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 Le travail c'est la santé.

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MessageSujet: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyLun 10 Juin - 14:25

" Life entreprise, nous sommes l'avenir! "
Phrase d'introduction aux nouvelles recrues des entreprises life.

    Les entreprises Life, entreprise de bio-médical connu au états-unis pour ses affaires prospères, sont altruismes avec ses dons aux associations d'aide aux défavorisés et son mystérieux PDG, Marc S. Raynor.
    Les tours Life était deux immenses tours d'acier et de verre de plusieurs dizaine d'étages. L'entré était couvert d'une moquette épaisse bleu et d'immense projecteur permettait à ce lieu d'être irradié toute la nuit. Le Hall était composé d'un immense bureau ou quatre gardes de sécurité attendaient patiemment les visiteurs, au dessus d'eux trônait le symbole de l'entreprise, cette petite fleur bleu, sans oublier la devise "our business is life itself".

    La jeune femme qui allait se présenter devant les portes mécaniques pour demander à voir Raynor avait été invité par demande expresse de l'Ancilla Brujah, ce dernier avait tout simplement fait passé un mot à qui de droit pour que cette dernière vienne le voir aux tours Life. La lettre avait été concise :

    " Mademoiselle,
    Je vous prie de vous rendre ce soir aux tours Life, j'ai quelque élément qui demande l'aide de votre personne. Bien entendu, vous serez rémunéré en conséquence.
    Je vous prie d'agréer de mes sentiments les plus respectueux.

    Marc Sénèque Raynor,
    Ancilla de la Sagesse,
    Primogène de son Altesse Quinn, Prince de Los Angeles, Ancienne du clan de la Rose,
    Chevalier de Fontainebleau"

    Marc, Marc l'ancien fléau de la cité de Londres avait besoin de la malkavienne. Mais pour quelle raison? Et quelle était leur relation? Marc avait été sali par une affaire de diablerie à la cours de Londres avant d'être innocenté et surtout "congédié" de la cours. Il fallait dire qu'a l'époque il n'était qu'un monstre de violence, alors, ce Français, que voulait il?
    Tout cas était il qu'il avait acquis l'opulence de son statut digne d'un membre du clan ventrue. Chose surprenant pour un Brujah.
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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyLun 10 Juin - 20:55

La chance. Oui . C'était certainement une chance insolente qui avait joué en faveur du Brujah audacieux. Mais ne dit on pas que la chance aime leur sourire ? Elle aime sourire aux requins, ce sont des animaux. CQFD. Ce matin, Eden s'était réveillée comme tous les autres matins. Différente. Un coup d'oeil dans le miroir suffisait en général à déterminer qui elle serait. Et au vu de ce sentiment de satisfaction profonde qui l'anima lorsque ses yeux noisette croisèrent leur reflet, today would be a glorious day. Elle se sourit. Après tout, il y avait de quoi. Elle ne voyait pas ce qu'elle était, mais bel et bien ce qu'elle serait après transformation. Et elle savait parfaitement quels gestes elle aurait à faire pour parvenir à ses fins .

Il était dix neuf heures trente. Elle ne se levait jamais trop tôt. Elle se couchait souvent trop tard. -Tu es ravissante, solveig.- Oui, aujourd'hui elle serait Solveig. -Être à la tête de trois firmes de cosmétique aura fait disparaître le chagrin d'avoir perdu tes trois maris. Tu les aimais tant- Ainsi soit-il. Après tout, tant qu'elle n'était plus cette petite fille aux yeux noisettes que sa mère regardait avec dépit, elle pouvait avoir perpétré tous les pires crimes au monde. Lorsqu'on fuit un regard, le monde n'a plus la même saveur. Et voilà que le bal commençait. On quitte le miroir, on sort une poche de son frigo et on verse e contenu dans un verre en cristal piqué dans un bar quelques soirs plus tôt. -Tu as toujours préféré l'argent à l'or- De toute façon, l'or ne vaut rien. C'est trop voyant. Et puis, on sonne à la porte.

« Ouiiiiii ? »

Une voix aiguë mais sensuelle accueille le postier. C'est un peu tard, ça peut se voir dans son regard. Elle n'a pas pris la peine de s'habiller. Son short et Tshirt ample de nuit suffisent encore. Quelques mots sans importance plus tard, elle le congédie. Le mot est simple, sans appel. Nouveau sourire. -Business is calling- London too, de toute évidence. Voila donc qu'en maître d'orchestre, elle dirigeait sa préparation. Le «'cocktail' d'une traite, la robe d'une autre, le maquillage et les bijoux presque dans le même élan. Elle était ravissante, et en avance. Elle pourrait profiter un peu de la fraîcheur des rues, ou de la chaleur d'un bar. Savourer ces yeux qui se posent sur ses formes. Oui . Avec des talons elle avait des formes. Touche finale, Lèvres carmines et surtout chevelure abondante et définitivement blonde. Une pochette assez large à la main, elle sortit de son appartement. -Tu n'aimes pas les chauffeurs, ça fait nouveau riche- Voila qui est dit, elle irait à pied. Quelques mètres plus tard, un bar. Le petit jeune accoudé au comptoir a l'air perdu. Elle le rassure, il sourit. Aujourd'hui elle se sent magnanime. Il est l'heure. Un numéro, un salut et ils disparaissent dans la nuit.

Les bâtiments sont impressionnants. L'acier et le verre. Froid, inhumain. Un bâtiment parfait pour..Ce qui s'y fait. -Les tiens étaient en bois et en verre. Personne n'y aurait jamais mis le feu. Tout le monde aime les cosmétiques. Tout le monde t'aime- Un sourire plus assuré embellit ses traits. Un vague regard sur le slogan à l'entrée. Ridicule, mais bon pour les affaires. La porte s'ouvre toute seule. C'est appréciable. S'ouvre sur une moquette bleue et quatre garde à l'air plus où moins accueillants. Un sourire plus tard, on lui demande pourquoi elle est là.

