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 Un soupir dans la nuit... [termine]

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Ismahel Lucilius
Ismahel Lucilius



Messages : 197
Date d'inscription : 03/08/2013

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Un soupir dans la nuit... [termine] Empty
MessageSujet: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyDim 4 Aoû - 3:23



Présentation de  


Ismahel Lucilius Toreador
VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE





Nom : Lucilius Toreador
Prénom : Ismahel
Surnom : le maître des soupirs
Date et lieu de naissance : Quartier du Triton, Constantinople, le 15 mars 1432
Date et lieu d'étreinte : Constantinople, nuit du 29 avril 1453
Age + Statut d'âge : 581 ans (dont 4 siècles de torpeur), Ancillia
Génération IX
Faction Camarilla
Clan Toreador
Poste Primogene, ex-Prévôt  de Florence, ex-Sénéchal de Munich, ex-Fléaux de Valentinois, ex-Prévôt de Rome, ex-Prévôt de St-Petersburg
Disciplines Auspex IV, Présence V, Célérité II, Puissance I.




    Ismahel Lucilius


Les apparences sont trompeuses
A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?





secreta faciem


Ismahel a connu différentes apparence au cours de sa longue existence, du berceau au tombeau jamais son corps n’a été longtemps le même. Sa peau a été marquée, déchirée, brulée… elle a vieilli, rajeuni, s’est même décomposée.  Actuellement, Ismahel ressemble à un jeune homme d’une vingtaine d’année a la peau tannée par le soleil. Son crâne chauve était autrefois couvert d’une longue chevelure noire. Ses yeux d’un étrange bleu nuit paraissent à la lueur des flammes, mauves.
Il couvre son teint de fard blanc et porte des perruques rouges, blanches ou noirs lors de ses sorties mondaines. Cette habitude particulièrement vieillotte que de nombreuses personnes considèrent loufoque voire étrange lui vient d’une époque révolue qu’il ne souhaite jamais oublier. Jouant sur cette apparence peu conventionnelle, il a pris l’habitude d’arborer une magnifique montre a gousset en or incrustée de rubis et un monocle dont la monture en argent et retenue par une chaine en titane plaque or. Il sort toujours «armé » d’une canne en ébène dont le pommeau d’argent est  incrusté d’onyx.  Ses habits relativement bariolés ont fait sa réputation dans les cercles d’intellectuels et d’artistes de Los Angeles.
Lorsqu’il est chez lui, il revêt un pantalon ample de soie bleu, rouge ou de jais et un haut de kimono rouge décoré de dragons et de montagnes noirs ou un noir illustré de danseuses d’argent.
Dans son atelier, un marcel blanc et un jogging de la même couleur lui servent de vêtements. Il y manie un marteau dont le manche mainte fois changé supporte un embout abimé par le temps mais toujours exceptionnel dans ses mains.
Son corps plutôt musculeux est marqué de cicatrices blanchâtres éparpillées sur son corps, la plus importante étant celle qui lui barre le torse du bassin a la clavicule.
Son échine est marquée d’un tatouage symbolisant un P barré d’X, dernière trace d’une divinité fausse avant qu’il trouve la véritable foi.


A la découverte de votre esprit
QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?




Natura non nisi parendo vincitur.

Tels sont les premiers mots qu’Ismahel apprit de son Sire. La nature ne peut être dominée qu’en acceptant d’être dominé par elle. C’est en acceptant sa nature que l’on devient réel maitre de son existence.
Ainsi, Ismahel a toujours vécu comme la « nature » avait jugé qu’il devait vivre : en prédateur et en humaniste, en amant et en meurtrier.  Tel est son credo, le vampire est au sommet de ce que Dieu a créé, il est l’être parfait dont le corps jamais ne meurt et pourtant est toujours mort. Le vampire est l’ambivalence à l’état concret de la dualité même de l’univers.  
Il considère donc que ses inclinations d’hier, c'est-à-dire consistant à agir en humain et donc à aimer la compagnie des humains, ne va pas  à l’encontre de ses inclinations d’aujourd’hui qui veillent à ce que sa bête intérieure fusse contentée de sang chaud.
De la Diablerie il n’est pas détracteur, ce n'est pas une abomination a ses yeux mais la concrétisation sur le plan vampirique du désir de prendre l’ascendant sur ses semblables en donnant la mort ; désiré présent chez l’homme et décuplé chez le vampire.

D’un point de vue extérieur, Ismahel semble être un intellectuel, amoureux des arts, des beaux corps, des traits d’esprit et talents d’autrui. C’est un philosophe extraverti et humaniste qui semble favoriser à travers ses fondations caritatives le développement de l’esprit humain et l’élévation de son intellect. Ainsi est-il le mécène de nombreux artistes a Los Angeles et dans de nombreuses villes du monde. Tout art le passionne et les jeunes talents affluent autour de lui. Ses fondations veillent aussi à la création de perles de cette nature, De Educationis par exemple est une fondation en lien avec de nombreux orphelinats de la côte Ouest qui vise à donner une bourse d’étude aux enfants les plus prometteurs. Un protecteur aimant des arts et des lettres en somme. Un protecteur apprécié de la vox populi, une affection que le gouverneur a très vite comprise car une critique de sa part et les élections pourraient en pâtir. En politique éclairé, le gouverneur rend donc des visites officielles régulières au près d’Ismahel qui lui prodigue de sages conseils.
Mais ce philosophe aux airs de nobliaux du XVIII a de plus grands projets pour cette foule de futurs érudits  qu’il forme : « c’est par le savoir que l’on acquiert le pouvoir » est-il souvent dit mais c’est celui qui contrôle le savoir qui contrôle le pouvoir. S’il y a bien une chose qu’il a retenu avant « sa longue nuit » (comme il surnomme cette période), c’est qu’en contrôlant la pensée des élites, on contrôle aussi celle du petit peuple. C’est pourquoi dès son arrivée dans la cite des anges il s’est efforcé d’avoir la main mise sur toute les bibliothèques et  librairies, et qu’il est devenu le principal donateur de toutes les écoles, collèges, lycées et facultés de Californie. Sa place dans les conseils d’administration ainsi assurée, il veille à ce que les programmes suivent les directives qui lui sied.

Tel est le visage sage du Maitre des Soupirs dont les chuchotements omniprésents circulent dans les veines de la cite angélique.  Mais Ismahel a un autre visage, plus sombre, plus secret. Car le Maitre des Soupirs est aussi « le saigneur des Soupirants ». Tard le soir, de sombres orgies ont lieu dans les caves de sa demeure au Nord d’Hollywood. Des orgies antiques dans lesquelles les cainites sont les maitres et les humains les esclaves… et bien souvent le diner. Rien n’est plus doux a l’oreille de ce triste sire que le soupir extatique de la victime s’offrant corps et âme a son maitre au terme d’un opéra lascif composé de chants, de danse et de mort.
Vous comprenez donc mieux je l’espère, toute la dualité de notre acolyte, et a travers quels aspects il assume sa nature : un sourire jovial… mais ensanglantée.
Car n’oubliez pas, la vie est une farce… une vraie mascarade.



My life before and after...
MA VIE  DE MA NAISSANCE A AUJOURD'HUI...





