 | | Sujet: Le temps passe et passe et beaucoup de choses ont changé... Mer 10 Juil - 0:09 | |
| Assis dans son fauteuil de cuir brun comme l'aurait fait un empereur dans son trône, Marc regardait dans la pénombre de son bureau la télévision qui affichait les nouvelles de Los Angeles. La télévision projeté sur le visage du français une lumière blafarde, dessinant un peu plus ses traits durs, lui donnant un air cynique qui n'allait pas vraiment avec les chiffres de la bourse qui étaient énoncés
L'ennui, la nostalgie, voila ce qui passait dans l'esprit de Marc et ce que trahissait ses yeux. Oui, le monde moderne, le monde de la nuit était parfois difficile, une fois qu'on avait passé plusieurs siècles surtout, on se demandait ce qu'était devenu sa famille, ses enfants... Oui... Alors qu'il portait un calice à ses lèvres, fermant ses paupières pour ne voir que du noir, oui, alors que la délicate vitae touchait ses lèvres, il se mit à se rappeler à ce jours, le dernier du reste de sa vie.
-Papa! Papa!!!
Marc se redressa le souffle coupé alors que la plus jeune de ses enfants, une jolie tête blonde venait de bondir sur lui, le réveillant soudainement, lui qui avait passé sa nuit avec son dominatore, son maître, celui qui un jours deviendrait son sire. La petite blonde fut rapidement rejoint par une seconde. Les deux enfants commencèrent à brailler à leur père qu'il fallait se lever, chantant une contine "debout debout le coq à chanté, ami il faut se lever".
Marc bondit alors d'un seul mouvement, poussant un grognement qui se voulait proche de celui du loup, il lâcha d'une voix caverneuse :
-GROUAW!!! Je suis le papa loup et vous m'avez réveillé!
S'en suivit une bataille de guiliguili, d’oreillers, des rires, des cris, bref, la vie, la vraie, celle que les enfants savaient insuffler dans une maison. Cette vie qui créer du bonheur, qui faisait naître un sourire au commissure des lèvres de Marc en ce temps où jyhad n'était qu'un mot parmi d'autre, un temps où il faisait bon vivre sous ce soleil qui illuminait la maison et touchait sa peau, la réchauffant comme la caresse d'une femme.
Puis il y eu un léger toussotement, levant les yeux vers l'origine de cela, Marc la vit, celle qui avait fait de son existence un paradis, sa femme. Elle était là, l'observant de ses yeux magnifiques. Oui, elle observait son mari en proie à ses deux petits monstres, véritable titan terrasser par deux adorables créatures de dieu, des petits anges qui parfois étaient pire que des diables.
Le trio infernale se stoppa, les yeux de son mari la dévorant littéralement comme un amoureux transi, comme si jamais dans son existence il n'avait vu plus belle créature.
La divine créature, véritable déesse aux yeux de Marc s'approcha de ce dernier et plaça sa main sur sa joue, puis sur ses cheveux. Le plaisir de sentir sa peau si douce et si chaude était au-delà de toute espérance réconfortante. Quelle plaisir de la savoir proche de lui.
Elle se pencha alors et déposa un tendre et affectueux baisé sur ses lèvres. Dire que le soir même il la viderait de son sang, pris d'une soif frénétique, la massacrant comme un monstre.
Marc rouvrit les yeux, il lui semblait encore sentir la douceur du baisé de sa femme. Elle lui manquait.
Terriblement.
Terriblement... |
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