« Que pouvons nous faire pour vous ? »
« Je viens voir le Philosophe Mésopotamien. »
« Qui ? »
« C'est vrai, pardonnez moi. Les choses ont bien changé depuis. Si je te dis que je suis là pour voir la brute en costume, tu me laisse passer ? »
« Excusez moi madame, ca ne va pas être possible »
Elle soupira profondément.
« Pourquoi faut il que les sociétés soient bâties avec des imbéciles. Ne vous demandez pas pourquoi vous avez été cantonnés au premier étage. Ce serait mal avisé. »

Elle leur montra la missive après avoir levé les yeux au ciel. Ils s'excusèrent et elle fut amenée à l’ascenseur. -Tu as envie de fumer. Tu fumes énormément depuis...-Une fois à l'intérieur, elle alluma une cigarette. Après tout, on ne vit qu'une fois, et ce n'est rien de plus que de l'argent qui part en fumée. Nul doute qu'on viendrait l'accueillir en haut.
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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyLun 10 Juin - 23:09

Musique d'ambiance

    La musique française donnait toujours un peu de baume au coeur, surtout en cette nuit. Marc venait de passer la précédente à passer à tabac cet enfoiré de ventrue qui avait osé tenter de l'attaquer, l'attaquer LUI! LUI ! Qui avait de son influence dans le monde humain pour lui porter préjudice, ce petit enfoiré de fils de pute !
    Bref, il fallait qu'il reste calme, qu'il ne s'emporte pas. Il avait fait mander la délicieuse Engel pour s'assurer que rien ne lui avait échappé. C'était pour être assuré. Qui plus est, il avait toujours trouvé la jeune vampire délicieuse, d'un physique fort attrayant et d'un bagou naturel plaisant.

    Mais revenons, Marc était donc assis derrière son bureau, un magnifique meuble du style empire tout droit importé de France au pieds en patte de lion. Sur ce dernier résidait divers ouvrages sortis tout droit de la bibliothèque national mais également quelques souvenirs extrait de quelques musées étrangers hors de prix à l'instar de ces tableaux accrochés au mur. La scène entière était une preuve de l'excellence et de l'opulence du Chevalier Français.
    Se dernier qui avait troqué l'armure pour le costume italien aux prix excessif lui offrant une prestance tout indiqué pour la situation. Il décrocha son téléphone quand ce dernier sonna :


    -Monsieur, votre rendez-vous arrive
    -Bien, faites là monter je vous prie.

    Raynor ne put s'empêcher de voir son visage s'éclairer d'un sourire amuser en imaginant la jeune femme escortée jusqu'au dernier étage par les gardes. Il l'imaginait déjà dans ce petit espace avec cette musique sinistre et aseptisé d'ascenseur. La scène lui donnait envie de rire.
    Il tira l'un de ses tiroirs pour en sortir une paquet, regardant pendant un instant la parure, collier de diamant qu'il allait offrir en préambule à la jeune femme. Façon qu'il avait de l'appréhender.
    Il savait que les malkavs étaient des individus surprenant mais pire que cela qu'ils étaient des êtres singulier, qu'aucun ne ressemblaient à un autre, qu'ils étaient juste dingues.. tous dingues... Mais la folie pouvait avoir à faire avec le charme.

    Ainsi, alors que la musique se fermait et que la porte de son bureau où était gravé M. S. RAYNOR s'ouvrait, il se releva pour se tenir debout et ainsi admirer la jeune femme la gratifiant d'un préambule séducteur, son accent résonnant avec force pendant que le tourne disque se mourrait :


    -Vous êtes plus ravissante chaque nuit...


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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyMar 11 Juin - 0:45

Solveig d'un soir avait remarqué la caméra de surveillance dans l’ascenseur. Un peu d'observation, et une connaissance générale des normes de sécurité générales l'avaient beaucoup aidée. -Tiens toi droite. Ne bouge pas. Souris. Ai l'air surprise- Mais Eden ne le voulait pas vraiment. Elles durent négocier. L'une tira la langue au surveillant qui dût se sentir surveillé à son tour, puis elle remit en place quelques mèches de cheveux avec cet air qu'on connaît bien aux chattes alanguies. -Bien. C'est presque parfait- Solveig, elle sait y faire c'est indéniable . Elle avait bien changé depuis cette nuit sordide au cœur de Londres. Il l'avait bien changé le petit brun. Pour le mieux ? Personne ne le saurait vraiment. Et tant mieux pour tout le monde.

Si elle avait utilisé son auspex, elle aurait pu entendre cette musique aux paroles à la fois douces et amères. Mais à quoi bon. Invitée en personne par l'homme du dixième étage, qu'avait elle à craindre. Ils tapaient fort en bas, mais ils ne pourraient rien faire contre une Malka passablement déchaînée. Il n'y aurait rien à faire. Être Malkavien c'est goûter à la frénésie sans manquer de rien. Un poids intéressant à porter au fil des jours. Mais Solveig n'est pas Malka, Solv' elle ne sait rien de tout ça. Alors elle minaude et elle profite de sa beauté qui passera. Elle coiffe une nouvelle fois ses cheveux blonds. -remets toi du rouge à lèvres- Solveig s’exécute. Eden regarde de la derrière. Elle la laisse faire, mais après tout son image est en jeu.

« Madame, vous pourriez éteindre votre cigarette ? C'est interdit ici . »
Un regard amusé plus tard.
« Je pourrais oui. »
-DING-

Ils étaient rendus, la bataille cesserait en même temps que s'achèverait cette petite note qui ne correspondait à rien.
« Allez donc m'ouvrir la porte au lieu de me faire la leçon. »
« B..Bien madame »

Lui risquait son job, elle ? Seulement de gaspiller une cigarette. Ce qu'elle ne ferait pas. Elle fut d'ailleurs précédée par sa fumée. Aspirée par l’entrebâillement de la porte. Elle avait du être annoncée, il avait sorti son plus beau sourire. Son manteau ne lui avait servi à rien jusque là. Elle ne sentait pas le froid. Mais c'était utile pour Solveig qui elle le connaissait bien que trop. La blonde SolvEden aux lèvres carmines lui rendit son sourire. Elle savait que le bleu sombre de sa robe la mettait toujours en valeur. Les talons lui donnaient la taille que sa mère aurait voulu qu'elle ait. Elle n'avait mis que des bracelets, jugeant la forme de son cou suffisante pour attirer les bons regards. -Parfaite.- Un regard vers le tourne disque.