Journal de bord d'un vampire d'antique jeunesse

Cher lectrices et lecteurs, vous avez sous vos yeux ce qui est ou doit-être, vous me pardonnerez je suis vieux, l'histoire de ma vie. Prenez cela comme un cours d'histoire ou comme les paroles d'un vieil imbécile peu me chaud. Tout commença il y a longtemps. Comme disent les anciens :


O tempora, o mores





Le sel, le poivre et la poussière sont les premiers souvenirs qui  viennent à mon esprit. Puis c’est la coriandre et le cumin qui envahissent mes narines. Soudain, un cri, des bruits de sabots, l’odeur âcre du fumier de chameau. Enfin, des couleurs, la vue me revient, du rouge écarlate, du bleu azur, des roses et des verts pastel, des oranges criards. C’est le toucher qui me revient en dernier ; la douceur de la soie, la dureté lisse du marbre, la sècheresse du sol, la rugosité de mes habits.
Nous sommes en 1440 à Constantinople. La plus grande cité de son temps. Du moins, l’était. Depuis le célèbre sac de la ville par les croisés il y a deux siècle de cela, la ville a perdu son hégémonie commerciale au profit des vénitiens et des génois. De plus, l’empire se réduit désormais a sa capitale ; les ottomans nous ont encercle derrière nos triples murailles en envahissant les Balkans.
J’avais alors huit ans, et ces problèmes politiques ne m’intéressaient guère. Mon principal souci, à l’époque était de me procurer un morceau de pain par jour.  
Je suis né dans les bas-fonds du quartier du Triton, dans une maison à quatre étages collée à la muraille. Ma mère est morte alors que j’étais très jeune et j’ai donc grandi avec une bande d’orphelins comme il en pullulait en ces temps-là. Vous racontez ces évènements n’apportera rien à notre récit, nous avancerons donc plus avant dans la vie qui fut la mienne.
La sueur, l’huile étincelante sur les corps, la violence de la chute, le gout du sang dans la bouche. Nous sommes en 1447, je suis depuis cinq ans l’esclave de Dominus. Son nom véritable est Arkaleos Licilius. Mais nous le nommons tous Dominus comme les esclaves de l’antique Rome. Je suis devenu esclave après que les gardes nous aient saisi mes amis et moi. Pour nos crimes ; précisément le vol de nourriture, nous avons été vendu à de riches notables. Je pense être celui qui a le mieux fini car il est de notoriété publique que les jeunes garçons qui finissent esclaves deviennent rarement lutteur mais servent plutôt les désirs de leur maitre.
Je suis donc devenu membre de l’académie de lutte tenue par Dominus. Nous sommes aussi entrainés à monter à cheval pour les courses qu’il organise tous les cinq ans à l’hippodrome. L’an dernier j’ai fini sixième, battu par les cavaliers de Septus Caelius, un noble byzantin issu d’une des plus anciennes familles de l’empire.

Un homme étrange est en compagnie de Dominus aujourd'hui, il semble venir nous inspecter. Il porte une tenue de Cataphracte et une robe pourpre de légats.
Au terme de l’entrainement, Dominus nous fait nous aligner.  L’étranger nous passe en revu puis designer Marcelius, Orphael, Baertor et moi. Il dit :
« - Ces hommes me semblent solides et disciplinés. Je vous en donne 15 denarii, l’armée a besoin de nouvelles troupes depuis notre défaite dans les Balkans. »

C’est ainsi que pendant les quatre années qui suivirent moi et mes compagnons nous fument entrainés à servir dans la deuxième légion. Nous fument envoyés comme cavaliers d’éclairage pour nos premières missions puis Baetor et moi nous fument élevés au bout de la troisième année au rang de cataphractes.  C’est au terme de cette année que je fus envoyé pour une mission qui allait à jamais changer mon existence.


Ecce homo



Cette mission consistait à conduire un riche marchand de Constantinople à sa villa située derrière les lignes turques. Le groupe qui partit avec moi était constitué de Baetor qui servait comme moi d’avant-garde, et de six cataphractes lourds en tant que protecteurs du convoi.
La sortie de la ville se fit à la nuit tombée, nous suivîmes une longue route à travers les bois. Il fallait atteindre les alentours d’Adrianopolis au matin et repartir avant la tombée de la nuit sinon les portes de Constantinople nous seraient fermées à jamais.
Nous ne vîmes le riche marchand qu’au plus noir de la nuit alors que nous traversions les ruines d’un petit village de bergers ravagé par les Janissaires de Memmet II.  Il était étrange que l’odeur du charnier et des cendres eut fit sortir un homme de sa condition, plus prompt à se baigner de parfum que de l’odeur de la bataille. Or il fit s’arrêter la caravane, décrétant qu’il voulait se détendre les jambes. C’est là que  je le vis, pale et ténébreux dans sa tenue noire et rouge de satin et de soie, on le nommait Severus Toraedori, un descendant de l’antique Rome. Une broche d’argent en forme de T  a son épaule retenait une cape de lin pourpre mais c’était autre chose qui m’obnubila… cette prestance, cette autorité qui exhalée de lui était plus qu’envoutante, elle appelait la soumission.  Il descendit doucement de la carriole puis se balada dans les décombres d’une ferme. Ce qui était particulièrement surprenant c’est qu’il semblait étonnement calme pour un marchand de statues se baladant parmi des cadavres calcinés de femmes et d’enfants, il enjamba la carcasse d’un cheval dont le voile de mouches s’en fut en un nuage sombre et bourdonnant lorsqu’il s’en approcha. Ce spectacle étrange était pour moi véritablement saisissant.
Soudain, un tir bruyant et la tête d’un cataphracte explosa dans une gerbe d’os, de cervelle et de sang. Et trois janissaires sortirent des bâtiments se jetant sur la carriole, je mis à l’abri Severus tandis que les autres repoussaient les janissaires toujours plus nombreux, sortant des ombres. Nous étions dans une sorte de remise lorsqu’un turc me tomba dessus depuis le toit éventré du bâtiment. Je me débattais lorsque je sentis une douleur suraiguë me prendre au niveau des côtes. Poignardé… je venais d’être poignardé… un cri de douleur traversa ma gorge alors que la souffrance tétanisait mon corps. Le poids du turc me faisait suffoquer et son étreinte rendait la douleur insupportable. Mais en un instant, dans un cri suraigu, le turc disparu de mon dos, alors que je commençais à tourner de l’œil, je vis le corps désarticulé du turc contre un mur et le visage de Severus qui s’approchait de moi.

Lorsque je rouvris les yeux, j’étais allonge dans la roulote de Severus, deux esclaves étaient auprès de moi tandis que lui semblait dormir d’un sommeil profond. Ma première réaction fut de palper ma plaie… elle avait disparue ne laissant qu’une fine trace rosée. Alors que j’allais me signaler auprès de mes camarades, la voie de Severus me parvint doucement, tel un sifflement fugace et pourtant si présent.

« Non, tu dois encore rester ici, avec moi jusqu'à notre retour à Constantinople. Tes camarades ont vu ta blessure, ils ne comprendraient pas ce prompt rétablissement. Alors maintenant, allonge-toi mon enfant et dors. »

Telle était la volonté de mon noble sauveur, tel fut ce que je fis. A mon réveil le crépuscule tombait sur les collines couvertes de vignes et d’oliviers, les pins craquaient dans le vent chaud de printemps. Les voix de mes frères indiquaient que nous allions repartir d’un instant à l’autre.
Severus monta dans la carriole et le convoi reprit sa route mais bien plus lentement. Il avait dans ses bras deux statuettes de marbre taillées, me semblait-il de façon exceptionnelle. L’artiste avait mêlait du marbre noir, rouge et vert avant de les sculpter sous la forme d’un homme et d’une femme aux habits sombres et aux yeux rouges.

