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 Regem illum unum vocamus

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MessageSujet: Regem illum unum vocamus   Regem illum unum vocamus EmptyMar 9 Juil - 15:16

Loser


    Le soleil commençait doucement à ce lever ce matin, encore une fois ma journée de boulot se finissait, j'avais travailler comme un con pendant toute la nuit sur des analyses, bosser encore et toujours, juste assez pour me payer ce logement pourri et cette putain de caisse de merde.
    Ainsi je sortais de mon travail, croisant la délicieuse Anna à l'entrée. Elle commençait la journée, elle était belle, elle était sensuelle, ses longues jambes semblant infinie, son sourire rendant fou et son visage si fin portait avec élégance des petites lunettes noires. Elle était mon fantasme, celle pour qui mon coeur battait. Il fallait dire qu'outre sa beauté sublime, il y avait aussi son intelligence, ce rire si frais qu'elle avait quand elle riait à mes blagues pas drôle. elle était parfaite.
    Ainsi, dès que je la vis, moi qui me tenais presque vouté, je me redressais un peu et lui décochait un sourire digne d'une pub colgate. Elle me gratifia d'un léger "bonjours" et nous échangeâmes quelques mots sur le travail. Je crois même que sous cette barbe de plusieurs jours qui mangeait la moitié de mon visage on pouvait deviner mes joues se rougir. Mais nous fumes interrompu par mon patron, Katarina Erknov, une mégère de service, la cinquantaine passée, une sorcière avec son tailleur serrée, ses cheveux en chignon. Enfin sorcière, elle aurait put être attirante si son caractère et sa mégalomanie ne faisait parti de ses traits les plus marquants. Une connasse en sommes.

    Mais bon, j'vais discuté avec Anna alors ça allait. Je me rendait jusqu'à ma voiture, une vieille caisse toute pourrie. Elle était d'un vert crasseux et rendait l'âme un jours sur deux, manque de bol, ce fut un jours sans. Alors que je tournais les clefs dans le contact, la voiture brouta, une fois, deux fois, trois fois. Mais rien, c'était mort, fichu, jamais elle ne bougerait, du moins pas aujourd'hui.
    Salope de vie!

    Sortant de mon "véhicule" si tant soi peu que cet engin pouvait en porter le nom, je fouillais mes poches pour trouver mon portable et appeler un taxi. Mes clefs de maison, mon badge pour passer le portique de sécurité de l'immeuble de mon taff, mon paquet de clope, au passage j'en prenais une, un briquet ... Et rien d'autre, putain, j'avais laisser mon porte-feuille et mon portable au labo, j'en étais sûr et certains!
    Ni une ni deux je fis demi tours, m'arrêtant un instant pour éteindre ma cigarette et éviter ainsi à l'autre connasse de directrice de m'en foutre plein la gueule.
    Ceci fait, j'entrais dans les bureaux quand j'entendis des rires près de ceux de Anna et décidait, mon instinct éveillé par une curiosité malsaine, de garder les oreilles grandes ouvertes :


    -Nan, moi faudrait me payer pour me taper Evret de la compta!
    -La même! Et celui du labo de chimie là, John, Johnny ou un truc comme ça là, celui qui te fais les yeux doux à chaque fois!
    -John Peacecraft!
    -Oui! Lui!

    J'eus un petit sourire, on parlait de moi, au ton de la voix je reconnaissait Anna qui avait dit mon nom (elle connaissait mon nom!!!) et Judith de l'acceuil. Les deux jeunes femmes continuèrent :

    -Lui j'en ferais bien mon quart heure, la semaine dernière ses collègues, Jack exactement, lui ont fait une crasse, son tee-shirt s'est totalement enflammé et bah il l'a retiré... Je peux te dire que lui il peu m'apprendre tout ce qu'il veut!
    -C'est vrai qu'il plutôt beau gosse... Mais qu'est-ce qu'il est con, qu'est-ce qu'il est niais, tout le monde le bouffe! Je suis sûr qu'il se drogue, car vu sa gueule de loser!
    -Oui! Avec sa caisse pourri, lui il a dut prendre cher quand il était petit!

    Les deux jeunes femmes explosèrent de rire alors qu'au fond de moi mon coeur se brisait. Je parti sans même prendre mon portable, juste pour me barrer, vite et loin. Me barrer pour rentrer à mon appart minable avec ma vie minable. Sans dire le moindre mot malgré les jappements de mon chien, un basset artésien, je m'éclatais sur le canapé. Je voulais dormir... Juste dormir...
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