« J'arrive à point nommé, on dirait. »

Elle se tourna un instant vers celui qui l'avait réprimandée. Il pâlit au fur et à mesure que son sourire devenait mauvais. Elle tenait son avenir entre ses mains. Son regard serpentin s'adoucit cependant et elle put de nouveau s'adresser à lui. De manière on ne peut plus joviale. Elle prit cependant soin de poser sa nouvelle question assez distinctement, pour lui.

« Oh, avant les mondanités-dont je me lasse pas- voyez vous un problème au fait que je termine ma cigarette ? »
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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyMer 12 Juin - 15:12


    Assurément les tours Life faisaient parti des lieux des plus sécurisés de tout Los Angeles, on prétendait même que l'élysée de Quinn était moins bien protégé. Parole de jeunes brujahs qui voulaient se la raconter ou rumeur colporter pour éloigner les malvenus. Tout cas est il que les agents de sécurité enfermé dans la salle couverte d'écran devaient se régaler à regarder la jeune femme, surtout de leur point de vue où le décolleté était franchement agréable à regarder. Mais nous nous éloignons du sujet essentiel, la venu de "Solveig".

    Le brujah, pour ne pas le nommer, Marc la détailla. Délicieuse! Elle avait réellement le don de se mettre en valeur, sa chevelure d'or la rendant parfaitement désirable sans oublier ce rouge à lèvre, pointe de couleur sur ce visage dessiné par un toréador millénaire! Elle portait à ses lèvres si soigneusement esquissé une cigarette, lui offrant ainsi un peu cet air qu'avait les femmes durant les "années noires", cette époque où les états-unis étaient noyé sous l'alcool illégale, ces temps où prohibition faisait rire la vieille europe. Aux oreilles du Français, la voix de la jeune femme avait un ton de moquerie, mais il pardonnait aisément aux clan de la lune :


    « J'arrive à point nommé, on dirait. »

    Oui, pensa-t-il. En effet, Raynor n'aimait pas être dérangeait quand il écoutait la musique de France, il aimait partager avec la solitude ces airs de son pays natale, juste entendre la voix de France, se rappeler avec mélancolie de sa femme, de ses filles... Marc s'amusa un peu de la voir torturer l'infortuné garde de sécurité.

    « Oh, avant les mondanités-dont je me lasse pas- voyez vous un problème au fait que je termine ma cigarette ? »

    Voyons ce n'est pas très gentil d'attaquer ainsi ce pauvre homme qui se mit à bafouiller excuses sur excuses, visiblement terrifié par la présence de la jeune femme mais encore plus par celle de son patron, le mystérieux Marc Sénèque Raynor. Ce dernier éleva enfin la voix en contournant son bureau, prenant avec lui le coffret, soufflant de sa voix suave aux parfum d'occident :

    -Mademoiselle Schwarz, ne brusquez pas trop mes serviteurs... ils ne font que leur travail.

    Tel un prédateur s'approchant de sa proie, les pas de Marc le portèrent jusqu'à elle, il pouvait voir s'animer sa poitrine lorsqu'elle inspirer d'importante bouffée de sa cigarette. Il pouvait sentir son parfum délicat et sentait en lui la pulsion, celle de planter ses crocs, cette pulsion qui l'animait depuis l'incident de Londres. Il continua, faisant sortir d'un geste de la main le gardien :

    -J'ai quelques choses pour vous...

    Il ouvrit le coffret, dévoilant le somptueux collier d'un prix prohibitif. Oui, il fallait ce qu'il fallait pour séduire les femmes, encore plus quand on avait besoin d'elle. Il profita de cette instant pour se rapprocher d'elle, tel un amant, et continuer de souffler, passant sa voix en un murmure plein de promesse, son accent français renforçant l'intimité du moment :

    -J'ai besoin de vos talents Mademoiselle Schwarz...

    Pouvait on dire non à un homme aussi charmant?
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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyVen 14 Juin - 19:49

Quoi qu'on en dise, il était tout à fait aisé de pénétrer dans ces batiments. Il suffisait d'avoir assez d'esprit, d'argent ou de charmes pour s'y faire convier. Tout simplement. Tout comme dans ce conte de son enfance où tous tentaient d'entrer chez la sorcière pour gagner le cœur de la princesse, mais ce sans jamais le demander poliment après avoir frappé à la porte. Le seul y ayant pensé aura rencontré une sorcière si charmante qu'il lui aura préféré mille fois à la princesse qui de toute façon n'était rien d'autre qu'une poupée superficielle. Tout à fait à l'image de Solveig en cette agréable soirée -d'ailleurs. Elle souriait. Toujours de biais. Ce pauvre homme devait lui trouver un air si mauvais qu'il en tremblait encore -Son cœur bat. Tu peux sentir le sang couler dans ses veines. Tu le sens ? Oui tu le sens. Il ne demande qu'a connaître cette dernière extase..Vas y..-
Sans répondre aux injonctions sèches de la voix qui elle aimait le sang, Solveig se permit un regard à l'intention du Brujah. Non. Elle n'y toucherait pas, la chasse était gardée. Mais Eden , derrière, trépignait. Voila. La bête s'était réveillée, et elle commençait à susurrer des insanités. Elle prit une bouffée de nicotine de plus. Sa santé n'était plus vraiment en danger maintenant, elle pouvait se le permettre. Elle pouvait tout se permettre. -Mords le. Juste un peu. Un tout petit peu. Tu en meurs d'envie..allez- Elle n'avait même pas envie de l'embrasser. Allons bon ! Elle ne se forcerait pas pour la marionnettiste tout de même ! Elle avait sa dignité. Son sourire s'agrandit, et le pauvre homme disparut de ses pensées tout à coup. 