« Magnifique n’est-ce pas, me dit en me voyant observer ces statuettes, ce sont mes trésors, je ne sais pas si tu es sensible à la beauté mais même un aveugle ressent toute la splendeur de cet alliage de marbre et la profondeur des rubis de leurs yeux. »

Il m’intimidait tant que je ne répondis que d’un hochement de tête. Il me fixa un instant d’un regard empli de sagesse, de compassion, peut-être même de tendresse. Un regard si pur et pourtant si sombre qu’il en était irréel. Nous avons discuté jusqu’aux portes de Constantinople,  il me parla du marbre, du travail de la pierre, de la beauté de la nature, de l’art de la figer dans le roc. Il me parla de choses que je n’avais jamais perçu, de choses qu’un indolent ou qu’un esclave ne remarque pas.
Pour la première fois, on me parlait comme si j’étais l’égal d’un homme et quand je dû le quitter il m’appela « mon ami ».  Pour la première fois depuis ma captivité, j’avais un ami qui semblait sincère et honnête. Les jours qui suivirent, il se mit à passer voir ses «escorteurs » comme ils nous surnommaient, mais il passait le plus clair de son temps à discuter avec moi. Il semblait s’inquiéter de mon état de santé.
Il est vrai que je n’étais plus tout à fait le même, mes mouvements étaient plus fluides, j’étais plus fort, les chocs me causaient moins de douleur, j’avais même battu le champion de notre régiment lors d’un entrainement. Mais surtout j’avais faim et pourtant dieu sait que je me nourrissais, or cette faim se fait plus terrible chaque jour. Au bout d’une semaine, il vint m’informer qu’il avait trouvé une solution.
Le soir, notre capitaine me fit monter dans ses appartements, il avait quelque chose à m’annoncer :
« Les Paléologues ont décidé de t’assigner a la protection de Severus Julius Toreadori. Tu devras le protéger et obéir a ses moindres désirs. Puisse dieu t’éclairer la voie. »



Memmet ad portas



J’allais passer trois ans au service de Severus à Constantinople. Ce dernier possédait une magnifique villa proche de la Basilique. Durant cette période, alors que la ville telle l’ancienne Rome pleurait devant l’avancée de Memmet comme s’il était devenu un nouvel Hannibal ; je reçu de Severus un enseignement tant intellectuel et artistique que mental et physique. En effet, allait-il m’apprendre le soir même de mon arrivée sous son toit, je devais apprendre à contrôler ce que j’étais car depuis cette nuit dans les Balkans, je n’étais plus à proprement parler, humain…
« - Te souviens-tu de cette nuit dans les Balkans où nous avons été attaqués et où tu as été blessé ? Me demanda-t-il alors que nous dinions.
- Oui bien entendu, à mon réveil mes blessures étaient complètement guéri et depuis je suis affame. Y a-t-il un rapport entre ces faits ? Pensez-vous que je suis malade ? Lui demandais-je.
- Malade ? Pas tout à fait. Vois-tu, ce soir-là je t’ai fait boire de mon sang.
- Votre sang ? Com… comment ça ? Pourquoi ?
- Parce que mon sang t’a soigné et t’as donné cette nouvelle force. Vois-tu Ismahel, je vois en toi beaucoup de potentiel et le gâcher dans une échauffourée serait du gâchis.
-Mais comment votre sang a-t-il pu…
- Je le peux c’est tout ce que tu as à savoir pour le moment. Sache que maintenant, tu vas devoir boire du sang frai pour survivre et maintenir cette nouvelle force que tu as en toi. »
Il claqua des doigts et une jeune esclave apporta un plateau d’argent sur lequel trônait un magnifique calice de verre cerclé d’argent et incrusté de pierreries dans lequel flottait un liquide pourpre et épais. L’admiration que j’éprouvais pour cet homme commençais a se teinter d’effroi.
« - Bois-le, prouve moi que je ne me suis pas trompé sur ton compte. Bois et vis suffisamment longtemps pour me prouver que je puis me fier à toi. Bois et prouve-moi que nous pouvons devenir amis et frères. »
Durant un instant j’hésitais mais ces yeux sombres me toisaient avec tant d’intensité que je sus que m’exécuter était tout ce qu’il me restait à faire. Ses promesses semblaient sincères et attirantes mais le trouble né en moi ne faisait que croitre à chacun de ses mots. Pourtant je me bus et un nouveau monde s’ouvrit à moi.

L’enfant des rues devenu esclave puis soldat s’effaça.
Un nouvel homme était né.
J’étais né.

Il m’apprit à lire, à écrire, a parler le latin, le grec, l’arabe, l’allemand, le français, l’espagnol et l’anglais mais aussi l’algèbre, la géométrie, l’herboristerie et l’astronomie. Il me fit découvrir ses passions : la peinture, le luth et surtout la sculpture. Nous passâmes nos journées dans sa bibliothèque et son atelier. J’avais soif de savoir et lui plaisir à enseigner. Il voulait pouvoir « me sortir dans la haute société de ce monde » comme il aimait à dire. Chaque repas était une expérience culinaire pour ouvrir mon palais aux différents aliments, chaque rencontre  visait à tester ma courtoisie et ma compréhension des mœurs des grands de ce monde.
Pour autant, il ne manquait pas de me rappeler mes exercices physiques et mes entrainements.
« Memmet ad portam » me dit-il un jour, en faisant ainsi allusion à Hannibal et son arrivée vers Rome, il venait me rappeler la terrible situation que notre monde, le monde Byzantin, nous étions entrain de connaitre : la ville avait à peine 4500 hommes et parmi ces hommes peu étaient des soldats alors que face à nous, Memmet II avait rassemblé une puissante flotte et près de 200 000 hommes dont de nombreux janissaires et de puissants canons venus d’Autriche. Si les Italiens ne répondaient pas à notre appel comme l’avaient fait les autres royaumes européens, s’en était fini pour de bon de l’Empire Romain d’Orient. Il me fallait donc être prêt physiquement  pour le jour de la confrontation et permettre à mon maitre de fuir la ville coute que coute.

Constantinople, 17 avril 1453

Cela fait près de quinze jours que Memmet et ses troupes sont à nos murs.
Une brèche a été faite dans le mur de Lycus par le formidable canon d’Urbain (un ingénieur autrichien qui a vendu ses services) qui a explosé peu de temps après. Les turcs n’ont pas osé profiter de cet avantage et ont préféré pilonner la cite millénaire pendant cinq jours durant.
Mon maitre pense que nous devrions aller aider à la palissade de Lycus pour boucher la brèche. Nous passâmes la nuit à la palissade, entouré par des citoyens et des esclaves en armes. Il y a aussi trois légionnaires lourds et deux archers. Un homme se mit à jouer du rabab tandis que mon mettre récitait des poèmes d’Imad al-din. Vers 5 heures, un bruit me réveille en sursaut, alors que je m’apprête a regarder par-dessus la palissade, mon maitre pose sa main sur mon épaule pour m’intimer de ne plus bouger et de regarder par les interstices de la barricade.
Des esclaves turcs étaient en train de reboucher le fossé tandis que des archers et des arquebusiers pointaient la barricade, prêts à faire feu au moindre mouvement de notre part. Nous réveillâmes doucement les hommes et avons ensuite envoyé Aziz, un gamin de 7ans qui trainait dans nos patte depuis la veille, afin qu’il aille prévenir les troupes sur les murs.
Dès que les esclaves eurent fini, les turcs relâchèrent leur vigilance et commencèrent l’ascension vers la palissade et la muraille. Lorsqu’ils furent a moins de 10 mètres nous commencèrent à faire feu, nos javelots et nos flèches les obligèrent à reculer pour un temps mais il en suivit une véritable déferlante d’hommes. Face à cette marrée d’hommes, nombreux de citoyens fuirent mais nous devions coute que coute tenir la palissade.
Je portais ma tenue lourde d’écailles propre aux cataphractes tandis que mon maitre avait revêtu un gilet de maille par-dessus une veste de cuir bouilli. Il était arme d’une demi-lance, utilisée pour la chasse à sanglier, et d’un glaive de belle facture. J’avais des derniers moi que le combat ne lui était pas inconnu, cela faisait plusieurs siècles qu’il participait sous divers visage a la défense de l’empire. C’était seulement depuis la défaite de Manzikert qu’il avait quitté l’armée pour se consacrer pleinement à sa passion. Ce n’était donc pas la perspective du combat au corps à corps qui m’inquiétait mais plutôt l’arrivée prochaine de l’aube. Sous l’ombre de la muraille, il pourrait tenir encore deux bonnes heures mais après, comment fera-t-il ?
Je n’eus pas assez de temps pour continuer à m’encombrer de telles questions, une hache turque venait de frapper la palissade afin de couper les liens entre les rondins. Je sortis donc mon glaive et frappa d’estoc par-dessus la palissade en direction du misérable, mon glaive rencontra un objet sur sa trajectoire, quelque chose de dur mais qui céda. Retirant mon glaive je le vis souillée de sang. A cote de moi, une jeune femme armée d’une lance frappée aveuglement les hommes en contre bas de notre fortification de fortune. Elle se battait comme une furie, criant et insultant les turcs. Son courage et sa fureur sembla donner de l’énergie aux hommes qui redoublèrent tous d’effort. Des enfants couraient entre nos jambes pour nous réapprovisionner en flèches, javelots et pierres. Des frondeurs sur les toits derrière nous arrosèrent nos ennemis d’une telle pluie de rocs qu’il sembla qu’ils allaient enterrer les turcs sous les gravats. Soudain une pluie de feu frappa la barricade. Les janissaires venaient de faire preuve de leur talent au mousquet tant sur leurs hommes que sur les nôtres. Lorsque je relevais la tête, ce fut l’odeur du sang qui me parvint, la soif grandit en moi. Aucun des nôtres n’avait péri mais de nombreuses blessures et coupures couraient sur leur peau. Par contre notre barricade était en lambeau et une mare de sang turc coulait à travers elle.
Mes yeux dévisageait la scène avec un seul but trouver mon maitre mais celui-ci avait disparu.

