monde de Ténèbres. Ainsi sera-t-il fait. Tel est l'ordre naturel des choses. Rigidité doit être brisée par violence. Violence soumise à justice. Justice assimilée par puissance. Et puissance sera vérité.
Milles... milles furent mes enfants. Dix milles furent les enfants qui furent immoler sur l'autel de la vérité. Milles sont mes divins outils. Dix milles sont mon offrande au Père.
Récemment à Los Angeles :
Le Priscus termina la composition du numéro. Au terme de la première sonnerie, une voix décrocha: - Allo ? Qui est-ce ? - C'est moi... enclenchement de la phase 1 "ouverture de la boite" - Il en sera ainsi.
Il raccrocha et s'assit dans un fauteuil. Le projet "Chute des Anges" commençait enfin à prendre forme. |
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