Solveig laissa son regard se promener sur les murs de la pièce. C'était bien décoré. Avec goût . A se demander s'il n'y avait pas eu une femme derrière tout ça. Des ragots. Voila ce qu'elle aimait. Toutes ces nouvelles qu'on se plaît à cacher aux yeux du monde. Qui sont dévoilées par mégarde et amplifiées. Les ragots sont les pierres angulaires de la célébrité. On ne devient pas un grand homme à force de prières. Et puis son regard revint voleter sur le Brujah Il avait l'air détendu, serein, comme s'il était certain qu'elle ne pourrait rien lui refuser. Et le ferait elle ? Peut être bien. Elle était aussi lunatique que l'astre en question lui même. Parée de nuages elle se laissait désirer. La fumée dansa de nouveau dans l'air, Eden n'avait rien trouvé à dire. Voila. C'en était terminé de cette petite gâterie là. 
Il l'invita à laisser ce pauvre homme tranquille. Elle haussa un sourcil avec ce petit coin de sourire qui laisse clairement songer à de la mutinerie et remit une mèche en place du plat de la main. 

« Et ils le font d'ailleurs très bien. Voyez avec quelle anticipation dévouée il va se précipiter pour prendre cette cigarette qui vient de rendre l'âme. »

Se disant, elle avait tendu le mégot vers l'arrière. Elle le laissa tomber. Il était encore allumé bien entendu. Mais il n'était nul doute qu'il allait bouger. Ah ! Voila. Il l'avait rattrapé de justesse. Évitant une double catastrophe. Le pauvre s'en remettrait. Solveig était ravie. Eden ne se le serait jamais permise. C'en était fini de lui. Il n'existait plus. Il ne restait plus qu'elles et Marc. Qui se permettait un ton cajoleur typique du businessman prometteur.

Ce coffret. Elle posa un regard dessus. Furtif. Elle n'était pas de ces femmes qu'on achète..Si facilement. Elle planta son regard dans le sien, à défaut d'y planter les crocs. Son sourire ne quittait pas ce visage pâle. Elle était tout autant en confiance. Tant qu'il avait besoin d'elle, il n'intenterait rien de déplacé. Libre à elle de faire durer ce pouvoir futile. Voila que l'écrin révéla ses secrets. Tout ceci était terriblement sensuel. Leurs voix s'accordaient en douceur. Leurs regards étaient du même porte manteau. Ils avaient sorti leurs plus beaux atours. Ceux de la négociation. Voila qui tombait terriblement bien. Seuls. Elle passa ses doigts sur la babiole. Il savait parler aux femmes. C'était indéniable. Elle choisit de minauder.

« Voyons. Il ne fallait pas.. »

Elle se rapprocha légèrement à son tour, se rapprochant de son oreille. Elle continua sa phrase. 

« Vous savez que je suis toute entière à la merci de votre charmante personne. »

Sa main passa du contenu du coffret au tissus de la veste de marc avant de remonter vers une épaule. Pendant ce temps, elle avait fait le tour de ce dernier, se retrouvant derrière lui. Elle recula de quelques pas jusqu’à 'à rejoindre l'arrière du bureau. Elle s'assit dans son fauteuil, croisa les jambes, joignit les mains, et reprit, d'une voix un peu plus ferme.


« Je bois vos paroles. Faîtes moi rêver. »
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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyDim 16 Juin - 23:54


    Savez vous ce qui se passe quand on met deux bêtes sauvages dans un même enclos? Elles se déchirent, se dévorent, se battent bec et ongles, c'est ainsi, c'est innée. Peut être est-ce la raison qui fait que la camarilla est si proche du cataclysme et de façon général toutes sectes vampiriques, car aucun semblables ne ferait confiance à un autre, tous savent que votre ami qui vous tend la main est prêt à vous lacher dans un remake odieux du roi lion ou bien entendu lui joue Scar, l'oncle de simba pour ceux qui ne suivraient pas.
    Mais revenons à nous moutons ou plus exactement à nos vampires, Marc n'avait aucune confiance en Engel, de part sa nature même vampirique mais aussi par cette folie chaotique et destructrice qu'est le sang de Malkav, dégénéré frappé par Caïn pour en avoir trop vue (ou l'avoir trop ouvert, dépend des versions).

    Tout cas est il qu'il esquissa un sourire satisfait à la vue de la réaction vis à vis du collier, bien, il avait obtenu le résultat escompté, c'est une bonne chose. Ainsi, lorsqu'elle monta sur le bureau d'un air provocateur, ses gestes et ses mots pleins d’ambiguïté, le chevalier ne put s'empêcher l'instant d'une seconde, le genre de nuit agitée qu'il pourrait passer avec elle. Oui, elle avait de la classe et surtout du charme, désirable était un mot qui lui conviendrait à merveille! Mais il ne l'avait pas invité pour cela.
    Il avait besoin de ses talents mentaux, pas physique, encore que, si une fois l'affaire réglée... Non, il ne fallait pas y penser, rester professionnel, ne pas s'aventurer dans ces eaux troubles !

    Mais voila qu'Engel demandait des informations sur le contrat. Bien, le travail, toujours.
    Retirant sa veste pour dévoiler un gilet de soie, le chevalier réajusta sa cravate plus par habitude que par réel besoin vestimentaires. Il marqua une pause, lâcha un rapide "laissez nous" à ses sbires qui instantanément obéirent, certains trop heureux d'échapper à cette femme. L'ancilla s'approcha de la nouvelle-née, parodiant presque le lion s'approchant d'une nouvelle lionne qu'il doit séduire. Il commença :




    -Voyez-vous mademoiselle, j'ai à ma disposition un individus qui détient des informations qui me sont précieuses. J'ai bien entendu fait parler l'individu avec les moyens que je possédais, mais je voudrais m'assurer qu'il n'ai aucun mensonge dans ses propos... Il me faudrait le don de domination pour cela...