« Protège le peuple de cette cite puis retrouve moi, et si tu ne le peux, je te retrouverai. Aie foi. »

M’avait-il dit la veille. Je pris alors un second glaive qui trainait, inspira un grand coup ; l’oxygène traversa mes poumons, il portait une odeur de salpêtre, de sang et de poussière. Cette odeur de mort était étonnement revigorante. Je sentais monter en moi ma soif et cette envie irrépressible de tuer. Les Janissaires étaient en train de recharger, voilà ma marge de manœuvre, voilà mon heure de gloire me suis-je dit, voilà comment protéger la ville.
En un saut, je parcouru la moitié de la distance qui me séparait des soldats d’élites turcs. Me voyant charger seul, ils ricanèrent et dégainèrent leur sabre. Le premier que je percutais tomba au sol, je l’égorgeai d’un retour de glaive. Une attaque latérale sur ma gauche, je la parais d’un glaive avant d’infliger une contre riposte mortelle au niveau du sternum. Un coups d’estoc derrière, j’esquivais sur la droite en attaquant un adversaire qui tentait de se replier avec son mousquet. Ce dernier n’eut pas le temps de lever son arme pour parait que je lui portais un vif coups de taille au niveau de la jugulaire. J’étais sitôt déjà attaqué dans le dos par deux hommes, le premier me porta un coups de pied dans le bassin qui me plia en deux tandis que l’autre s’apprêtait  à m’asséner un coups de crosse sur le crane. Ma première réaction fut de plaquer le second au sol et de lui fracasser le crane avec une pierre qui gisait là mais le temps d’achever le turc son compagnon me planta un poignard dans les côtes. Malgré la douleur vive, je ripostais en lui envoyant du sable dans les yeux puis en saisissant le fusil de son camarade et en l’utilisant comme d’une lance. Alors que j’enfonçais la tête du fusil dans le ventre mon adversaire, une détonation retenti, le fusil devait être chargé car des morceaux d’estomac turc se rependirent sur le sol alors que le recul du tir déplaça si vivement mon épaule vers l’arrière que je crus que cette dernière allait se décrochait. Je titubais de douleur dans un nuage de fumée lorsque j’entendis des cris m’intimant de revenir. C’était les citoyens sur la barricade qui voulaient me prévenir. Mais je ne fus pas assez vif et je reçu un violent coups sur le crane qui sans mon casque aurait réduit ma cervelle en une mélasse informe. Le coups suffit pourtant à me déséquilibrer et je m’affalais alors sur le sol. Les dernières images qui me parurent, étaient un cavalier turc descend de cheval et dégainant un long sabre tandis que de la palissade commençais à pleuvoir une pluie de flèches, de pierres et de javelots…
Mon réveil fut des plus étranges. J’étais allongé dans un lit inconfortable, une planche de bois et des tissus de chanvre mais qui semblait propre. Autour de moi régnait une odeur d’encens qui peinait à masquer l’odeur de chair en décomposition. Il semblait que j’étais dans un hospice.
Mon corps était couvert de bandages tachés de sang sec pourtant aucune douleur n’en parvenait. Je palpais assez vivement mon sternum, mon crane et mes cotes mais rien ne semblait cassé. Il ne subsistait aucune trace de blessures. Cela ressemblait à la guérison miraculeuse que Severus m’avait prodigué avec son sang. Cependant quelque chose avait changé.
Mes sens semblaient plus aiguisés, plus vifs. J’entendais aussi distinctement l’agitation aux murailles que les bruits de pas feutrés des médecins. Le vol des mouches provenant de la morgue à la cave m’était aussi proche que le crépitement de la bougie à mon chevet. J’entendais simultanément les pulsations de tous ces cœurs qui battaient à l’unisson.
« - Fascinant n’est-ce pas ? »
Severus était assis sur un tabouret non loin de moi. Il lisait paisiblement De Natura Rerum d’Epicure traduit par Lucrèce. Il était si calme que malgré la profusion de nouvelles sensations je ne l’avais pas percu.
-« Que m’arrive-t-il maitre ? Est-ce dû aux blessures et à ma condition de serviteur ? (Tel était en ce temps l’expression que nous prenions, le terme de Goule ne enchantant que bien peu)
- Mon ami… tu n’es plus serviteur… pour ton courage et ta disciple, je t’ai accoré l’ultime Baiser. Tu as su faire face à la mort, l’embrasser corps et âme sans même sombrer dans la folie rouge. Tu as sacrifié ton corps pour une plus noble cause comme je l’avais exigé et pour cela j’ai fait de toi mon semblable… mon fils.
- Votre fils ? Sacrifier mon corps ? Avez-vous fait de moi un… un cainite ?
- Ton corps était couvert de flèches, d’entailles et d’hématomes. La vie te fuyait lorsque l’on t’a amené ici. C’est Maléchor qui m’a informé de ton état. Tu as mis du temps avant de t’éveiller. Bon, il commence à être tôt, repose toi tout le jour cher Cainite et à la tombée de la nuit vient me rejoindre à Narlikapi, un bateau nous y attends… Nous partons pour Florence.
Ah au fait, grâce à toi, nul byzantins n’a péri à ce que l’on dit et près de deux cents turcs gisent sous nos murs. Sois en fier. »

Ces mots restèrent à jamais dans ma mémoire. Cainite… Fierté… Telle serait ma voie.