    Faire parler, quel doux euphémisme pour désigner quatre jours de tortures horribles, passages à tabac, et autres joyeusetés sorties du Moyen-Âge. Mais que voulez-vous, savoir c'est pouvoir. S'asseyant à côté de la jeune femme comme un professeur le ferait avec un élève attentif, scène assez réaliste, remplaçant professeur par précepteur particulier et élève attentif par élève sulfureuse mais riche, le brujah continua ses propos :

    -Bien entendu vous serez rétribuée. Havre, argent, serviteurs, sang, dettes.... Dépend de votre prix, tant que vous êtes raisonnable.

    Marc aurait plus connu la jeune femme, il aurait put lui proposer également des prostitués, des entrés dans les salles de jeux, dans certains clubs. Mais ne connaissant la jeune femme que trop peu, il préférait la prendre avec des pincettes, ne pas brusquer les choses et commencer large, ensuite, s'ils collaboraient souvent, ils pourraient voir tout les deux comment régler ce genre de choses de façon plus intimiste.
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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyMer 28 Aoû - 23:08

Engel était en confiance. Comme à son habitude. Elle savait l'essence des choses dont elle n'avait même pas conscience. Elle ne craignait ni la mort ni même la douleur. Elle n'était même pas certaine de craindre la lumière du soleil, qui lui serait pourtant fatale. Elle ne craignait rien. Rien du tout. Solveig elle avait toujours eu peur des araignées. Son grand frère lui avait un jour joué un tour bien cruel. Il avait enfermé dans son lit quelques unes de ces charmantes bestioles pleines de poils et de pattes. La pauvre avait dormi avec sans s'en rendre compte et s'était réveillée couverte d'horribles boutons, chatouillée par deux pattes avant. Réveillée par ce petit grattement désagréable opéré au creux de ses narines. Elle s'était redressée en sursaut, sortie d'un rêve on ne peut plus plaisant. Elle en aurait pour des journées entières à se gratter de manière frénétique. Il en résulta une haine profonde pour son frère de sang, ainsi que pour ces charmantes créatures qui n'avaient rien fait de plus que ce pour quoi elles avaient été créées. Mais peu importait. Ici c'était propre. Très propre. Trop propre. Il n'y avait pas plus de grains de poussière que de pattes d'araignée. -Il est soigneux et soigné. Tu devrais pouvoir faire affaire avec lui- Après tout, elle avait eu affaire à des hommes bien moins maniérés et avait réussi à s'en sortir avec un brio qui lui était tout à fait personnel. Cette affaire ci venait tout juste de commencer. Et elle ne comptait pas se laisser grignoter aussi facilement. Elle ne se départissait pas de son sourire. Il avait besoin d'elle. Assez pour faire le joli cœur.

-Ne lui fais pas confiance- Elle le savait, il est redoutable. Tant en tant que Ventrue qu'homme d'affaire. Elle restait sur ses gardes, mesurant chaque mot. Ne faisant confiance qu'à cet instinct redoutable de prédatrice. -Il n'a pas que du sang dans la bouche- Sur les mains. Elle devait vouloir dire « il a du sang sur les mains ». Une information d'une pertinence relative. Bien sur qu'il avait du tuer deux trois personnes. Il n'était plus humain. Et son cœur ne battait plus comme avant. Qu'est ce qui aurait pu l'en empêcher. Concrètement. C'était un monstre. Une abomination à mille et une lieues de la bonté des valeurs chrétiennes. Qu'est ce qui aurait alors pu le retenir au moment fatal de commettre l'inéluctable ? Rien. Justement. Ni l'espoir, ni la bonté, ni même la conscience. Rien. Un monstre, avide de profit et de ce liquide au goût de fer. Rien à en tirer. Rien ? Si . S'il avait besoin de quelque chose, elle pourrait lui imposer quelques pas de danse. Peu. Très peu. Il savait exactement ce qu'il était prêt à donner. Rien n'était laissé au hasard. Rien. Jamais. -Avant la mort, il se battait pour la vie- Cette information là n'était pas assez précise pour être utile. Elle y voyait du blanc. La vie. Du blanc ? La n'était pas la question. Son sourire dansait toujours sur son visage pâle. Tout ceci ne faisait que commencer.

Marc était élégant. Marc était raffiné. Marc était terrible. Marc était intelligent et certain de son pouvoir. Et il avait raison. Son empire moins transparent que son bâtiment était assuré. Il avait le pouvoir, la richesse et l'immortalité. Tenu loin du soleil rien ne pouvait l'arrêter. Et pourtant, cette nuit il avait choisi de chercher de l'aide auprès des enfants de la nuit les moins fiables. Mais les plus avisés. Etait il fou ? Peut être. Trop ou pas assez.  Elle devrait trouver où il voulait en venir. Ou non. Cela risquait d'être plutôt amusant. Solveig marchait sans sourciller dans son piège. Engel savait que c'était un coup monté, grossier. Mais S, elle avait d'autres idées en tête. Elle n'aurait pas dit non quelques heures de plus en sa compagnie. Elle avait perdu trois hommes dans sa vie et ce vide là la laissait    bien plus désemparée qu'elle se plaisait à le chantonner. Elle minauda légèrement. Après tout. Solveig était une femme à hommes et elle le savait. Elle joignit ses mains ouvertes au niveau de sa bouche, singeant les habitudes de ces hommes d'affaires si maniérés. Il s'était approché. Son sourire s'était mu légèrement en une moue boudeuse de femme enfant. Unilatérale. Elle ne répondit pas tout de suite.

Grand bien lui en prit. Le séduisant Marc s'était placé à ses côtés. Lui permettant ainsi de profiter de cette odeur qui lui caressait les narines. Rien à voir avec les pattes velues de ce souvenir faussé d'araignée. Elle prit quelques instants pour profiter. Se laissant emporter par la douceur de ces arômes légèrement ambrés. Et finalement, il se prit à parler de paiement. Malgré elle, ses pupilles s'illuminèrent légèrement. Elle décroisa les doigts et posa les mains sur son propre genou. Elle fit une nouvelle moue. De réflexion.
-Demande le maximum. Ne te laisse pas manipuler. C'est peut être ta seule chance. Obtiens de quoi le faire chanter. Joue la fine- Elle avait raison. Solveig prit une profonde inspiration avant de déclarer à son tour.

« C'est bien dommage. Si seulement les morts pouvaient parler, on aurait pas ce genre de soucis. N'est ce pas ? »

Cynisme.

« Et bien. Il semblerait que tout ceci soit en effet dans mes cordes..Cependant. »

Elle se releva gracieusement pour se rapprocher plus encore de celui qui avait besoin d'elle pour le moment. Elle se saisit délicatement avec un sourire de la main la plus proche. Elle laissa courir son index sur les lignes de sa main avec un petit air entendu.

« Cependant, ces traits sinueux semblent sous entendre que vous êtes homme à trahir certaines paroles. Que je dois par sécurité, vous demander un gage de votre bonne foi. Un gage qui vous coûte. »

Elle s'approcha un peu du creux de son cou.

« Mais, il ne serait pas sage de croire quelques lignes, n'est ce pas.... ? Et puis, ce que je recherche n'est pas vraiment matériel.»

Elle fit en sorte de déposer cette main menteuse sur une de ses hanches joliment dessinées. Tous les moyens seraient bons pour parvenir à ses fins. S'il était Brujah il n'en demeurait cependant pas moins un homme d'esprit et de goût.
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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyLun 9 Déc - 12:16

    Le clan brujah, le clan de la passion, le clan des envies, des pulsions. Freud vous aurait certainement parlé de la force du "ça" ou "ich". Mais pour les semblables de la sagesse, ils vous auraient parlé, les yeux enivrés d'un air fiévreux de la force de carthage, de la belle Hélène de Troie, des jardins suspendus.
    Oui, le clan aujourd'hui si contesté est un clan d'amour et d'excès, pas de tempérance, pas de compromis, même face à l'apocalypse !

    Marc ne donna aucun signe de surprise quand la jeune femme lui saisit la main, l'attrapant d'un air doux. Que souhait elle faire? Pourquoi? Marc se posait beaucoup de question, se demandant ce qu'elle cherchait, ce qu'elle désirait. Les malkavians étaient encore plus imprévisible que les brujahs, un jours priant le noir et un autre priant le blanc. La folie était terriblement dangereux, terriblement puissante, terriblement... Que... Que faisait elle?

    S'approchant un peu plus du français. Elle déposa la main de se derniers sur ses hanches dessinées à la perfection, sorte d'esquisse divine d'aphrodite. Manipulation, assurément, mais l'esprit français et surtout passionné de Marc le contrôlait encore plus.

    Il agrippa la maklavianne avec force, une force sous entendant totalement une envie violente et typiquement mortelle. L'envie de l'embrasser, de la dévorer, de sentir la chaleur de sa peau contre lui était plus que visible, nul besoin de lire son aura pour comprendre les désirs qui animaient l'esprit de l'ancilla. Maudite malkavianne qui abusait de ses charmes.

    Le sage se retint de l'embrasser, mais ne put se résigner à retirer ses mains de ses hanches si désirables. Nul doute que s'il avait été mortel on aurait entendu sa respiration haletante et senti son coeur battre la chamade :


    -Ne jouez pas trop de mes passions...

    Déjà les mains de Marc soulevait doucement le pan de robe avant de cesser soudainement. Il lui fallait s'arrêter, il lui fallait se maintenir, il... Calme, il devait se calmer, rester calme. Calmer ses envies, ses pulsions. L'ancilla approcha ses lèvres de l'oreilles de la belle, sentant un peu plus son parfum délicat et la douceur de ses cheveux d'or. Il continua de murmurer :

    -Que voulez vous... Que dois je vous offrir? Dit le...

    Tenir, ne pas succomber à l'envie. Lui était ancilla, elle nouvelle-née. Ca ne serait pas avantageux pour Marc, mais ça demeurait néanmoins assez plaisant.
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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyMer 1 Jan - 16:35

Solveig savait ce qu'elle voulait. Seulement, elle n'en demeurait pas moins difficile à cerner. Comment attraper un lion devenu insecte ? Comment prévoir les mouvements d'un serpent à pattes ? Comment se protéger contre celles et ceux qui ne sont pas gouvernés par la raison. Les enfants de la lune n'étaient pas tous égaux et au fond, il y avait véritablement deux clans : Ceux gouvernés par la raison et la lune, et ceux plus lunatiques. Heureusement pour le Brujah, aujourd'hui, Solveig rêvait de bijoux, de parures et de luxe. Le pouvoir était loin de son esprit, loin de ses considérations. Elle aurait pu lui demander quelques actions de sa société par pure facétie. Il aurait refusé et aurait eu parfaitement raison. Elle aurait pu lui demander deux gardes du corps, de quoi se protéger efficacement. Elle aurait pu lui demander une luxueuse villa -qui n'aurait pas fait un gros trou dans ses finances. Mais elle préférait de loin faire durer un peu plus le suspense. La lune était malicieuse, et secrète. Solveig brassa légèrement ses blonds cheveux.