De sanguino veritas


Rome 31 octobre 1501.
Nous avons passe deux ans a Florence ou nous avons fait construire un palais (le palazzio Pitti pour les petits curieux) et avons pris pour goules nombreux des notables de la ville en particulier un certain Laurent... vous devez surement en avoir entendu parler.
Severus est Prince de la Camarilla à Rome, en tant que son prévôt nous réglons les menus problèmes qui règnent dans la cité millénaire. J'ai gagné le titre prévôt durant les 40 années ou nous avons infiltrées l'inquisition espagnole. J'y ai appris le Droit et surtout l'art de juger et de percer a jour les criminels. Je me suis aussi en tant que tortionnaire zélé voyant dans la Question une nouvelle forme d'art a expérimenter.
Cela fait maintenant huit ans que nous avons quitté Constantinople. La ville s’est effondrée quelques temps après notre départ. Les français ont enfin quitté la botte. Les Borgia ont renforcé leur position en conquérant la Romagne, Urbino et Camerino, dépouillant ainsi les familles rivales des Orsini, des Colonna et des Savelli. Ah les Borgia, cela va faire trois ans que nous sommes à Rome et cela fait trois ans que nous les voyons se dandiner pour la gloire et la postérité. Comme le dit si bien mon Sire, ce ne sont que les mortels qui cherchent la postérité celui qui n’a que faire de la mort n’en redoute pas l’oubli qu’elle charrie avec elle.
Les Borgia donc, ces turbulents humains sont des plus amusants en particulier ce jeune Cesare qui espère plus que tout devenir un nouveau Caius Julius. Ils cherchent à nous faire venir à leurs banquets depuis plus de deux ans, plus précisément depuis que nous leur avons fait découvrir notre prodige rencontré à Florence : un jeune artiste et ingénieur issu de Vinci, son prénom est Leonardo. Cet homme talentueux a marqué vivement le jeune Cesare qui souhaite le faire venir à Rome, et donc en tant que Mécène de ce dernier nous sommes les plus à même de lui faire parvenir cette exigence. Il est vrai que cet humain est doté d’un talent des plus singuliers, je n’arrive pas à l’égaler ni en sculpture ni en architecture qui sont je le confesse mes arts de prédilections. Mon maitre lui-même a été surpris par un tel talent. Cet véritable merveille est notre trésor adoré. J’ai aussi remarqué un certain talent chez le jeune Michelangelo, mon maitre a commencé par le biais de ce Laurent dit le magnifique, de nous procurer cet oiseau rare.
Bref, ce soir est donné un banquet chez les Borgia et aussi étonnant que cela puisse paraitre Severus a décidé d’y aller. Sans vouloir remettre en cause son jugement, je ne puis m’empêcher d’être troublé par cette envie soudaine.
Cette soirée fut riche en émotion, en effet, « le Taureau », c'est-à-dire Alexandre VI, avait décidé d’organiser un jeux : ses convives ont été invités à faire preuve de la plus grande virilité auprès d’une cinquantaine de danseuses dévêtues. La compétition fut  arbitrée par les propres enfants d’Alexandre VI et par nous en tant qu’invités de marques. Un telle célébration était si surprenante et amusante que nous consentîmes à accorder a Cesare notre cher Leonardo mais uniquement lorsque ce dernier aurait terminé ses œuvres en cours. Il faut avouer que Severus avait outre la passion de la sculpture et du chant celle de la luxure. Non pas la luxure dans son terme le plus vil mais dans sa forme esthétique :
« c’est une bataille de corps, une danse de plaisir et de douleur. Le coït dans son état primaire est bien loin de cela et pourtant en est si proche. Il y a dans cet acte une course désespérée vers l’extase qu’elle nous rappelle même à nous cette course de la vie contre la mort. De la naissance contre la décrépitude. Du giron contre le tombeau ».
Ce spectacle donné par le père de la Sainte Eglise Catholique Romane était non seulement paradoxal mais divinement beau car à travers la compétition nous avions droit à une démonstration de toute la folle vigueur de l’âme humaine.

Les années 1510 à 1525 nous virent parcourir l’Europe. De principat en principat, nous nous attelions à toutes les taches que la Camarilla attendait de nous.

[Vous remarquerez que je ne vous ai pas parlé de notre départ de Rome et de ses raisons, ne vous attendez pas à ce que je le mentionne plus avant. Il est des choses qu’il est bon de compter et d’autre qui ne méritent pas d’avoir été vécues. ]

Paris reçue notre visite pendant plus d’un an mais la découverte d’un nid de Sabbatique nous obligea à quitter cette douce amante pour faire pleuvoir le courroux de la Camarilla sur les hérétiques vivants à Amsterdam. Nous fument ensuite convoqués à St-Petersburg puis à Kiev, et à Lisbonne, nous revîmes pendant cinq ans Florence (ma préférée entre toutes) avant d’échoir en Irlande.

L’Irlande est de ces pays froid et pluvieux qui abiment les vêtements autant que mon moral mais nous avons trouvé chez ces gens une chaleur étonnante qui revigore le cœur et me permis d’accepter les trois années que nous allions y passer. De ces gens chaleureux, je ne me rappelle que de peu. Mais il y en a deux qui allaient me marquer pour toujours. Nous étions en 1527 ou 28, je ne sais plus, la Camarilla nous avez indiqué que nous pouvions trouver refuge chez un certain Cian Quinn, un vampire que mon Sire semblait bien connaitre. Je me rappelle encore de notre rencontre, tout particulièrement parce que tout le jour et toute la nuit il pleuvait des cordes. Il pleuvait si dru que nous avons pu voyager en plein jour. Severus semblait s’extasier sur une telle chance qui nous était offerte alors que je n’étais que peu enclin, à cette époque à apprécier la « beauté » de ce qui se passait sous nos yeux. Nous arrivâmes aux alentours d’une petite bourgade dont le nom m’échappe (fichue mémoire) et nous arrêtâmes devant une imposante bâtisse signée : Quinn’s pub & co.
L’auberge était chaude et enfumée. L’odeur du feu de bois, de la bière, du hareng et de la sueur était telle que ne sut s’il ne valait pas mieux rester dehors. Grand mal m’aurait pris car la décoration intérieure était de toute beauté même si les clients, à première vue les pécheurs du coin, ne semblaient pas y être sensibles. Nous fument conduit à l’étage jusque dans un corridor agréablement meublé. Des roses rouges et blanches emplissaient des vases de verres ciselés, leurs parfums arrivaient à couvrir l’odeur du rez-de-chaussée. J’avais l’impression de revivre. Nous étions enfin en territoire civilisé.

[Il faut dire qu’à cette époque de ma vie, je n’aurai pu vivre de nouveau dans la misère qui était la mieux moins d’un siècle plus tôt. Mes gouts s’étaient raffinés au point d’atteindre un snobisme qui en repensant atteignait le ridicule. ]

Nous fument introduit par une jeune femme, une goule à tout le moins. Elle nous conduisit jusqu’à un agréable salon agrémenté d’une imposante cheminée. L’âtre éclairait magnifiquement la pièce projetant des ombres splendides sur les boiseries habillement travaillées. Debout devant le feu nous attendait un homme d’une noblesse d’âme absolue et d’un raffinement exquis. Aux termes de courtoises salutations, C. Quinn nous mena dans une large pièce où siégeait une imposante table de chêne sombre. A peine fument nous assis que la goule vint nous apporter quatre coupes emplies de notre nectar vital. Le sang avait l’odeur de rose et d’oranger.

-« Cette cuvée fut mise en bouteille il y a un an à partir d’un jeune éphèbe rencontré à Dublin. Sa fraicheur est, vous le constaterait, absolue. J’ai fait agrémenté ce sang de liqueur de roses et d’écorces d’oranger et… ah Amelia, chère enfant, nous ne vous attendions plus. »

Une jeune vampire venait d’entrer dans la pièce, belle à nulle autre pareille. Ses yeux profonds étaient aussi captivant que ma lagune tant aimée et l’onde de ses cheveux était le reflet de l’onde de son corps. Cette Aphrodite sur terre s’excusa et s’assit face à moi au côté de son géniteur. Nos Sire parlèrent longtemps puis se levèrent et nous laissèrent là dans la salle à manger tandis qu’ils partaient discuter en privé d’affaires supérieures.
Un silence s’installa entre nos deux êtres mais alors que je me délectais de la perfection d’un tel moment, elle prisa notre silence commun pour m’interroger poliment sur l’épaisse bague de fer que je portais à l’index droit.

Pourquoi une si laide babiole à votre main, monsieur, vous qui me semblez pourtant sensible au bon gout ?
- Elle est, madame, l’unique trace de mon passé. Et est la seule dont je veuille bien me souvenir. »

Ainsi fut entamé notre première conversation qui dura jusqu’à l’aube où nous dument nous séparer.
Pendant les mois que nous passâmes en leur compagnie, j’appris à mieux connaitre ce personnage si particulier. Et même après notre départ, je restais en contact avec cette chère et tendre Amelia. Bien que plus jeune que moi nous nous comprenions. S’il est peu de gens que je connus assez longtemps pour l’appeler mon ami, Amelia en faisait désormais parti.