-Ne te laisse pas influencer. Ce qui brille n'est pas d'or- Un bref retour à la réalité était bel et bien nécessaire. Elle pouvait s'offrir tout ce qui lui faisait envie, de quoi combler ses désirs humains. La seule chose précieuse une fois mort, restait les sentiments. Précieux, enviés. La mort ôte la chaleur, sous toutes ses formes. Surtout les plus prisées. Certains en deviennent fous. Peut être les plus sensibles, Les moins enclins à passer outre cette privation cruelle ? Vous pensiez tous que les Toréador avaient le monopole ? Détrompez vous, je clame haut et fort que les Malkaviens sont de loin les plus humains. Otez son enfant à une mère. Tuez un fils devant les yeux de son père. Vous constaterez alors la grandeur et la décadence de l'esprit de l'Homme. Priez pour eux, priez pour nous.

Marc était habitué. Il s'était fait à cette histoire. Comme les autres. Et il se servait de ce savoir pour mettre un peu de beurre dans ses épinards. Il savait y faire. Il savait comment se servir de ce qu'il avait appris jusque là. S'en servir pour boire ses concurrents jusqu'à la lie. Sans mauvais jeu de mot. Mais que pouvait il face à une femme. Instable qui plus est. La main glissait lentement sur ses hanches, guidées par elle. Sans transition, il prit les rennes. L'accroche se fit plus violente. Elle ne masqua pas ce petit sourire de contentement. Si elle avait été moins raisonnable, elle se serait laissée prendre sans sommation. Elle l'y aurait poussé. Avec envie. -Ne te laisse pas détourner de ton but, ma chérie. Pense gros, vois grand.-
Et voilà qu'il lui conseillait de s'abstenir. Son sourire se fit plus mutin. Le pauvre, prisonnier de ses passions de mortel. Finalement, la mort ne lui avait pas tout ôté. Pas encore. et..Oh surprise, le pan inférieur de sa robe se faisait la malle. Aidé un peu par ces mains puissantes, et définitivement assez douces pour aimer le monde entier. L'expérience avait du lui donner bien des capacités. Et tout ceci la laissait rêveuse..Et si elle -Non ! Engel, calme toi. Solveig, range tes hormones!- Elle prit le temps de réfléchir. Laissant ses cheveux caresser un peu plus le bout des lèvres de L'Ancilla.

« Vous savez, les nuits ne sont pas sûres pour une femme. »

Elle se permit d'onduler légèrement du bassin, profitant de cette main restée sur ses hanches. 

« J'ai besoin de protection. La protection d'un homme fort et puissant. »

Elle laissa ses mains courir le long du bras de Marc, descendant lentement jusqu'à une de ses fesses, qu'elle enserra énergiquement. Elle leva les yeux vers lui.

« Je veux votre premier infant. Celui que vous aimez le plus. »
Si l'infant était avec elle, nul doute que Marc ferait son possible pour les protéger tous les deux, discrètement. -Le premier infant de la famille. Ma pauvre, on dirait une méchante de conte de fée.-
Qui sait.
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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptyJeu 2 Jan - 9:48

    Trop, c'en était trop. D'un seul geste il arracha les frêles vêtements de la jeune, il faut dire que fasse à la passion brujah qui peut résister? Sans rien lui laisser le temps d'ajouter ne serait ce qu'une syllabe, il l'allongea sur le bureau, dégageant d'un revers de main tout ce qui s'y trouver. Elle pouvait protester ou acquiescer, il s'en moquer, il la dominait! Il la possédait! Déjà il la couvrait de baiser, parcourant son corps délicat de ses mains brutes, puis la bête se faisait plus forte, ses crocs sortis, il ne pouvait plus résister, non, pas... Il planter alors ses crocs dans sa gorge, se gavant de son sang, la faisant par la douceur du baiser vampirique, crier de plaisir.
    Il arrachait déjà ses sous-vêtements dans le but avouer de...

    ... Mais cela ne se déroula pas ainsi, non, cela aurait pût être il y peut être une centaine d'année, mais Marc était un ancilla, il avait appris à dompter ses passions brujah, à les maîtriser, à en faire une force et non une faiblesse même s'il était à cet instant sur le bord du gouffre.
    Il lui fallait retirer ses mains, s’asseoir derrière son bureau, parler calmement, posément, réfléchir, revenir à la raison première de... Mais comment résister? Ses mouvements de bassin, cette envie primaire des mortels. Femme cruelle, petit "ange", combien étaient tombé entre tes griffes? Combien avais tu rançonné, piller dans une promesse de caresse? Mais prends garde, tu parles à une bête et non à un homme, tu parles aux monstres de sous le lit!

    Maintenant que le jeu de la séduction ou plutôt le jeu de "qui pelotera le plus l'autre", avait commencé, il était difficile de s'arrêter, et puis, arrêter un malkavian était comme tenter de stopper un toréador entrain de déblatérer sur l'art. Impossible.
    Restait donc de suivre le mouvement et de s'adapter à ses envies, faire comme si elle menait le jeu, se laisser aller, et tant qu'a faire profiter. Ainsi, sans vergogne, notre français laissa sa main là où elle était et au contraire commença à s'amuser avec le dernier vêtement qui la protégeait, pauvre petite cuirasse qu'il s'empressa de contourner pour y placer la main en dessous, constatant la douceur de cette anatomie qui aurait pût figurer dans une galerie d'art des roses.
    Il glissa en français presque malgré lui "comment vais je faire pour encore résister". Il manipulait en espérant qu'elle comprenne et pense le prendre dans sa toile, néanmoins, les paroles étaient pour le moins sincère, à jouer avec le feu on se brûle n'est-ce pas?

    Il ajouta en chuchotant près de l'oreille de la jeune femme, son anglais tinté de son accent d'outre manche :


    -Protection je peux vous en apporter... Mais mon premier infant, non seulement je n'en ai pas, mais en plus il faudrait que le prince me l'accorde et pour finir, ce prix est trop demandé... Je pourrais voir un ventrue pour faire ça...

    Il n'avait pas tord, enfin, le coup de l'infant, buzz! Menteur, il en avait une bien cachée! Mais revenons à nos moutons. Marc ne put s'empêcher de décollé un délicat baisé dans le coup pendant que sa seconde main, celle qui n'était pas déjà occupé par l'anatomie exquise de Engel, commençait à parcourir les hanches de cette dernière pour retrouver sa jumelle.
    Il ajouta enfin :


    -Mais visiblement vous avez d'autre talent que la domination...

    Oui, elle lui serait utile, s'il continuait d'être le maître, mais nul doute qu'un peu d'aliénation malkavienne pour augmenter ses passions et le bureau ferait une parfaite chambre à coucher. Concentres toi Marc! Calme! Force!
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MessageSujet: Re: Le travail c'est la santé.    Le travail c'est la santé.  EmptySam 11 Jan - 0:52

Et voilà les apparences qui craquent. Mais si Solveig était particulièrement crédule, Engel, elle était redoutablement observatrice. Et pourtant, le terme était erroné. Faux. Édulcoré. Il avait le goût d'un chewing gum un peu trop mâché. Un chewing gum qui commence à laisser son goût pour prendre celui de la bouche qu'il visite depuis bien trop longtemps. Ce chewing gum qui commence lui aussi à puer de la gueule. Engel ne voyait pas, Engel savait. Tout. Sans vraiment le savoir. Elle ne saurait certainement jamais l'expliquer, mais peu importe, à quoi bon. Expliquer est le propre de l'homme. Les vampires eux, n'existent que pour dominer. Réels prédateurs, sommet incontestable de la chaîne alimentaire.  Les êtres non vivants les plus puissants qu'il puisse exister, les seuls avec le cerveau encore bien entier. Plus ou moins veinards . Mais c'est toujours le même problème ; Tu sais jamais à qui tu vas taper dans l’œil. Et vu le passé qu'elle se trimbalait, c'était évident que cette histoire allait mal se terminer. Joliment, mais mal.  -Ne te laisse pas trop faire quand même. T'as encore le pouvoir-

Mais Solveig, elle aimait ça. Le nier c'était un peu comme nier que le nez fait tâche au beau milieu de la figure. Et sa robe ne fit pas long feu. C'était trop tard, elle en avait allumé un plus grand encore. A peine eut elle le temps de réaliser que déjà sa peau était réchauffée très légèrement par les baisers du Brujah. L'une jubilait, l'autre fronçait les sourcils. Mais peu importe. Il n'y avait pour le moment que deux êtres dévorés par une passion sournoise. Elle laissa échapper quelques soupirs, elle ne pouvait pas tout retenir. Pas tout le temps. Sinon, à quoi bon être autant dans une seule tête.- Concentre toi!- Mais la seule chose qui réussissait à obtenir l'entière attention de la demoiselle, c'était les mouvements incontrôlables et incontrôlés de son compagnon de jeu ce soir. Le business avait toujours été une affaire de cul. Depuis la nuit des temps. Les prostituées ne sont elles pas les premières femmes d'affaire au monde ? On avait du l'entendre depuis l'autre côté de la porte. Peut être même depuis le rez de chaussée. Mais de toute façon, avaient ils vraiment un droit de regard sur ce qui se passait chez le patron ? Vallait mieux pas pour lui. -N'oublie pas ton objectif-

Marc non plus ne semblait pas oublier. Il la laissa là, heureusement qu'elle avait encore un manteau, sinon le chemin du retour aurait été parfaitement difficile. Elle ne prit pas la peine de se rhabiller encore . Détail. Elle n'avait à rougir de rien. Et de toute façon elle ne pouvait plus rougir depuis bien longtemps. Elle ne se départissait pas de ce petit sourire satisfait. Même s'il avait le pouvoir, elle avait gagné une bataille. Elle avait ondulé un peu plus sous les caresses, un peu comme ces chats qui ronronnent lorsqu'on les flatte un peu subtilement. Mais elle était bien trop précieuse pour ronronner si facilement. Enfin...abandonner ? Un Brujah ? Hahaha. Le cher garçon avait tout de même gardé une main sur la situation. Une main à la fois ferme et délicate. Il la tenait d'une main de fer dans un gant de velours. Il se permit un peu plus de privautés, elle se cambra légèrement.

« Marc.... »

Un murmure entre deux soupirs. Le plus proche possible de son oreille. Une caresse comme on en fait peu dans cette société moderne. Une caresse rare dans cette société ou tout doit aller vite et finir en étincelles. Elle savourait l'instant, pour le plaisir du jeu. -Et tes objectifs ?- Volatilisés pour le moment. Complètement mis de côté. Inexistants. Ne comptaient qu'eux. Lui qui en avait dupé tant, elle qui s'en jouait sans chercher à mal. Heureusement qu'elle avait appris, comme beaucoup d'amoureux des arts la langue de Molière. Elle n'en avait pas retenu tous les aspects, mais il lui restait tout de même un bagage conséquent. Pensez vous, en tant de temps ! Son sourire s'accentua et elle marqua la nouvelle en laissant descendre une de ses mains libre le long du corps de son hôte. Jusqu'à cet endroit précis qui le rendait tout aussi puissant que fragile. Elle n'en bougea plus. Laissant ainsi des intentions floues.

« Vos paroles sont belles et flatteuses, mais il me faut des assurances, des preuves. »

Elle serra un peu plus ces bijoux délicats. -Allez ! Montre un peu ce que tu vaux-

« Si vous me suivez...  »

Finalement, au vu de l'occupation principale de son ami d'un soir, son emprise se fit plus caressante. Elle se permit même de lécher délicatement l'oreille dans laquelle elle venait de murmurer. Attisée par le refus, elle se surprit à le mordre.

« C'est tellement dommage, je pourrais être qui vous voulez, quand vous voulez... »

Brève pause, regard de braise. Voix alanguie qui traîne

« Quand vous voulez... 
Sous entendant grandement que cela nécessitait bel et bien cette protection.Ou au moins un gage. Quelque chose avec de la valeur. Mais qu'elle était ouverte à toute proposition.
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