Printemps 1543, Florence :

Retrouver son chez-soi est une chose formidable, le voir souillé par l’engeance Sabbatique était intolérable. En tant que nouvellement  réaffecté Prince de Florence, Severus mena une guerre totale aux rats qui avaient envahis notre belle cité. Pendant des mois j’ai mené traqué avec nos hommes les raclures sabbatiques dans nos murs. Des jardins de Boboli au Ponte Vecchio, de la piazza della signora a la Forte Belvedere, je les ai traqué au terme de cinq mois d’investigations et de purges j’avais permis l’élimination de quatre nouveau-nés et deux ancillias. Mais alors que notre étaux se refermait sur ce qui semblait être l’ancien qui avait osé fomenter cette invasion, nous fument trahi. Les goules d’un de nos frères de la Camarilla nous dénoncèrent aux autorités en tant que sorciers et porteurs de peste. Nous fument saisi par la garde du Ducale alors que nous approchions de la tanière du traitre en bordure de la ville. Si ce n’avait qu’été des hommes le combat aurait pu finir différemment mais parmi eux se trouvait des goules puissantes et l’ancien Tzimisce tant honnis, il semblait que ce dernier avait manipulé les hommes de la garde qui lui obéissaient comme des pantins. Mon maitres réussit pourtant au terme d’un long et âpre combat à le mettre à mort, en lui enfonçant un morceau de pieu dans le cœur mais ses blessures semblaient si terribles qu’il me fallut agir vite pour nous sauver. Au péril d ma propre vie, encaissant les plus dures blessures je réussis à nous mettre à l’abri dans un fossé sans doute prévu pour une fosse commune. Faisant s’effondrer la terre sur nous pour nous ensevelir, nous entrâmes en torpeur pour de longues années.



Novam vitam



Abords de Florence, hivers 1943 :  

[Les premiers éléments ne furent connus qu’après les avoir vécus. Vous comprendrez bientôt]
Je fus découvert au cours d’une fouille archéologique dans le but de découvrir des ruines datant de l’antique Rome, tels étaient les désirs du Duce, Mussolini. Il était en effet dans ses projets de restaurer la grandeur de l’empire romain et la fierté de son peuple, cela devait passer par la réhabilitation des anciennes constructions et œuvres d’art présentent sous les sols de l’Italie.
Le commandant des fouilles étaient un vampire du Sabbat, il est important de noter qu’à cette époque, le Sabbat recherchait d’antiques vampires tombés en torpeur afin de les réveiller et de les rallier à leur cause ; les fouilles organisées par Mussolini étaient donc pour eux du pain béni.
Ainsi lorsque mon corps desséché lui fut amené, il mit tout en œuvre pour me réveiller. Mais lorsque cela fut fait, le pauvre vampire ne s’attendait à mon manque de la plus élémentaire courtoisie. Je me rappelle encore ouvrir péniblement les yeux, sentir chacun de mes membres tétanisé se revigorer doucement et surtout les pulsations de sa carotide à côté de mon visage alors que ce fol imbécile m’auscultait. Je le saisi puissamment au cou et planta mes crocs dans sa jugulaire, buvant à plaine gorgée son sang de vieux nouveau-né car si je n’avais pas ma force d’antan j’avais la fureur et la folie d’une soif réprimée pendant quatre siècles. J’étais à peine conscient de ce que je faisais mais je rappelle jeter le corps exsangue du vampire avant de quitter sa tente et me diriger tel un fauve à travers les quelques dizaines de tentes des ouvriers endormis. La libation fut effroyable, le sang couvrait mon corps au terme du massacre. Alors que je reprenais peu à peu mes esprits, une chose me vint à l’esprit : trouver un survivant, savoir quel jour nous sommes et où je suis.
C’est en retournant à la tente du vampire que j’allais trouver ce que je cherchais, sa goule était à ses côtés en train d’essayer de réveiller ce pauvre diable. C’était une jeune femme blonde, plutôt belle mais cela n’entrait pas en ligne de compte. Après plusieurs refus à mes questions délicates, je dû passer à la manière forte pour lui soutirer des informations. Je sus enfin qui m’avait réveillé, quelle année il était et que l’Europe était en guerre, j’appris quelles évolutions la société vampirique avait connu. Cela était suffisant. Mais il me fallait savoir une dernière chose : est-ce que le vampire trouvé avec moi était vivant ? J’appris en un mot que mon monde s’écroulait.

« Non, si c’était un vampire, ce qui était à vos côtés est mort ».
Dans un geste de fureur incontrôlée je brisais la nuque de la goule puis mettait le feu au campement et aux corps de mes victimes.

Je partis dormir sous un pont abandonné en dessous de ce qui semblait être indiqué « ancienne voie ferrée », ignorant ce que cela avait pu être, je me mis à l’abri et fit mon deuil. Je suis resté dans ces environs jusqu’en mars 1944. J’avais fait mon deuil, ne me nourrissant que d’animaux, j’avais ressassé les dernières paroles que mon père m’avait dites avant que nous nous enterrions :

« Tu dois vivre pour donner un sens à ma vie. Il est de nature que le père précède le fils. N’oublie pas d’où tu viens. N’oublie jamais qui nous sommes. Sois droit et fier de notre maison. Vis et en toi à jamais je vivrai. »

Je partis alors pour les egouts me dirigeant vers les catacombes de la ville des Lys Rouges. Par un passage secret nous pouvions accéder à une salle secrète que Severus avait fait bâtir bien des siècles avant ma naissance. Là il y avait entassé son trésor. Un trésor de plusieurs siècles, dignes des plus grands rois. Je pris quelques pièces d’argents et d’or ainsi qu’un lourd manteau de fourrure pour cacher mes vêtements usés. Puis je partis pour Florence. Ma ville avait bien changé, l’air était suffoquant et l'on entendait le bruit de « voitures » et autres machineries étranges. J’y fis échanger mes pièces contre des morceaux de papiers sur lesquels étaient écrits des chiffres. Avec cet argent, je m’achetais un « jean », affreux pantalon de toile bleu et un « t-shirt », anglophonisme nouveau dans cette belle langue qu’était l’italien. Puis je partis de ristorante en plazza. Ecoutant ce que la faune avait à raconter. Pendant plus d’un mois j’en magasinais le plus d’informations possibles jusqu’au jour où, assis à une table en terrasse sous les étoiles, un homme vint m’aborder.

C’était un bel homme d’un quarantaine d’année, un vampire tant ce détail est important. Il était habillé de manière subtile même pour un homme de cette époque. Il se présenta sous le nom de Stefano Albaci, du clan Toreador, primogène de Florence de surcroit. La Camarilla l’avait envoyé me voir car ma présence nouvelle ces derniers moi et mes agissements étranges avaient attiré leur attention. Le début de notre conversation se présenta d’abord comme un interrogatoire officiel mais plus le temps passait plus une certaine sympathie commençait à nous lier.
Il m’amena à son hôtel particulier et me logea avec la plus grande des hospitalités. Le lendemain, il continua à m’informer des nouvelles mœurs de notre monde. Stefano était né à Milan en 1726, il avait donc vécu les troubles et la fulgurante évolution qu’avait subie l’Europe. En tant que membre du même clan et en tant que primogène il se faisait un devoir de m’aider à m’adapter à ce monde si différent. Il m’aida à placer tout l’argent que je lui présentais. Il m'aida a récupérer une aile du palais Pitti qui fut notre palais il y a longtemps. Me fit placer mon argent dans les actions affiliées à la Camarilla. Nous investîmes ensemble dans de grands projets de rénovations de la ville, des canaux et des musées. Ce qui était pure courtoisie devint bien vite de l’amitié. Durant 10ans, nous partageâmes tout, les mêmes passions, les mêmes femmes, la même vie…

Ma nouvelle vie changea une après-midi de janvier 1955, alors que Stefano était au téléphone avec des membres de la Camarilla, j’entendis les mots « Amelia Quinn ». Cela se pouvait-il ? Ma tendre amie, mon Eurydice était encore de ce monde ? Je demandais dès lors à Stefano qui était cette femme, il me répondit qu’elle était le Prince de Los Angeles, une ville des États-Unis et qu’un Congrès de la Camarilla aurait lieu à New York dans une semaine et qu’elle y serait.
Nous partîmes donc pour New-York. Ce voyage changea ma vie.
Le Congrès fut d’une somptueuse solennité mais rien du luxe que nous offrait le Rockfeller Center n’était comparable à la vision que j’eu là-bas. Là, au milieu d’une masse de vieux vampires se dressait, majestueuse Amelia et cette dernière était suspendue au bras d’un autre vieil ami : Cian Quinn. Ce ne fut qu’après la réunion des Princes qu’ils m’aperçurent, adossé à un mur le visage perdu dans mes pensées vêtu dans le style des années des Lumières, années dont je fus privé et dont pourtant je me sentais si proche. Nos retrouvailles furent si vives que j’en suis encore ému plus de soixante-ans plus tard. Nous avons discuté longuement dans la suite qu’ils avaient prise. Nous évoquâmes le passé si joyeux et en même temps si triste. Ils me contèrent leurs aventures en France puis aux Amériques. Je leur parlai de mon réveil, de ma rencontre avec Stefano et de cette nouvelle vie que j’avais démarrée à Florence. Ils me parlèrent plus gravement des problèmes que posaient les Sabbatiques et l’importance d’assoir l’autorité de notre clan sur le Nouveau-Monde.
Tandis que Stefano, Amelia et Cian étaient pris par leur devoir au congrès, j’en profitai pour découvrir la Grosse Pomme. Flânant à Soho, Greenwitch, Tribeca, Chinatown, Harlem, Brooklyn et Central Park, je découvrais une ville haute en couleur, attractive et énergique de nuit comme la journée à ce que j’entendais. La « cuisine » était extrêmement diversifiée de l’asiatique au métis en passant par les indiens, les irlandais, les français, les russes, les afro-américains, les antillais, les hispaniques. Je dégustais le Melting-pot  avec un enthousiasme vorace. Mais plus que la possibilité de se nourrir sur une population aussi nombreuse c’était l’art qui m’avait séduit. Les nombreux galeries et musées ouverts la nuit m’offraient une chance d’une rareté infinie.
Ces rencontres et la découverte de la ville-qui-ne-dort-jamais me fit décider de rester y vivre. Je m’installais donc au croisement de la 5 avenue et de la 57 rue.

Pendant les 50années qui suivirent, je participais activement à l’essor artistique et culturel de la ville. Mes fondations pour le développement de l’éducation pullulèrent dans les quartiers les moins favorisés me donnant le soutient des plus démunis et le respect des plus aisés, mes dons et mes soutiennent aux œuvres de restauration me firent gagner un grand crédit. L’entreprise d’assurance immobilière et de restauration que Stefano et moi avions monté ensemble connue un véritable succès. Cet argent providentiel me permit d’ouvrir une vaste école de sculpture au cœur de Midtown ou j'animais par pur plaisir personnel j'animais quelques cours de pratiques sur marbre. Cet argent facilita aussi a mon protégé, Frank Lloyd Wright, de construire le bâtiment qui allait devenir le Guggenheim de la ville. J’investis aussi dans une dizaine de salles de sports et de combats afin d’y voir pratiqué la lutte gréco-romaine et ses dérivées telle que la sambo, une lutte russe que j’appréciais particulièrement dans les années 90’.

Au début de ces mêmes années 80, la Camarilla me contacta pour m’informer d’une possible prise de fonction en tant que primogène Toreador à Los Angeles aux alentours des dix ans à venir. Je contactais immédiatement Amelia avec laquelle j’étais resté en contact, elle m’apprit que c’était elle qui m’avait recommandé pour cette future place. Nous avons donc commencé d’ores et déjà les préparatifs de ma prise de fonction.
Ils semblaient évident que du fait de sa position, Ismahel devait s’immiscer dans la vie culturelle voire politique de la citée. L'important était d'assoir sa position dans la société humaine afin de stabiliser sa position dans la société vampirique qu'il allait rejoindre. Il devait aussi récolter un maximum d'information sur ses futurs collègues ainsi que sur les sabbatiques reconnus dans la ville. il envoya donc ses goules : Tysha, Guisseppe Panza (par l’intermédiaire du quel il fit vendre près de 70 peintures d'une dizaine d'artiste différents)ainsi que mon protégé David (nous parlons bien entendu de notre cher David Lynch, un homme de grand talent qui sera bien inspiré par la ville et en tirera un chef-d’œuvre, certain reconnaitront lequel).
J’investis d’importantes sommes dans les bâtiments publics de la ville, en particulier les bibliothèques, les galeries d’art, les musées (je fis d'ailleurs construire le musée d'art nouveau en 1981). Je finançais la restauration des principales écoles et participa grandement a la création du nouveau campus. Lorsque, 20ans plus tard, dans les années 2000, j’arrivais sur place les membres des sphères intellectuelles et artistiques connaissaient déjà mon nom. Pendant 10ans j’ai multiplié les galas de découvertes de jeunes talents, les expositions, les festivals de sculpture, de peinture, de chant, de danse, de films, de théâtre… certains s’amusent d’ailleurs à m’appeler le mécène angélique. Le gouverneur m’a d’ailleurs rendu plusieurs fois visites et compte sur mon soutient pour les futures élections, élections qui je l’avoue ne m’importe guère. J’ai minimisé au maximum mais altercations avec les autres vampires de la cité des anges. Mon existence même en tant que vampire est connue de bien peu et cela doit continuer tant que ma prise de fonction ne sera pas officielle.

Vous voyez bien, chères lectrices et lecteurs que la vie, quel que soit sa durée, est pleine de surprises. Je suis né en priant pour atteindre mon quinzième anniversaire, j’ai passé la majorité de ma vie à servir mon maitre, j’ai été soldat, poète, sculpteur, juge, mécène et politicien. Et qui sait demain, peut être serai-je mort ou bien Roi…
La vie a cela d’amusant, qu’on se le dise, quand bien même l’on croit avoir atteint son but c’est un nouvel horizon qui se dessine. Bien, je ne vous ennui pas plus, je pense même en avoir trop dit.


Rescuiescat in pace













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En dehors du forum
QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ÉCRAN ?



[left]Pseudo : Votre nom ou pseudo
Age : 20ans
Comment avez vous découvert le forum ? en fouillant ce merveilleux endroit qu'est le web.
Votre avis sur le forum ? il est vraiment pas mal du tout. Le staff semble efficace et je ne doute pas du plaisir que je prendrais en jouant avec vous.
Votre présence sur le forum ? Au moins 1/2 par contre pour la semaine qui arrive je ne serai connecté que très tôt ou relativement tard en soirée car je suis en voyage outre-atlantique.
Quelles sont les caractéristiques de votre race ?




Dernière édition par Ismahel Lucilius le Ven 18 Oct - 7:40, édité 22 fois
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyDim 4 Aoû - 7:37

Bienvenue sur le forum. Bonne continuation pour ta fiche.Very Happy 
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyDim 4 Aoû - 11:19

Bienvenue sur le forum cher Ismahel, un personnage intéressant qui se dessine. Je n'ai simplement qu'une remarque préliminaire à formuler. Les caïnites de plus de 500 ans sont de vieux anciens, malheureusement suite à des restrictions il n'est pas possible de jouer un vieillard à la Camarilla. Aussi le jeune ancilla a entre 100 et 150 ans d'existence vampirique, non plus de 500.

Navré si cela bouleverse tes plans concernant l'histoire. Je préfère néanmoins de prévenir avant que tu n'ailles plus loin.
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyDim 4 Aoû - 12:21

Il y a une histoire de torpeur, 4 siècles, copine Meerlinda ^^ Donc à priori il devrait avoir le statut de jeune ancilla ^^

Il n'est donc à priori pas question de vieillards

//Mode Administrateur Seth, par flemme de changer de compte//

Et personnellement, si la fiche est à la hauteur, je ne vois pas de problème ^^ comme toujours ^^ Surtout pour un primo Toré ^^ Je te propose qu'on attende la suite avant de juger.
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Lilith
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyDim 4 Aoû - 15:01

Et bah, et bah, ça avance vite ^^
Fais moi signe dès que ta fiche est finie, qu'on vienne, moi et mes compagnons, s'en occuper ^^
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Ismahel Lucilius
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyJeu 8 Aoû - 23:09

[Je suis a NY pour le reste de la semaine, utilisant donc un clavier qwerty, vous comprendrez l'absence d'accent dans la plus aprt de mes posts]
Vous me pardonnerez, je l'espere, l'attente mais j'ai eu peu de temps la journée pour rediger l'histoire. J'espere que cela vous contenteras. Etant novice dans l'univers de La Mascarade, j'espere ne pas avoir été trop inexact.
En esperant vivement vous rejoindre.
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyVen 9 Aoû - 10:47

Salut Ismahel ^^

Bienvenue sur le forum ^^

Attaquons donc cette petite fiche.

En premier lieu, je préfèrerai, si cela ne 'ennuie pas, que ton pseudonyme soit ton prénom + ton nom ^^ Je suis maniaque à ce niveau là, mais Amélia n'appelle personne par son prénom (Orphée excepté, mais c'pas pareil, tout le monde sait que notre cher Louis XVIIe du nom est modeste et ne veut pas faire ombrage à son Prince de sa royale présence... si si, on y croit xD) ou presque, donc il est plus aisé d'avoir l'identité complète de la personne à qui on s'adresse.

La fiche en elle-même, donc ^^

Oh *-* un pote de Constantinople! Flamina Adams est également originaire du coin Smile

La torpeur me sied tout à fait, tu auras donc en effet un statut d'ancilla, ce qui nous fait donc 11 points de disciplines, c'est parfait ^^

Son apparence est très Toréador ^^, très classe, très distinguée ^^ je pense que tu n'auras aucun mal à te fondre dans le décors. (Depuis l'arrivée inopinée à la Camarilla de Monsieur Amakusa, ex-Evêque du Sabbat, et de sa jeune infante mademoiselle O'Connor, on peut croire que toutes les libertés son permises)

Concernant la psychologie, j'aime beaucoup l'ambivalence du personnage, entre prédateur et amoureux des arts ^^ La chose me convient parfaitement. Il faut savoir que de nombreux Toréadors ont de petits vices cachés (pas forcément les orgies, celui d'Amélia est sa passion pour le jeu d'échec... et sa tendance à considérer tout le monde comme un pion xD), donc on peut dire que tu as bien capté l'esprit du clan. Comme dirait notre ami Blackbird "quel punch très cher."

Passons à l'histoire. Oh, avant que je continue : latiniste? (dès que j'ai retrouvé mon dictionnaire de latin, je m'éclaterai à vérifier tes phrases latines, y'en a une qui me semble un peu étrange, mais je suis rouillée pour le latin, ça sera l'occasion de me dérouiller un peu l'esprit avant de reprendre la traduc' de la Phèdre de Sénèque que j'avais commencée il y a quelques temps déjà et délaissée par lassitude ^^)

L'histoire, donc... Rien à redire sur la jeunesse et l'humanité de ce petit. On sent la documentation, c'est plaisant ^^

Rien à redire non plus sur le temps passé au service de l'ami Severus et l'étreinte ^^ Un toréador combattant, comme c'est charmant dirait Amélia.

La rencontre avec Amélia m'a beaucoup fait sourire ^^ T'as bien cerné le personnage. (Bon, à cette époque là, elle s'amusait aussi à combattre le sabbatique à coup de lames, mais c'est en effet une fan d'artisanat d'art ^^)

Amélia est cependant le premier et seul prince de Los Angeles depuis 1905 ^^ j'espère donc que le "préparer sa prise de fonction" concernait notre ami Ismahel et non Amélia (oui, c'était pas forcément évident ^^)

Voila voila tout ce que j'avais à dire sur cette excellente et brillante fiche. (Je n'en attendais pas moins de mon cher conseiller des Roses ^^ Vous apporterez un peu de bon goût dans cette praxis de barbares!)

En l'attente de la menue modification de ton pseudonyme, et de l'éclaircissement concernant cette histoire de prise de fonctions, je te valide. Un de mes collègues passera lire également ta fiche et la commenter ^^
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyVen 9 Aoû - 12:11

Me réveillant de la torpeur en 1943, je pensais donc évident (je me trompais de toute evidence) que tout ce qui se passerait après dont la préparation de la prise de fonction ne concernait que Ismahel puisque ce ferait pres de 40ans qu'Amelia est Prince.
Je m'attele donc a l’éclaircissement, avec mes sentiments les plus distingués.
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PS : est la phrase >>> Arda Para subire ? C'est du latin de type bas empire, elle date en fait de la renaissance, c'etait la devise du neuve de richelieu je crois. Cela signifie, brule de t’élever.
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyVen 9 Aoû - 12:16

(Flemme de changer de compte, mes excuses cher Toréador ^^)

Non mais effectivement, tu as raison, cela concerne Ismahel, oui, c'est juste que dans la formulation, j'ai eu comme un doute.

Oui, en effet, c'était bien celle-là ^^ mes remerciements ^^

Edit : oh, tiens, tu as oublié de répondre à la dernière question de la fiche Wink relis le règlement, tu trouveras la réponse ^^ (vui, désolée d'être chiante^^)
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyVen 9 Aoû - 12:57

Je pense avoir complètement terminé. J’espère que la préparation de prise de fonction est plus claire Smile 
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyVen 9 Aoû - 13:12

Elle l'est parfaitement ^^ Adopté pour ma part ^^ Il te faudra l'avis d'un second membre du staff avant de commencer à jouer Wink
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Lilith
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptySam 10 Aoû - 12:04

Bonjour, c'est moi qui reprends le flambeau, dernier obstacle avant de pouvoir enfin rper
(et désolé du temps de réponse, j'suis un peu en vacances aussi, et en travaux de couture intensifs du coup, je tente de gérer mais bref)

Bref, bref, passons à ta fiche.
Premier point qui me choque un peu : Venise
Venise est la ville du clan Giovanni, ils n'ont qu'une ville rien qu'à eux et tu es tombé sur la seule ville où il n'y a ni sabbat, ni camarilla. Les Giovanni la contrôlent et aucun vampire n'a le droit d'y aller sans être invité expressément par un membre du clan ^^
Enfin voilà, c'est une erreur pas grave en soit puisqu'il se suffit de changer juste le nom pour une autre ville italienne, Milan, Verone ou que sais je encore mais Venise est propriété d'un clan ^^
Pour la suite, je regarderais ça ce soir, mais déjà, tu peux voir pour ce détail au final assez important (les gio sont pas tendre avec ceux qui viennent squatter ^^)

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Ismahel Lucilius
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptySam 10 Aoû - 12:31

Bien, va pour Florence alors :p
Je crois avoir efface toute trace de ma présence a venise et l'avoir bien remplacée par Florence mais dites moi s'il reste des incohérences sur ce sujet.
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Raven Cooper
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptySam 10 Aoû - 13:21

Bienvenue parmi nous Ismahel ^^ J'espère vous rencontrer sous les traits de Raven ou bien de Silver Wink
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Ismahel Lucilius
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptySam 10 Aoû - 16:42

Plaisir partagé très chère Wink
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptySam 10 Aoû - 19:42


Tout d'abord bienvenue et désolé pour l'attente (je me permets Lilith de passer devant^^)

*Inspiration Divine*

Je ne chipoterais pour aucun point, cette fiche est géniale. Quelques fautes d'inattentions largement excusées tant il y a une richesse incroyable du récit. Passionné d'histoire j'ai été servis et j'aime beaucoup ta plume.^^

Je n'ai à vrai dire peu de remarque à formuler tant le personnage est complet et cohérent, un Toréador comme on les aime.

C'est donc un Validé.^^

Je t'autorise dont à prendre contact avec le Prince et à assister si tu le souhaites au procès de Shiro Amakusa, seulement si tu votes non coupable.^^
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptySam 10 Aoû - 19:46

C'est pas beau de tenter d'influer les membres de son jury Meerlinda ^^
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Ismahel Lucilius
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyDim 11 Aoû - 10:38

En tant que primogene, ignorer un tel proces serait nuire a mes devoirs... j'y serai donc avec mon livre des crimes et des peines afin que jusice soit rendue ^^
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Nod
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MessageSujet: Re: Un soupir dans la nuit... [termine]   Un soupir dans la nuit... [termine] EmptyMer 14 Aoû - 14:33

Bienvenue sur le forum !
C'est un plaisir de voir le Primogène Toreador ^^
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